Malaunay
Malaunay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Malaunay | |||||
Vue de la mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Guillaume Coutey 2020-2026 |
||||
Code postal | 76770 | ||||
Code commune | 76402 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Malaunaysiens | ||||
Population municipale |
6 160 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 666 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 31âČ 37âł nord, 1° 02âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 169 m |
||||
Superficie | 9,25 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.malaunay.fr/ | ||||
Elle est l'une des 108 communes de la Métropole Rouen Normandie. Située sur la vallée du Cailly, à 15 km de Rouen, c'est une commune périurbaine de 6 216 habitants.
Engagée depuis les années 2010 dans une démarche globale de transition écologique, elle est labelisée Cit'ergie.
GĂ©ographie
Localisation
Malaunay [prononce malonÉ] est une commune situĂ©e en vallĂ©e du Cailly, Ă 12 km au nord de Rouen et 154 km de Paris, dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime, en rĂ©gion Normandie. Elle fait partie de la MĂ©tropole Rouen-Normandie qui regroupe 71 communes. Ses habitants sont les Malaunaysiens, au nombre de 6176 au 1er janvier 2019.
Morphologie Urbaine
La commune est traversée par le Cailly (l'antique maronna des Romains) et la Clérette.
Son territoire s'étend sur les plateaux, agricoles et résidentiels.
La forĂȘt occupe 21% du territoire Malaunaysien.
Communes limitrophes
Malaunay est limitée par les communes suivantes : Eslettes, Montville, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Houppeville, Le Houlme, Saint-Jean du Cardonnay, Pissy-Poville.
Transports et communications
La voiture reste le mode principal de transport sur le territoire Malaunaysien, mĂȘme si le vĂ©lo se dĂ©veloppe trĂšs doucement. Lâalternative Ă la route est la voie ferrĂ©e : la ville est desservie par les lignes Rouen-Le Havre et Rouen-Dieppe, que lâon prend Ă la gare de Malaunay-Le Houlme.
La gare de Malaunay - Le Houlme, de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située à proximité sur le territoire de la commune du Houlme.
Le réseau de transport Astuce, exploité par la TCAR, est déployé sur Malaunay :
- le F4 (ligne FAST) qui relie le hameau de Frévaux (Malaunay) jusqu'au Mont-Riboudet-Kindarena (Rouen).
- le 529 qui relie route de Montville (Malaunay) vers la gare routiĂšre (Rouen).
- les différentes lignes à vocation scolaire qui desservent les écoles et le collÚge Jean-Zay (réseau Astuce).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Malalneit vers 1040[1] - [2], in Malo Alneto en 1172[3].
Il sâagit dâune formation toponymique mĂ©diĂ©vale composĂ©e des Ă©lĂ©ments Mal- au sens de « mauvais » et de lâancien français alneit > aunei « aulnaie »[3], câest-Ă -dire « lieu plantĂ© d'aulnes », arbres qui poussent en zone humide. On peut ainsi interprĂ©ter ce toponyme comme « la mauvaise aulnaie »[2] â « le lieu plantĂ© d'aulnes de qualitĂ© mĂ©diocre ».
Histoire
La ville comprenait avant la Révolution les trois paroisses de Saint-Nicolas, Saint-Maurice et Notre-Dame-des-Champs, qui devinrent, des communes indépendantes. Ce n'est qu'en 1813, que les trois communes de Saint-Nicolas, Notre-Dame-des-Champs et Saint-Maurice ont été réunies en une seule en une seule, Malaunay[4].
Hugues de Malaunay signa le la convention des Bourgeois de Rouen avec Philippe Auguste ; il combattit prĂšs de ce prince Ă Bouvines (1214). Tout comme Ă Montville, la tornade de 1845 causa des destructions Ă Malaunay.
