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James Horner

James Horner, né le à Los Angeles (Californie) et mort le prÚs de Santa Barbara (Californie), est un compositeur de musique de films américain.

James Horner
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
James Roy Horner
Nationalité
Domiciles
Formation
Royal College of Music
USC Thornton School of Music (en)
Verde Valley School (en)
Université de Californie à Los Angeles (maßtrise Ús arts et doctorat)
American Film Institute
UCLA Herb Alpert School of Music (en)
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
PĂšre
Fratrie
Christopher Horner (en)
Enfants
Emily Horner (d)
Becky Horner (d)
Autres informations
Label
MCA Records (en)
Directeur de thĂšse
Genre artistique
Sites web
Distinctions
Discographie
Discographie de James Horner (d)
ƒuvres principales

Il est connu pour avoir introduit des Ă©lĂ©ments musicaux Ă©lectroniques et des chƓurs dans nombre de ses partitions musicales.

La musique qu'il a composée pour Titanic lui a valu plusieurs récompenses, dont deux Oscars, un Golden Globe et deux Grammy Awards.

Biographie

Enfance

James Horner, fils d'un couple d'immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner.

Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film[1].

Il commença Ă  jouer du piano Ă  l'Ăąge de cinq ans puis passa ses jeunes annĂ©es Ă  Londres oĂč il frĂ©quenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycĂ©e de Verde Valley Ă  Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplĂŽme de premier cycle Ă  l'universitĂ© de Californie du Sud puis un master. Il commença alors Ă  travailler son doctorat Ă  l'universitĂ© de Californie Ă  Los Angeles oĂč il Ă©tudia entre autres avec Paul Chihara. AprĂšs plusieurs compositions pour l'American Film Institute au cours des annĂ©es 1970, il cessa d'enseigner la thĂ©orie musicale Ă  l'UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.

ƒuvre

En 1979, James Horner compose sa premiÚre musique de film pour Les Mercenaires de l'espace réalisé par Jimmy T. Murakami, produit par Roger Corman. En 1982, il crée la musique originale du film Star Trek 2 : La ColÚre de Khan, devenant ainsi un compositeur de premiÚre importance.

Parmi ses Ɠuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des tĂ©nĂšbres et Krull, toutes trois composĂ©es en 1983 et qui l'amĂšnent trĂšs vite Ă  travailler sur de grosses productions telles que Aliens, le retour de James Cameron ou bien encore Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud en 1986.

Son style musical s'affirme avec la partition de Glory en 1989 puis Les Experts en 1992, oĂč il s'oriente vers une orchestration plus mesurĂ©e et subtile. À ce titre, l'une de ses plus belles rĂ©ussites est sa composition pour le film Braveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succĂšs critique.

En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre My Heart Will Go On chantĂ©e par CĂ©line Dion, qui bat le record prĂ©cĂ©dent en restant 16 semaines Ă  la premiĂšre place du Top 200 des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s'est vendue a plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde.

Il a Ă  son actif plus de 150 musiques de films parmi lesquels Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus rĂ©cemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore une nouvelle fois avec James Cameron.

AprĂšs son Ă©viction de RomĂ©o et Juliette (2013) au terme de l'enregistrement de la musique et sa non-reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, James Horner prend un peu de recul par rapport au cinĂ©ma. Il profite de cette annĂ©e sabbatique pour se consacrer Ă  des Ɠuvres de concert (dont un double concerto pour violoncelle et orchestre crĂ©Ă© en premiĂšre mondiale le par Mari et Hakon Samuelsen avec l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool placĂ© sous la direction de Vasily Petrenko) puis prĂ©parer le concert Titanic qui a lieu en premiĂšre mondiale les 13, 14 et au KKL de Lucerne en Suisse, puis le au Royal Albert Hall de Londres.

Controverses

L'Ɠuvre de James Horner fait dĂ©bat dans la communautĂ© de la musique de films, certains de ses dĂ©tracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques comme SergueĂŻ Prokofiev[2] ou Dmitri Chostakovitch, voire ses contemporains (Jerry Goldsmith), ainsi que cela lui Ă©tait demandĂ© par les producteurs des films en question, notamment au dĂ©but de sa carriĂšre, influence dont il s'Ă©mancipa assez rapidement.

La musique pour Willow est un exemple Ă  charge : Willow's Theme ressemble ostensiblement au dĂ©but du premier mouvement de la Symphonie no 3 en mi bĂ©mol majeur de Robert Schumann. Introduit dans Escape from the Tavern, le thĂšme est orchestrĂ© dans un style musical Ă©voquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scĂšnes d'action des films de cape et d'Ă©pĂ©e des annĂ©es 1940. Le thĂšme jouĂ© Ă  la flĂ»te dans Elora Danan est empruntĂ© Ă  Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisĂ© par le chƓur Le MystĂšre des voix bulgares. Ces « emprunts » ne sont pas crĂ©ditĂ©s au gĂ©nĂ©rique du film, ce sont pourtant ces deux thĂšmes que l'on retient de la musique du film.

