LĂ©ning
Léning est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
LĂ©ning | |
Église Saint-Barthélemy, XVIIIe siècle. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Antoine Ernst 2020-2026 |
Code postal | 57670 |
Code commune | 57394 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Léningeois, Léningeoises |
Population municipale |
346 hab. (2020 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 28″ nord, 6° 48′ 28″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 300 m |
Superficie | 6,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Le village de Léning est situé sur la rive droite de l'Albe près de la route de Dieuze à Saint-Avold, à 5 km au N. O. d'Albestroff et à 37 km au N. E. de Château-Salins.
La commune fait partie de la ZNIEFF du pays des Ă©tangs[1].
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Albe, le ruisseau Kuhmattgraben, le ruisseau de Sussmatte et le ruisseau le Matzengraben[Carte 1].
L'Albe, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Rodalbe et se jette dans la Sarre à Sarralbe, après avoir traversé douze communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Albe, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Léning est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), prairies (35,5 %), forêts (12,1 %), zones urbanisées (5,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Bien que le village ait été possédé au XIIIe siècle par les comtes de Linange originaires de Leiningen en Rhénanie-Palatinat, son nom est plus ancien et n’a aucun rapport avec cette illustre famille. Une des mentions les plus anciennes et irréfutables de Léning se trouve dans une charte de l’abbaye de Wörschweiler où Léning est mentionné sous le nom de Lendingen[10] (1240). Par la suite on trouve dans les archives diverses dénominations dont Laudingen (1365), Lenningen-Altorf (1510)[11], Altorff-Leningen (1559)[11], Linningen-Aldorf (1567)[11], Leiningen (1587), Leyningen (1594)[11], Leiningen-et-Altorff (XVIe siècle)[11], Léning-les-Hingsanges (1626)[11], Lenningen (1633)[11], puis Léning qui prévaudra à partir du XVIIIe siècle (1793), jusqu’à l’annexion allemande (1871-1919) où l’ancien nom de Leiningen devient le nom officiel du village.
Histoire
Le village de Léning est situé en Lorraine allemande non loin de la frontière linguistique mosellane du XXe siècle.
Du Moyen Âge à la fin de l'indépendance lorraine
La plupart des auteurs contemporains admettent à la suite de Stoffel[12] que la mention « Altorf juxta Tannae villam » trouvée dans une charte de l’évêque Enguerrand de Metz[13] datant de l’an 787 fait référence à Francaltroff près de Grostenquin. Dans cette hypothèse, l’origine de Léning, dont Francaltroff n’était jusqu’au XVIIIe siècle qu’une annexe paroissiale, pourrait être antérieure à cette époque.
Léning faisait initialement partie du comté de Marimont (Mörsberg) dont avait hérité au XIIe siècle la puissante maison des comtes de Sarrebruck puis au siècle suivant les comtes de Deux-Ponts (Zweibrücken) et de Linange (Leiningen) qui en sont issus[14].
En 1240 Walter de Brucken fait don à l’abbaye de Wörschweiler, située près de Hombourg (Sarre), de ses dimes de « Lendingen » avec l’accord de ses suzerains Frédéric de Linange et Henri de Deux-Ponts[10]. L’abbaye conserva la jouissance de ces dimes jusqu’à sa sécularisation par les princes de Palatinat-Deux-Ponts au XVIe siècle[15].
À la suite du mariage de Cunégonde de Linange (Kunigunde von Leiningen) avec Henri I de Blâmont, Léning échut vers 1266 aux sires de Blâmont[16] dont les armes ont inspiré l’actuel blason du village.
Détachée du comté de Marimont et morcelée au gré des héritages, la seigneurie de Léning a été divisée dès le XIIIe siècle et jusqu’à la Révolution française en deux parties distinctes :
- Une moitié de la seigneurie était un franc-alleu, possédée depuis le XIIIe siècle par la Famille de Brucken originaire de Bliesbruck, seigneurs de Hingsange, puis par leurs héritiers les Helmstatt qui la conservèrent jusqu’à la Révolution française[17].
- L’autre moitié de la seigneurie de Léning était un fief relevant du duché de Lorraine dont furent investies au cours des siècles diverses familles dont les Kerpen, les Raville (Rollingen), les Créhange (Kriechingen) et à la fin du XVIe siècle les comtes de Nassau-Sarrebruck[18].
