Lauthiers
Lauthiers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Lauthiers | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Olivier Couradeau 2020-2026 |
||||
Code postal | 86300 | ||||
Code commune | 86122 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
67 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,2 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 36âČ 08âł nord, 0° 44âČ 07âł est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 141 m |
||||
Superficie | 8,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Chauvigny | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
GĂ©ographie
Lauthiers est une commune rurale. C'est la commune la moins peuplée de la Vienne.
Pour sa superficie, elle est située au 23 426e rang national et au 260e rang départemental.
Les habitants de Lauthiers sont des Althariens (du latin altare, autel).
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne à environ 14 km.
Communes limitrophes
Lauthiers est située à 28 km au sud-est de Chùtellerault, la plus grande ville aux alentours.
GĂ©ologie et relief
Le territoire de la commune est occupé à 94 % de territoires agricoles et à 6 % par des forets et des milieux semi-naturels[1].
Les paysages de la commune sont formés de plaines vallonnées et/ou boisées[2].
Les différents types de sols de la commune de Lauthiers sont, selon la direction régionale de l'Agriculture, composés sur les plateaux du seuil du Poitou par du bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour 54 % et par des terres fortes pour 46 %[2].
Hydrographie
Périodiquement, la commune subit des inondations avec des coulées de boue et des mouvements de terrain comme en 1982, 1983, 1999 et en 2010.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Chauvigny-Mareu », sur la commune de Chauvigny, mise en service en 1949[9] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 33 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
Les gares ou les haltes ferroviaires les plus proches sont:
- Lussac-les-Chateaux Ă 26 km,
- Montmorillon Ă 27,5 km,
- Naintré-les-Barres (halte) à 36 km,
- Nerpuy (halte) Ă 35 km,
- Mignaloux-Nouaille Ă 34 km.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard à 32,7 km.
Urbanisme
Typologie
Lauthiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (98,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (98,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16 %), forĂȘts (1,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lauthiers est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[25]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2011, 2016, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Risque technologique
La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s dâiode stable[Note 9] - [27] - [28].
Toponymie
Le nom du bourg provient du latin altare qui signifie autel[29].
Histoire
La commune s'est appelée Lauthier en 1793, puis, en 1801, Lanthier.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 67 habitants[Note 10], en augmentation de 3,08 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon lâInsee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 12 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La répartition par sexe de la population est, selon l'INSEE, la suivante :
- En 1999 : 55,6 % d'hommes et 44,4 % de femmes.
- En 2006 : 56,3 % d'hommes et 43,7 % de femmes.
- En 2007 : 55 % d'hommes et 45 % de femmes.
Le nombre de célibataires, selon l'INSEE, en 2006, était de 31,9 % dans la population.Les couples mariés représentaient 58 % de la population. Les divorcés représentaient 5,8 %. Et le nombre de veuves et veufs était de 4,3 %.
La répartition des naissances et décÚs de 1999 à 2008 est la suivante selon l'INSEE :
- en 2008 : 0 naissances et 1 décÚs.
- en 2007 : 0 naissances et 0 décÚs.
- en 2006 : 0 naissances et 0 décÚs.
- en 2005 : 0 naissances et 0 décÚs.
- en 2004 : 0 naissances et 0 décÚs.
- en 2003 : 2 naissances et 0 décÚs.
- en 2002 : 0 naissances et 0 décÚs.
- en 2001 : 1 naissances et 1 décÚs.
- en 2000 : 1 naissances et 0 décÚs.
- en 1999 : 2 naissances et 0 décÚs.
L'évolution des naissances et décÚs de 1968 à 2007 est la suivante selon l'INSEE :
- Entre 1999 et 2007 : 6 naissances et 1 décÚs.
- Entre 1990 et 1999 : 7 naissances et 4 décÚs.
- Entre 1982 et 1990 : 12 naissances et 7 décÚs.
- Entre 1975 et 1982 : 7 naissances et 7 décÚs.
- Entre 1968 et 1975 : 10 naissances et 5 décÚs.
La répartition de la population de Lauthiers par ùge en 2007 selon l'INSEE est la suivante :
- de 0 Ă 14 ans : 22 habitants (17 en 1999)
- de 15 Ă 29 ans : 13 habitants (10 en 1999)
- de 30 Ă 44 ans : 22 habitants (14 en 1999)
- de 45 Ă 59 ans : 21 habitants (10 en 1999)
- de 60 Ă 74 ans : 7 habitants (16 en 1999)
- de 75 ans ou plus : 10 habitants (4 en 1999)
La répartition de la population par age et par sexe est la suivante, selon l'INSEE,en 2007 :
- de 0 Ă 19 ans, hommes: 18 et femmes : 12
- de 20 Ă 64 ans, hommes: 27 et femmes : 22
- de 65 ans et plus, hommes: 8 et femmes : 8
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 11 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 12 % et sont passĂ©es de 99 hectares en 2000 Ă 1 111 hectares en 2010[35]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible dâexploitations. Cette tendance est conforme Ă lâĂ©volution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă 2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[36].
49 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi un peu d'orges), 33 % pour les oléagineux (colza majoritairement et tournesol), 9 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes[35].
Trois exploitations en 2010 (contre six en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (924 tĂȘtes en 2010 contre 1 119 tĂȘtes en 2000)[35]. Cette Ă©volution est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[37].
L'Ă©levage de volailles est marginal : 15 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur trois fermes contre 58 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur cinq fermes[35].
