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Malaunay

Malaunay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Malaunay
Malaunay
Vue de la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Guillaume Coutey
2020-2026
Code postal 76770
Code commune 76402
DĂ©mographie
Gentilé Malaunaysiens
Population
municipale
6 160 hab. (2020 en augmentation de 4,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 666 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 31â€Č 37″ nord, 1° 02â€Č 28″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 169 m
Superficie 9,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Notre-Dame-de-Bondeville
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Malaunay
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Malaunay
Liens
Site web http://www.malaunay.fr/

    Elle est l'une des 108 communes de la MĂ©tropole Rouen Normandie. SituĂ©e sur la vallĂ©e du Cailly, Ă  15 km de Rouen, c'est une commune pĂ©riurbaine de 6 216 habitants.

    Engagée depuis les années 2010 dans une démarche globale de transition écologique, elle est labelisée Cit'ergie.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Malaunay [prononce malonɛ] est une commune situĂ©e en vallĂ©e du Cailly, Ă  12 km au nord de Rouen et 154 km de Paris, dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime, en rĂ©gion Normandie. Elle fait partie de la MĂ©tropole Rouen-Normandie qui regroupe 71 communes. Ses habitants sont les Malaunaysiens, au nombre de 6176 au 1er janvier 2019.

    Le Cailly

    Morphologie Urbaine

    La commune est traversée par le Cailly (l'antique maronna des Romains) et la Clérette.

    Son territoire s'étend sur les plateaux, agricoles et résidentiels.

    La forĂȘt occupe 21% du territoire Malaunaysien.

    Communes limitrophes

    Malaunay est limitée par les communes suivantes : Eslettes, Montville, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Houppeville, Le Houlme, Saint-Jean du Cardonnay, Pissy-Poville.

    Transports et communications

    La voiture reste le mode principal de transport sur le territoire Malaunaysien, mĂȘme si le vĂ©lo se dĂ©veloppe trĂšs doucement. L’alternative Ă  la route est la voie ferrĂ©e : la ville est desservie par les lignes Rouen-Le Havre et Rouen-Dieppe, que l’on prend Ă  la gare de Malaunay-Le Houlme.

    La gare de Malaunay - Le Houlme, de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située à proximité sur le territoire de la commune du Houlme.

    Le réseau de transport Astuce, exploité par la TCAR, est déployé sur Malaunay :

    • le F4 (ligne FAST) qui relie le hameau de FrĂ©vaux (Malaunay) jusqu'au Mont-Riboudet-Kindarena (Rouen).
    • le 529 qui relie route de Montville (Malaunay) vers la gare routiĂšre (Rouen).
    • les diffĂ©rentes lignes Ă  vocation scolaire qui desservent les Ă©coles et le collĂšge Jean-Zay (rĂ©seau Astuce).

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Malalneit vers 1040[1] - [2], in Malo Alneto en 1172[3].

    Il s’agit d’une formation toponymique mĂ©diĂ©vale composĂ©e des Ă©lĂ©ments Mal- au sens de « mauvais Â» et de l’ancien français alneit > aunei « aulnaie Â»[3], c’est-Ă -dire « lieu plantĂ© d'aulnes Â», arbres qui poussent en zone humide. On peut ainsi interprĂ©ter ce toponyme comme « la mauvaise aulnaie »[2] → « le lieu plantĂ© d'aulnes de qualitĂ© mĂ©diocre ».

    Histoire

    La ville comprenait avant la Révolution les trois paroisses de Saint-Nicolas, Saint-Maurice et Notre-Dame-des-Champs, qui devinrent, des communes indépendantes. Ce n'est qu'en 1813, que les trois communes de Saint-Nicolas, Notre-Dame-des-Champs et Saint-Maurice ont été réunies en une seule en une seule, Malaunay[4].

    Hugues de Malaunay signa le la convention des Bourgeois de Rouen avec Philippe Auguste ; il combattit prĂšs de ce prince Ă  Bouvines (1214). Tout comme Ă  Montville, la tornade de 1845 causa des destructions Ă  Malaunay.

