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Mas-Saintes-Puelles

Mas-Saintes-Puelles (Mas Santas Puèlas en Occitan) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Mas-Saintes-Puelles
Mas-Saintes-Puelles
Porche d'entrée de l'église.
Blason de Mas-Saintes-Puelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
Maire
Mandat
Isabelle Siau
2020-2026
Code postal 11400
Code commune 11225
Démographie
Gentilé Massogiens
Population
municipale
929 hab. (2020 en augmentation de 2,43 % par rapport à 2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 51″ nord, 1° 52′ 39″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 324 m
Superficie 27,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Castelnaudary
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Bassin chaurien
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Mas-Saintes-Puelles
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Mas-Saintes-Puelles
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Mas-Saintes-Puelles
Liens
Site web www.mas-saintes-puelles.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale qui compte 929 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Massogiens ou Massogiennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saintes-Puelles, classée en 1908, la maison Nicol, inscrite en 1964, le canal du Midi (écluse triple de Laurens), inscrit en 1996, et le canal du Midi (maison éclusière de Laurens), inscrit en 1997.

    Géographie

    Mas-Saintes-Puelles est une commune du Lauragais de 2 763 ha située à km à l'ouest de Castelnaudary dans son aire urbaine.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Baraigne, Castelnaudary, Cumiès, Labastide-d'Anjou, Molleville, Montauriol, Payra-sur-l'Hers, Ricaud et Villeneuve-la-Comptal.

    Géologie et relief

    Son territoire qui s'étend entre la route nationale 113 au nord et le ruisseau de la Ganguise au sud se partage entre les collines de la Piège et la pointe ouest de la dépression éolienne de Pexiora. Cette plaine se prolonge vers le nord par delà le col de Naurouze par la vallée de l'Hers-Mort. Ce passage étroit entre la montagne Noire et les collines de la Piège était emprunté depuis l'Antiquité par la Via Aquitania qui reliait Narbonne à Bordeaux. Aujourd'hui cette plaine de quelques kilomètres de largeur est traversée par la nationale 113 au nord, le canal du Midi, la voie de chemin de fer de Toulouse à Narbonne et l'autoroute française A61 aux tracés presque parallèles. Cette plaine est parcourue par le Tréboul petit affluent du Fresquel qui se jette dans l'Aude. La Piège est une zone de collines issue de l'érosion des Pyrénées faite de molasses et de marnes où s'intercalent des bancs de calcaire utilisé pour la construction et de poudingues. Sur la commune le point le plus élevé est à 328 m. Cette zone de collines s'étend vers l'est vers les vallées de l'Hers-Vif et de l'Ariège.

    Hydrographie

    La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen, le ruisseau de Migou, le ruisseau des Agals et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[5].

    La Ganguise, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-la-Comptal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Beauteville, après avoir traversé 10 communes[6].

    Le ruisseau de Tréboul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Villepinte, après avoir traversé 7 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 683 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 40 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[21], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « collines et bois de Payra-sur-l'Hers » (3 061 ha), couvrant 6 communes du département[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :

    • la « bordure orientale de la Piège » (11 102 ha), couvrant 22 communes du département[25] ;
    • les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[26].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Mas-Saintes-Puelles.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale[Note 7] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), prairies (0,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mas-Saintes-Puelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ganguise, le canal du Midi et le ruisseau de Tréboul. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1999, 2009, 2011 et 2018[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mas-Saintes-Puelles.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 444 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Toponymie

    Selon une tradition ancienne, les Puelles, qui identifient aujourd'hui la commune, sont deux jeunes femmes qui recueillirent le corps martyrisé de Saturnin (saint Sernin), le premier évêque de Toulouse au IIIe siècle, pour lui donner une sépulture chrétienne. Pour ce fait, elles furent chassées de Toulouse par l'autorité romaine, se réfugièrent en ce lieu où elles moururent et y furent inhumées avant leur translation dans la nouvelle agglomération qui prit leur nom. Leurs reliques sont conservées dans l’église[35].

