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Monguilhem

Monguilhem (prononcĂ© [mÉ”ÌƒÉĄijɛm] ; MontguilhĂšm en gascon) est une commune française situĂ©e dans le nord-ouest du dĂ©partement du Gers en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallĂ©es de l'Auzoue, la GĂ©lise, la Douze et du Midou.

Monguilhem
Monguilhem
La mairie et le clocher de l'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes du Bas-Armagnac
Maire
Mandat
Jean Ducéré
2020-2026
Code postal 32240
Code commune 32271
DĂ©mographie
Gentilé Monguilhémois
Population
municipale
292 hab. (2020 en diminution de 4,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 51â€Č 22″ nord, 0° 10â€Č 49″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 107 m
Superficie 5,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Grand-Bas-Armagnac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Monguilhem
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Monguilhem
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Monguilhem
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Monguilhem

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Midouze, Canal du Moulin, le ruisseau de Charros et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « rĂ©seau hydrographique du Midou et du Ludon ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Monguilhem est une commune rurale qui compte 292 habitants en 2020. Ses habitants sont appelĂ©s les MonguilhĂ©mois ou MonguilhĂ©moises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Monguilhem est une commune de Gascogne située en l'Armagnac limitrophe du département des Landes, dans la vallée du Midour prÚs de sa confluence avec l'Izaute.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Bourdalat, Montégut, Perquie, Castex-d'Armagnac et Toujouse.

    GĂ©ologie et relief

    Monguilhem se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Monguilhem.

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Midouze, Canal du Moulin, le ruisseau de Charros, un bras du Charros et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Midouze, d'une longueur totale de 151,5 km, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Vicq-d'Auribat, aprĂšs avoir traversĂ© 46 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 957 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991[11] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 915,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le dĂ©partement des Landes, mise en service en 1945 et Ă  26 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  13,5 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  13,9 °C pour 1991-2020[17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « rĂ©seau hydrographique du Midou et du Ludon »[19], d'une superficie de 6 542 ha, un site prĂ©sentant une diversitĂ© d’habitats relativement importante, malgrĂ© une faible reprĂ©sentativitĂ© des habitats d’intĂ©rĂȘt communautaire[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « rĂ©seau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Monguilhem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 1] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (72,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), forĂȘts (19,4 %), cultures permanentes (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %), eaux continentales[Note 7] (4,7 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Monguilhem est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monguilhem.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 20,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 161 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 10 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 6 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Histoire

    Monguilhem est une bastide anglaise tardive. En 1319, le seigneur Annet de Toujouse conclut un paréage avec Guilhem de Montaigut, sénéchal du roi d'Angleterre. Une bastide est édifiée sur la paroisse Saint-Pierre de Bérobie, à la limite des Landes. Les coutumes sont octroyées l'année suivante.
    La ville passa aux Français en 1337, puis changea plusieurs fois de camp tout au long de la Guerre de Cent Ans[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1976 1996 Jean BĂ©tun PS
    mars 2001 En cours Jean Ducéré[31] UMP-LR Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[33].

    En 2020, la commune comptait 292 habitants[Note 8], en diminution de 4,89 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    446485384451495404473485530
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    490545550571534514515529508
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    504426368355341338360356345
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    298329266256302295298285312
    2020 - - - - - - - -
    292--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 126 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 250 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 470 â‚Ź[I 4] (20 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,6 %8,6 %7,7 %
    DĂ©partement[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  175 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (62,4 % ayant un emploi et 7,7 % de chĂŽmeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 221 emplois en 2018, contre 237 en 2013 et 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 194,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %[I 10].

    Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    30 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Monguilhem au . Le tableau ci-dessous en dĂ©taille le nombre par secteur d'activitĂ© et compare les ratios avec ceux du dĂ©partement[Note 12] - [I 13]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 23,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (7 sur les 30 entreprises implantĂ©es Ă  Monguilhem), contre 14,6 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations21201411
    SAU[Note 14] (ha)446406358490

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  20 en 2000 puis Ă  14 en 2010[38] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[39] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 446 ha en 1988 Ă  490 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 21 Ă  45 ha[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • De l'ancienne Ă©glise de Saint-Pierre de BĂ©robie il n'en reste plus aucune trace exceptĂ© quelques pierres rĂ©cupĂ©rĂ©es ayant servi Ă  construire un Ă©dicule abritant une reprĂ©sentation de l'apparition de Notre-Dame de la Salette (Ă©dification faite Ă  l'initiative de l'abbĂ© RiviĂšre).
    • L'Ă©glise Saint-Pierre actuelle est de style gothique et construite en briques. Le clocher est une haute tour rectangulaire Ă©difiĂ©e elle aussi en briques, sauf le dernier Ă©tage en pierres. L'intĂ©rieur a Ă©tĂ© restaurĂ© lors du mandat du prĂ©cĂ©dent maire, monsieur BĂ©tun. La place, surdimensionnĂ©e au regard de la grandeur du village, est bordĂ©e de quelques belles demeures, entre autres celle abritant les services administratifs de l'ESAT Essor (originellement les Foyers de Cluny).