    Le dĂ©veloppement industriel de Malaunay est liĂ© Ă  la prĂ©sence de la riviĂšre du Cailly dont la puissance motrice est utilisĂ©e dĂšs le milieu du XVIe siĂšcle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins Ă  papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, ces moulins sont destinĂ©s Ă  l'activitĂ© meuniĂšre ou papetiĂšre. Leur succĂ©deront ensuite les premiĂšres filatures. En 1805, on dĂ©nombre Ă  Malaunay, une filature de coton, un moulin Ă  blĂ©, et encore six moulins Ă  papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins Ă  papier, les trois autres ayant Ă©tĂ© reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet, Malaunay connaĂźt une industrialisation effrĂ©nĂ©e, oĂč l'activitĂ© cotonniĂšre prĂ©domine : en 1836, on comptera jusqu'Ă  neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin Ă  papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonniĂšre emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix Ă©tablissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-Ă -dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine Ă  vapeur. L'Ă©nergie thermique ne supplante dĂ©finitivement l'Ă©nergie hydraulique qu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, lorsque parallĂšlement se dĂ©veloppe le phĂ©nomĂšne de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activitĂ© cotonniĂšre, Ă  partir des annĂ©es 1860, accentue la prĂ©caritĂ© des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misĂšre, diverses organisations associatives sont fondĂ©es : la SolidaritĂ© de Malaunay en 1891, la SolidaritĂ© Enfantine en 1897, la Mutuelle FĂ©minine en 1909. Entretemps est crĂ©Ă© le syndicat des Travailleurs de l'Industrie CotonniĂšre de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activitĂ© cotonniĂšre, l'industrie malaunĂ©sienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©es. Enfin les annĂ©es 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers Ă©tablis sur la commune.

    Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au cafĂ© Druaux, Poline trouve son mari et son frĂšre morts, elle est suspectĂ©e de les avoir empoisonnĂ©s. ArrĂȘtĂ©e et condamnĂ©e aux travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©. Un an plus tard, dans la mĂȘme piĂšce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont Ă  leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intĂ©resse au four Ă  chaux accolĂ© Ă  la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces dĂ©cĂšs ! Elle fut rĂ©habilitĂ©e et elle put rĂ©cupĂ©rer sa fille. Ce fait divers a Ă©tĂ© utilisĂ© par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un Ă©norme succĂšs, de nombreuses Ă©ditions ont Ă©tĂ© publiĂ©es, un film en a Ă©tĂ© tirĂ©.

    Deux soldats canadiens meurent pendant la libération de Malaunay en 1945.

    Léon Malandin, né à Malaunay en 1849. Ce chef mécanicien de la filature Delamare-Debouteville fit rouler en 1883 la premiÚre voiture automobile actionnée par un moteur à explosion.

    Vue aérienne de Malaunay

    La révolution industrielle

    Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la riviÚre du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dÚs le milieu du XVIe siÚcle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins à papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au début du XIXe siÚcle, ces moulins sont destinés à l'activité meuniÚre ou papetiÚre. Leur succéderont ensuite les premiÚres filatures.

    En 1805, on dĂ©nombre Ă  Malaunay, une filature de coton, un moulin Ă  blĂ©, et encore six moulins Ă  papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins Ă  papier, les trois autres ayant Ă©tĂ© reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet, Malaunay connaĂźt une industrialisation effrĂ©nĂ©e, oĂč l'activitĂ© cotonniĂšre prĂ©domine : en 1836, on comptera jusqu'Ă  neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin Ă  papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonniĂšre emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix Ă©tablissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-Ă -dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine Ă  vapeur. L'Ă©nergie thermique ne supplante dĂ©finitivement l'Ă©nergie hydraulique qu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, lorsque parallĂšlement se dĂ©veloppe le phĂ©nomĂšne de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activitĂ© cotonniĂšre, Ă  partir des annĂ©es 1860, accentue la prĂ©caritĂ© des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misĂšre, diverses organisations associatives sont fondĂ©es : la SolidaritĂ© de Malaunay en 1891, la SolidaritĂ© Enfantine en 1897, la Mutuelle FĂ©minine en 1909. Entretemps est crĂ©Ă© le syndicat des Travailleurs de l'Industrie CotonniĂšre de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activitĂ© cotonniĂšre, l'industrie malaunĂ©sienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©es. Enfin les annĂ©es 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers Ă©tablis sur la commune.

    Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au cafĂ© Druaux, Poline trouve son mari et son frĂšre morts, elle est suspectĂ©e de les avoir empoisonnĂ©s. ArrĂȘtĂ©e et condamnĂ©e aux travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©. Un an plus tard, dans la mĂȘme piĂšce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont Ă  leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intĂ©resse au four Ă  chaux accolĂ© Ă  la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces dĂ©cĂšs ! Elle fut rĂ©habilitĂ©e et elle put rĂ©cupĂ©rer sa fille. Ce fait divers a Ă©tĂ© utilisĂ© par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un Ă©norme succĂšs, de nombreuses Ă©ditions ont Ă©tĂ© publiĂ©es, un film en a Ă©tĂ© tirĂ©.

    Durant le XIXe siĂšcle ces moulins sont utilisĂ©s pour l’industrie textile et de nombreux autres sont construits.  Dans le livre « ROUEN ROUENNAIS, ROUENNERIES », EugĂšne NoĂ«l Ă©voque un voyage fait en 1827 de Rouen Ă  ClĂšres : « À Malaunay, mĂȘme agitation, mĂȘme Ă©lan Ă  bĂątir. Ce chapelet d’usines devait aller bientĂŽt, sans interruption, de Rouen Ă  Montville si bien que la vallĂ©e oĂč se rĂ©unissaient les riviĂšres de ClĂšres et de Cailly fut surnommĂ©e la petite vallĂ©e de Manchester ».