Le dĂ©veloppement industriel de Malaunay est liĂ© Ă la prĂ©sence de la riviĂšre du Cailly dont la puissance motrice est utilisĂ©e dĂšs le milieu du XVIe siĂšcle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins Ă papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, ces moulins sont destinĂ©s Ă l'activitĂ© meuniĂšre ou papetiĂšre. Leur succĂ©deront ensuite les premiĂšres filatures. En 1805, on dĂ©nombre Ă Malaunay, une filature de coton, un moulin Ă blĂ©, et encore six moulins Ă papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins Ă papier, les trois autres ayant Ă©tĂ© reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet, Malaunay connaĂźt une industrialisation effrĂ©nĂ©e, oĂč l'activitĂ© cotonniĂšre prĂ©domine : en 1836, on comptera jusqu'Ă neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin Ă papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonniĂšre emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix Ă©tablissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-Ă -dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine Ă vapeur. L'Ă©nergie thermique ne supplante dĂ©finitivement l'Ă©nergie hydraulique qu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, lorsque parallĂšlement se dĂ©veloppe le phĂ©nomĂšne de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activitĂ© cotonniĂšre, Ă partir des annĂ©es 1860, accentue la prĂ©caritĂ© des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misĂšre, diverses organisations associatives sont fondĂ©es : la SolidaritĂ© de Malaunay en 1891, la SolidaritĂ© Enfantine en 1897, la Mutuelle FĂ©minine en 1909. Entretemps est crĂ©Ă© le syndicat des Travailleurs de l'Industrie CotonniĂšre de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activitĂ© cotonniĂšre, l'industrie malaunĂ©sienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©es. Enfin les annĂ©es 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers Ă©tablis sur la commune.
Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au cafĂ© Druaux, Poline trouve son mari et son frĂšre morts, elle est suspectĂ©e de les avoir empoisonnĂ©s. ArrĂȘtĂ©e et condamnĂ©e aux travaux forcĂ©s Ă perpĂ©tuitĂ©. Un an plus tard, dans la mĂȘme piĂšce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont Ă leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intĂ©resse au four Ă chaux accolĂ© Ă la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces dĂ©cĂšs ! Elle fut rĂ©habilitĂ©e et elle put rĂ©cupĂ©rer sa fille. Ce fait divers a Ă©tĂ© utilisĂ© par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un Ă©norme succĂšs, de nombreuses Ă©ditions ont Ă©tĂ© publiĂ©es, un film en a Ă©tĂ© tirĂ©.
Deux soldats canadiens meurent pendant la libération de Malaunay en 1945.
Léon Malandin, né à Malaunay en 1849. Ce chef mécanicien de la filature Delamare-Debouteville fit rouler en 1883 la premiÚre voiture automobile actionnée par un moteur à explosion.
La révolution industrielle
Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la riviÚre du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dÚs le milieu du XVIe siÚcle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins à papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au début du XIXe siÚcle, ces moulins sont destinés à l'activité meuniÚre ou papetiÚre. Leur succéderont ensuite les premiÚres filatures.
En 1805, on dĂ©nombre Ă Malaunay, une filature de coton, un moulin Ă blĂ©, et encore six moulins Ă papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins Ă papier, les trois autres ayant Ă©tĂ© reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet, Malaunay connaĂźt une industrialisation effrĂ©nĂ©e, oĂč l'activitĂ© cotonniĂšre prĂ©domine : en 1836, on comptera jusqu'Ă neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin Ă papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonniĂšre emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix Ă©tablissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-Ă -dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine Ă vapeur. L'Ă©nergie thermique ne supplante dĂ©finitivement l'Ă©nergie hydraulique qu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, lorsque parallĂšlement se dĂ©veloppe le phĂ©nomĂšne de concentration des entreprises. La crise qui touche l'activitĂ© cotonniĂšre, Ă partir des annĂ©es 1860, accentue la prĂ©caritĂ© des conditions de vie et de travail des ouvriers. Afin de juguler la misĂšre, diverses organisations associatives sont fondĂ©es : la SolidaritĂ© de Malaunay en 1891, la SolidaritĂ© Enfantine en 1897, la Mutuelle FĂ©minine en 1909. Entretemps est crĂ©Ă© le syndicat des Travailleurs de l'Industrie CotonniĂšre de Malaunay (1903). Devant les crises structurelles et conjoncturelles que subit l'activitĂ© cotonniĂšre, l'industrie malaunĂ©sienne se diversifie : la margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures dĂ©sormais dĂ©saffectĂ©es. Enfin les annĂ©es 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers Ă©tablis sur la commune.
Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au cafĂ© Druaux, Poline trouve son mari et son frĂšre morts, elle est suspectĂ©e de les avoir empoisonnĂ©s. ArrĂȘtĂ©e et condamnĂ©e aux travaux forcĂ©s Ă perpĂ©tuitĂ©. Un an plus tard, dans la mĂȘme piĂšce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont Ă leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intĂ©resse au four Ă chaux accolĂ© Ă la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces dĂ©cĂšs ! Elle fut rĂ©habilitĂ©e et elle put rĂ©cupĂ©rer sa fille. Ce fait divers a Ă©tĂ© utilisĂ© par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un Ă©norme succĂšs, de nombreuses Ă©ditions ont Ă©tĂ© publiĂ©es, un film en a Ă©tĂ© tirĂ©.
