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Életot

Életot est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime en rĂ©gion Normandie.

Életot
Életot
La mairie-poste.
Blason de Életot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité CA Fécamp Caux Littoral Agglomération
Maire
Mandat
SĂ©verine HĂ©bert
2020-2026
Code postal 76540
Code commune 76232
DĂ©mographie
GentilĂ© Életotais
Population
municipale
639 hab. (2020 en augmentation de 1,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 94 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 47â€Č 21″ nord, 0° 27â€Č 17″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 118 m
Superficie 6,81 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction FĂ©camp
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de FĂ©camp
LĂ©gislatives 9e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Életot
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Életot
Liens
Site web http://www.eletot.fr

    GĂ©ographie

    Description

    La commune est située sur la cÎte d'Albùtre, à km de Fécamp.

    Elle est situĂ©e sur la falaise, Ă  une altitude moyenne de 101 m. Les principales dĂ©pressions sont la valleuse et le bois de Saint-Pierre aussi appelĂ© Bois Joli. L'altitude minimale est m (la Manche) et l'altitude maximale est de 118 m (prĂšs de Bondeville).

    L'accĂšs Ă  la commune se fait par la D 79 Ă  partir de Saint-Pierre-en-Port et de Bondeville, ou par la C401 Ă  partir de Sainte-HĂ©lĂšne.

    Elle appartient Ă  la couronne de l'aire urbaine de FĂ©camp qui compte 27 373 habitants (2008)[1].

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 924 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[8] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  70 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Életot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de FĂ©camp, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (84,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), zones urbanisĂ©es (9,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,1 %), prairies (5,8 %), forĂȘts (5,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom du village est attesté sous les formes Sclestetoth vers 1023[25], Esletetot vers 1025[26], Eslettot en 1032 et 1035[25].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, composée des éléments vieux norrois sletta « terrain plat », qu'on retrouve aussi dans Eslettes (Seine-Maritime, Esletis vers 1040) et dans les toponymes danois Sletten et anglais Sleights[27].
    Le second élément -tot représente le vieux norrois topt, utilisé comme terminaison dans prÚs de 350 noms de lieux normands. Il signifie « ferme, propriété rurale »[27].

    L'Ă©tymologie et la tradition justifient l'orthographe et la prononciation ÉlĂ©tot et non pas Életot[27].

    Histoire

    On y a retrouvé des traces d'une ville romaine, ainsi que des vases et des meules datant de l'Antiquité.

    Des cercueils de pierre et une bague en argent ont également été découverts, ils datent de la période mérovingienne.

    La paroisse d'Életot dĂ©pendait de l’abbaye de la TrinitĂ© de FĂ©camp avant la RĂ©volution française[Note 8] . AprĂšs la RĂ©volution française, sur la place du Marquais, un chĂȘne fut plantĂ©, appelĂ© arbre de la LibertĂ©, il fut abattu en 1946 parce qu'il devenait dangereux.

    Deux autres arbres furent plantĂ©s : un autre chĂȘne, l'arbre de l'ÉgalitĂ©, Ă  100 m du premier, et un hĂȘtre, l'arbre de la FraternitĂ©, prĂšs du calvaire, Ă  l'ouest du village.

    En 1879, l'Ă©cole des garçons et la mairie sont construits. Aujourd'hui, l'Ă©cole des garçons accueille la classe des CP-CE1, les CE2-CM1-CM2 sont dans l'ancienne Ă©cole des filles, et la mairie a Ă©tĂ© transformĂ©e en cantine. La mairie actuelle se situe Ă  100 m de lĂ , accompagnĂ©e de La Poste.

    Le , le village est traversĂ© pour la premiĂšre fois par le Tour de France, il s'agit de la 4e Ă©tape du Tour de France 1926, allant de Dunkerque au Havre et longue de 361 km et remportĂ©e par le belge FĂ©lix Sellier en 14 h 57 min 1 s.

    Le village a Ă©tĂ© une seconde fois traversĂ© par le Tour de France le lors de la 4e Ă©tape du Tour de France 2012 entre Abbeville et Rouen, longue de 214,5 km, remportĂ©e par l’Allemand AndrĂ© Greipel.

    Seconde Guerre mondiale

    Le , Ă  13 h 25, l'armĂ©e allemande, venant de Saint-Pierre-en-Port, arrive Ă  Életot. Elle en repartira le .

    Deux jours plus tard, un avion anglais, en feu, veut se poser sur le terrain d'aviation. Il est immédiatement abattu par la DCA allemande. 4 des 5 passagers sautent en parachute, le 5e, resté aux commandes, est tué lors de l'explosion de l'appareil.

    Le , les corps de 19 soldats sont découverts au pied de la falaise. Ils proviennent du cargo français le MekhnÚs, torpillé le .