    Usine Legrand Malaunay

    De nombreux anglais s’installent dans la rĂ©gion pour la construction de la voie ferrĂ©e Rouen-Le Havre concĂ©dĂ©e Ă  une sociĂ©tĂ© anglaise dĂšs 1840. Les innovations techniques anglaises sont importĂ©es localement. On en retrouve les traces aussi bien dans l’habitat, que dans les usines de la citĂ© anglaise, de Garside puis Grafton oĂč l’encadrement est anglais issu de Manchester, ou encore dans l’usine Knowles au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    D’autres usines, propriĂ©tĂ©s de riches patrons d’origine française, se dĂ©veloppent notamment : Offroy, Pellerin, industriel qui installe en 1880 une margarinerie dans une ancienne filature.

    Toutes ces usines utilisaient la force motrice du Cailly, remplacĂ©e progressivement par la machine Ă  vapeur, dont on retrouve des cheminĂ©es sur les cartes postales ou gravures de l’époque reprĂ©sentant les usines sur les factures.

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Le 2 aoĂ»t 1914 voit la mobilisation des hommes pour partir Ă  la guerre. Comme toutes les communes de France, la ville sera affectĂ©e par deux phĂ©nomĂšnes : le dĂ©part de tous les hommes valides et l’arrivĂ©e massive des rĂ©fugiĂ©s du Nord de la France et des habitants de la Belgique. Les femmes investissent alors tous les rouages de l’économie pour remplacer les hommes au front. Toute la production industrielle et agricole est tournĂ©e vers l’effort de guerre. Les restrictions et privations sont nombreuses. Partout, l’on installe des hĂŽpitaux auxiliaires pour faire face Ă  l’afflux des blessĂ©s.

    Malaunay aura son hĂŽpital auxiliaire "annexe 13" dans le pavillon indĂ©pendant de la propriĂ©tĂ© de l’industriel Georges Pellerin. Cet hĂŽpital financĂ© par l’industriel et dirigĂ© par son Ă©pouse accueille essentiellement des convalescents. Ils reçoivent Ă  leur table les soldats amĂ©ricains rĂ©cemment dĂ©barquĂ©s Ă  Rouen. Ils financent Ă©galement la gratuitĂ© de la cantine pour les enfants des Ă©coles. À l’issue de la guerre, le bilan est lourd 120 tuĂ©s ou disparus, des centaines de blessĂ©s et des milliers d’hommes traumatisĂ©s par ce qu’ils ont vu et vĂ©cu.

    Puis peu Ă  peu, la vie reprend son cours. La population travaille dur dans les usines. La vie sociale s’organise par quartier. La plupart sont insalubres. Le rĂ©seau d’assainissement est inexistant. De petits cours d’eau passent encore au centre de la ville. La tuberculose, la diphtĂ©rie sont de vĂ©ritables flĂ©aux. La misĂšre est grande pour les ouvriers. Le bureau d’aide sociale distribue de la viande et du pain aux plus nĂ©cessiteux.

    En 1919, la ville s’enrichit d’une salle des FĂȘtes, pour offrir des distractions avec des sĂ©ances de cinĂ©ma, des spectacles de thĂ©Ăątre, et des bals. Les fanfares sont nombreuses, les associations sportives Ă©galement comme le club de boxe “le Ring de la VallĂ©e”, les clubs cyclistes et dĂ©jĂ  le foot avec “l’Amicale de football”.