Durant le XIXe siĂšcle ces moulins sont utilisĂ©s pour lâindustrie textile et de nombreux autres sont construits. Dans le livre « ROUEN ROUENNAIS, ROUENNERIES », EugĂšne NoĂ«l Ă©voque un voyage fait en 1827 de Rouen Ă ClĂšres : « Ă Malaunay, mĂȘme agitation, mĂȘme Ă©lan Ă bĂątir. Ce chapelet dâusines devait aller bientĂŽt, sans interruption, de Rouen Ă Montville si bien que la vallĂ©e oĂč se rĂ©unissaient les riviĂšres de ClĂšres et de Cailly fut surnommĂ©e la petite vallĂ©e de Manchester ».
De nombreux anglais sâinstallent dans la rĂ©gion pour la construction de la voie ferrĂ©e Rouen-Le Havre concĂ©dĂ©e Ă une sociĂ©tĂ© anglaise dĂšs 1840. Les innovations techniques anglaises sont importĂ©es localement. On en retrouve les traces aussi bien dans lâhabitat, que dans les usines de la citĂ© anglaise, de Garside puis Grafton oĂč lâencadrement est anglais issu de Manchester, ou encore dans lâusine Knowles au dĂ©but du XXe siĂšcle.
Dâautres usines, propriĂ©tĂ©s de riches patrons dâorigine française, se dĂ©veloppent notamment : Offroy, Pellerin, industriel qui installe en 1880 une margarinerie dans une ancienne filature.
Toutes ces usines utilisaient la force motrice du Cailly, remplacĂ©e progressivement par la machine Ă vapeur, dont on retrouve des cheminĂ©es sur les cartes postales ou gravures de lâĂ©poque reprĂ©sentant les usines sur les factures.
PremiĂšre Guerre mondiale
Le 2 aoĂ»t 1914 voit la mobilisation des hommes pour partir Ă la guerre. Comme toutes les communes de France, la ville sera affectĂ©e par deux phĂ©nomĂšnes : le dĂ©part de tous les hommes valides et lâarrivĂ©e massive des rĂ©fugiĂ©s du Nord de la France et des habitants de la Belgique. Les femmes investissent alors tous les rouages de lâĂ©conomie pour remplacer les hommes au front. Toute la production industrielle et agricole est tournĂ©e vers lâeffort de guerre. Les restrictions et privations sont nombreuses. Partout, lâon installe des hĂŽpitaux auxiliaires pour faire face Ă lâafflux des blessĂ©s.
Malaunay aura son hĂŽpital auxiliaire "annexe 13" dans le pavillon indĂ©pendant de la propriĂ©tĂ© de lâindustriel Georges Pellerin. Cet hĂŽpital financĂ© par lâindustriel et dirigĂ© par son Ă©pouse accueille essentiellement des convalescents. Ils reçoivent Ă leur table les soldats amĂ©ricains rĂ©cemment dĂ©barquĂ©s Ă Rouen. Ils financent Ă©galement la gratuitĂ© de la cantine pour les enfants des Ă©coles. Ă lâissue de la guerre, le bilan est lourd 120 tuĂ©s ou disparus, des centaines de blessĂ©s et des milliers dâhommes traumatisĂ©s par ce quâils ont vu et vĂ©cu.
Puis peu Ă peu, la vie reprend son cours. La population travaille dur dans les usines. La vie sociale sâorganise par quartier. La plupart sont insalubres. Le rĂ©seau dâassainissement est inexistant. De petits cours dâeau passent encore au centre de la ville. La tuberculose, la diphtĂ©rie sont de vĂ©ritables flĂ©aux. La misĂšre est grande pour les ouvriers. Le bureau dâaide sociale distribue de la viande et du pain aux plus nĂ©cessiteux.
En 1919, la ville sâenrichit dâune salle des FĂȘtes, pour offrir des distractions avec des sĂ©ances de cinĂ©ma, des spectacles de thĂ©Ăątre, et des bals. Les fanfares sont nombreuses, les associations sportives Ă©galement comme le club de boxe âle Ring de la VallĂ©eâ, les clubs cyclistes et dĂ©jĂ le foot avec âlâAmicale de footballâ.
