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Mettray

Mettray est une commune française située en région Centre-Val de Loire, dans le département d'Indre-et-Loire.

Mettray
Mettray
Le bourg de Mettray.
Blason de Mettray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Philippe Clémot
2020-2026
Code postal 37390
Code commune 37152
DĂ©mographie
Gentilé Mettrayens, Mettrayennes
Population
municipale
2 057 hab. (2020 en augmentation de 0,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 199 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 27′ 10″ nord, 0° 38′ 57″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 100 m
Superficie 10,34 km2
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouvray
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Mettray
Liens
Site web mettray.fr/

    Depuis 2000, elle fait partie du canton de Vouvray.

    Avec 22 communes de l’agglomération tourangelle, la commune de Mettray fait partie d’un organisme intercommunal de coopération : Tours Métropole Val de Loire.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Mettray est située en périphérie de la ville de Tours, le long de la vallée de la Choisille et au nord de la Loire.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Mettray.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 17,75 km, comprend un cours d'eau notable, la Choisille (5,765 km), et quatre petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    La Choisille, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source Ă  149 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Nouzilly et se jette dans la Loire Ă  Saint-Cyr-sur-Loire, Ă  42 m d'altitude, après avoir traversĂ© 8 communes[3]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[4] - [5]. Sur le plan piscicole, la Choisille est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Quatre zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « La Fosse à la Boite », « la vallée de la Choisille du Moulin d'Abas au Moulin Gruet », « la vallée du Ruisseau de la Perrée » et « la vallée de la Choisille de Langennerie au Moulin de Cormiers »[7] - [8].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (18,5 %), prairies (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), zones urbanisées (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), cultures permanentes (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Voies de communication et transports

    Les routes départementales D76 et D 476. La D2, appelée localement « route de Rouziers » passe à l’est de la commune.

    La N138, nommée localement « route du Mans » longe le territoire communal à l’ouest.

    Deux autoroutes se trouvent à proximité :

    La partie ouest du périphérique de l’agglomération tourangelle D37 se situe également à proximité, au nord ouest de la commune de Saint-Cyr-sur-Loire.

    La ville est desservie par les lignes de bus du réseau filbleu :

    52

    66

    et 73

    Deux lignes de chemin de fer traversent la commune :

    • La ligne Tours – Le Mans
    • La ligne Tours – VendĂ´me.

    La commune

    Commune rurale jusqu'au milieu des années 1970, Mettray est aujourd’hui une commune périurbaine. Elle est située dans l'agglomération tourangelle Tours Métropole Val de Loire.

    L’activité agricole, essentiellement céréalière, se concentre surtout sur les plateaux à l’est, au nord et à l’ouest du territoire. Les zones boisées se rencontrent le long de la Choisille sur un axe nord sud et le long du ruisseau de la Pérée sur la limite sud du territoire. Ces bois sont presque tous des propriétés privées.

    L’habitat se concentre en deux pôles principaux :

    Le centre bourg est implanté au centre-ouest du territoire communal, dans le creux de la vallée de la Choisille. L’habitat se groupe autour de la mairie, de l’église saint Symphorien, de l’ancien logis seigneurial et de quelques commerces. A l’ouest immédiat du bourg se trouve le lotissement du Manoir (maisons mitoyennes et HLM) et au sud ouest, celui de la Ragonnière (pavillons). Plus à l’ouest, de l’autre côté le la ligne de chemin de fer Tours-Le Mans, se situe le lotissement de la Roberdière (pavillons).

    Les Bourgetteries sont implantées à environ un kilomètre et demi au sud est du bourg, sur un plateau. L’habitat est groupé au sud et à l’est de l’ancienne colonie agricole. Cette partie de Mettray a gagné en importance avec le développement de la Colonie dans la seconde moitié du XIXe siècle, et lors de sa reconversion en IMPro dans les années 1950. Accolé à l’est se situe le lotissement des Ribelleries (pavillons, HLM et petits immeubles).

    L’école maternelle et primaire du Moulin Neuf et l’Espace Cosélia (salle des fêtes) se situent entre le centre bourg et les Bourgetteries.

    Enfin, plusieurs hameaux sont disséminés sur le territoire de la commune comme les Grandes et les Petites Brosses, les Gaudières, Fouassé ou encore la Tête Fortière.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mettray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mettray.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 831 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 831 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [14].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[11].