    DeuxiĂšme Guerre mondiale

    Puis arrive la Seconde Guerre mondiale avec la mobilisation des hommes le 2 septembre 1939. Jusqu’en mai 1940, la ville retient son souffle puis arrivent du Nord de la France et de la Belgique des rĂ©fugiĂ©s de plus en plus nombreux qui fuient l’avancĂ©e de l’ArmĂ©e allemande. Le 19 mai 1940, un convoi de soldats belges se renverse dans le virage dit du “Pont de la Mort”. Le bilan est lourd : 14 morts. Concours de circonstances, le lendemain, un 15e soldat belge est renversĂ© par un camion en plein centre-ville. Le huit juin, l’offensive allemande se concrĂ©tise par un premier bombardement. Il fait 4 morts. Suivi de l’arrivĂ©e des Allemands, le 10 juin. L’occupation s’installe alors pour quatre longues annĂ©es. Les soldats partis en 1939, prĂ©sents dans la zone occupĂ©e, sont faits prisonniers de guerre et envoyĂ©s pour la plupart en Allemagne dans des stalags (camp de prisonniers). DĂšs lors, Ă  Malaunay, les lois allemandes s’appliquent. Les logements, les chambres, sont rĂ©quisitionnĂ©s pour hĂ©berger les soldats et officiers allemands mais il n’y a pas que les maisons qui sont rĂ©quisitionnĂ©es : les usines, les vĂ©hicules, les chevaux, la nourriture, les vĂ©los, tout y passe. Les pillages sont nombreux privant la population d’une partie de leur mobilier et d’une partie de la nourriture qui leur est nĂ©cessaire. Les magasins faute d’approvisionnement ne sont ouverts que quelques heures par jour. Sans carte de ravitaillement pas de tickets de rationnement et sans tickets de rationnement pas de nourriture. La population est aussi rationnĂ©e en textiles, en chaussures, etc. Le couvre-feu est instaurĂ© de 10h du soir Ă  6h du matin. Les panneaux indicateurs français sont remplacĂ©s par des panneaux Ă©crits en allemand. Les individus ne peuvent plus circuler librement : un laissez-passer est obligatoire pour se rendre d’un endroit Ă  un autre. Le quotidien des Français se trouve bouleversĂ© et par voie de consĂ©quence, celui des Malaunaysiens Ă©galement
 mĂȘme si les habitants peuvent se nourrir un peu mieux que ceux des grandes villes. La censure est partout, certains livres de classe sont interdits, comme il est interdit de possĂ©der une radio T.S.F.

    En juin 1941, de nombreuses arrestations ont lieu Ă  Malaunay. Les autoritĂ©s allemandes pourchassent les ressortissants britanniques, les juifs et les communistes. Roland Duru est Ă  la fois rĂ©sistant et communiste, il est fusillĂ© en mai 1942 au Mont ValĂ©rien tandis qu’Albert Vallette meurt au camp de concentration d’Auschwitz en 1943. En 1942 Les membres du conseil ne sont plus Ă©lus mais nommĂ©s par le PrĂ©fet. Pendant cette pĂ©riode trouble, c’est Pierre Pellerin qui gĂšre la commune, il est en mĂȘme temps agent de renseignements pour la RĂ©sistance.

    Le dĂ©barquement sur les cĂŽtes françaises en juin 1944 puis l’avancĂ©e des troupes alliĂ©es pour la libĂ©ration des villes est Ă  la fois porteur d’espoir et source d’angoisse car les bombardements – alliĂ©s ceux-lĂ  - s’intensifient pour couper la retraite des Allemands. À Malaunay, le viaduc est une cible privilĂ©giĂ©e mais la population est entraĂźnĂ©e Ă  se disperser dans les bois alentour ou Ă  se rĂ©fugier dans les abris creusĂ©s Ă  flanc de coteau. Les bombardements rĂ©pĂ©titifs du mois de mai font beaucoup de dĂ©gĂąts matĂ©riels. Un mort est Ă  dĂ©plorer celui d’un garde-voie sur la voie de chemin de fer.

    En aoĂ»t, les soldats allemands font sauter le viaduc Ă  la dynamite. Le souffle des explosions brisera toutes les vitres des constructions du centre-ville. Le 31 aoĂ»t, l’armĂ©e canadienne fait son entrĂ©e dans la ville. Il est 6h45. Deux soldats canadiens sont encore tuĂ©s par des Allemands en fuite.

    Olivier Miannay, commandant des F.F.I. Forces Françaises IntĂ©rieures prend les choses en main et investit la mairie. La liesse s’empare alors de tous les habitants. Malaunay est enfin libĂ©rĂ©.

    Pour autant, et mĂȘme aprĂšs la signature de l’armistice tout n’est pas rĂ©glĂ©, loin de lĂ . La ville est reconnue sinistrĂ©e Ă  27%. Le viaduc est en ruines, les maisons alentour sont partiellement ou complĂštement dĂ©truites. Le quartier de la rue AudiĂšre est lui aussi endommagĂ©. Pour parer au manque de logements, des baraquements sont Ă©difiĂ©s. Ils ne seront dĂ©truits qu’en 1958 L’utilisation des cartes d’alimentation avec leurs tickets de rationnement n’a pas disparu et perdureront jusqu’en 1948. Les Français, les Malaunaysiens manquent de tout (vĂȘtements, chaussures, charbon, combustibles, et surtout nourriture
 Quelques soldats allemands sont retenus prisonniers dans les fermes des environs pour aider Ă  la production agricole. Ils sont libĂ©rĂ©s en 1947.

    L'Ă©poque moderne

    Reconstruction (1945), Urbanisation (1950), DĂ©sindustrialisation (1965-1980).

    Gare Malaunay - Le Houlme.

