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Histoire de Walibi Belgium

L’histoire de Walibi Belgium commence lorsque l'homme d'affaires belge Eddy Meeùs, de retour du Zaïre (ancien Congo belge), se lance dans une nouvelle activité. Le parc d'attractions est inauguré le sous le nom de Walibi.

À la suite de son succès, Eddy Meeùs créé le groupe Walibi composé au total de onze sites en activité. Après sa vente en 1997, Walibi Belgium appartient à plusieurs propriétaires. Le groupe américain Premier Parks — devenu par la suite Six Flags — le détient de 1997 à 2004, le parc est ensuite la propriété du fonds d'investissement privé londonien Palamon Capital Partners de 2004 à 2006. En 2006, le parc est vendu au groupe français compagnie des Alpes.

Considéré comme faisant partie aujourd'hui du patrimoine belge, Walibi Belgium a été pendant de nombreuses années une tribune de la bande dessinée belge avec des contrats de licence pour Les Aventures de Tintin, Boule et Bill, Bob et Bobette et Lucky Luke.

Origine du projet

En 1970, de retour du Zaïre où il a fait fortune dans les plantations de quinquina, le Belge Eddy Meeùs, un homme d'affaires originaire d'Anvers, cherche à se lancer dans une nouvelle activité pour y investir son argent. Après plusieurs placements boursiers infructueux, il pense à racheter une entreprise et se tourne donc vers les banques qui lui assurent que « l'avenir est dans les loisirs ». En 1971, il choisit de se lancer dans un projet de parc safari avec d'autres investisseurs mais se retire après des négociations sans résultats[1].

C'est par pur hasard qu'il trouve l'idée d'un nouveau projet. Il lit un prospectus commercial ventant le téléski nautique, un ski nautique où le bateau est remplacé par un câble et une machinerie de tractage, une invention d'un Allemand : Bruno Rixen (de). Il rencontre l'ingénieur à Munich et signe avec lui un accord de vente exclusive pour le Benelux, ainsi qu'une option pour le monde entier.

Eddy MeeĂąs se met alors Ă  chercher des opportunitĂ©s commerciales pour vendre le produit, et se rend compte qu'il a besoin d'un endroit pour rĂ©aliser des dĂ©monstrations. Ă€ la recherche d'un plan d'eau, il apprend que la Compagnie Immobilière de Belgique vend un Ă©tang Ă  Limal, dans le Brabant wallon. Il achète sept hectares de terrain dont un Ă©tang de trois hectares et fonde en la sociĂ©tĂ© Les Grands Ă©tangs de Limal dans laquelle il injecte cinq millions de francs belges, environ 124 000 euros.

Après plusieurs démarches administratives, les terrains passent de zone agricole à zone de loisirs et il obtient les permis de bâtir lui permettant d'apporter les transformations nécessaires au plan d'eau pour y accueillir le téléski nautique. Ces différents travaux, ainsi que l'achat de terrains supplémentaires pour créer un parking et un accès à la voirie font finalement monter l'investissement à cinquante millions de francs belges, environ 1,2 million d'euros. Eddy Meeùs réfléchit alors à un projet plus important : des vestiaires pour les futurs skieurs, un restaurant et une plaine de jeux pour occuper les enfants… Son intention ne sera pas seulement de vendre le produit, mais aussi de l'exploiter pour le public. Parmi les premières idées : la création d'un hall de sport, avec une patinoire, des terrains de tennis et même une piscine, mais Eddy Meeùs n'a pas assez d'argent pour les financer entièrement.

C'est finalement une nouvelle fois grâce au hasard qu'une nouvelle étape importante se met en place. Meeùs rencontre un constructeur de manèges forains désireux de se reconvertir et qui lui propose son aide. L'idée d'un parc d'attractions est lancée mais l'investissement basique pour équiper le parc, soit quarante millions de francs belges — environ un million d'euros — est trop important pour ses finances. Meeùs accepte la suggestion du fabricant qui propose alors un paiement échelonné sur cinq ans, avant de changer d'avis et d'exiger la moitié pour obtenir la livraison des manèges. Dans l'impossibilité de faire marche arrière, le marché est finalement tenu et la livraison prévue début 1975. Meeùs rencontre dans la même période d'autres forains qui lui proposent de louer leurs cinq attractions pour la saison, avec une option d'achat.

Avec tous ses frais, il doit alors se tourner vers les banques et emprunter, mais celles-ci sont méfiantes et n'accordent pas beaucoup de crédit à son projet. La grande crise de 1974 due au premier choc pétrolier fait que le gouvernement de l'époque, pour lutter contre l'inflation, décide d'interdire aux banques d'accorder des crédits jusqu'à nouvel l'ordre. La situation finit par se débloquer en , quand deux banques lui accordent deux prêts pour quarante-cinq millions de francs belges — environ 1,1 million d'euros —, non sans avoir dû hypothéquer les terrains et plusieurs de ses biens privés.

Il faut noter qu'en parallèle, Meeùs s'est lancé dans un autre projet de téléski nautique, à Bernissart, proche de la frontière française. Inauguré le , ce petit parc de loisirs comprend un restaurant, un petit train et plusieurs manèges pour enfants achetés à la foire de Hambourg. Face à de multiples déconvenues, Eddy Meeùs se départît de l'entreprise en 1978. Cette expérience lui permet d'acquérir quelques ficelles du métier et d'anticiper certains problèmes qui allaient se poser dans son second projet[alpha 1].