    Toutes les rangĂ©es d'arbres le long de la falaise sont abattues. Les troncs vont ĂȘtre utilisĂ©s pour empĂȘcher les avions de se poser sur l'aĂ©rodrome d'Életot. Celui-ci, inaugurĂ© le , est bĂ©tonnĂ© par les Allemands et est encore visible aujourd'hui sous le nom de La Piste, et est empruntĂ© par le GR 21. Il est utilisĂ© pour stationner une partie des 480 avions de chasses allemands prĂ©vu pour un Ă©ventuel dĂ©barquement en Angleterre, les autres Ă©tant Ă  Sainte-HĂ©lĂšne-Bondeville, mais la plupart d'entre eux seront utilisĂ©s pour des opĂ©rations en URSS en mai et juin 1941.

    Le , les Allemands font sauter à la dynamite l'escalier d'accÚs à la mer. Celui-ci sera reconstruit par le département en 1946.

    Pendant l'Ă©tĂ© 1941, une batterie d'artillerie de Marine est installĂ©e dans la valleuse d'Életot, et une mitrailleuse sur la falaise. Les soldats sont alors environ 3 000. Deux batteries antiaĂ©riennes suivront, en .

    Dans la nuit du 11 au , une maison hébergeant des Allemands est bombardée faisant 4 victimes civiles.

    Du au , sont construits 3 blockhaus : un poste de direction de tir et un abri pour groupe de combat au-dessus de la valleuse et un poste d'observation sur la falaise. Ils sont construits par l'entreprise RAFF originaire de Saint-Brieuc, sous-traitante de l'armée allemande.

    Le à 13 h 25, le village est à nouveau bombardé, par 36 avions alliés, mais, cette fois, ne faisant aucune victime.

    Le , le corps du soldat anglais le Trooper Ivor Douglas James APLIN, du 43rd Recce Regiment (en), est dĂ©couvert sur la plage. Il provenait du MV Derrycunihy (en), cargo de 10 200 tonnes, qui a explosĂ© sur une mine acoustique allemande le au large de Ouistreham, faisant 214 morts, dont 25 membres d'Ă©quipage, et 150 blessĂ©s. Il est aujourd'hui inhumĂ© dans le cimetiĂšre de la commune.

    AprĂšs-guerre

    En 1952 est organisé le premier repas des aßnés.

    En 1983, le club de football est créé. En 2000, l'école maternelle voit le jour, ainsi que de nouveaux vestiaires pour le terrain de football.

    Le , la nouvelle véranda de l'école est inaugurée, ainsi que le toit de l'ancienne mairie, qui a été rénové et recouvert de panneaux photovoltaïques.

    Politique et administration

    Plaque commĂ©morative des maires d'Életot situĂ©e dans la mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    14 janvier 1793 1795 Jean Jaques Emo (1737-1804) Cultivateur
    1795 (an IV) 1796 Nicolas Lejeune (1736-?)
    1796 (an V) 1798 Michel Duval (1747-1821)
    1798 (an VII) 1798 (3 mois) Pierre Jacques Desmares (1764-?)
    1798 (an VII) 1799 Jean Lecarpentier (1756-1802) Cultivateur
    1799 (an VIII) 18 janvier 1831 Jean-Baptiste Leplay (1760-1836) Cultivateur
    19 janvier 1831 2 novembre 1831 André Jacques Gournay (1759-1834)
    3 novembre 1831 19 août 1848 Prosper Le Bas (1804-1861) Cultivateur
    20 août 1848 21 octobre 1848 Irenée Levesque (1814-1889)
    22 octobre 1848 11 juin 1861 (décÚs) Prosper Le Bas (1804-1861) Cultivateur
    29 septembre 1861 2 octobre 1865 Irenée Levesque (1814-1889)
    3 octobre 1865 8 octobre 1870 François Grenier (1785-1881) Cultivateur
    9 octobre 1870 19 avril 1885 Romain Lucas (1826-1893) Cultivateur
    20 avril 1885 19 mai 1888 Jean-Baptiste Noël (1832-1894) Cultivateur
    20 mai 1888 15 juin 1891 Romain Lucas (1826-1893) Cultivateur
    16 juin 1891 14 février 1912 (décÚs) Honoré Dufour (1834-1912) Agriculteur
    28 mars 1912 26 février 1918 Frédéric Hamel (1859-1940)
    27 février 1918 24 novembre 1921 Anthime Lozel (1854-1927)
    25 novembre 1921 15 mai 1935 Pierre Boudin (1881-1956) Cultivateur
    16 mai 1935 18 mai 1945 Jules Lecanu (1887-1955)
    19 mai 1945 20 juin 1946 (décÚs) Adrien Tronel (1894-1946)
    31 juillet 1946 15 novembre 1972 (décÚs) Pierre Basile (1898-1972)
    22 décembre 1972 29 mai 1984 Léon Jeanne (1920) Agriculteur
    30 mai 1984 24 juin 1995 RĂ©mi Hautot (1930)
    25 juin 1995 19 mars 2008 Paul Le Guen (1939) Menuisier
    20 mars 2008 4 avril 2014 Patrick Régnier (1949) Retraité de la Marine Marchande
    4 avril 2014 3 juillet 2020[28] - [29] Paul Le Guen (1939) Menuisier retraité
    juillet 2020[30] En cours
    (au 10 août 2020)
    Séverine Hébert Secrétaire de mairie