    Entre 1945 et 1958, Malaunay connaĂźt de profonds bouleversements. Il faut Ă  la fois parer au plus pressĂ©: rĂ©parer quand c’est possible, raser et reconstruire la plupart du temps. Les besoins sont Ă©normes et en 1949 La ville bĂ©nĂ©ficie d’un grand plan d’amĂ©nagement urbain. Un projet de construction de grands ensembles voit le jour. La rĂ©solution des problĂšmes de salubritĂ© est enfin envisagĂ©e avec la rĂ©alisation d’un rĂ©seau d’assainissement et le comblement ou la dĂ©rivation des nombreux petits cours d’eau qui sillonnent la ville.  Des bains douches publics sont amĂ©nagĂ©s, tandis que l’eau courante arrive enfin au Bourgay. Mais dĂšs 1953, l’industrie textile connaĂźt sa premiĂšre grande crise. En 1958, l’usine Pellerin et l’usine Baron sont Ă  vendre.

    Malaunay connaĂźt alors une phase ou plusieurs phĂ©nomĂšnes nationaux et internationaux  vont finir par bouleverser Ă  la fois les modes de vie mais Ă©galement la physionomie de la ville: l’explosion dĂ©mographique, la fin de l’empire colonial,  la mise en place progressive d’un marchĂ© Ă©conomique europĂ©en. Un quartier de grands ensembles Ă©merge Ă  Notre-Dame-des-Champs. Le groupe scolaire Miannay prend lieu et place d’une usine. De nouveaux modes de vie s’installent avec l’arrivĂ©e de la machine Ă  laver dans les foyers, du rĂ©frigĂ©rateur, de la tĂ©lĂ©vision et de l’automobile.

    Les années 1970 voient émerger le bureau de poste et le bureau de la sécurité sociale à cÎté de la Mairie, la piscine et le gymnase au lieu et place des jardins ouvriers.

    Puis survient la seconde crise du textile — ravageuse celle-ci — toutes les grandes usines qui faisaient la physionomie de Malaunay Ă  cette pĂ©riode ferment les unes aprĂšs les autres. Des milliers d'emplois sont supprimĂ©s tandis que d’autres se crĂ©ent dans d’autres secteurs d’activitĂ©. Les Malaunaysiens ne trouvent plus d’emploi sur place, ils doivent s'exiler Ă  Rouen ou au Havre oĂč l’industrie mĂ©tallurgique et automobile se dĂ©veloppe tout comme celle de l’économie des services avec de l’ouverture de grands centres administratifs. Elle laisse sur le carreau l’usine GO.GE.TE.MA. qui ferme dĂ©finitivement en 1980 et l’usine Offroy en 1985.

    En 1991, le Centre socioculturel est construit en mĂȘme temps qu’un supermarchĂ© et un court de tennis sur l’emplacement de l’usine GO.GE.TE.MA.

    Politique et administration

    Elle est labellisée ville Cit'ergie. Malaunay est également Ville amie des Enfants avec l'Unicef.

    Municipalité

    Le Maire actuel de Malaunay est Guillaume Coutey.

    L’équipe municipale est composĂ©e de 29 Ă©lus dont 6 Adjoints et 6 conseillers municipaux dĂ©lĂ©guĂ©s.

    Tendances politiques et résultats

    Élections municipales

    Élections prĂ©sidentielles

    Élections lĂ©gislatives

    Liste des maires

    La commune est créée par décret en 1813. La premiÚre élection a lieu en 1815, François Bailleul qui administrait temporairement la commune.

    Liste des maires successifs[5]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1815 nc François Bailleul
    1815 nc Pascal Adeline
    1816 1830 François Bailleul
    1830 1831 Pascal Adeline fils
    1831 1837 Charles Lemercier PĂšre
    1837 1848 Felix Mallet Industriel
    1848 1864 Emile Delahalle
    1865 1867 François-Ferdinand Péchard
    1868 1871 Charles-Benjamin Lemercier fils aßné
    1871 1872 Armand Crosnier
    1872 1873 Guillaume Fritier
    1874 1876 Hippolyte Lebrasseur
    1876 1877 Eugene Heuzey
    1878 1881 Hippolyte Lebrasseur
    1881 1883 Maurice Bourget
    1884 1890 Henri Offroy Industriel
    1890 nc Georges Pellerin Industriel
    1890 1892 Henri Offroy Industriel
    1892 1919 Georges Pellerin Industriel
    1919 1925 Adolphe Voitard Huissier
    1925 1929 Alfred Escaravage Docteur
    1929 1935 Alfred Thibault
    1935 1940 Pierre Pellerin Industriel
    1940 1945 Pierre Pellerin Industriel
    1945 1956 Olivier Miannay SFIO Directeur d’école
    1956 1989 Pierre Nehoult SE SE Employé au MinistÚre de la reconstruction
    mars 1989 27 mai 2009[6] Joël Clément PS Cadre chez France Telecom
    Décédé en fonction
    juillet 2009[7] septembre 2012[8] Stéphane Deschamps PS Cadre socio-éducatif
    DĂ©missionnaire
    septembre 2012[9] En cours
    (au 10 août 2020)
    Guillaume Coutey PS Directeur de cabinet du maire de Canteleu et député Christophe Bouillon
    Conseiller dĂ©partemental de Notre-Dame-de-Bondeville (2015 → ) (2015 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[10] - [11]
    2020 2026 Guillaume Coutey PS Directeur de cabinet du maire de Canteleu Mélanie Boulanger et Conseiller départemental de Notre-Dame-de-Bondeville

