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La Chapelle-Enchérie

La Chapelle-Enchérie est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

La Chapelle-Enchérie
La Chapelle-Enchérie
Carte postale du village vers 1910.
(Editions Houdin)
Blason de La Chapelle-Enchérie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Alexandra Cassant
2020-2026
Code postal 41290
Code commune 41037
Démographie
Gentilé Chapelle-Enchéricois, Chapelle-Enchéricoises[1]
Population
municipale
210 hab. (2020 en augmentation de 2,94 % par rapport à 2014)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 31″ nord, 1° 12′ 18″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 144 m
Superficie 10,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Enchérie
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La Chapelle-Enchérie
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La Chapelle-Enchérie
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La Chapelle-Enchérie

    Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Réveillon et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 17 en 1988, à 5 en 2000, puis à 3 en 2010.

    Avec 211 habitants en 2017, la commune fait partie des 49 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de la Chapelle-Enchérie se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 27,9 km de Blois[4], préfecture du département, à 10,9 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 30 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[7].

    Les communes les plus proches sont[8] : Faye (3,2 km), Renay (3,3 km), Beauvilliers (4,1 km), Épiais (4,1 km), Rocé (4,6 km), Lignières (4,7 km), Villetrun (5,3 km), Sainte-Gemmes (6,2 km) et Baigneaux (6,2 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[11].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[12].

    L'altitude du territoire communal varie de 98 mètres à 144 mètres[13] - [14].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de la Chapelle-Enchérie.

    La commune est drainée par le Réveillon (3,316 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,36 km de longueur totale[15].

    La Réveillon traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 12,4 km, il prend sa source dans la commune de Montlivault (Loir-et-Cher) et se jette dans la Cosson à Vineuil (Loir-et-Cher), après avoir traversé 3 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 665 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19] - [20] - [21].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-Enchérie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [22] - [23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25] - [26].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Chapelle-Enchérie.

    Occupation des sols

    Selon l'Insee, La Chapelle-Enchérie est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 6] - [27] - [28].

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (55,5 %)[15].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29] - [30].

    En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [32].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la Chapelle-Enchérie en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,6 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à la Chapelle-Enchérie en 2016.
    La Chapelle-Enchérie[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
    Résidences principales (en %) 82,5 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,6 18 9,6
    Logements vacants (en %) 4,9 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Chapelle-Enchérie est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[36] - [37].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Chapelle-Enchérie devient formellement « commune de Chapelle-Enchérie »[40] - [41].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Morée et au district de Vendôme[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42] - [43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. La Chapelle-Enchérie est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45] - [41] - [46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bois-Chéri[41].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Chapelle-Enchérie est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Chapelle-Enchérie, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec liste ouvertes et panachage[51]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 2008 André Blanchecotte Maire
    mars 2014 juillet 2020 Christiane Larue[53] Retraitée salariée du secteur privé
    juillet 2020 En cours Alexandra Cassant[53] - [54] Employée administrative d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Pezou Loir-Reveillon qui assure le service en régie[57].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Chapelle-Enchérie gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[58]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[59] : « Bourg », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 165 EH, mis en service le [60].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Selommes qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

    En matière de justice, La Chapelle-Enchérie relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

    En 2020, la commune comptait 210 habitants[Note 7], en augmentation de 2,94 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    242261309270294305362404460
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    437441436410429419459455425
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    414372348351300256258259223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    213167139129134146149143176
    2014 2019 2020 - - - - - -
    204208210------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 101 hommes pour 109 femmes, soit un taux de 51,9 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,9
    6,0
    75-89 ans
    6,5
    17,0
    60-74 ans
    13,9
    18,0
    45-59 ans
    14,8
    27,0
    30-44 ans
    26,9
    8,0
    15-29 ans
    10,2
    24,0
    0-14 ans
    26,9
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[70]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à la Chapelle-Enchérie selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[71] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[72]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 14 100,0 (100) 12 2 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 6 42,9 (11,8) 5 1 0 0 0
    Industrie 2 14,3 (6,5) 2 0 0 0 0
    Construction 2 14,3 (10,3) 2 0 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 3 21,4 (57,9) 3 0 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 1 7,1 (17,5) 1 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 7,1 (13,5) 0 1 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 42,9 % du nombre d'entreprises de la commune (6 sur 14), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 14 entreprises implantées à la Chapelle-Enchérie en 2016, 12 ne font appel à aucun salarié et 2 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[73]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[74]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[75]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 8 en 1988 à 5 en 2000 puis à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 52 ha en 1988 à 168 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Enchérie, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à la Chapelle-Enchérie (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[74]
    Nombre d'exploitations (u) 8 5 3
    Travail (UTA) 8 5 3
    Surface agricole utilisée (ha) 418 646 504
    Cultures[76]
    Terres labourables (ha) 393 642 504
    Céréales (ha) 296 s 302
    dont blé tendre (ha) 163 251 184
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 38 s s
    Tournesol (ha) 48 s s
    Colza et navette (ha) 38 s 134
    Élevage[74]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 35 2 0

    .

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Les armoiries de La Chapelle-Enchérie se blasonnent ainsi :

    D'azur à la molette d'éperon d'argent en pointe, chapé d'or aux deux quintefeuilles de gueules en chef.

    Création J.P Fernon adoptée par délibération municipale du 9 décembre 1994.

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

    1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "La Chapelle-Enchérie" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "La Chapelle-Enchérie" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre "La Chapelle-Enchérie" et "Savigny-sur-Braye" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Métadonnées de la commune de la Chapelle-Enchérie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Communes les plus proches de la Chapelle-Enchérie », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
    10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
    11. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
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    13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Lien externe

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