Viaduc de Malaunay
Le viaduc de Malaunay est un ouvrage d'art ferroviaire de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, permettant la traversée de la vallée du Cailly sur le territoire de la commune de Malaunay, dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Viaduc de Malaunay | ||||
Dessin du viaduc peu après sa construction. | ||||
GĂ©ographie | ||||
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Pays | France | |||
RĂ©gion | Normandie | |||
DĂ©partement | Seine-Maritime | |||
Commune | Malaunay | |||
Coordonnées géographiques | 49° 31′ 18″ N, 1° 02′ 04″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | Vallée du Cailly | |||
Fonction | ferroviaire | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Type | Viaduc | |||
Longueur | 145 m | |||
Largeur | 7,40 m | |||
Hauteur | 25 m | |||
Matériau(x) | Brique | |||
Construction | ||||
Construction | 1844 - 1846 | |||
Inauguration | 20 mars 1847 | |||
Mise en service | 22 mars 1847 | |||
Concepteur | Joseph Locke (ingénieur en chef) |
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Ingénieur(s) | M. G. Neuman (ingénieur principal résident) |
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Entreprise(s) | Mackensie et Brassey | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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C'est un viaduc droit, en brique rouge, d'une longueur 145 mètres et d'une hauteur maximale de 25 mètres. Il est construit sous la direction de l'ingénieur en chef Joseph Locke par les entrepreneurs Mackensie et Brassey, pour le compte de la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre qui le met en service en 1847 lors de l'ouverture à l'exploitation de sa ligne de chemin de fer homonyme.
Situation ferroviaire
Le viaduc de Malaunay est située au point kilométrique (PK) 149,882[1] de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, entre les gares de Malaunay - Le Houlme et de Barentin.
Histoire
Le viaduc est situé sur le tracé du chemin de fer de Rouen au Havre concédé le 11 juin 1842 à MM. Charles Laffitte, Edward Blount[2] et Cie en prolongement du chemin de fer de Paris à Rouen. La Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre est autorisée le 29 janvier 1843 et les premiers chantiers au-delà de Rouen sont ouverts en janvier 1844 par les entrepreneurs anglais William Mackenzie (contractor) (en) et Thomas Brassey[3].
Il est détruit par l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. La SNCF mandate en octobre 1945 la société Rangeard pour sa reconstruction[4]. Il est rouvert le 9 avril 1946.
Caractéristiques
Réalisé en briques sous la direction de Joseph Locke, ingénieur en chef, et M. G. Neuman, ingénieur principal résident, c'est un viaduc ferroviaire avec deux voies pour le passage de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre[5].
Il est en ligne droite et en palier (pas de pente). Sa longueur totale est de 145 mètres, avec 8 arches de 15 m d'ouverture. La hauteur maximale des rails au-dessus du sol est de 25 mètres et la largeur entre les parapets est de 7,40 m[5].
Sa construction a nécessité 8 383 m3 de maçonnerie. La dépense totale pour sa construction est de 660 000 fr[5].
Notes et références
- Site 36000communes, Le viaduc ferroviaire, dans La ville de Malaunay, où le PK est arrondi à 150 (consulté le 28 avril 2014).
- Fabrice Bensimon, « David Brooke, William Mackenzie. International Railway Builder and Civil Engineer. Londres, The Newcomen Society, 2004, 200 p. (ISBN 0-904685-14-4). David Brooke (ed.), The Diary of William Mackenzie, the First International Railway Contractor, Londres, Thomas Telford, 2000, 610 p. (ISBN 0-7277-2830-X). », Revue d'histoire du XIXe siècle [Online], 34 | 2007, Online since 02 July 2007, connection on 27 April 2014. URL : http://rh19.revues.org/1572
- « Compagnie de Rouen au Havre », dans Annuaire officiel des chemins de fer, N. Chaix, 1848, pp. 101-103 (consulté le 26 avril 2014).
- Référence 0043LM0386/011, dans Guide de recherches sur la Seconde Guerre mondiale 1939-1945, Service des archives de la documentation (SARDO), 2e édition, juillet 2012, p. 49 (consulté le 28 avril 2014).
- « Note sur les principaux viaducs du chemin de fer de Rouen au Havre : Viaduc de Malaunay », dans Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère, juillet 1857, pp. 79-81 (consulté le 28 avril 2014).