Eslettes
Eslettes est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Eslettes | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Roland Guéville 2020-2026 |
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Code postal | 76710 | ||||
Code commune | 76245 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Eslettois, Eslettoises | ||||
Population municipale |
1 638 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 320 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 32âČ 49âł nord, 1° 03âČ 12âł est | ||||
Altitude | Min. 44 m Max. 167 m |
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Superficie | 5,12 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 805,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 21 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Eslettes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (75,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), prairies (21 %), zones urbanisĂ©es (18,3 %), forĂȘts (13,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Esletis vers 1040[21] - [22], Helledes vers 1075[23], Eslette en 1757 (Cassini), Eslettes en 1953[24].
Albert Dauzat et Charles Rostaing ont renoncĂ© Ă Ă©tudier ce toponyme qu'ils jugent obscur[25]. En revanche François de Beaurepaire, suivi par RenĂ© Lepelley, y voit l'ancien scandinave sletta « terrain plat »[22] - [26] (islandais slĂ©tta « prairie, plaine », norvĂ©gien nynorsk sletta). Cependant, cet appellatif toponymique est employĂ© ici au pluriel, comme tous les mots scandinaves employĂ©s en toponymie de façon absolue (ex. : Boos, Tostes, TĂŽtes, Escalles, Ăcalles ou Veules)[22]. Ils rappellent le pluriel des noms de lieux anglais de mĂȘme origine noroise, c'est ainsi quâEslettes a pour Ă©quivalent Sleights (en) (Yorkshire, GB). Le sens global de ce toponyme est donc « terrains plats, prairies ».
Cette explication est confortĂ©e par le toponyme ĂlĂ©tot (Seine-Maritime, Esletetot vers 1025)[22], dont le second Ă©lĂ©ment -tot est indiscutablement issu de l'ancien scandinave topt « terrain constructible, ferme » (voir noms en -tot) et dont le premier Ă©lĂ©ment de la forme ancienne Eslet- est semblable.
Alors quâĂlĂ©- est une forme contractĂ©e dâEslete-, dont la graphie est moderne, Eslettes a conservĂ© graphiquement l'initiale Es- qui n'est normalement pas prononcĂ©e « Es », mais « à »[22].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].
En 2020, la commune comptait 1 638 habitants[Note 8], en augmentation de 7,27 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'Ă©glise Sainte-Jeanne-d'Arc a Ă©tĂ© construite en 1920 sur les plans de l'architecte Pierre Chirol. Elle est situĂ©e sur un terrain donnĂ© Ă la commune par LĂ©once Mollet. L'Ă©glise relĂšve du diocĂšse de Rouen. Mgr AndrĂ© du Bois de La Villerabel, archevĂȘque de Rouen l'a bĂ©nie le 14 juin 1925[36]. Le Bulletin religieux de l'archidiocĂšse de Rouen la dĂ©crit « originale en sa simplicitĂ© voulue, parfaitement adaptĂ©e au cadre champĂȘtre et aux besoins de la population ».
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Dourville, Eslettes : Les soldats eslettois de la Grande Guerre, Wooz, , 110 p. (ISBN 979-10-96714-07-0).
- Jean-Luc Dourville, Eslettes : Histoire de mon village natal, t. 1, Wooz, , 168 p..
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Eslettes sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Eslettes et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Eslettes et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 270b.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- Ibid.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 346.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 117.
- « Pas de sixiĂšme mandat : Le maire, Michel Tieursin, a prĂ©sentĂ© ses vĆux et a dressĂ© un bilan de ses trente annĂ©es Ă la tĂȘte de la commune », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- https://www.yumpu.com/fr/document/read/36097434/parlementaires-conseillers-ragionaux-elunet
- « Municipales Ă Eslettes : Roland GuĂ©ville candidat Ă la succession de Didier Cartier : Conseiller municipal depuis plus de trente ans, le candidat sera Ă la tĂȘte de la liste « Partageons demain », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales 2020. Lâadjoint au maire dâEslettes Ă la tĂȘte dâune liste de gauche : Roland GuĂ©ville emmĂšne la liste « Partageons demain » Ă Eslettes. LâĂ©quipe a prĂ©sentĂ© son programme », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Roland GuĂ©ville, Ă©lu depuis 1989, ayant effectuĂ© quatre mandats en tant quâadjoint, briguera donc le poste de maire, en remplacement de Didier Cartier, qui nâa pas souhaitĂ© se reprĂ©senter ».
- « Municipales 2020. Roland GuĂ©ville Ă©lu maire dâEslettes par le conseil municipal : Le conseil municipal sâest rĂ©uni lundi 25 mai 2020. Lâex-adjoint sortant, Roland GuĂ©ville, a Ă©tĂ© Ă©lu maire », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eslettes », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Ăditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) .