DeuxiĂšme Guerre mondiale
Puis arrive la Seconde Guerre mondiale avec la mobilisation des hommes le 2 septembre 1939. Jusquâen mai 1940, la ville retient son souffle puis arrivent du Nord de la France et de la Belgique des rĂ©fugiĂ©s de plus en plus nombreux qui fuient lâavancĂ©e de lâArmĂ©e allemande. Le 19 mai 1940, un convoi de soldats belges se renverse dans le virage dit du âPont de la Mortâ. Le bilan est lourd : 14 morts. Concours de circonstances, le lendemain, un 15e soldat belge est renversĂ© par un camion en plein centre-ville. Le huit juin, lâoffensive allemande se concrĂ©tise par un premier bombardement. Il fait 4 morts. Suivi de lâarrivĂ©e des Allemands, le 10 juin. Lâoccupation sâinstalle alors pour quatre longues annĂ©es. Les soldats partis en 1939, prĂ©sents dans la zone occupĂ©e, sont faits prisonniers de guerre et envoyĂ©s pour la plupart en Allemagne dans des stalags (camp de prisonniers). DĂšs lors, Ă Malaunay, les lois allemandes sâappliquent. Les logements, les chambres, sont rĂ©quisitionnĂ©s pour hĂ©berger les soldats et officiers allemands mais il nây a pas que les maisons qui sont rĂ©quisitionnĂ©es : les usines, les vĂ©hicules, les chevaux, la nourriture, les vĂ©los, tout y passe. Les pillages sont nombreux privant la population dâune partie de leur mobilier et dâune partie de la nourriture qui leur est nĂ©cessaire. Les magasins faute dâapprovisionnement ne sont ouverts que quelques heures par jour. Sans carte de ravitaillement pas de tickets de rationnement et sans tickets de rationnement pas de nourriture. La population est aussi rationnĂ©e en textiles, en chaussures, etc. Le couvre-feu est instaurĂ© de 10h du soir Ă 6h du matin. Les panneaux indicateurs français sont remplacĂ©s par des panneaux Ă©crits en allemand. Les individus ne peuvent plus circuler librement : un laissez-passer est obligatoire pour se rendre dâun endroit Ă un autre. Le quotidien des Français se trouve bouleversĂ© et par voie de consĂ©quence, celui des Malaunaysiens Ă©galement⊠mĂȘme si les habitants peuvent se nourrir un peu mieux que ceux des grandes villes. La censure est partout, certains livres de classe sont interdits, comme il est interdit de possĂ©der une radio T.S.F.
En juin 1941, de nombreuses arrestations ont lieu Ă Malaunay. Les autoritĂ©s allemandes pourchassent les ressortissants britanniques, les juifs et les communistes. Roland Duru est Ă la fois rĂ©sistant et communiste, il est fusillĂ© en mai 1942 au Mont ValĂ©rien tandis quâAlbert Vallette meurt au camp de concentration dâAuschwitz en 1943. En 1942 Les membres du conseil ne sont plus Ă©lus mais nommĂ©s par le PrĂ©fet. Pendant cette pĂ©riode trouble, câest Pierre Pellerin qui gĂšre la commune, il est en mĂȘme temps agent de renseignements pour la RĂ©sistance.
Le dĂ©barquement sur les cĂŽtes françaises en juin 1944 puis lâavancĂ©e des troupes alliĂ©es pour la libĂ©ration des villes est Ă la fois porteur dâespoir et source dâangoisse car les bombardements â alliĂ©s ceux-lĂ - sâintensifient pour couper la retraite des Allemands. Ă Malaunay, le viaduc est une cible privilĂ©giĂ©e mais la population est entraĂźnĂ©e Ă se disperser dans les bois alentour ou Ă se rĂ©fugier dans les abris creusĂ©s Ă flanc de coteau. Les bombardements rĂ©pĂ©titifs du mois de mai font beaucoup de dĂ©gĂąts matĂ©riels. Un mort est Ă dĂ©plorer celui dâun garde-voie sur la voie de chemin de fer.
En aoĂ»t, les soldats allemands font sauter le viaduc Ă la dynamite. Le souffle des explosions brisera toutes les vitres des constructions du centre-ville. Le 31 aoĂ»t, lâarmĂ©e canadienne fait son entrĂ©e dans la ville. Il est 6h45. Deux soldats canadiens sont encore tuĂ©s par des Allemands en fuite.
Olivier Miannay, commandant des F.F.I. Forces Françaises IntĂ©rieures prend les choses en main et investit la mairie. La liesse sâempare alors de tous les habitants. Malaunay est enfin libĂ©rĂ©.