    Jumelages

    Depuis 1981, la ville de Malaunay est jumelée avec la ville de Sandy, au Royaume-Uni dans le Bedfordshire.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 6 160 habitants[Note 1], en augmentation de 4,37 % par rapport Ă  2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2382502811 2241 5291 6731 8331 9431 823
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9621 9151 5901 7001 6901 7971 9512 0622 169
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4312 9533 1433 1243 0043 1043 0432 9743 236
    1962 1968 1975 2004 2006 2009 2014 2019 2020
    3 7864 2304 8755 9485 9135 8935 9026 1436 160
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École Miannay de Malaunay 2018.

    Groupes scolaires

    • Miannay : RĂ©novation thermique et fonctionnelle du groupe scolaire Olivier Miannay afin d'atteindre les minima du BBC rĂ©novation.
    • Brassens : RĂ©novation thermiques du groupe scolaire Brassens dans le but de passer d'une consommation en Ă©nergie primaire CEP (classe D) Ă  une Ă©nergie CEP (classe B).

    De plus, les bùtiments sont raccordés au réseau de chaleur biomasse et seront équipés de toitures solaires photovoltaïques dont l'énergie produite sera en grande partie consommée sur place.

    Les chantiers menés sur les deux groupes scolaires de Malaunay, ont deux buts :

    • offrir aux enfants un environnement amĂ©liorĂ© pour apprendre et rĂ©ussir Ă  l'Ă©cole ;
    • faire Ă©voluer le patrimoine municipal pour faire baisser les charges en tenant compte des contraintes environnementales qui pĂšsront de plus en plus lourd sur les collectivitĂ©s.

    Sport et vie associative

    Gymnase de Malaunay, Nicolas-Batum 2016

    La ville dispose de plusieurs équipements sportifs, dont la plupart sont regroupé dans le complexe sportif, rue du Docteur Le Roy.

    Le stade de foot Lucien Hébert, doté de vestiaires.

    Le stade de foot André SintÚs, doté de vestiaires.

    La piscine municipale, modĂšle piscine tournesol construite dans les annĂ©es 70. Le bĂątiment a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une rĂ©habilitation complĂšte de 2018 Ă  2020, dans le cadre du programme "Territoire Ă  Ă©nergie positive pour la croissance verte" (TEP-CV) pour atteindre un niveau BBC rĂ©novation et niveau Bepos recherchĂ© avec l'objectif de rĂ©duire les besoins Ă©nergĂ©tiques (-40 %) et l’empreinte carbone de cet Ă©quipement Ă©nergivore. Elle est raccordĂ©e par un rĂ©seau de chaleur Ă  une chaufferie biomasse et Ă©quipĂ©e d'une production photovoltaĂŻque solaire.

    Piscine municipale

    Le gymnase Nicolas-Batum, inauguré en en présence du sportif et de la ministre des Sports Najat Vallaud-Belkacem[16].

    Le boulodrome Dylan Rocher

    Le city-stade, le skate-park et les Ă©quipements de street workout.

    Le dojo d'arts martiaux

    Les terrains de tennis

    Culture locale et patrimoine

    Lieux

    • La mairie en brique est situĂ©e au bout de la Place de la LaĂŻcitĂ© qui donne sur l’artĂšre principale, la route de Dieppe.
    • Le Centre socioculturel Boris Vian a Ă©tĂ© inaugurĂ© en mai 1991. Il regroupe en 2020 la salle de spectacle de 250 personnes, la bibliothĂšque, la crĂšche-relais assistants maternels, ainsi qu’un dojo et des espaces mis Ă  disposition des associations pour leurs activitĂ©s culturelle, artistique, sportive et de loisirs (arts martiaux, gym et danse, poterie, club question pour un champion, patchwork, informatique, etc).
    • L’Espace Pierre Nehoult est situĂ© en lieu et place de l’empreinte fonciĂšre de l’usine Pellerin, qui comprend les bĂątiments industriels et les habitations. Les usines ont Ă©tĂ© dĂ©truites en 1953 et le chĂąteau de Pellerin a brĂ»lĂ© dans un incendie en 1992. L’actuel bĂątiment reconstruit sur les ruines de la bĂątisse a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 16 septembre 2005. Longtemps rĂ©servĂ© exclusivement aux associations, il accueille dĂ©sormain le service d'accueil de loisir municipal.
    • La maison Ă  colombages adjacente, situĂ©e dans le jardin de l’espace Pierre Nehoult, abrite l'Ă©picerie sociale et solidaire SolĂ©pi.
    • Le parc municipal Georges Pellerin abrite deux bassins d’eau alimentĂ©s par une dĂ©rivation du Cailly oĂč vivent des canards d’ornement, oies, cygnes, poules d'eau...