    Histoire

    Au Moyen Âge, la localité comptait de nombreux "bons hommes" et "bonnes femmes", des personnages tenus pour sages et saints par la population, mais considérés comme hérétiques par l'Eglise (et désignés à tort comme "non cathares" par certains historiens déconstructionnistes du début du XXIe siècle)[36]. En 1242, des seigneurs languedociens venus de Montségur, s'y arrêtent avant d'aller assassiner à Avignonet-Lauragais deux inquisiteurs, Etienne de Saint-Thibéry et Guillaume Arnaud, qui y tenaient tribunal. En 1246-1247, les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre interrogent systématiquement les habitants du Mas-Saintes-Puelles sur l'hérésie et les hérétiques[37].

    Au XIVe siècle, les augustins fondent au Mas un couvent avec pour mot d'ordre la réévangélisation du Lauragais.

    Durant les guerres de religion, le village est farouchement protestant. Au lieu-dit la Planque se trouvait une petite communauté de protestants qui permirent à Henri de Navarre et Catherine de Médicis d'avoir une entrevue secrète.

    En 1598, après l'édit de Nantes, une bande de huguenots continuait à attaquer les convois marchands. En 1622, Louis XIII fait détruire le village. Il ne reste de vestiges du Moyen Âge que le portail de l'église du XIVe siècle. Le village sera reconstruit et le culte catholique rétabli.

    Au XVIIe siècle un couvent de l'ordre de la Merci (pour la rédemption des captifs en Terre musulmane) y est construit. Saint Pierre Nolasque, fondateur de l'ordre au XIIIe siècle, serait né au Mas-Saintes-Puelles.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Le Mas-l'Union[38].

    Héraldique

    Blason de Mas-Saintes-Puelles Blason
    De gueules, à la croix de Malte d'argent bordée d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Mas-Saintes-Puelles faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2008 Georges de Capella
    mars 2008 mai 2020 Alain Carles SE Agriculteur retraité
    mai 2020 En cours Isabelle Siau
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40]. En 2020, la commune comptait 929 habitants[Note 9], en augmentation de 2,43 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9401 0431 0451 0341 2541 2981 2361 3461 311
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2911 2631 2181 1031 1421 1731 2021 1261 050
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0251 0251 060936902860837820792
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    711682617640720805876906916
    2020 - - - - - - - -
    929--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 348 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 846 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 720 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 6]7,1 %6,6 %8,7 %
    Département[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 568 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 121 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 10].

    Sur ces 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 59 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    61 établissements[Note 12] sont implantés à Mas-Saintes-Puelles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble61
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1219,7 %(8,8 %)
    Construction1423 %(14 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1321,3 %(32,3 %)
    Information et communication46,6 %(1,6 %)
    Activités immobilières23,3 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    69,8 %(13,3 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    69,8 %(13,2 %)
    Autres activités de services46,6 %(8,8 %)

    Le secteur 1 est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 61 entreprises implantées à Mas-Saintes-Puelles), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • Occitan Transports Entretien - Ote, transports routiers de fret interurbains (10 880 k€)
    • Abella - Mabaya, autres enseignements (10 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[43] - [Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6].

    1988200020102020
    Exploitations47282315
    SAU[Note 15] (ha)2 172149812861005

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 28 en 2000 puis à 23 en 2010[45] et enfin à 15 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[46] - [Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 172 ha en 1988 à 1 005 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 67 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    En 1851, création de la Société de Secours Mutuels par l'abbé Teisseire. C'est une société d'entraide pour les défavorisés (santé, éducation, frais de sépulture...), sorte de sécurité sociale et mutuelle. Elle porte le nom de Société Mutualiste Saint Pierre De Nolasque du nom du saint patron du village. C'est la plus ancienne des sociétés mutualistes de l'Aude.

    La société existe toujours sous le nom d'Amicale Saint-Pierre De Nolasque.

    En 1857, s'établit, en bordure du canal du Midi au lieu-dit "le Médecin" une poterie qui existe aujourd'hui sous le nom de "Poterie Not" et qui a obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant"[47].

    Lieux et monuments

    Écluses de Laurens.

    Personnalités liées à la commune

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
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