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbĂ© Jean-Marie Cazauran (Monguilhem, ? Mirande, ), auteur d'une monographie de Monguilhem, son village natal, publiĂ©e en 1874 et rĂ©Ă©ditĂ©e. AprĂšs des Ă©tudes secondaires au collĂšge de Plaisance-du-Gers puis au petit sĂ©minaire d'Auch il entra au grand sĂ©minaire du mĂȘme lieu et se fit remarquer par son intelligence. AprĂšs six ans de vicariat il se rendit Ă  Rome pour y poursuivre ses Ă©tudes clĂ©ricales et obtint le grade de docteur en thĂ©ologie. À partir de 1876 il fut nommĂ© archiviste et professeur d'histoire ecclĂ©siastique au grand sĂ©minaire. Il donna rĂ©guliĂšrement des publications Ă©rudites entre autres de nombreuses monographies concernant des Ă©glises du Gers. On lui doit aussi l'Ă©dition annotĂ©e du cartulaire de Berdoues publiĂ©e Ă  la Haye en 1905, ouvrage de rĂ©fĂ©rence pour les historiens. En 1898 il fut nommĂ© curĂ© de Mirande.
    • Jacques Tapiau, maĂźtre boulanger, qui aux cĂŽtĂ©s du professeur Calvel a fait connaĂźtre la boulangerie de tradition française au Japon et en CorĂ©e du Sud. Il a reçu la mĂ©daille de la reconnaissance de la Chambre professionnelle de la boulangerie, Ă©chelon argent en 2007[40]
    • Paul Lapeyre

    Aristide Lapeyre (1899-1974)

    NĂ© le Ă  Monguilhem. Il ne poursuit pas ses Ă©tudes au-delĂ  du certificat d'Ă©tudes. Il part pour Bordeaux et ensuite pour Paris oĂč il rencontre un militant anarchiste qui lui fait frĂ©quenter La Ruche, l'Ă©cole expĂ©rimentale fondĂ©e par SĂ©bastien Faure. AprĂšs son service militaire, il devient un confĂ©rencier anarchiste trĂšs apprĂ©ciĂ©. Avec ses frĂšres Paul (cf. article supra) et Laurent (1913-1980), il est un des artisans de la constitution de la CGT-SR en 1926. À partir de , il publie un brĂ»lot anticlĂ©rical, Lucifer, organe de pensĂ©e libre et de culture individuelle. Devenu artisan coiffeur, il ouvre courant 1931 le « salon Â» au 44, rue de La Fusterie, dans le vieux Bordeaux. Il est arrĂȘtĂ© fin , lors de « l'affaire des stĂ©rilisations Â» de Bordeaux, inculpĂ© de « complicitĂ© de castration Â» (alors qu'il s'agit seulement de vasectomie
 que la loi n'interdit pas). Il est remis en libertĂ© le , bĂ©nĂ©ficiant d'un non-lieu. À partir de , il fait la navette entre l'Espagne et la France oĂč il participe Ă  des meetings de soutien Ă  la rĂ©volution espagnole. Pendant l'occupation allemande, il organise des passages de la ligne de dĂ©marcation pour des juifs et des rĂ©fractaires. Il est arrĂȘtĂ© comme otage, en , passe plusieurs mois sous la menace d'ĂȘtre fusillĂ©, puis est transfĂ©rĂ© dans un camp et finalement relĂąchĂ© courant 1943.

    AprĂšs la LibĂ©ration, il participe Ă  la reconstruction du mouvement libertaire et recommence les tournĂ©es de confĂ©rences pour la FĂ©dĂ©ration anarchiste, la CNT et la Libre PensĂ©e dont il fut longtemps l'un des orateurs nationaux. Courant 1953, il fait partie de ceux qui reconstituent la FĂ©dĂ©ration anarchiste (FA) aprĂšs « l’affaire Fontenis Â» et, pendant onze ans, il aura la responsabilitĂ© de l'Ă©dition de son bulletin intĂ©rieur. En 1968, il est l’un des dĂ©lĂ©guĂ©s de la FA au congrĂšs international de Carrare (Italie). Antireligieux et anticlĂ©rical il est aussi un militant nĂ©o-malthusien de longue date. Il est condamnĂ© en Ă  cinq ans de prison, deux ans seulement avant la promulgation de la loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse. À la suite d'une attaque d'hĂ©miplĂ©gie, il bĂ©nĂ©ficie d'une grĂące mĂ©dicale. UsĂ© par une vie militante harassante, il meurt le .

    HĂ©lĂšne Mc Dougall

    Sans cette philanthrope, quid de ce qu'on appelle traditionnellement le "C.A.T. de Monguilhem"? Dans son livre « Si je n’avais pas connu Nongache », elle raconte ses souvenirs : son enfance en Argentine, l’Afrique du Sud oĂč elle dirigea une grande exploitation agricole en pays Zoulou.

    En 1948, elle rencontre la petite Africaine malade, ou plutĂŽt « diffĂ©rente »: c’est Nongache. En 1962, elle ouvre les « Cluny Farm Center », des communautĂ©s avec des personnes en situation de handicap physique et mental. AprĂšs son retour en Normandie en 1966, elle ouvre les foyers du mĂȘme nom en France avec en 1967 la crĂ©ation de «l’Association des Foyers de Cluny ». Parmi ces « foyers Â», l'un d'eux Ă©mergera Ă  Monguilhem courant 1972. Au cours de la dĂ©cennie 1970, cette association transmet la gestion de l'actuel CAT Ă  une autre association : Les Escales. DĂ©but 1980, une troisiĂšme association L'Essor (fondĂ©e par l'abbĂ© Plaquevent) prendra Ă  nouveau le relais.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Monguilhem » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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    Autres sources

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    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    40. Revue La Boulangerie française, no 296 (mars 2007), p. 12, lire en ligne
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