    Place des animaux dans la ville

    Autour du parc et dans le bras du Cailly adjacent, circulent de nombreux canards, des bergeronnettes grises et des bergeronnettes des ruisseaux, un héron cendré.

    Malaunay Ă©glise Saint-Nicolas 2017

    Monuments

    • Manoir Gresland.
    • Ancienne margarinerie.
    • Usine Offroy (XIXe siĂšcle), ancienne filature de coton fermĂ©e en 1969.
    • ChĂąteau du Domaine au Loup.
    • Viaduc de Malaunay (1845-1846) : il est Ă©difiĂ© pour le passage de la ligne de chemin de fer Rouen-Le Havre. BombardĂ© en 1944, la construction est relevĂ©e en 1945.
    • Ruines du chĂąteau de FrĂ©vaux (prĂšs du centre Ă©questre).
    • Eglise Saint-Nicolas.
    • Chapelle Notre-Dame.

    Personnalités liées à la commune

    • Hugues De Malaunay, chevalier français qui a participĂ© Ă  la bataille de Bouvines.
    • LĂ©on Malandin, co-crĂ©ateur de la premiĂšre automobile actionnĂ©e par un moteur Ă  explosion.

    Identité visuelle

    Logo ville Malaunay

    Fruit d’un concours lancĂ© en 1991, Malaunay dispose d’un logotype reprĂ©sentant la riviĂšre du Cailly en bleu, la nature qui symbolise la campagne en vert et le M de Malaunay qui reprĂ©sente le viaduc de l'entrĂ©e de la ville. C’est Christophe Chomant, habitant, qui a vu son projet retenu.

    En 2016 la Ville s’est dotĂ©e d’une marque territoriale « Malaunay en transition(s) » qui traduit l’action de l’équipe municipale dans tous les domaines de la transition.

    En 2021, une nouvelle version du logo est adoptée.

    Politique de transitions

    La démarche « Malaunay en transition(s) »

    Malaunay s’est structurĂ©e en une dizaine d'annĂ©es depuis 2008, en territoire post-carbone. SurnommĂ©e « Petit poucet de la transition Ă©nergĂ©tique », la Ville mĂšne un processus de transitions multiples (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, Ă©conomique, culturelle et citoyenne) en dĂ©ployant un plan d'actions ambitieux de rĂ©amĂ©nagement urbain autour du logement Ă  haute ambition Ă©nergĂ©tique, de la rĂ©novation du patrimoine, des changements managĂ©riaux et comportementaux et d’innovations technologique et sociĂ©tale expĂ©rimentĂ©es sur son territoire pour mieux apprĂ©hender demain.

    Cette dĂ©marche se traduit dans ses actions et communication Ă  travers une marque territoriale intitulĂ©e « Malaunay en transition(s) », qui explicite son approche multi-transitions. Lisible sur le territoire, elle permet d’ĂȘtre identifiĂ©e par les habitants et adoptĂ©e pour impliquer acteurs volontaires.

    Elle dĂ©veloppe par ailleurs une posture d’exemplaritĂ©, Ă  travers l’obtention de prix et labels, afin de montrer le chemin avant de susciter autour d’elle, auprĂšs de tous les publics, un engagement pour viser un changement d’échelle dans l’action locale, mĂ©tropolitaine, nationale.

    Malaunay a ainsi obtenu ces derniĂšres annĂ©es de nombreux prix, et assurĂ© des tĂ©moignages divers (Assises europĂ©ennes de l’énergie, journĂ©es Cit’ergie, JournĂ©es TEPOS2019, DD tour.

    Implication citoyenne

    En 2019 Malaunay a investi le champ de l’implication citoyenne avec une dĂ©marche inĂ©dite Ă  l’échelle d’une commune, en lançant un casting ouvert Ă  tous les habitants pour expĂ©rimenter une dĂ©marche de transition sur trois mois. Le dĂ©fi intitulĂ© « La transition prend ses quartiers » a ainsi vu 110 habitants, familles, salariĂ©s d’entreprises, membres d’associations, Ă©lĂšves des Ă©coles, accompagnĂ©s par des experts dĂ©diĂ©s, se former avant de proposer des projets pour leur ville, Ă  hauteur de leurs prĂ©occupations. Cette dĂ©marche a Ă©tĂ© racontĂ©e dans une bande dessinĂ©e diffusĂ©e Ă  l’ensemble des habitants, qui prĂ©sente par thĂ©matique investie, les projets qui ont Ă©mergĂ© de la dynamique mise en place.

