Montdidier (Moselle)
Montdidier est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Montdidier | |
Église Saint-Hubert | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Jean Pfeiffer 2020-2026 |
Code postal | 57670 |
Code commune | 57478 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
86 hab. (2020 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 49″ nord, 6° 49′ 05″ est |
Altitude | Min. 234 m Max. 307 m |
Superficie | 1,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Environnement
La commune fait partie de la ZNIEFF du pays des Ă©tangs[1].
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Urbanisme
Typologie
Montdidier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,5 %), terres arables (38,2 %), prairies (19,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Histoire
Montdidier est un village récent, fondé sur le ban de Francaltroff en 1628 par Louis de Guise, baron d'Ancerville, prince de Lixheim. Les trois roses de son blason rappellent l'appartenance des terres au prince de Lixheim.
Peu après sa fondation, le village a été entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans[10].
La seigneurie de Montdidier a été acquise en 1711 à la barre de la cour Souveraine de Lorraine par François Bleickhard, baron d’Helmstatt, seigneur d’Hingsange et de Bischoffsheim, capitaine au service du roi de France de la succession vacante du prince de Lixing.
Conformément aux dispositions du traité de Vienne (1738), le duché de Lorraine perd son indépendance en 1766 à la suite du décès du duc Stanislas Leszczyński. Le village de Montdidier est alors rattaché à la province de Lorraine et ses habitants deviennent sujets du roi de France.
En 1790, la province de Lorraine est divisée en départements. La commune est rattachée au département de la Meurthe.
À l’issue de la guerre franco-prussienne de 1870, Montdidier est annexée à l'Empire allemand en vertu du traité de Francfort et se voit rattachée au district de Lorraine, l’un des trois districts administratifs de l'Alsace-Lorraine. Située à l'époque en zone francophone non loin de la frontière linguistique mosellane, la commune conserva son nom français jusqu’en 1915, date à laquelle elle fut rebaptisée Diedersberg.
Conformément à l’article 27 du traité de Versailles, la commune redevient française en 1919 et est rattachée au nouveau département de la Moselle qui adopte les limites administratives du district de Lorraine.
De 1940 à 1944, le village est occupé par l’Allemagne et annexé de facto au troisième Reich qui l’incorpore au Gau Westmark.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 86 habitants[Note 2], en augmentation de 13,16 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Hubert de 1843.
- Passage d'une voie romaine.
- Ancien village de vignerons.
- Cimetière du XIXe siècle.
- PĂ©diluve Ă chevaux.
- Table d'orientation.
HĂ©raldique
Blason | D'argent au bouquet de trois roses de gueules feuillées et tigées de sinople issant d'un mont de trois coupeaux de même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montdidier » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Jean Houpert, La Prévôté d'Insming : repeuplement et restauration d'un canton lorrain après la guerre de Trente ans, Éditions Naaman, Sherbrooke, 1975
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.