Walibi : les premières années (1975-1977)

Pour Eddy MeeĂąs, Les Grands Ă©tangs de Limal n'est pas un nom convenable pour un parc d'attractions. Il propose alors Ă  sa famille un jeu et organise un brainstorming avec Ă  la clĂ© une prime pour celui qui trouverait un nom original et attrayant. MalgrĂ© les nombreuses propositions, aucune ne lui convient, et près de deux mois avant l'inauguration du parc, ce dernier n'est toujours pas baptisĂ©. Il pense alors Ă  construire un nom Ă  partir de Wavre, la commune la plus proche et la plus connue des environs. Mais il trouve indĂ©licat de parler d'un « Parc de Wavre Â» Ă©tant donnĂ© que ce dernier se trouve rĂ©ellement sur la commune de Limal. Vu qu'une partie du parking se trouve Ă©galement sur Bierges, il a l'idĂ©e de crĂ©er un nom au dĂ©part des premières syllabes des trois communes : Limal, Bierges et Wavre. Après plusieurs tests de combinaison, il s'arrĂŞte sur Walibi, proposition qui est acceptĂ©e très rapidement par ses collaborateurs et sa famille. Son fils Thierry MeeĂąs lui dit alors que cela le fait penser Ă  un petit marsupial australien, le wallaby, un cousin du kangourou… Le nom du parc et son emblème Ă©taient dĂ©sormais dĂ©finitifs[1].

Eddy Meeùs s'entoure d'une équipe qui fera longue date dans l'histoire du parc. Il y a tout d'abord le fils d'un ami, Dominique Fallon, futur créatif et responsable des campagnes de communication. Et il y a aussi sa famille qui se joint rapidement à ses affaires, en commençant par sa fille Anne en 1974 suivi de ses fils Yves en 1977 et Thierry en 1983. Walibi est donc dès sa conception une entreprise familiale.

Logo original de Walibi (1975) dessiné par Guy Dessicy.

Walibi ouvre ses portes au public le et près de mille personnes se prĂ©sentent ce jour-lĂ . Le parc est traversĂ© par une longue allĂ©e large d'1,5 mètre dans laquelle le promeneur trouve un parcours de montagnes russes Le Grand 8, des autos-tamponneuses, des poneys, des canots ainsi que cinq attractions foraines louĂ©es Ă  la fĂŞte foraine de Wavre, dont Himalaya, un manège de type Music Express et Matterhorn. Quant au TĂ©lĂ©ski nautique, il est installĂ© au bord d'une plage de sable fin. Afin de rendre le parc plus prĂ©sentable, Eddy MeeĂąs doit investir dans des tulipes en plastique pour donner un peu de verdure aux cinquante hectares de terrain qui se compose principalement de sable de remblai.

Meeùs réalise avec un forain une attraction phare : Le Temple du Soleil, un parcours scénique dans lequel les visiteurs découvrent différentes scènes avec les personnages et animaux de l'album du même nom des aventures de Tintin, le tout en accord avec Hergé. L'attraction est ouverte quelques jours plus tard, le . Cette collaboration est le début d'une longue série de projets d'attractions et animations grâce à un contrat signé avec les Éditions du Lombard. D'ailleurs, Meeùs avait imaginé dans un premier temps un parc plus important sur le thème des aventures de Tintin, un projet qu'il avait dû abandonner vu l'important investissement nécessaire.

Walibi lance en Belgique et en Europe le concept du ticket unique Ă  la journĂ©e donnant libre accès Ă  toutes les attractions. Ă€ cette Ă©poque, certains parcs comme Disneyland en Californie fonctionnaient avec un système de carnets de tickets Ă  utiliser selon le type d'attractions. La première saison se clĂ´ture sur un premier chiffre : 47 000 visiteurs, ce qui permit de couvrir les frais de publicitĂ©, mais pas ceux du personnel[1].

Ă€ ses dĂ©buts, la plupart des activitĂ©s du parc — le parking, les restaurants, les attractions — sont gĂ©rĂ©es par des indĂ©pendants, et la majoritĂ© des attractions sont dĂ©montĂ©es l'hiver pour revenir le printemps suivant, ou ĂŞtre remplacĂ©es par de nouvelles, souvent plus grandes. Cette organisation fait qu'Eddy MeeĂąs ne peut vraiment construire un parc dĂ©finitif comme il l'entend, mais au fil des annĂ©es, il reprend peu Ă  peu la gestion des manèges et du reste du parc, ce qui le mène Ă  construire de plus en plus des attractions et bâtiments fixes. En 1976 est construit le bassin des dauphins. Plus Ă©tonnant : Claude François donne un concert pour l’inauguration de la deuxième saison de Walibi, c’était le samedi . MalgrĂ© une frĂ©quentation en hausse en 1976 (258 000 visiteurs) puis en 1977 (450 000 visiteurs), Eddy MeeĂąs est empĂŞtrĂ© dans les soucis financiers, notamment avec l'inflation galopante de l'Ă©poque mais aussi du fait que mĂŞme avec un chiffre d'affaires en hausse, le parc ne fait quasiment aucun bĂ©nĂ©fice.

Les grands développements (1978-1985)

La Rivière sauvage (1978).

La quatrième saison de Walibi, en 1978, marque un tournant important dans l'histoire du parc. Durant l'hiver, Meeùs obtient un nouveau prêt de cinquante millions de francs belges — environ 1,2 million d'euros — auprès de la Société nationale de crédit à l'industrie (SNCI) et décide d'investir dans une importante série de nouvelles attractions. Tout d'abord, Jumbo Jet, des montagnes russes Jet Star 3 du constructeur allemand Schwarzkopf achetées au forain Kinzler[2], Turbo Lift, Sensorama, Calypso, Paratroop, le Bidule ou encore les radeaux, un tow boat ride doté l’année suivante de scènes représentants les aventures de Tintin dans des décors de jungles, telles le village d'Arumbayas de L'Oreille cassée, Le Temple du Soleil ou Les Cigares du pharaon à l'image de Jungle Cruise des parcs Disney. Mais l'attraction la plus remarquée est alors la Rivière sauvage, premier parcours de bûches construit en Belgique. Et comme ces attractions sont fixes, Meeùs peut commencer à aménager le parc et y planter des arbres[1].