Pour autant, et mĂȘme aprĂšs la signature de lâarmistice tout nâest pas rĂ©glĂ©, loin de lĂ . La ville est reconnue sinistrĂ©e Ă 27%. Le viaduc est en ruines, les maisons alentour sont partiellement ou complĂštement dĂ©truites. Le quartier de la rue AudiĂšre est lui aussi endommagĂ©. Pour parer au manque de logements, des baraquements sont Ă©difiĂ©s. Ils ne seront dĂ©truits quâen 1958 Lâutilisation des cartes dâalimentation avec leurs tickets de rationnement nâa pas disparu et perdureront jusquâen 1948. Les Français, les Malaunaysiens manquent de tout (vĂȘtements, chaussures, charbon, combustibles, et surtout nourriture⊠Quelques soldats allemands sont retenus prisonniers dans les fermes des environs pour aider Ă la production agricole. Ils sont libĂ©rĂ©s en 1947.
L'Ă©poque moderne
Reconstruction (1945), Urbanisation (1950), DĂ©sindustrialisation (1965-1980).
Entre 1945 et 1958, Malaunay connaĂźt de profonds bouleversements. Il faut Ă la fois parer au plus pressĂ©: rĂ©parer quand câest possible, raser et reconstruire la plupart du temps. Les besoins sont Ă©normes et en 1949 La ville bĂ©nĂ©ficie dâun grand plan dâamĂ©nagement urbain. Un projet de construction de grands ensembles voit le jour. La rĂ©solution des problĂšmes de salubritĂ© est enfin envisagĂ©e avec la rĂ©alisation dâun rĂ©seau dâassainissement et le comblement ou la dĂ©rivation des nombreux petits cours dâeau qui sillonnent la ville. Des bains douches publics sont amĂ©nagĂ©s, tandis que lâeau courante arrive enfin au Bourgay. Mais dĂšs 1953, lâindustrie textile connaĂźt sa premiĂšre grande crise. En 1958, lâusine Pellerin et lâusine Baron sont Ă vendre.
Malaunay connaĂźt alors une phase ou plusieurs phĂ©nomĂšnes nationaux et internationaux vont finir par bouleverser Ă la fois les modes de vie mais Ă©galement la physionomie de la ville: lâexplosion dĂ©mographique, la fin de lâempire colonial, la mise en place progressive dâun marchĂ© Ă©conomique europĂ©en. Un quartier de grands ensembles Ă©merge Ă Notre-Dame-des-Champs. Le groupe scolaire Miannay prend lieu et place dâune usine. De nouveaux modes de vie sâinstallent avec lâarrivĂ©e de la machine Ă laver dans les foyers, du rĂ©frigĂ©rateur, de la tĂ©lĂ©vision et de lâautomobile.
Les années 1970 voient émerger le bureau de poste et le bureau de la sécurité sociale à cÎté de la Mairie, la piscine et le gymnase au lieu et place des jardins ouvriers.
Puis survient la seconde crise du textile â ravageuse celle-ci â toutes les grandes usines qui faisaient la physionomie de Malaunay Ă cette pĂ©riode ferment les unes aprĂšs les autres. Des milliers d'emplois sont supprimĂ©s tandis que dâautres se crĂ©ent dans dâautres secteurs dâactivitĂ©. Les Malaunaysiens ne trouvent plus dâemploi sur place, ils doivent s'exiler Ă Rouen ou au Havre oĂč lâindustrie mĂ©tallurgique et automobile se dĂ©veloppe tout comme celle de lâĂ©conomie des services avec de lâouverture de grands centres administratifs. Elle laisse sur le carreau lâusine GO.GE.TE.MA. qui ferme dĂ©finitivement en 1980 et lâusine Offroy en 1985.
En 1991, le Centre socioculturel est construit en mĂȘme temps quâun supermarchĂ© et un court de tennis sur lâemplacement de lâusine GO.GE.TE.MA.
Politique et administration
Elle est labellisée ville Cit'ergie. Malaunay est également Ville amie des Enfants avec l'Unicef.
Municipalité
Le Maire actuel de Malaunay est Guillaume Coutey.
LâĂ©quipe municipale est composĂ©e de 29 Ă©lus dont 6 Adjoints et 6 conseillers municipaux dĂ©lĂ©guĂ©s.
Tendances politiques et résultats
Ălections lĂ©gislatives
Liste des maires
La commune est créée par décret en 1813. La premiÚre élection a lieu en 1815, François Bailleul qui administrait temporairement la commune.