    Toponymie

    On trouve dans les archives les noms de Metrium au XIe siècle, Metrayum ou Mettré au XIIIe siècle. Durant l'Ancien Régime, on relève également les noms de "Villebranche", du "Rouvre" ou encore de la "Grande Maison". L'orthographe "Mettray" ne se fixe qu'au cours du XIXe siècle. Mettray formait un fief qui relevait de la Motte-Sonzay, puis des seigneurs de Maillé.

    Histoire

    Les mégalithes datant du Néolithique situés près de la frontière nord de la commune représentent les vestiges les plus anciens de Mettray. Ils sont aujourd’hui situés sur le territoire de la commune de Saint-Antoine-du-Rocher. Le plus important de ces mégalithes, le dolmen de la Grotte aux Fées, est composé de trois tables d'environ 6 m sur 5 m. Le nom de ce dolmen indique qu'une légende s'attache à son origine. Trois créatures féminines auraient bâti l'édifice en une nuit ; si l'on s'avisait de déplacer les pierres, celles-ci reprendraient leur place en une nuit. Une autre tradition veut que les fées aient élu domicile à l'intérieur du dolmen.

    De la période romaine, il ne reste que très peu de vestiges. Le bourg de Mettray était situé sur la voie romaine reliant la cité de Caesarodunum (Tours) à celle de Vindunum (Le Mans). Cette voie passait un peu à l’est du bourg.

    Le bourg de Mettray s’est essentiellement développé à partir du Moyen Âge. De cette époque, il ne reste que l'église Saint-Symphorien, bien que presque entièrement reconstruite dans la seconde moitié du xixe siècle, suite d'un incendie survenu en 1847. Le bourg abrite également l’ancien logis seigneurial du xve siècle. Situé rue du Manoir, il se compose d’un corps de logis rectangulaire à deux étages, flanqué sur la face avant de deux tours cylindriques et d’une tour d’escalier polygonale sur la face arrière. Il fut la résidence des seigneurs de Mettray durant tout l’Ancien Régime. À partir de 1793, le logis devient la première mairie de la commune, puis il abrite ensuite une boulangerie. Racheté par un particulier au début des années 1980, le logis et les communs sont alors restaurés.

    Comme dans beaucoup de village français, les conditions de vie ne s’améliorent qu’à partir du xixe siècle. C’est de cette époque que datent les principales maisons du centre bourg. Depuis l’Ancien Régime, le territoire de Mettray englobait également le bourg de La Membrolle ainsi que les terres avoisinantes. Le souhait des membrollais de voir leur bourg érigé en commune indépendante remonte au milieu du xixe siècle. La paroisse de La Membrolle est canoniquement créée le par subdivision de la paroisse de Mettray. Dans les années 1860, le bourg de La Membrolle se dote d’infrastructures communales : écoles, cimetière … Enfin, le , le Conseil d'État valide la création de la commune de La Membrolle-sur-Choisille par subdivision de la commune de Mettray. Les limites territoriales de la nouvelle commune sont calquées sur celles de la paroisse, créée quatorze ans plus tôt.

    Mettray est surtout connu pour sa colonie agricole et pénitentiaire qui accueillit des enfants et adolescents placés volontairement ou incarcérés de 1840 à 1937. Son modèle de fonctionnement, novateur pour l’époque, puis les dérives militaristes et répressives pratiquées par la suite contribuèrent à la réputation de Mettray dans le monde entier. Grâce à un hôtel implanté en bordure de la Colonie, Mettray reçu beaucoup de visiteurs venu se rendre compte du fonctionnement de l’institution et ce modèle fut reproduit ailleurs en Europe et en Amérique du nord. La Colonie est à l’origine du développement de l’habitat aux Bourgetteries, puisque les personnels de la Colonie, puis par la suite de l’IMPro implantèrent leurs maisons dans les environs immédiats.