La saison est un succès et le parc accueille près de 700 000 personnes, soit 250 000 de plus qu'en 1977. Quant Ă  la mascotte du kangourou, elle se fait connaĂ®tre via une importante campagne d'affichage oĂą le passant la voit dĂ©valer la Rivière Sauvage.

La grande Roue (1979)
Enterprise (1979)
Tornado (1979)

Durant l'hiver suivant, la SNCI fait de nouveau confiance Ă  MeeĂąs et lui accorde un prĂŞt supplĂ©mentaire de 200 millions de francs belges — environ cinq millions d'euros —, ce qui lui permet de rĂ©aliser une seconde vague d'investissements. En amĂ©nagements d'abord, car la grande allĂ©e du parc est asphaltĂ©e, puis en nouvelles attractions. Sont ainsi inaugurĂ©s en 1979 la Grande roue (de Vekoma), les Poneys mĂ©caniques et deux circuits de voitures Ă©lectriques (les Tacots et les Mini-Jeeps) toutes trois construites par la firme allemande Metallbau Emmeln et enfin l'Enterprise, attraction Ă  sensations fortes fournie par Huss Rides[alpha 2].

Mais le plus gros investissement cette annĂ©e-lĂ  fut l'achat Ă  la sociĂ©tĂ© nĂ©erlandaise Vekoma d'un exemplaire de Double Corkscrews, inaugurant ainsi le premier circuit de montagnes russes Ă  possĂ©der deux inversions en Europe. BaptisĂ© Tornado, elle propose deux vrilles sur un circuit long de 730 mètres, haut de 23 mètres et dont la vitesse des trains (2 au total, embarquant chacun 24 personnes) atteint jusqu'Ă  65 km/h[3]. Cette attraction devient vite l'objet de toutes les attentions et attise la curiositĂ© de nombreux visiteurs, certains tĂ©lĂ©phonant mĂŞme au parc pour demander si elle n'est pas dangereuse et si elle n'a pas fait de victimes…

Le succès est au rendez-vous, Walibi fait parler de lui en dehors des frontières belges (surtout en France et aux Pays-Bas) et attire près de 900 000 visiteurs, soit 25 % de plus qu'en 1978.

Au cours de l'hiver 1979-1980, Eddy MeeĂąs dĂ©cide de se sĂ©parer de l'attraction Le Temple du Soleil dont la capacitĂ© horaire est infĂ©rieure Ă  ce qu'il avait espĂ©rĂ©. Alors que son constructeur l'avait certifiĂ© Ă  un maximum de 900 personnes par heure, l'attraction ne peut en absorber en rĂ©alitĂ© qu'environ 200. Ă€ la suite du refus du constructeur de rĂ©aliser les transformations Ă  ses frais, Walibi avait apportĂ© quelques modifications pour amĂ©liorer le dĂ©bit horaire Ă  350/400 personnes. Cela est nĂ©anmoins insuffisant car la file d'attente reste trop longue et plusieurs problèmes de sĂ©curitĂ© apparaissent, condamnant ainsi l'attraction. Mais MeeĂąs dĂ©cide de la remplacer par une plus grande et plus moderne, toujours centrĂ©e sur les aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne. Il s'agit d'un Water Dark Ride, probablement inspirĂ© des Pirates of the Caribbean des parcs Disney[alpha 3], dans lequel les visiteurs circulent Ă  bord de barques plus grande sur un parcours plus long que Le Temple du Soleil. Le passager peut y dĂ©couvrir l'histoire du XVIIe siècle du Chevalier de Hadoque et de Rackham le Rouge (dont la voix est interprĂ©tĂ©e par Bob de Moor) grâce Ă  quatre-vingt-cinq animatroniques, cinq vaisseaux dont La Licorne et de nombreux dĂ©cors inspirĂ©s par les albums du Le Secret de La Licorne et Le TrĂ©sor de Rackham le Rouge Ă©crit par HergĂ© entre 1942 et 1943. Le public peut y voir Tintin, Milou, le Capitaine Haddock, le professeur Tournesol, les Dupond et Dupont, et la scène finale, un combat naval, est impressionnante pour l'Ă©poque. La nouveautĂ©, inaugurĂ©e par la princesse Paola est un grand succès populaire et avec une capacitĂ© horaire Ă  1 000 personnes, l'idĂ©e de MeeĂąs s'est avĂ©rĂ©e payante[4].

Cette annĂ©e-lĂ  est Ă©galement inaugurĂ© le premier fast food du parc, une dĂ©cision d'Yves MeeĂąs, ainsi qu'un spectacle de magie. L'annĂ©e est Ă©galement marquĂ©e par une grande opĂ©ration marketing avec la sociĂ©tĂ© CĂ´te d'Or spĂ©cialisĂ©e dans le chocolat. Mis au point par la mĂŞme agence de communication, il s'agit d'un système d'Ă©change destinĂ© avant tout aux enfants. Au verso de chaque emballage de barres en chocolat figure un dessin reprĂ©sentant l'une des 15 grandes attractions (Tornado, Le Secret de la Licorne, etc.), et chaque sĂ©rie rassemblĂ©e donne droit Ă  une entrĂ©e gratuite au parc. L'opĂ©ration est un Ă©norme succès grâce au troc dans les Ă©coles et aux petites annonces dans les journaux, si bien que CĂ´te d'Or doit augmenter sa production. Vu que les entrĂ©es gratuites n'Ă©taient pas valables durant le mois d'aoĂ»t, le parc fait face Ă  une importante augmentation de la frĂ©quentation lors des week-ends de septembre, et clĂ´ture sa saison 1980 avec un nouveau record, il dĂ©passe la barre symbolique du million de visiteurs avec un total de 1 150 000.