Jumelages
Depuis 1981, la ville de Malaunay est jumelée avec la ville de Sandy, au Royaume-Uni dans le Bedfordshire.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 6 160 habitants[Note 1], en augmentation de 4,37 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Groupes scolaires
- Miannay : Rénovation thermique et fonctionnelle du groupe scolaire Olivier Miannay afin d'atteindre les minima du BBC rénovation.
- Brassens : RĂ©novation thermiques du groupe scolaire Brassens dans le but de passer d'une consommation en Ă©nergie primaire CEP (classe D) Ă une Ă©nergie CEP (classe B).
De plus, les bùtiments sont raccordés au réseau de chaleur biomasse et seront équipés de toitures solaires photovoltaïques dont l'énergie produite sera en grande partie consommée sur place.
Les chantiers menés sur les deux groupes scolaires de Malaunay, ont deux buts :
- offrir aux enfants un environnement amélioré pour apprendre et réussir à l'école ;
- faire évoluer le patrimoine municipal pour faire baisser les charges en tenant compte des contraintes environnementales qui pÚsront de plus en plus lourd sur les collectivités.
Sport et vie associative
La ville dispose de plusieurs équipements sportifs, dont la plupart sont regroupé dans le complexe sportif, rue du Docteur Le Roy.
Le stade de foot Lucien Hébert, doté de vestiaires.
Le stade de foot André SintÚs, doté de vestiaires.
La piscine municipale, modĂšle piscine tournesol construite dans les annĂ©es 70. Le bĂątiment a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une rĂ©habilitation complĂšte de 2018 Ă 2020, dans le cadre du programme "Territoire Ă Ă©nergie positive pour la croissance verte" (TEP-CV) pour atteindre un niveau BBC rĂ©novation et niveau Bepos recherchĂ© avec l'objectif de rĂ©duire les besoins Ă©nergĂ©tiques (-40 %) et lâempreinte carbone de cet Ă©quipement Ă©nergivore. Elle est raccordĂ©e par un rĂ©seau de chaleur Ă une chaufferie biomasse et Ă©quipĂ©e d'une production photovoltaĂŻque solaire.
Le gymnase Nicolas-Batum, inauguré en en présence du sportif et de la ministre des Sports Najat Vallaud-Belkacem[16].
Le boulodrome Dylan Rocher
Le city-stade, le skate-park et les Ă©quipements de street workout.
Le dojo d'arts martiaux
Les terrains de tennis
Culture locale et patrimoine
Lieux
- La mairie en brique est situĂ©e au bout de la Place de la LaĂŻcitĂ© qui donne sur lâartĂšre principale, la route de Dieppe.
- Le Centre socioculturel Boris Vian a Ă©tĂ© inaugurĂ© en mai 1991. Il regroupe en 2020 la salle de spectacle de 250 personnes, la bibliothĂšque, la crĂšche-relais assistants maternels, ainsi quâun dojo et des espaces mis Ă disposition des associations pour leurs activitĂ©s culturelle, artistique, sportive et de loisirs (arts martiaux, gym et danse, poterie, club question pour un champion, patchwork, informatique, etc).
- LâEspace Pierre Nehoult est situĂ© en lieu et place de lâempreinte fonciĂšre de lâusine Pellerin, qui comprend les bĂątiments industriels et les habitations. Les usines ont Ă©tĂ© dĂ©truites en 1953 et le chĂąteau de Pellerin a brĂ»lĂ© dans un incendie en 1992. Lâactuel bĂątiment reconstruit sur les ruines de la bĂątisse a Ă©tĂ© inaugurĂ© le 16 septembre 2005. Longtemps rĂ©servĂ© exclusivement aux associations, il accueille dĂ©sormain le service d'accueil de loisir municipal.
- La maison Ă colombages adjacente, situĂ©e dans le jardin de lâespace Pierre Nehoult, abrite l'Ă©picerie sociale et solidaire SolĂ©pi.
- Le parc municipal Georges Pellerin abrite deux bassins dâeau alimentĂ©s par une dĂ©rivation du Cailly oĂč vivent des canards dâornement, oies, cygnes, poules d'eau...
Place des animaux dans la ville
Autour du parc et dans le bras du Cailly adjacent, circulent de nombreux canards, des bergeronnettes grises et des bergeronnettes des ruisseaux, un héron cendré.
Monuments
- Manoir Gresland.
- Ancienne margarinerie.