    À partir des années 1980, des lotissements et des zones pavillonnaires se développent sur le territoire communal, mais toutefois de manière mesurée. Ils sont situés à l’ouest du bourg, aux Bourgetteries, ainsi qu’aux Ribelleries, près de la limite nord de la commune de Tours. Ils accueillent surtout des salariés, essentiellement des cadres, travaillant majoritairement à Tours ou dans l’agglomération tourangelle. Cet apport de population contribua à redynamiser une commune quelque peu endormie depuis la fermeture de la Colonie en 1937 et l’exode rural d’après-guerre. L’arrivée de ces nouvelles populations est à l’origine de la création d’un important tissu associatif, toujours très actif aujourd’hui.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    24 janvier 1790 1792 Pierre Cormery Notaire, propriétaire de l’Aubrière, bourg de La Membrolle-sur-Choisille
    1792 1794 Jacques Buré Fermier
    1794 1796 Joseph Guiot, agent municipal
    1796 1797 Jean-Léonard Gasté, agent municipal Notaire
    1797 1799 Jean Vaslin, agent municipal Maréchal-ferrant
    1799 1800 Louis Gabau, agent municipal Vigneron
    1800 1801 Louis-François Le Roux Propriétaire
    1802 1817 Augustin-Claude de La Roche de La Ribellerie Propriétaire, château de la Ribellerie.
    1817 maire en 1821 Antoine Proust
    1822 maire en 1825 Charles Moisant Propriétaire, château des Grandes Brosses
    1826 1831 Comte, Alexandre Reverdy-Liebert propriétaire, Militaire
    1831 1831 Jacques-Alexandre Rouiller Charpentier
    1831 1837 Philippe Loiseau Propriétaire des Ponceaux, bourg de La Membrolle-sur-Choisille
    1838 1842 Pierre-François Hamel Propriétaire
    1842 1850 Comte, Baptiste-Anselme-Louis d’Outremont de Minières Propriétaire, château de la Ribellerie. Militaire
    1850 1851 Jacques Garanger, maire provisoire Marchand de bois, Propriétaire
    1851 1854 François-Silvain Huë Billard, maire provisoire, puis maire Propriétaire
    1854 1856 Georges Ott
    1856 1865 Baron d’Hauterive, Maurice-Bruno Blanc de Lanautte Diplomate, Propriétaire
    1865 1888 Jean-Nicolas Blanchard Greffier, inspecteur, puis directeur de la Colonie
    1888 1900 Silvain Barat-Pineau Propriétaire
    1900 1919 Baron, Herman de Renty Propriétaire
    1919 1943 Baron, Gaston de Renty Propriétaire
    1947 1971 Henri Renard Propriétaire
    1971 1983 François Jauneaud chef d'entreprise
    1983 1984 Gabriel Daligaux Vétérinaire
    1984 2008 Bernard Destouches sans Ă©tiquette Directeur technique
    2008 En cours Philippe Clémot UMP-LR Comptable
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 2 057 habitants[Note 4], en augmentation de 0,73 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0171 0891 2478461 2121 2941 4601 9602 090
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1762 3112 5172 3441 6151 4131 4161 4611 399
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3241 1961 2431 1101 1631 2051 280737983
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 0361 0211 0831 3681 9162 0291 9291 8822 091
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 0422 0682 057------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Petite enfance

    • Crèche Graines de Soleil

    Enseignement

    • L’école du Moulin Neuf accueille les enfants de la Petite Section Maternelle au CM2. Elle est Ă©quipĂ©e d’une garderie et d’un restaurant scolaire. Le collège de rattachement est le collège LĂ©onard-de-Vinci Ă  Tours, et les lycĂ©es de rattachement sont le lycĂ©e Vaucanson et le lycĂ©e Choiseul, tous les deux Ă  Tours.
    • Sur le territoire de la commune se trouve Ă©galement le centre aĂ©rĂ© du Moulin Neuf, gĂ©rĂ© par la commune de Saint-Cyr-sur-Loire.

    Santé

    L'offre de santé se concentre autour d’une pharmacie, deux médecins généralistes, deux infirmiers, deux dentistes, trois kinésithérapeutes, un ostéopathe et une psychologue, tous situés au pôle santé, rue des Bourgetteries. Une naturopathe, une autre psychologue, une orthophoniste, une psychomotricienne et deux sophrologues complètent l’offre de santé sur la commune.

    L'hôpital le plus proche est la clinique NCT+, regroupement des anciennes cliniques de l'Alliance et de Saint Gatien, située à Saint-Cyr-sur-Loire.

    Sports

    Le stade de la Vallée et ses tribunes anthropomorphes.

    La commune de Mettray est équipée de plusieurs équipements permettant la pratique de diverses activités sportives : Le gymnase municipal multi-sports de la Vallée qui comprend également deux courts de tennis, un terrain de football : le Stade de la Vallée, un terrain de BMX, le gymnase communautaire situé au Moulin-Maillet, équipé de deux courts de tennis intérieurs et deux extérieurs, et un centre équestre.