Eddy Meeùs reçoit et accepte en 1981 la proposition de prendre une participation dans Avenir Land, futur Walibi Rhône-Alpes, et intervient pour les projets d'expansion du parc français à partir de cette date[5] - [6]. Ceci représente les prémisses du groupe Walibi et engendre le changement de nom du parc belge pour Walibi Wavre.

En 1981, trois nouvelles attractions sont installĂ©es : le Big Yoyo, une paratower de 35 mètres de Vekoma, Énergie 2000, un spectacle audiovisuel situĂ© dans un chapiteau circulaire et Laserama, un spectacle lasers et son et lumière construit dans un théâtre moderne aux formes cubiques Ă  cĂ´tĂ© de la Grande Roue[7]. Une exposition Paul Danblon se tient dans l'enceinte du parc la mĂŞme annĂ©e. Les bâtiments abritant les caisses sont aussi dĂ©corĂ©s comme des maisons de Syldavie, un pays imaginaire dans les aventures de Tintin. Cet amĂ©nagement introduit l'idĂ©e Ă  Walibi de dĂ©corer selon un thème dĂ©fini d'autres structures que les attractions. Cette idĂ©e sera amenĂ©e Ă  s'Ă©tendre dans tout le parc. Les dĂ©veloppements de la thĂ©matique Tintin sont rĂ©alisĂ©s habituellement en collaboration avec les Studios HergĂ©, et plus spĂ©cifiquement avec Bob de Moor. Le nombre de visiteurs est pour la première fois en retrait, il repasse en-dessous de la barre du million pour atteindre 945 000 entrĂ©es.

Sirocco (1982) ici après la transformation de 1999

Ă€ la fin de l'annĂ©e, MeeĂąs apprend par hasard que le constructeur Schwarzkopf souhaite vendre un exemplaire d'un Shuttle Loop qui avait Ă©tĂ© fabriquĂ© pour un parc d'attractions japonais qui avait fait faillite entre-temps. Il reçoit une offre d'achat Ă  75 millions de francs belges — environ 1,8 million d'euros — de la part d'Anton Schwarzkopf[alpha 4] qui lui assure que cette attraction lui apportera 300 000 visiteurs de plus sur une saison. MeeĂąs lui propose alors un marchĂ©, il achète l'attraction pour 45 millions et rajoute 30 millions si l'augmentation de la frĂ©quentation est celle que Schwarzkopf lui promet. Le fabricant accepte et, dĂ©but 1982, le Sirocco accueille ses premiers visiteurs. Première du genre en Europe (il n'existait Ă  cette Ă©poque que 7 autres exemplaires dans le monde), ces montagnes russes longues de 220 mètres fonctionnent sur une base assez simple : le train est catapultĂ© Ă  85 km/h vers un looping vertical avant de se retrouver face Ă  une portion inclinĂ©e Ă  70° et haute de 42 mètres oĂą, une fois avoir perdu sa vitesse, il repart en arrière. Il rĂ©alise alors le mĂŞme parcours pour finalement se retrouver sur une autre portion inclinĂ©e de l'autre cĂ´tĂ©, oĂą il repart en marche avant l'arrivĂ©e en gare. Le tout en 35 secondes[8]. Autres nouveautĂ©s : le spectacle Fiesta Tropicana et l'exposition Futurama. En cette mĂŞme annĂ©e, le collaborateur de Peyo Michel Leloup est le nouveau dessinateur du kangourou. Il reprend le rĂ´le portĂ© par Guy Dessicy jusque-lĂ  et modernise la mascotte[9] - [10] - [11].

La saison se dĂ©roule mieux que la prĂ©cĂ©dente et le parc accueille cette annĂ©e-lĂ  950 000 visiteurs, et vu que l'objectif des 300 000 visiteurs de plus n'est pas atteint, MeeĂąs gagne son pari avec Schwarzkopf[alpha 5].

Les saisons 1983 et 1984 marquent une première pause après l'intense développement des cinq années précédentes, mais le parc ne chôme pas car il doit faire face à la concurrence de plus en plus forte des autres parcs belges. Le nombre de clients sur l'exercice 1983 est en baisse alors qu'il reprend la courbe ascendante en 1984. Meeùs et son équipe (qui se résume toujours à 4 grands postes : Dominique Fallon au marketing/relations commerciale, Anne Meeùs à l'administration, Yves Meeùs à la technique et Thierry Meeùs aux ventes internes) décident de recentrer les activités du parc autour du public familial, en misant donc moins sur les sensations et plus sur les spectacles. C'est ainsi qu'est construit au centre du parc, en 1984, le village mexicain de type pueblo nommé Pancho Villa, avec Panchito, un théâtre d'automates et les décors tirés de Tintin en Amérique pour Les Poneys. De plus, des otaries arrivent en remplacement des dauphins. Cette année-là voit également l'arrivée de la Plaine Côte d'or et du Tintin Show, qui remplace le Laserama[4]. Le découpage du parc en zone date de la même époque avec également la zone Futura. Les Productions Walibi éditent un album de bande dessinée Modeste et Pompon. Bom est le scénariste et Walli est le dessinateur de La Mémoire volatile - une histoire de Modeste et Pompon à Walibi[12].