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 639 habitants[Note 9], en augmentation de 1,59 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6997307478239361 046983918892
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    785895870883873783800756717
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    714736699685688679632547537
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    500508516510552537581612630
    2020 - - - - - - - -
    639--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  36,8 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 26,0 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 318 hommes pour 330 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,90 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,3
    6,2
    75-89 ans
    9,1
    14,3
    60-74 ans
    15,1
    23,3
    45-59 ans
    19,4
    16,5
    30-44 ans
    21,1
    19,4
    15-29 ans
    17,1
    20,3
    0-14 ans
    17,0
    Pyramide des ùges du département de la Seine-Maritime en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,4
    75-89 ans
    9,4
    16,3
    60-74 ans
    17,3
    19,7
    45-59 ans
    19,3
    18,5
    30-44 ans
    17,7
    19,1
    15-29 ans
    17,5
    19,4
    0-14 ans
    17

    Enseignement

    La commune dispose d'une école publique (PS à CM2) qui a été récemment renommée école La Valleuse.

    Les collĂšges et lycĂ©es les plus proches sont situĂ©es Ă  FĂ©camp Ă  7 km.

    La commune dispose aussi d'une petite bibliothĂšque de 2 623 ouvrages en 2012, inaugurĂ©e le , situĂ©e Ă  proximitĂ© de l'Ă©cole et de la mairie

    [réf. nécessaire]

    .

    Santé

    La commune n'a pas de mĂ©decin sur son territoire. Le plus proche est situĂ© Ă  Saint-Pierre-en-Port Ă  4 km.

    L'hĂŽpital le plus proche est le centre hospitalieri Intercommunal du Pays des Hautes Falaises, situĂ© Ă  FĂ©camp Ă  9 km.

    Cultes

    Le bourg fait partie de la paroisse catholique Saint-Benoßt-du-Grand-Caux, dépendant au diocÚse du Havre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Valleuse d'Életot (vers 1990).
    • La valleuse d'Eletot est classĂ©e Espace naturel sensible (elle est un des 33 sites classĂ©s en Seine-Maritime) et contient des parcelles classĂ©es par Natura 2000. L'accĂšs Ă  la mer se faisait par un escalier qui est interdit d'accĂšs, pour des raisons de sĂ©curitĂ©, depuis 2006, Ă  la suite de gros dĂ©gĂąts causĂ©s par la mer.
    L'Ă©glise d'Életot.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption, reconstruite en 1849.
      DĂ©diĂ©e originellement Ă  saint Pierre, l'Ă©glise est mise sous le patronage de Notre-Dame-de-l'Assomption vers 1849, lors de la reconstruction de l’église qui appartenait alors Ă  la fabrique dont les biens furent remis au Bureau de Bienfaisance Ă  la sĂ©paration de l'Église et de l’État en 1905.
      Le bĂątiment est construit sur une base en pierre et alterne bandeaux de brique et de silex.

    Une imposante tour carrée, épaulée aux angles de puissants contreforts de brique, dont le rez-de-chaussée forme le narthex, est accolée à la façade occidentale, coiffée d'une courte flÚche quadrangulaire.
    Cette flĂšche Ă©tait Ă  l’origine la plus haute du pays et servait de point de repĂšre aux marins jusqu'en 1861, annĂ©e oĂč la foudre et une violente bourrasque eurent raison d'elle.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes d'Életot

    Les armes de la commune d'Életot se blasonnent ainsi :

    Tranché d'azur et de gueules, à la crosse d'abbé d'or brochant sur la partition, accompagnée en chef d'une coquille et en pointe d'un vase romain, le tout d'argent.

    Elles ont été adoptées le , lors d'une réunion du conseil français d'héraldique à Mont-Saint-Aignan.

    • La crosse d'abbĂ© reprĂ©sente l'appartenance Ă  l'abbaye de FĂ©camp.
    • La coquille reprĂ©sente la proximitĂ© de la mer.
    • Le vase romain reprĂ©sente celui trouvĂ© dans la commune.

    Logotype

    Logo d'Életot.

    Le logo d'Életot a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en juin 2010.

    • La dĂ©pression symbolise la valleuse.
    • Le bleu symbolise la mer.
    • Le vert symbolise la nature, les arbres.
    • Le bĂątiment symbolise l'Ă©glise.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. un livre terrier le prouve
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