- Usine Offroy (XIXe siÚcle), ancienne filature de coton fermée en 1969.
- ChĂąteau du Domaine au Loup.
- Viaduc de Malaunay (1845-1846) : il est édifié pour le passage de la ligne de chemin de fer Rouen-Le Havre. Bombardé en 1944, la construction est relevée en 1945.
- Ruines du chùteau de Frévaux (prÚs du centre équestre).
- Eglise Saint-Nicolas.
- Chapelle Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
- Hugues De Malaunay, chevalier français qui a participé à la bataille de Bouvines.
- Léon Malandin, co-créateur de la premiÚre automobile actionnée par un moteur à explosion.
Identité visuelle
Fruit dâun concours lancĂ© en 1991, Malaunay dispose dâun logotype reprĂ©sentant la riviĂšre du Cailly en bleu, la nature qui symbolise la campagne en vert et le M de Malaunay qui reprĂ©sente le viaduc de l'entrĂ©e de la ville. Câest Christophe Chomant, habitant, qui a vu son projet retenu.
En 2016 la Ville sâest dotĂ©e dâune marque territoriale « Malaunay en transition(s) » qui traduit lâaction de lâĂ©quipe municipale dans tous les domaines de la transition.
En 2021, une nouvelle version du logo est adoptée.
Politique de transitions
La démarche « Malaunay en transition(s) »
Malaunay sâest structurĂ©e en une dizaine d'annĂ©es depuis 2008, en territoire post-carbone. SurnommĂ©e « Petit poucet de la transition Ă©nergĂ©tique », la Ville mĂšne un processus de transitions multiples (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, Ă©conomique, culturelle et citoyenne) en dĂ©ployant un plan d'actions ambitieux de rĂ©amĂ©nagement urbain autour du logement Ă haute ambition Ă©nergĂ©tique, de la rĂ©novation du patrimoine, des changements managĂ©riaux et comportementaux et dâinnovations technologique et sociĂ©tale expĂ©rimentĂ©es sur son territoire pour mieux apprĂ©hender demain.
Cette dĂ©marche se traduit dans ses actions et communication Ă travers une marque territoriale intitulĂ©e « Malaunay en transition(s) », qui explicite son approche multi-transitions. Lisible sur le territoire, elle permet dâĂȘtre identifiĂ©e par les habitants et adoptĂ©e pour impliquer acteurs volontaires.
Elle dĂ©veloppe par ailleurs une posture dâexemplaritĂ©, Ă travers lâobtention de prix et labels, afin de montrer le chemin avant de susciter autour dâelle, auprĂšs de tous les publics, un engagement pour viser un changement dâĂ©chelle dans lâaction locale, mĂ©tropolitaine, nationale.
Malaunay a ainsi obtenu ces derniĂšres annĂ©es de nombreux prix, et assurĂ© des tĂ©moignages divers (Assises europĂ©ennes de lâĂ©nergie, journĂ©es Citâergie, JournĂ©es TEPOS2019, DD tour.
Implication citoyenne
En 2019 Malaunay a investi le champ de lâimplication citoyenne avec une dĂ©marche inĂ©dite Ă lâĂ©chelle dâune commune, en lançant un casting ouvert Ă tous les habitants pour expĂ©rimenter une dĂ©marche de transition sur trois mois. Le dĂ©fi intitulĂ© « La transition prend ses quartiers » a ainsi vu 110 habitants, familles, salariĂ©s dâentreprises, membres dâassociations, Ă©lĂšves des Ă©coles, accompagnĂ©s par des experts dĂ©diĂ©s, se former avant de proposer des projets pour leur ville, Ă hauteur de leurs prĂ©occupations. Cette dĂ©marche a Ă©tĂ© racontĂ©e dans une bande dessinĂ©e diffusĂ©e Ă lâensemble des habitants, qui prĂ©sente par thĂ©matique investie, les projets qui ont Ă©mergĂ© de la dynamique mise en place.
PensĂ© sur trois ans, le projet « La transition prend ses quartiers prĂ©voit deux phases suivantes : la crĂ©ation dâun service municipal dâaccompagnement des initiatives citoyennes a vu le jour, qui coache les porteurs de projet citoyen, et la mise en place dâune plateforme citoyenne de ressources pour rendre les habitants acteurs de leur territoire en structurant lâexistant et le champ des possibles autour dâun outil numĂ©rique citoyen.