C'est en 1985 à l'occasion de son dixième anniversaire que Walibi Wavre se lance dans un nouveau défi en imaginant à partir d'une page blanche une zone thématique : Ali Baba et les Mille et Une Nuits. Elle est située sur une parcelle jusque-là en friche de l'autre côté du lac ; accessible au public, ceci permet désormais d'en faire le tour complet. Ce quartier réunit diverses activités autour du même thème avec surtout un nouveau Water Dark Ride Le Palais d'Ali Baba à l'image de Fata Morgana à Efteling. Dans des embarcations apparentées au Secret de la Licorne, les passagers découvrent les Mille et Une Nuits à travers différents tableaux. Pour mener à bien cette réalisation et sa scénographie, le parc wavrien s'associe avec l'entreprise anglaise Space Leisure, spécialisée dans la conception, la création architecturale à thème et la construction d'animatroniques[alpha 6]. Cette collaboration sera amenée à se répéter à l'avenir pour d'autres projets. Malgré l'engouement du public, cette nouveauté ne se traduit pas par une importante augmentation de la fréquentation telle qu’espérait les dirigeants, mais convainc définitivement Meeùs de créer des zones thématiques.

Lors de la saison 1986, vu la bonne santé financière de l'entreprise, Walibi inaugure dans Pancho Villa un second parcours de bûches baptisé Rio Salto et transforme le parcours des radeaux en Gondolettas avec de nouvelles embarcations mais toujours la thématique des aventures de Tintin. L'année est bonne et Meeùs se met à réfléchir à de nouveaux projets, avec pour ambition de dépasser les 1,2 million de visiteurs. Il souhaite se repositionner face à la concurrence, alors qu'en France on commençait à parler de l'implantation d'un parc Disney.

Aqualibi et succès populaire (1986-1992)

Aqualibi (1987)

Dans le courant de l'année 1986, Eddy Meeús estime que Walibi Wavre peut désormais réaliser des plans d'investissements à long terme et se met donc à la recherche de nouvelles activités. C'est Dominique Fallon qui lui propose l'idée de construire un parc aquatique couvert, à l'image de celui situé à Duinrell aux Pays-Bas. Après une étude de marché et diverses visites dans des lieux similaires en Europe (entre autres différents Center Parcs, l'Alpamare de Pfäffikon et l'Océade de Strasbourg), le projet prend forme et est baptisé Aqualibi, un jeu de mots entre Aqua (« eau » en latin) et Walibi[1]. Dans ce but, le bureau d'étude néerlandais ayant créé l'Océade de Strasbourg travaille avec les équipes de Walibi.

Construit à l'entrée du parc, Aqualibi est conçu en prenant le meilleur de ce qui a été visité chez la concurrence. Les activités sont installées sous un toit transparent de forme conique et sont entourées d'une thématique tropicale. Plusieurs éléments de décoration de l'aventure syldave de Tintin Le Sceptre d'Ottokar sont utilisés pour l'entrée et la file d'attente. Cette thématique habille toute la zone d'entrée de Walibi et se décline à l’intérieur du parc d'attractions. En effet, le premier quartier dans lequel pénètre le promeneur est rebaptisé Syldavie, au détriment de son appellation précédente, Belle Époque. Aqualibi est inauguré en retard le , en pleine saison estivale[1].

En plus d'être une nouveauté en Belgique, l'originalité d'Aqualibi vient également du fait qu'il soit une simple attraction du parc en pleine saison (chaque visiteur ayant droit de s'y amuser durant 1h15 pendant la journée) mais devient en fin de saison un parc aquatique permanent, c'est-à-dire ouvert toute l'année et en soirée, ce qui modifie profondément les habitudes de l'équipe de direction qui n'avait travaillé qu'au rythme des saisons jusqu'alors[1].

Le spectacle de perroquets (1988)

Durant l'année, Walibi se lance dans son prochain projet d'attraction et en confie la direction à Yves Meeùs. Il est décidé de concevoir un circuit de bouées, une attraction impressionnante et à forte capacité. Elle est baptisée Radja River, est intégrée à la zone Ali Baba et inaugurée en 1988.

Construite sur une superficie de 2.5 hectares, la Radja River s'impose vite comme l'une des attractions de ce type la plus importante en Europe. Son parcours de 600 mètres de long prĂ©sente une dĂ©nivellation de 3,57 mètres que 13 embarcations (de 1,5 tonne chacune pour 12 places) parcourent Ă  la vitesse de 1,5 mètre Ă  6 mètres par seconde (Ă©quivalent de 5 km/h Ă  20 km/h) grâce Ă  un dĂ©bit de près de 30 000 m3 d'eau (soit m3 Ă  la seconde). Conçue par l'entreprise suisse Intamin, le canal (qui est large de 5 Ă  12,5 mètres et profond de 80 cm) est entourĂ© par de nombreux rochers oĂą divers effets aquatiques et cascades (avec des dĂ©bits allant jusqu'Ă  800 m3 d'eau) viennent surprendre les visiteurs[13]. Le spectacle de perroquets est Ă©galement Ă©trennĂ© en 1988.

Avec la combinaison de la Radja River et de l'Aqualibi, le succès populaire est au rendez-vous, et le , le parc accueille son douze millionième visiteur[1]. La fréquentation est en effet en augmentation. Le chiffre d'affaires fait de même avec une évolution de 38 % par rapport à 1987[14].

Rapido et Tinka (1990).