    De nombreux clubs proposent un panel de sports varié :

    Le club de Tennis (JSMT) est l'un des plus importants club de la région avec plus de 200 licenciés. Il comprend une école de tennis où chaque semaine 30 plages horaires de cours sont assurées par une équipe de 5 éducateurs et 1 BE. Le Football Choisille, qui regroupe les clubs de Football de La Membrolle-sur-Choisille et de Mettray. Le Judo Club de Mettray. Le club de Tennis de Table (TTM). Le club de VTT (Mettray VTT). Le Multisports Club de Mettray (MCM) propose du Volleyball et du Badminton. Le Team Self Boxing Club dispense des entraînements et des cours de Boxe. L’association CAP Mettray, course à pieds. Gym du Val Choisille (gym forme, gym douce et step). Association Triple XL Mettray, randonnées.

    Économie

    Agriculture

    Plusieurs exploitations agricoles conventionnelles et bio existent sur la commune. De grands espaces situés sur les plateaux au nord et à l’est du territoire communal permettent la culture céréalière. L'élevage bovin, l'aviculture, l’apiculture, l’horticulture et l'arboriculture fruitière sont également présents.

    Marchés

    Un petit marché a lieu tous les mercredis matin dans le bourg de Mettray, autour de la boucherie. Un autre petit marché se tient chaque vendredi après-midi et samedi matin au lieu-dit "La Grande Aubinière". Ce marché de producteurs, qui privilégie les circuits courts et/ou les produits bio, propose fruits, légumes, viandes et volailles, fromages, miel,...

    Artisans et petits commerces

    Dans le bourg, on trouve un bureau de tabac (qui gère le service minimum de la Poste), un salon de coiffure, un restaurant, un fleuriste, une boulangerie et une boucherie/supérette. Aux Bourgetteries, à côté du pôle santé se situe la pharmacie et un institut de beauté. Plusieurs artisans sont implantés à Mettray : Charpentier couvreur, menuisier, carrossier, plombier, électricien,...

    Industrie

    La commune dispose d'une zone industrielle, la Z.I. des Gaudières. Implantée à l’est du territoire, elle regroupe des artisans, des PME ainsi que des industries spécialisées dans les domaines de l’agriculture et la transformation des matières premières.

    Services

    Le territoire communal comporte plusieurs chambres d’hôtes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint Symphorien.
    Vitrail de l'église de Mettray, XIIIe, XVIe et XIXe siècles.

    La première mention de l’église de Mettray dans les archives remonte à la fin du XIIIe siècle, en 1290. L’église est agrandie aux XVIe et XVIIe siècles. Durant la première moitié du XVIIIe siècle, l’entretien de l’église est négligé, faute de terrain d’entente entre les différents habitants responsables. Il faut attendre 1763 pour qu’une sérieuse campagne de restauration soit engagée. Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, la nef de l’église abrita un grand nombre de sépultures de notables locaux et de curés de Mettray. Lors de la Révolution Française, les objets mobiliers de l’église sont vendus et les tombes de la nef profanées. Pour réparer les dommages causés durant la Révolution, un nouveau programme de restauration est entrepris durant la première moitié du XIXe siècle. En , un incendie se déclare et ravage la sacristie, le chœur ainsi que les chapelles nord et sud. À partir de 1866, l’édifice est reconstruit presque entièrement sur les fondations de l’église ancienne par les architectes Guérin, Brisacier et Hardion.

    Le chevet de l’église est éclairé par une verrière ancienne anonyme, classée Monument Historique en 1900. La scène principale date du début du XVIe siècle et représente la présentation des seigneurs de Mettray, donateurs du vitrail, à la Vierge Marie et l’Enfant Jésus par saint Pierre et saint Michel. Au sommet de la baie se trouve un médaillon représentant un Christ en Majesté datant de la fin du XIIIe siècle. Les autres verrières de l’église sont dues aux maîtres verriers tourangeaux Fournier et Lobin et ont toutes été réalisées durant le dernier quart du XIXe siècle, à l’exception de deux médaillons réalisés au début des années 1930. Cet ensemble de vitraux est remarquable par son élégance et son homogénéité.

    Colonie de Mettray.

    Elle fut fondée en 1839, par le vicomte Louis-Hermann de Brétignères de Courteilles (1797-1852), propriétaire terrien à Mettray et Frédéric-Auguste Demetz (1796-1873), magistrat à Paris. Les bâtiments sont dessinés par l'architecte Guillaume Abel Blouet et s'organisent autour de la chapelle, consacrée en 1843. Le projet est soutenu notamment par Alexis de Tocqueville, philosophe et homme politique français, ou encore Édouard Drouyn de Lhuys, homme politique français, diplomate et ministre sous la Deuxième République et le Second Empire. La Colonie se voulait être une solution à l’incarcération des mineurs, jusque là reclus dans les mêmes conditions, voire dans les mêmes établissements que les adultes. Les premiers colons arrivent à Mettray en . La Colonie est scindée en deux entités distinctes :

    • Les enfants incarcĂ©rĂ©s sont placĂ©s dans des « familles » et vivent dans des bâtiments situĂ©s de part et d’autre de la perspective menant Ă  la chapelle.
    • Les enfants placĂ©s, souvent issus de bonnes familles, dĂ©tenus dans les bâtiments de la « Maison Paternelle », situĂ©s Ă  l’arrière, dans le prolongement de la chapelle.

