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Le Pin (Seine-et-Marne)

Le Pin est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Le Pin
Le Pin (Seine-et-Marne)
La mairie-Ă©cole (1935).
Blason de Le Pin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité communauté de communes Plaines et monts de France
Maire
Mandat
Lydie Wallez
2020-2026
Code postal 77181
Code commune 77363
DĂ©mographie
Gentilé Pinois
Population
municipale
1 569 hab. (2020 en augmentation de 10,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 234 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 54′ 52″ nord, 2° 37′ 47″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 135 m
Superficie 6,70 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Villevaudé
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Villeparisis
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Le Pin
Liens
Site web mairiedelepin.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Pin est situĂ© Ă  5 kilomètres au nord-est de Chelles.

    Communes limitrophe

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    L'altitude varie de 49 mètres Ă  135 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 75 mètres d'altitude (mairie)[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier du Pin.
    Le ru de Chantereine en limite de la commune de Chelles.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau :

    • le ru de Chantereine, long de 7,38 km[3], Ă  la limite sud de la commune, appelĂ© aussi le « ruisseau de Chelles », affluent de la Marne ;
      • le fossĂ© 01 de la FĂ©culerie, long de 0,96 km[4], qui conflue avec le ru de Chantereine ;
    • le ru de l'Ă©tang, long de 2,42 km[Note 1], Ă  la pointe est de la commune[5].

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,63 km[6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

    La commune fait partie du SAGE « Marne Confluence », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE couvre la partie aval du bassin versant de la Marne Ă  cheval sur les dĂ©partements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Au total, ce sont 52 communes qui sont concernĂ©es, pour une superficie de 270 km2[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat Marne Vive, qualifiĂ© de « structure porteuse », un syndicat mixte crĂ©Ă© en 1993[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 708 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve Ă  28 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal duPin comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] - [17] - [Carte 1], les « Bois de Brou, bois de Vaires et prairies associĂ©es » (396,83 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de VillevaudĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[22] et 3 589 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25] - [26].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1% ), mines, décharges et chantiers (10,2% ), zones urbanisées (9% ), forêts (7,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2% ), prairies (3,4% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %)[27].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28] - [29] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvĂ© le et portĂ© par la communautĂ© d’agglomĂ©ration Roissy Pays de France[30].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 65 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[32] (source : le fichier Fantoir) dont la Féculerie, Courgain.

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 547 (dont 73,1 % de maisons et 26,7 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 80,5 %[33].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par le réseau de bus Apolo 7 qui permet notamment de rejoindre la gare de Chelles.

    Le village est situé à proximité d'un accès à la Francilienne (A104), qui permet de rejoindre rapidement Marne-la-Vallée et l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle par voie autoroutière.

    Toponymie

    • Formes anciennes : Villa que dicitur Pinus en 1126, Pinus vers 1150, Apud Pinum en 1216, Le Pin lez Montjay en 1466, Le Pain en 1642, Le Pin près Lagny en 1734[34], Le Pain près Chelles en 1756[35].
    • Le Pin tirerait son nom du latin pinus, celui d'un pin que Charles III de Taillebourg offrit Ă  sa femme lors de leur mariage (origine incertaine).

    Histoire

    La première mention connue de l'existence du village date de 1126. Au XIVe siècle, la seigneurie est la propriété de Miles de Dormans puis est acquise par la famille d'Orgemont. Elle reste en leur possession jusqu'au XVIe siècle. Elle passe ensuite aux mains des Angennes.

    François d'Angennes fait édifier un château, détruit après la Révolution. Un nouveau château est bâti au cours de la première moitié du XIXe siècle au même emplacement mais fut lui-même rasé en 1971. Pendant la guerre de 1870-1871, la commune est comme toute la région dévastée et pillée.

    À partir du milieu du XXe siècle, le village devient progressivement une commune urbaine avec l'extension de l'agglomération parisienne. Les exploitations agricoles les plus modestes disparaissent et sont reconverties en logements, des lotissements sont construits et des infrastructures sont créées ou modifiées. La Francilienne traverse le territoire de la commune depuis les années 1980.

    À la fin du XXe siècle, il ne subsiste plus que trois exploitations agricoles encore en activité.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune était intégrée depuis 1994 à l'arrondissement de Torcy, qui avait succédé à l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne.

    Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[36].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Claye-Souilly[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Villeparisis.

    Intercommunalité

    La commune, jusqu'alors restée isolée, fait partie depuis 2013 de la communauté de communes Plaines et Monts de France.

    Politique locale

    Les élections municipales de 2014 ont été annulées par un arrêt rendu par le Conseil d'État le , à la demande du maire battu, Jean-Paul Pasco-Labarre, en raison d'irrégularités commises par la liste se réclamant du Front national, sans toutefois bénéficier de l'investiture de ce parti, et du très faible écart de deux voix séparant les deux listes arrivées en tête[38]. De nouvelles élections municipales ont donc été organisées le [39] et ont vu le succès de la liste du maire invalidé, Sylvie Fassier[40].