Entre 1989 et 1991, le dĂ©veloppement du parc est mis de cĂ´tĂ© car, après l'introduction du groupe Walibi Ă  la Bourse de Bruxelles le , Eddy MeeĂąs et son Ă©quipe se concentrent sur une sĂ©rie d'acquisitions en France (Avenir-Land et Big Bang Schtroumpf devenus plus tard Walibi RhĂ´ne-Alpes et Walibi Schtroumpf) et en Belgique (Mini-Europe et plus tard Bellewaerde Park)[1]. NĂ©anmoins, le parc accueille en 1989 un CinĂ©ma 3D en remplacement du Tintin Show dans la zone Futura. Avec le succès d'Aqualibi et face Ă  la concurrence d'OcĂ©ade ouvert en 1988 Ă  Bruxelles, près de 220 millions de francs belges — environ 5,5 millions d'euros — sont injectĂ©s pour doubler la surface d'Aqualibi en 1990 avec la construction d'une aile supplĂ©mentaire comprenant une piscine chauffante (la Laguna Verde), un toboggan (le Tinka) et le Rapido, une rivière sauvage de 130 mètres de long[15]. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, les excursions d'une journĂ©e Ă©taient devenues un phĂ©nomène. Selon le Bureau nĂ©erlandais du tourisme et la CBS, entre 1990 et 1991, quelque 870 millions de voyages de loisirs sont effectuĂ©s aux Pays-Bas. Cela comprenait plusieurs types d'activitĂ©s de plein air. Les parcs Ă  thèmes sont alors une destination importante pour les touristes d'un jour. Dans les parcs d'attractions nĂ©erlandais, les dĂ©penses sont estimĂ©es Ă  105,28 millions €[16]. L'annĂ©e 1991 est exceptionnelle pour le parc qui enregistre une augmentation du nombre de visiteurs de 15 % avant le dĂ©but de la saison estivale. Une grande opĂ©ration marketing avec la chaĂ®ne de supermarchĂ©s GB est organisĂ©e, et tout comme l'opĂ©ration CĂ´te d'Or en 1980, elle rapporte un succès plus important que prĂ©vu. Alors qu'Ă  l'origine, la sociĂ©tĂ© GB a achetĂ© 350 000 entrĂ©es dans le but de les donner gratuitement Ă  ses clients qui collectionnaient des points en fonction de leurs achats, elle doit finalement en recommander 200 000 de plus car elle a mal calculĂ© l'impact de la promotion sur le public. Un problème important se pose alors pour le parc qui doit faire face Ă  un assaut de visiteurs dans les derniers jours du mois d'aoĂ»t et durant les week-ends de septembre. Un jour, l'afflux est tel qu'il faut mĂŞme fermer les grilles d'entrĂ©e car le seuil maximum de capacitĂ© (fixĂ© en ce temps-lĂ  Ă  20 000 visiteurs) Ă©tait atteint. Bien que se fĂ©licitant de la rĂ©ussite de cette promotion, Eddy MeeĂąs estimera par la suite que l'image de Walibi a pris un mauvais coup dans l'esprit de beaucoup de Belges : le parc Ă©tait maintenant associĂ© Ă  des files d'attente interminables, des problèmes de foule et de manque de personnel[1]. En 1991, Eddy MeeĂąs et Xavier Lapère, un forain français, se montrent chacun intĂ©ressĂ©s par le rachat de Babyland-Amiland. Lapère rachète les montagnes russes Jumbo Jet[17]. En fonction Ă  Wavre de 1978 Ă  1991, Jumbo Jet sont des montagnes russes Jet Star 3 du constructeur allemand Schwarzkopf[alpha 7] - [2]. DĂ©montĂ©es durant l'intersaison 1991-1992, Lapère les exploitent ensuite sur les fĂŞtes foraines[alpha 8] - [18]. MeeĂąs acquiert Babyland en [19].

En 1991, Efteling est sur la première marche du podium europĂ©en en termes de frĂ©quentation avec 2,7 millions. Sur la deuxième marche, trois parcs affichent 2 millions d'entrĂ©es : Europa-Park, Alton Towers et Phantasialand. Sur la troisième marche, deux parcs affichent 1,4 million d'entrĂ©es : Walibi Wavre et le parc AstĂ©rix. En cette dernière saison avant l'ouverture d'Euro Disneyland, la majoritĂ© de ces parcs touchent chacun une clientèle situĂ©e dans un rayon de 200 kilomètres, ce qui signifie que la plupart ne se considèrent pas alors comme des concurrents directs. Walibi Wavre est l'exception car il partage des portions de son bassin de clientèle avec les quatre autres parcs d'Europe continentale[16].

Le directeur adjoint d'Efteling de l'époque, Reinoud van Assendelft de Coningh, a l'idée de créer une collaboration d'importants parcs d'attractions européens non concurrents compte tenu de leur situation géographique[20]. En 1993, Great European Theme Parks est fondé en réponse à l'arrivée d'Euro Disneyland[21]. Ses membres sont Europa-Park, Alton Towers, le parc Astérix, Efteling et Liseberg. Bien qu'il fasse partie des plus visités, Walibi est écarté en raison d'une concurrence directe.

En 1992, près de 350 millions de francs belges — environ 8,5 millions d'euros — sont investis dans trois nouveautĂ©s et dans la transformation de la zone situĂ©e au fond du parc oĂą se trouve le Secret de la Licorne. Près de 40 millions de francs belges — environ un million d'euros — sont utilisĂ©s pour cette dernière qui devient Zone CaraĂŻbes avec l'assèchement d'une partie du lac pour la construction du Grand Amphithéâtre, une salle de spectacle de 1 200 places Ă©quipĂ©e d'une piscine et qui se destine Ă  accueillir un spectacle d'otaries. On installe Ă©galement le Bounty[alpha 9], un Looping Starship du constructeur suisse Intamin, une attraction achetĂ©e au parc français Zygofolis en faillite (elle ouvre en 1987 sous le nom Bateau ivre[22]). L'extension de la zone s'accompagne Ă©galement d'un restaurant et d'une boutique[23].