D'autres ne voient en lui qu'un compositeur rĂ©pĂ©tant Ă  l'infini les mĂȘmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mĂȘmes notes pour reprĂ©senter le danger, surnommĂ© le « Danger Motif » lui-mĂȘme empruntĂ© Ă  la Symphonie No. 1 Op.13 en RĂ© mineur de SergueĂŻ Rachmaninov (et que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempĂȘte, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©es, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment Ă  l'identique dans Commando ou Danger immĂ©diat.

Pour ses partisans, il s'agit en revanche de développer et parfaire des idées de composition, la différence notable avec ses confrÚres étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme l'atteste le recours fréquent aux quatre notes[3], déclamées comme une métaphore de la mort ou du chùtiment.

DĂ©cĂšs

Considéré comme un pilote expérimenté, James Horner est mort le dans le crash de l'un de ses avions, un S-312 Tucano dans la banlieue de Los Angeles[4] - [5]. Le dernier film sur lequel il a contribué, Les Sept Mercenaires du réalisateur Antoine Fuqua, lui est d'ailleurs dédié.

un Short Tucano

Les projets sur lesquels il devait travailler sont alors confiés à d'autres compositeurs, notamment John Debney et Rupert Gregson-Williams pour le film Tu ne tueras point, réalisé par Mel Gibson[6] - [7] - [8]. James Horner devait également poursuivre sa collaboration avec le réalisateur James Cameron sur les quatre suites du film Avatar prévues entre 2022 et 2028[9].

Filmographie

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Télévision

  • 1981 : Angel Dusted (tĂ©lĂ©film)
  • 1981 : A Few Days in Weasel Creek (tĂ©lĂ©film)
  • 1982 : Un piano pour Mrs. Cimino (tĂ©lĂ©film)
  • 1982 : Rascals and Robbers: The Secret Adventures of Tom Sawyer and Huck Finn (tĂ©lĂ©film)
  • 1983 : Between Friends (tĂ©lĂ©film)
  • 1985 : Surviving (tĂ©lĂ©film)
  • 1985 : Faerie Tale Theatre (sĂ©rie) (1 Ă©pisode)
  • 1985 : Histoires fantastiques (Amazing Stories) (sĂ©rie) (1 Ă©pisode)
  • 1985 : In Her Own Time (documentaire)
  • 1990 : Les Contes de la crypte (sĂ©rie) (1 Ă©pisode)
  • 1990 : Extreme Close-Up (tĂ©lĂ©film)
  • 1992 : Fish Police (sĂ©rie) (1 Ă©pisode)
  • 1999 : Michelle Kwan Skates to Disney's Greatest Hits (tĂ©lĂ©film)
  • 2000 : Freedom Song (tĂ©lĂ©film)
  • 2000 : Krull: Marvel Comics Video Adaptation (vidĂ©o)
  • 2001 : Unmasking Zorro (documentaire)
  • 2004 : Le nom de la rose (documentaire)
  • 2004 : Star Trek: New Voyages (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) (1 Ă©pisode)
  • 2006 : CBS Evening News with Katie Couric (sĂ©rie)
  • 2012 : Reflections on Titanic (documentaire)
  • 2015 : One Day in Auschwitz (documentaire)
  • 2015 : Living in the Age of Airplanes (documentaire)

Courts métrages

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Autres

Notes et références

Bibliographie

  • Jean-François Houben, 1 000 Compositeurs de cinĂ©ma, coll. 7e Art, Ă©d. Cerf-Corlet, 2002, p. 356.

Notes et références

  1. (en) Laurence MacDonald, The Invisible Art of Film Music, Scarecrow Press, 2013, p. 352 : « Walter Hill's Red Heat features Horner's highly dramatic main-title with a choir singing in russian. Horner's music at times strongly resembles the choral sounds of Prokofiev's vocal music. »
  2. Technique initiée semble-t-il par Richard Wagner et reprise de nombreuses fois tout au long de l'histoire de la musique par Sergueï Rachmaninov, Johannes Brahms, Claude Debussy ou encore Miklós Rózsa.
  3. « James Horner tué dans le crash de son avion », 20 minutes.
  4. (en) « James Horner Dies in Plane Crash », The Hollywood Reporter.
  5. (en) « James Horner Revealed as Original Composer for ‘The Great Wall’ », sur filmmusicreporter.com (consultĂ© le ).
  6. http://www.soundtracksandtrailermusic.com/2016/11/hacksaw-ridge-review/
  7. (en) « HACKSAW RIDGE – Rupert Gregson-Williams », sur MOVIE MUSIC UK, (consultĂ© le ).
  8. « James Cameron sortira 4 suites d’Avatar entre 2022 et 2028 », sur linternaute.fr, (consultĂ© le ).
  9. « IFMCA: the International Film Music Critics Association | IFMCA Award Composer Stats », sur filmmusiccritics.org (consulté le )
  10. « Hollywood in Vienna », sur hollywoodinvienna.com (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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