Ăconomie
Commerçants et artisans
Malaunay dispose dâun appareil commercial local composĂ© dâenviron 50 commerçants (coiffeurs, magasins de bouche, de vĂȘtements, pressing, restaurants, pizzerias et snack, tatoueurs, tabac-journaux, pharmacie, banquesâŠ) et de 50 artisans tous domaines (brasserie artisanale, bĂątiment, bureaux dâĂ©tudes, garagistes, sellerie, industrie, innovationâŠ). Deux zones dâactivitĂ©s sont implantĂ©es en ville-centre : la ZAC du parc situĂ©e rue du parc et la ZAC du 99, route de Dieppe.
Une union commerciale dynamique, lâAssociation Malaunaysienne des artisans et commerçants, anime la vie Ă©conomique avec des « semaines shopping » en mars et septembre, un vide-grenier / troc jardin en mai, une journĂ©e du commerce de proximitĂ© (JNCP) en octobre, et un marchĂ© de NoĂ«l le week-end du TĂ©lĂ©thon.
Marché
Un marchĂ© hebdomadaire existait sur la Ville dans les annĂ©es 1970, qui sâest Ă©teint dans les annĂ©es 1980.
En 2018, la Ville a relancé un marché hebdomadaire qui accueille depuis une moyenne de 20 exposants le dimanche matin sur la place de la laïcité.
Au-delĂ du marchĂ© hebdomadaire, la Ville organise Ă la Saint Jean, en juin chaque annĂ©e, un marchĂ© nocturne alimentaire, animĂ© en musique, avec une trentaine dâexposants et une scĂšne notamment ouverte gratuitement aux habitants.
Club Ă©co-entreprises
Le club des Ă©co-entreprises de Malaunay a vu le jour en 2017, mis en place grĂące au partenariat avec le club Normandie eco-entreprises existant Ă lâĂ©chelle de la MĂ©tropole. ComposĂ© des entreprises et acteurs locaux engagĂ©s sur la question du dĂ©veloppement durable et de la responsabilitĂ© sociale et environnementale des entreprises, le club eco se rĂ©unit rĂ©guliĂšrement pour proposer des visites dâentreprises et des formations consacrĂ©es aux enjeux dâadaptation (numĂ©rique pour les commerçants, normes RGE, marchĂ©s publics, etc).
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Normand, Le Prieuré des deux amants, 1890[17]Conte de Noël utilisant la ville de Malaunay comme décor et le comte de Frévaux comme anti-héros.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 303.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 104
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, Droz, , p. 1223.
- « Malaunay », sur www.rouen-histoire.com (consulté le )
- « Malaunay 76770 », sur seine76.fr (consulté le ).
- « Disparition du maire : MALAUNAY. JoĂ«l ClĂ©ment est mort vendredi Ă la clinique Mathilde oĂč il Ă©tait hospitalisĂ© depuis la mi-fĂ©vrier », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Ălu maire en 1989 JoĂ«l ClĂ©ment est nĂ© le 1er septembre 1951 Ă Malaunay ».
- « StĂ©phane Deschamps Ă©lu maire Ă l'unanimitĂ© : MALAUNAY. Le conseil a procĂ©dĂ© Ă l'Ă©lection du maire et de ses 8 adjoints », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le maire dĂ©missionne : MALAUNAY.StĂ©phane Deschamps quitte son poste de maire mais reste conseiller municipal », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Guillaume Coutey, le plus jeune maire de l'agglomĂ©ration rouennaise : Le 6 septembre, Guillaume Coutey est devenu Ă 35 ans le plus jeune maire de lâagglomĂ©ration en succĂ©dant Ă StĂ©phane Deschamps, dĂ©missionnaire. Interview », Tendance Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales : Guillaume Coutey brigue un deuxiĂšme mandat Ă Malaunay : Guillaume Coutey conduira une liste de gauche pour les Ă©lections de mars, en se prĂ©valant du bilan des six annĂ©es passĂ©es », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales 2020. Le maire sortant de Malaunay Guillaume Coutey repart pour six annĂ©es : Le conseil municipal sâest rĂ©uni afin de procĂ©der Ă lâĂ©lection du maire et des adjoints », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Guillaume Coutey, maire sortant, tĂȘte de la liste « Malaunay, le jardin des possibles » a recueilli tous les suffrages de lâassemblĂ©e ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Bienvenue au gymnase Nicolas Batum », sur Eurosport, (consulté le ).
- « J. Normand - Le prieuré des deux amants, conte de Noël (1890) », sur bmlisieux.com (consulté le ).