Colorado (1992)

Troisième nouveautĂ©, le Colorado reprĂ©sente Ă  lui seul un investissement de 250 millions de francs belges — environ six millions d'euros —, soit le plus important de l'histoire du parc jusqu'alors. Ce train de la mine de Vekoma qui a nĂ©cessitĂ© 3 ans de rĂ©flexion, est construit sur une superficie d'un hectare dans un dĂ©cor inspirĂ© des montagnes rocheuses du Grand Canyon, avec des cascades, des passages dans des grottes et divers Ă©lĂ©ments rappelant l'Ouest amĂ©ricain[24]. Ses 3 trains permettent d'emmener près de 1 000 personnes Ă  l'heure sur un circuit de 785 mètres oĂą la vitesse de pointe atteint les 50 km/h pour une hauteur maximale de 14 mètres. La dĂ©coration ambiante est agrĂ©mentĂ©e d'une plateforme construite au-dessus de la gare permettant aux visiteurs de contempler l'attraction[25]. InstallĂ© au sein de la zone Pancho Villa, le Colorado est la première Ă©tape dans la transformation de la zone pour en faire Ă  terme un quartier western.

À la fin de la saison, le groupe Walibi décide de freiner une nouvelle fois ses investissements sur le parc, car d'autres exploitations ont été acquises (Walibi Aquitaine, Océade, Babyland-Amiland et Flevohof) et la marge bénéficiaire du groupe en a souffert[26].

Renommée et premiers doutes (1993-1997)

Alors un bon dĂ©marrage de la saison 1993 (mi-juillet, le parc enregistre plus d'entrĂ©es que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente)[27], les mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques durant la pĂ©riode estivale affectent finalement la frĂ©quentation qui s'Ă©lève Ă  1 250 000 visiteurs (pour Walibi et Aqualibi)[28] - [29]. Comme annoncĂ© l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, il y a peu d'investissements si ce n'est la construction d'une passerelle permettant aux visiteurs de joindre le parc depuis la gare de Bierges sans devoir traverser la route nationale 238 qui les sĂ©pare, pour un coĂ»t de quinze millions de francs belges, environ 370 000 euros. La SNCB et la ville de Wavre se joignent au projet et apportent plusieurs amĂ©nagements Ă  la gare afin d'amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des visiteurs venant en train et qui sont estimĂ©s Ă  près de 140 000 pour cette annĂ©e-lĂ [30] - [31].

En 1994, le parc souffre encore du fait que la famille Meeùs se concentre toujours sur les dernières acquisitions (notamment d'importants travaux à Walibi Flevo). On assiste donc simplement à quelques petits changements, avec par exemple la disparition de l'automate Orgue magique dans la zone Ali Baba, remplacé par un nouveau spectacle de magie. Le début de saison est encourageant car, en juillet, le parc accueille près de 25 % de visiteurs de plus par rapport à 1993[32] mais la fréquentation redevient stable après le mois d'août.

Flash Back (1995)

En 1995, le parc cĂ©lèbre ses vingt ans et renoue avec les gros investissements en injectant 200 millions de francs belges — environ 4,9 millions d'euros — dans trois nouveautĂ©s[33] - [34]. La principale est le Flash Back, un nouveau parcours de bĂ»ches construit par l'entreprise allemande Mack Rides, et qui remplace le Rio Grande (ex Rivière sauvage) mis Ă  la retraite après seize ans d'activitĂ©. Le modèle identique de bĂ»ches de Crazy River (nl) ouvert l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă  Walibi Flevo propose le mĂŞme parcours et les mĂŞmes dimensions. ManufacturĂ©e Ă©galement par Mack Rides, l'attraction prĂ©sente comme unique diffĂ©rence son thème. Celui de l'attraction brabançonne — qui a coĂ»tĂ© Ă  elle seule 140 millions de francs belges (environ 3,4 millions d'euros) — est Ă©laborĂ© avec l'aide d'une sociĂ©tĂ© belge, Original Factory, qui lui donne une fonction : c'est une usine Ă  rajeunir. Outre sa modernitĂ© et sa taille plus importante que le Rio Grande, le Flash Back a Ă©galement l'originalitĂ© de proposer une chute en marche arrière, le tout grâce Ă  des plateformes rotatives[35].

Ensuite, le parc construit tout autour des étangs sur une distance d'un kilomètre et demi le Walibi Express, un petit train qui marque deux arrêts : la zone Syldavie et la zone Caraïbes, juste en face du Grand amphithéâtre. La première gare est construite en partie sur le restaurant Terrasse 1900 et sur le ponton de départ du téléski nautique qui est fermé et démantelé entièrement, tournant ainsi une nouvelle page de l'histoire de Walibi[36].

Enfin, Walibi propose dans le Grand amphithéâtre un nouveau spectacle Peter Pan Walibishow, une version raccourcie Ă  trente minutes de la crĂ©ation Peter Pan — mis en scène par Patrick de LongĂ©e et Rinus Vanelslander — qui a Ă©tĂ© Ă  l'affiche au mĂŞme endroit durant tout le mois de et qui a accueilli environ 20 000 spectateurs. InspirĂ© par le cĂ©lèbre conte de J. M. Barrie, le spectacle se compose de chansons, jeux de comĂ©diens et de divers effets spĂ©ciaux le tout dans le dĂ©cor exotique oĂą trĂ´ne un galion pirate. Remis en scène spĂ©cialement pour le parc par Bruno BultĂ©, près de 500 reprĂ©sentations sont prĂ©vues[37] - [38]. L'annĂ©e est Ă©galement marquĂ©e par une opĂ©ration publicitaire avec la chaĂ®ne de station-service Seca[alpha 10]. Les clients collectionnent les dix pin's : un reprĂ©sentant une station Seca, un autre avec le kangourou affichant les vingt ans du parc ainsi que les huit principales attractions mises en avant : Radja River, Colorado, Le Secret de la Licorne, Le Palais d'Ali Baba, Sirocco, la Grande roue, Flash Back ainsi qu'Aqualibi[1].