    Toutefois, le premier adjoint Gérald Beauger (SE) est entré en dissidence, critiquant un manque de concertation du maire dans la prise de décision ou une « gestion financière litigieuse », entraînant la démission de 9 des 15 conseillers municipaux[41] - [42]. De ce fait, des élections municipales sont organisées les 5 et afin d'élire un nouveau conseil municipal[43]. Sylvie Fassier renonce a y être candidate[44]. Au second tour, la liste de Lydie Wallez (SE) recueille 394 voix (53,1 %), contre 348 voix (46,9 %) pour Gérald Beauger (SE), la liste de Natacha Polidori (DVD), de l'équipe de l'ancien maire, ne s'étant pas maintenue[45].

    Élections nationales

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1900 1933 Edmond Delacourt Rad. Conseiller général de Claye-Souilly (1919 → 1928)
    1987 29 mars 2014[47] Jean-Paul Pasco-Labarre DVG
    29 mars 2014[48] - [49] décembre 2014 Sylvie Fassier DVD Consultante
    13 mars 2015 18 mars 2017 Sylvie Fassier LR Consultante
    18 mars 2017 En cours Lydie Wallez DVG

    Politique environnementale

    Un diagnostic est en cours en vue de la mise en place d'un Agenda 21 local.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50] - [51].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Pin est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[52] - [53] - [54].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Suez, dont le contrat arrive à échéance le 5 juin 2020[52] - [56].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [52] - [57] - [58].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

    En 2020, la commune comptait 1 569 habitants[Note 7], en augmentation de 10,34 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    377429440383367434377388403
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    418453502412404415435402411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    414423409422463510497409506
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6136286097709521 0691 1241 1871 185
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4221 5681 569------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le Pin dispose de l’école primaire publique Étienne Martin, située 4 rue de Courtry, 77181 Le Pin. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) 0770200Z , comprend 143 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[62]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

    La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Le Pin est en zone C.

    Sports

    La commune dispose d'un terrain de football stabilisé, d'un terrain de tennis, d'une salle polyvalente et d'un gymnase.

    Un cercle hippique est situé dans la commune du Pin, au centre de l'agglomération. Son nom est Cercle hippique du Pin, mais ses adhérents disent seulement C.H.P. Les adhérents ne viennent pas seulement de la commune du Pin, mais également de Chelles, Claye-Souilly, Montfermeil, etc. Le cercle hippique héberge une cinquantaine de chevaux et dispose de deux manèges et d'une carrière.

    Économie

    • Deux zones d’activitĂ©s.

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 534 et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 412 €[33].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 337.

    Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,5 % contre un taux de chômage de 6,7 %[33].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 150 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 11 dans l'industrie, 33 dans la construction, 90 dans le commerce-transports-services divers et 13 étaient relatifs au secteur administratif.

    Cette mĂŞme annĂ©e, 14 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, dont 7 par des auto-entrepreneurs[33].

    Agriculture

    Le Pin est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[63].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[64]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 12 en 1988 Ă  4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 41 ha en 1988 Ă  85 ha en 2010[63]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles duPin, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture au Le Pin entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[63] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 12 6 4
    Travail (UTA) 19 7 7
    Surface agricole utilisée (ha) 489 351 339
    Cultures[65]
    Terres labourables (ha) 472 334 328
    Céréales (ha) 347 247 s
    dont blé tendre (ha) 213 144 144
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 53 49 26
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 42 s s
    Élevage[63]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 50 8 70

    Culture locale et patrimoine

    La place du village.
    L'Ă©glise Saint-Antoine.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Antoine (XVIIe siècle) 48° 54′ 53″ N, 2° 37′ 50″ E ;
    • Mairie-Ă©cole inaugurĂ©e en 1935. Depuis, la classe des garçons est devenue le secrĂ©tariat et la classe des filles la bibliothèque municipale ;
    • Ferme de Courgain, maison forte (XIVe siècle) 48° 54′ 59″ N, 2° 37′ 49″ E ;
    • Aqueduc de la Dhuis, parcouru par le GR 14A.

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Numa (1850-1888), acteur parisien mort au Pin oĂą il possĂ©dait une maison de campagne.

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    D’azur au pin d’or sur un tertre du même, au chef d’argent chargé d’une aigle bicéphale de sable accostée de deux fraises de gueules feuillées de sinople.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Non référencé par Sandre sur la commune.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF duPin » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Le Pin - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 6 octobre 2020 ».
    2. « Le Pin » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chantereine (F6641000) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Féculerie (F6641100) » (consulté le ).
    5. Plan cadastral de Le Pin
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