Chaque annĂ©e, Lauthiers vient clore le Festival dâEtĂ© en Pays Chauvinois avec sa fĂȘte des Potirons, qui se dĂ©roule le 1er dimanche dâoctobre.
Emploi et activité
Le taux de chĂŽmage en 2006 Ă©tait de 5,6 % et en 1999 il Ă©tait de 0 %.
Les retraités et les préretraités représentaient 16,7 % de la population en 2006 et 23,9 % en 1999.
Le taux d'activité était de 67,9 % en 2006 et de 68,4 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Le chùteau de la Mothe ou logis de la Motte date de la deuxiÚme moitié du XVIIIe siÚcle.
Le logis, ainsi que la cour d'honneur avec les bĂątiments des communs, le mur de clĂŽture et le portail, en totalitĂ© sont inscrits comme Monument Historique depuis un arrĂȘtĂ© du .
Patrimoine religieux
- La croix de chemin situé le long de la route départementale D 83.
- La croix de CimetiĂšre.
- Le presbytĂšre.
- Le prieurĂ© Saint-LĂ©ger. Le nom de lâĂ©glise du prieurĂ© Saint-LĂ©ger, avec sa charpente en carĂšne de navire, apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les textes en 1093.
Patrimoine naturel
A quelques kilomĂštres au nord-est de Chauvigny, la forĂȘt de Mareuil est une zone classĂ©e dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[38]. Câest un massif boisĂ© domanial de plus de 600 hectares qui sâĂ©tend sur quatre communes : Chauvigny, Lauthiers, Fleix, Paizay-le-Sec. Il couvre 2 % du territoire de la commune de Lauthiers. La forĂȘt recouvre un plateau limoneux Ă topographie trĂšs uniforme. En effet, lâaltitude moyenne est de lâordre de 130 m et la forĂȘt est dĂ©pourvu de tout accident de relief significatif.
Le substrat est constituĂ© par des limons profonds sur argile tertiaire remaniĂ©e qui ont donnĂ© naissance Ă des sols limoneux ou limono-sableux, acides et hydromorphes. Le peuplement forestier est une chĂȘnaie mĂȘlĂ©e de quelques hĂȘtres, traitĂ©e en futaie et en cours dâartificialisation par lâintroduction par lâhomme Ă des fins dâexploitation, de rĂ©sineux et de chĂȘnes amĂ©ricains. Un important rĂ©seau de mares et de fossĂ©s vient diversifier cet ensemble.
La forĂȘt de Mareuil abrite neuf espĂšces dâamphibiens, parmi lesquelles 5 sont protĂ©gĂ©es en France: Le Crapaud calamite, la Rainette verte, le Triton crĂȘtĂ©, le Triton marbrĂ© et le Triton alpestre. Câest lâunique station pour toute la rĂ©gion Poitou-Charentes de cette derniĂšre espĂšce. Le Triton alpestre est un amphibien du nord et du centre de lâEurope, qui ne franchit pas, normalement, la vallĂ©e de la Loire vers le sud-ouest en France. Le Triton alpestre, dont le mĂąle est reconnaissable Ă son ventre orange vif non tachĂ©, frĂ©quente toutes sortes de points dâeaux dormantes comme les mares, les Ă©tangs, les lacs, les orniĂšres forestiĂšres ou les fossĂ©s, oĂč son rĂ©gime alimentaire, trĂšs Ă©clectique, sâadapte largement aux proies disponibles (diverses larves et invertĂ©brĂ©s aquatiques). En phase terrestre, le Triton alpestre se cache durant la journĂ©e sous des pierres, des tas de bois ou dans des souches pourries.
La forĂȘt de Mareuil abrite une avifaune remarquable puisquâelle comprend une riche collection dâoiseaux sylvicoles, notamment avec la prĂ©sence simultanĂ©e des 4 espĂšces rĂ©gionales de pouillots, dont le Pouillot siffleur et le Pouillot fitis ; des 2 roitelets, dont le Roitelet huppĂ©, peu frĂ©quent en tant que nicheur dans les forĂȘts rĂ©gionales. Mais câest surtout chez les picidĂ©s et les rapaces que se trouvent les Ă©lĂ©ments les plus originaux : parmi les premiers, on note la prĂ©sence du Pic mar et du Pic noir, deux espĂšces infĂ©odĂ©es aux vieilles futaies, alors que les seconds comptent lâAutour des palombes, un hĂŽte farouche des grands massifs forestiers et le Busard Saint-Martin.
Il est possible de voir dâautres oiseaux tels que : Alouette lulu, Bouvreuil pivoine, Engoulevent dâEurope, MĂ©sange huppĂ©e, Pigeon colombin, Rougequeue Ă font blanc.
La forĂȘt de Mareuil accueille, aussi, une colonie de martres qui sont des animaux protĂ©gĂ©s dorĂ©navant en France.
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le pĂ©rimĂštre de 2 km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă lâabri dĂšs lâalerte et suivre les consignes.
- Les comprimĂ©s dâiode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets dâiode radioactif qui pourraient survenir en cas dâaccident nuclĂ©aire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charente
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Chauvigny-Mareu - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lauthiers et Chauvigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Chauvigny-Mareu - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lauthiers et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Lauthiers », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Civaux - plaquette de présentation. », sur www.edf.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes â Edition FLOHIC â 2002 â (ISBN 2-84234-128-7).
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â EnquĂȘte Structure 2007
- Agreste â Bulletin n°12 de mai 2013
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011