Le duc Henri II de Lorraine réunit en 1623 ses fiefs lorrains de Francaltroff et Léning à la seigneurie de Lixheim qui fut érigée en 1629 en principauté immédiate du Saint-Empire romain germanique par Ferdinand II de Habsbourg en faveur de Louis de Guise, baron d'Ancerville et de son épouse Henriette de Lorraine, sœur du duc Charles IV de Lorraine[19]. À la suite du décès sans postérité d’Alexandre de Grimaldi, neveu par alliance du dernier époux d’Henriette de Lorraine, l’éphémère principauté de Lixheim est réintégrée au duché de Lorraine en 1707[20].
La foire annuelle de la Saint-Barthélemy, patron de la paroisse, est une tradition très ancienne, comme le prouve une mention trouvée en 1510 dans les comptes du receveur de Dieuze[21].
Les plaids annaux (Jahrgeding) de Léning se tenaient traditionnellement le jeudi qui suit l’Épiphanie[22] - [23]. Les droits et devoirs de chacun y étaient précisés et la justice rendue. Les seigneurs d’Hingsange et le duc de Lorraine se partageaient la haute justice pour moitié. La moyenne et la basse justice appartenaient pour moitié aux seigneurs d’Hingsange et aux vassaux du duc de Lorraine.
La guerre de Trente Ans qui dévasta la toute la Lorraine n’épargna pas le village de Léning qui fut brûlé trois fois et perdit une grande partie de ses habitants[24].
Conformément aux dispositions du traité de Vienne (1738), le duché de Lorraine perd son indépendance et sa souveraineté en 1766 à la suite du décès du duc Stanislas Leszczyński. Le village de Léning devient alors français et est rattaché à la province de Lorraine, née de la fusion des Trois-Évêchés (dont faisait partie la seigneurie de Hingsange annexée de facto au royaume depuis 1552) et des anciens duchés nouvellement acquis.
De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale
Le cahier de doléances[25] des habitants de la commune a été rédigé le par Joseph Riquet, maire de Léning puis député du Tiers à l'assemblée du bailliage de Dieuze et enfin celle de Sarreguemines. Ces doléances témoignent de l’injustice du système féodal, de la lourdeur des taxes et des nombreux litiges entre les villageois et le comte d’Helmstatt qui semble avoir été âpre au gain et fort peu conciliant.
Le découpage de la Lorraine en départements en 1790 fait fi aussi bien des liens historiques de ses territoires que de la frontière linguistique mosellane. Le vœu formulé par l'assemblée de réduction de Sarreguemines de créer un département lorrain de langue allemande n'a pas été retenu[26]. La commune se voit ainsi intégrée au département de la Meurthe majoritairement francophone.
- LĂ©ning en 1901.
- LĂ©ning en 1916.
- LĂ©ning en 1916.
- La gare en 1917.
- LĂ©ning en 1914.
En 1871, Léning est annexé à Empire allemand en vertu du traité de Francfort. La commune reprend le nom de « Leiningen » et fait alors partie de l'arrondissement de Château-Salins au sein du district de Lorraine, l’un des trois districts administratifs du Reichsland Elsass-Lothringen. C'est une époque de prospérité économique et Léning bénéficie de la construction d'une gare de chemin de fer sur la ligne de Champigneulles à Sarralbe. En 1914, la mobilisation des soldats du Reichsland s’opéra dans l’ordre et le calme, les défections furent rares ; seuls quelques centaines de mobilisables proches de la frontière s’enfuirent en France plutôt que de se battre pour le Kaiser[27]. Huit jeunes soldats originaires de Léning laissèrent ainsi leur vie sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale comme le rappelle pudiquement une plaque apposée dans l'église du village car ils ne sont pas morts pour la France mais « avec Dieu pour l'Empereur et la Patrie » selon la devise prussienne.
Conformément à l’article 27 du Traité de Versailles, Léning redevient française en 1919 et se voit rattachée au nouveau département de la Moselle qui adopte les limites administratives du district de Lorraine.
Le village n'a pas été évacué en 1939-1940 et n'a pas subi de dégâts matériels importants lors des combats. L'adjudant-chef Joseph Grosse (1908-1940) originaire de Léning perdit la vie le dans la défense héroïque de Cappel par la 4e Armée française[28]. De à , le village est occupé par l’Allemagne et annexé de facto au troisième Reich qui l’incorpore au Gau Westmark. Le , le Gauleiter Josef Bürckel promulgua l’ordonnance instituant le service militaire obligatoire pour les Mosellans, en violation du droit international. Nombreux furent les jeunes Alsaciens-Lorrains qui refusèrent de se battre pour le troisième Reich. Quatre jeunes soldats de Léning qui avaient été incorporés dans la Wehrmacht perdirent la vie sur les champs de bataille entre 1944 et 1945. Le drame de ces Malgré-nous et de leurs familles marquera encore longtemps les esprits.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 346 habitants[Note 2], en augmentation de 14,95 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Passage au nord du village d'une voie romaine[33].