    PensĂ© sur trois ans, le projet « La transition prend ses quartiers prĂ©voit deux phases suivantes : la crĂ©ation d’un service municipal d’accompagnement des initiatives citoyennes a vu le jour, qui coache les porteurs de projet citoyen, et la mise en place d’une plateforme citoyenne de ressources pour rendre les habitants acteurs de leur territoire en structurant l’existant et le champ des possibles autour d’un outil numĂ©rique citoyen.

    Économie

    Commerçants et artisans

    Malaunay dispose d’un appareil commercial local composĂ© d’environ 50 commerçants (coiffeurs, magasins de bouche, de vĂȘtements, pressing, restaurants, pizzerias et snack, tatoueurs, tabac-journaux, pharmacie, banques
) et de 50 artisans tous domaines (brasserie artisanale, bĂątiment, bureaux d’études, garagistes, sellerie, industrie, innovation
). Deux zones d’activitĂ©s sont implantĂ©es en ville-centre : la ZAC du parc situĂ©e rue du parc et la ZAC du 99, route de Dieppe.

    Une union commerciale dynamique, l’Association Malaunaysienne des artisans et commerçants, anime la vie Ă©conomique avec des « semaines shopping » en mars et septembre, un vide-grenier / troc jardin en mai, une journĂ©e du commerce de proximitĂ© (JNCP) en octobre, et un marchĂ© de NoĂ«l le week-end du TĂ©lĂ©thon.

    Marché

    Un marchĂ© hebdomadaire existait sur la Ville dans les annĂ©es 1970, qui s’est Ă©teint dans les annĂ©es 1980.

    En 2018, la Ville a relancé un marché hebdomadaire qui accueille depuis une moyenne de 20 exposants le dimanche matin sur la place de la laïcité.

    Au-delĂ  du marchĂ© hebdomadaire, la Ville organise Ă  la Saint Jean, en juin chaque annĂ©e, un marchĂ© nocturne alimentaire, animĂ© en musique, avec une trentaine d’exposants et une scĂšne notamment ouverte gratuitement aux habitants.

    Club Ă©co-entreprises

    Le club des Ă©co-entreprises de Malaunay a vu le jour en 2017, mis en place grĂące au partenariat avec le club Normandie eco-entreprises existant Ă  l’échelle de la MĂ©tropole. ComposĂ© des entreprises et acteurs locaux engagĂ©s sur la question du dĂ©veloppement durable et de la responsabilitĂ© sociale et environnementale des entreprises, le club eco se rĂ©unit rĂ©guliĂšrement pour proposer des visites d’entreprises et des formations consacrĂ©es aux enjeux d’adaptation (numĂ©rique pour les commerçants, normes RGE, marchĂ©s publics, etc).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Normand, Le PrieurĂ© des deux amants, 1890[17]
      Conte de Noël utilisant la ville de Malaunay comme décor et le comte de Frévaux comme anti-héros.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 303.
    2. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 104
    3. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, Droz, , p. 1223.
    4. « Malaunay », sur www.rouen-histoire.com (consulté le )
    5. « Malaunay 76770 », sur seine76.fr (consulté le ).
    6. « Disparition du maire : MALAUNAY. JoĂ«l ClĂ©ment est mort vendredi Ă  la clinique Mathilde oĂč il Ă©tait hospitalisĂ© depuis la mi-fĂ©vrier », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Élu maire en 1989 JoĂ«l ClĂ©ment est nĂ© le 1er septembre 1951 Ă  Malaunay ».
    7. « StĂ©phane Deschamps Ă©lu maire Ă  l'unanimitĂ© : MALAUNAY. Le conseil a procĂ©dĂ© Ă  l'Ă©lection du maire et de ses 8 adjoints », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    8. « Le maire dĂ©missionne : MALAUNAY.StĂ©phane Deschamps quitte son poste de maire mais reste conseiller municipal », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    9. « Guillaume Coutey, le plus jeune maire de l'agglomĂ©ration rouennaise : Le 6 septembre, Guillaume Coutey est devenu Ă  35 ans le plus jeune maire de l’agglomĂ©ration en succĂ©dant Ă  StĂ©phane Deschamps, dĂ©missionnaire. Interview », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    10. « Municipales : Guillaume Coutey brigue un deuxiĂšme mandat Ă  Malaunay : Guillaume Coutey conduira une liste de gauche pour les Ă©lections de mars, en se prĂ©valant du bilan des six annĂ©es passĂ©es », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Municipales 2020. Le maire sortant de Malaunay Guillaume Coutey repart pour six annĂ©es : Le conseil municipal s’est rĂ©uni afin de procĂ©der Ă  l’élection du maire et des adjoints », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Guillaume Coutey, maire sortant, tĂȘte de la liste « Malaunay, le jardin des possibles » a recueilli tous les suffrages de l’assemblĂ©e ».
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. « Bienvenue au gymnase Nicolas Batum », sur Eurosport, (consulté le ).
    17. « J. Normand - Le prieuré des deux amants, conte de Noël (1890) », sur bmlisieux.com (consulté le ).
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