    La vie de la Colonie était régie par deux valeurs essentielles aux yeux des fondateurs : le travail et la pratique de la religion catholique. Les travaux des colons étaient rythmés par l’étude, les travaux agricoles, de petits ateliers industriels, la gestion de la vie domestique de la Colonie et des entraînements réguliers pour lutter contre les incendies et les inondations. La pratique de la religion catholique consistait en des temps de prières quotidiens et la célébration de la messe à la chapelle tous les dimanches matin et les jours de fête.

    Après le milieu des années 1880, la gestion de la Colonie s'éloigne quelque peu de l'esprit voulu par ses fondateurs. La discipline se veut plus militaire et les colons peuvent se voir infliger des châtiments corporels et des peines de cachot. La Colonie fait alors l'objet d'une virulente campagne de presse où elle est souvent qualifiée de "bagne d'enfants". La Colonie ferme finalement ses portes en 1937. Les bâtiments sont alors abandonnés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, certains bâtiments sont temporairement occupés, voire pillés, d’autres sont détruits. En 1953, l’association "La Paternelle" y créée un Institut Médico-Professionnel (IMPro). Les premiers jeunes arrivent en 1957 et l'établissement existe encore aujourd'hui. En 1972, la flèche en bois de la chapelle est détruite lors d’un orage. Enfin, en 1985, les bâtiments de la « Maison Paternelle » sont eux aussi, détruits.

    Le Vieux Calvaire du Moulin Neuf.

    Vie culturelle

    Le foyer rural, dont la construction fut terminée en 1971, permet la pratique d'activités culturelles. Il fut cependant rapidement trop petit, mais malgré tout rénové en 1998, car il a toujours une utilité.

    L'Espace Cosélia, dont la construction fut terminée en 1997, est la salle des fêtes de la commune ; elle est spacieuse et moderne. Plusieurs salles annexes y permettent d'exercer les activités des associations. Une salle des Jeunes voit également le jour, utilisée en fin de compte par les associations.

    Un tissu associatif composé de nombreuses associations est présent sur le territoire communal, notamment l'association Vivre Mieux à Mettray (VMM) qui propose des cours de danses (modern jazz et danse en ligne), de théâtre et de musique. L’offre musicale est complétée par la présence d’un chœur mixte amateur, le chœur Cosélia et par l’association Ludwig Drums Academy qui dispense des cours de batterie.

    Le Club de l’âge d’or s’adresse aux ainés de la commune. Il propose des temps conviviaux avec des jeux et des animations diverses. Plusieurs sorties et voyages sont proposés au cours de l’année.

    La fête communale a lieu le premier week-end de juillet de chaque année : elle commence traditionnellement le samedi après-midi par l'installation d'une petite fête foraine et se poursuit dans la soirée par un repas collectif, souvent à thème, un spectacle, et se termine par un feu d'artifice. Le dimanche se tient ordinairement une brocante, un concours de pêche et une course de VTT.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Mettray

    Les armes de Mettray se blasonnent ainsi :

    De gueules aux cinq fasces ondées accolées, trois d'argent et deux d'azur[19].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alain Jacquet, Mettray, une commune de Touraine
    • Louis Loiseau de Grandmaison, Bulletins et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine : Les registres de l'Ă©tat-civil du canton de Tours-Nord - I., t. XLIV, Tours, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, , 414 p. (lire en ligne).
    • R. Ranjard, « Mettray » dans La Touraine ArchĂ©ologique, Tours, 1986, p. 476-478
    • Jacques-Xavier CarrĂ© de Busserolle, "Dictionnaire gĂ©ographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. I Ă  VI, Tours, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, 1878-1884."
    • M. Laurencin, "Dictionnaire biographique de Touraine", Edition CLD, Tours. 607p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    3. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le )
    2. « Carte hydrologique de Mettray », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le )
    3. « Fiche Sandre - la Choisille », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le )
    4. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
    5. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
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    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
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