- Porte datée 1727 (détruite à la fin du XXe siècle) et maisons anciennes datant du XVIIe siècle au XIXe siècle[34]
Édifices religieux
- L’église Saint-Barthélemy qui était devenue trop petite et avait beaucoup souffert lors de la guerre de Trente Ans, semble avoir été entièrement reconstruite au XVIIIe siècle. En 1726 les habitants demandèrent à leurs décimateurs (l’abbaye de Saint-Avold, le comte d’Helmstatt, la dame Rhingrave de Dhaun et Puttelange) de pourvoir à l’agrandissement de l’église[35]. Les travaux furent achevés en 1747. L’église abrite un beau mobilier du XVIIIe siècle (boiseries, autels, chaire…) qui a été inscrit en 1993 sur la liste des monuments historiques. Le clocher à flèche de charpente primitif a été remplacé au début du XXe siècle par un pittoresque clocher à bulbe.
- Croix monolithe érigée en 1700 à la sortie du village au lieu-dit « Am steinernen Kreuz » par Nicolas Houpert et Anne Marie Wolff[36] Elle porte l'inscription suivante en haut allemand: « ANNO 1700 IM NAMEN DES HEREN HAT NICKOLA HVPERT ANNA MARI WOLFFIN DIS CREITZ LASEN [VFRICHTEN]. (Au piédestal) O MENSCH GEDENCKE AN DE [...] »
Personnalités liées à la commune
- Joseph Riquet, maire de Léning, député du Tiers état à l'assemblée du bailliage de Dieuze puis à celle de Sarreguemines en 1789.
HĂ©raldique
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Les armes de Léning se blasonnent ainsi: De gueules à l'épée d'argent garnie d'or, accostée de deux saumons adossés d'argent. Il s'agit des armes d'Henri I de Blâmont (de gueules accostée de deux saumons adossés d'argent) qui posséda Léning au XIIIe siècle, l'épée symbolisant le martyre de saint Barthélemy, patron de la paroisse. |
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Voir aussi
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Léning sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Léning » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- Sandre, « l'Albe »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Andreas Neubauer : Regesten des Klosters Werschweiler, Speyer 1921
- Henri Lepage - Dictionnaire topographique du département de la Meurthe (1862)
- J. G. Stoffel : « De l’ancienneté du château de Morimont (Mörsperg), en Alsace ». Le Bibliographe alsacien : gazette littéraire, historique, artistique, 1869 (4) p. 204-207, éditions Berger-Levrault, Strasbourg, (ISSN 2015-2027).
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- Jean Houpert, La Prévôté d'Insming : repeuplement et restauration d'un canton lorrain après la guerre de Trente ans, Éditions Naaman, Sherbrooke, 1975 p. 69-70.
- Charles ETIENNE : Cahiers de doléances des bailliages des généralités de Metz et de Nancy pour les États généraux de 1789. Première série, Département de Meurthe-et-Moselle. Tome 2, Cahiers du bailliage de Dieuze, Imprimerie Berger-Levrault, Nancy 1912 p. 194-209.
- Jean-Louis Masson: Histoire administrative de la Lorraine. Éditions Fernand LANORE, Paris 1982, p. 139.
- François Roth, Alsace Lorraine histoire d’un « pays perdu » de 1870 à nos jours, Place Stanislas Éditions, 2010, (ISBN 978-2-35578-050-9).
- 14 juin 1940: la bataille de Cappel. Le Republicain Lorrain, Ă©dition du 19 juin 2012
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marcel Lutz, Maurice Toussaint La Moselle gallo-romaine Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine, section de Sarrebourg, 1991 p. 67.
- « Base Mérimée ».
- Jean Houpert, La Prévôté d'Insming : repeuplement et restauration d'un canton lorrain après la guerre de Trente ans, Éditions Naaman, Sherbrooke, 1975 p. 72.
- Thimothée Moser : La « croix en pierre de Léning ». Les cahiers Lorrains, Nr. 2, avril 1952, p. 26-27. ISSN 0758-6760