Fin juin, le parc devient l'hôte d'un jeu télévisé de la RTBF présenté par Jacques Careuil et Sam Touzani et sur le thème des aventures de Tintin : L'Énigme du cristal. Le plateau est installé sous un chapiteau blanc ouvert sur le terrain où se trouvait Jumbo Jet quelques années auparavant. Le succès populaire est au rendez-vous et, durant l'été, Walibi accueille son vingt millionième visiteur[39]. En fin de saison, une autre page se tourne : Le Secret de la Licorne est fermé car l'attraction est désormais jugée trop vieillotte par la direction[17] - [alpha 11]. À la fin de la saison, le bilan est positif et le groupe revient dans le vert après deux années de pertes[40]. Durant le mois de décembre, le parc accueille une nouvelle fois un spectacle mis en scène par Bruno Bulté. Le thème exploité est celui de Pinocchio[41], mais contrairement à Peter Pan l'année précédente, il ne sera pas présenté devant les visiteurs du parc.

Garde syldave à l'entrée du parc, jusqu'au milieu des années 1990.

En effet, pour la saison 1996, Walibi investit trente millions de francs belges — environ 740 000 euros — dans la crĂ©ation d'un nouveau spectacle dans le Grand amphithéâtre : Agent 008 : Tropical Mission. MĂ©lange de cascades et effets pyrotechniques, il est qualifiĂ© de première europĂ©enne[42]. Le spectacle Panchito quant Ă  lui disparaĂ®t pour ĂŞtre remplacĂ© par une exposition ludo-Ă©ducative Looping K'nex en partenariat avec le fabricant de jeux de construction K'nex. Après avoir suivi une prĂ©sentation interactive sur les bases de la physique, les enfants sont invitĂ©s Ă  mettre en pratique la thĂ©orie via des constructions en K'Nex inspirĂ©es des montagnes russes du parc[43].

La météo défavorable affecte la fréquentation du parc qui doit même fermer ses portes au public le jeudi , en pleine saison estivale. Malgré une ouverture prolongée lors des week-ends de septembre et octobre, la météo et le marasme économique ambiant font chuter les recettes de 15 %. C'est le troisième exercice déficitaire consécutif. La conjoncture de l'époque est marquée par une diminution du tourisme d'un jour et les sites tels Walibi Wavre sont donc en recul[44]. Le doute commence à s'installer dans l'esprit d'Eddy Meeùs. Il décide en de ne plus assurer la gestion journalière donnant les rênes à son fils Thierry Meeùs[45] - [46]. De plus, il cherche à vendre Walibi Flevo, fortement déçu par sa mauvaise fortune. Il rencontre en le directeur de l'entreprise américaine Premier Parks qui a créé son groupe grâce à une méthode de rachats offensive et lui propose l'acquisition de certains de ses parcs. Quatre mois plus tard, une délégation américaine visite l'entièreté des sites du groupe belge et offre de racheter la totalité du groupe Walibi, ce que refuse Eddy Meeùs[1].

En 1997, le parc tente de renouveler le « contrat Tintin » avec Moulinsart SA[47] mais c'est un Ă©chec, et l'ensemble des rĂ©fĂ©rences aux aventures de Tintin disparaissent totalement des allĂ©es et des attractions.

La saison est théâtre d'un incident rare qui fera beaucoup parler de lui. Le mercredi , Ă  la suite d'une avarie technique, le train du Sirocco n'est pas propulsĂ© assez rapidement et reste coincĂ© au sommet de son looping vertical. Après une première tentative d'Ă©vacuation par les pompiers, les 26 passagers seront finalement redescendus avec le train Ă  l'aide d'une grue et neuf personnes seront transportĂ©es Ă  l'hĂ´pital pour des maux de tĂŞte et baisse de tension. Les conclusions de l'enquĂŞte dĂ©voileront qu'une pièce de sĂ©curitĂ© du système de lancement s'est brisĂ©e. ÉvĂ©nement mĂ©canique normal selon les experts, cette casse aurait dĂ» ralentir le train suffisamment pour qu'il ne puisse pas franchir l'inversion. Mais le rapport officiel indiquera que la vitesse rĂ©duite et l'inertie ont conduit le train Ă  une situation de parfait Ă©quilibre, une situation qualifiĂ©e de hasard par ces mĂŞmes experts[48]. L'attraction est remise en route un mois après et ne fait pas fuir le public venu en masse profiter de cette cĂ©lĂ©britĂ© retrouvĂ©e[49].

Avec 1 000 000 visiteurs[50], le bilan de la saison 1997 est meilleur qu'en 1996, ouvrant ainsi la voie Ă  de nouveaux investissements[51] mais cette annĂ©e est surtout synonyme d'un grand changement pour Eddy MeeĂąs et pour l'Ă©volution de Walibi.

Vente au groupe Premier Parks (1998-2000)

Le , Eddy Meeùs revient sur sa décision et négocie la vente du groupe Walibi avec la société américaine Premier Parks, un opérateur de parcs d'attractions aux États-Unis[52]. Celui-ci étudie les chiffres de Walibi durant trois mois. L'acquisition du Groupe et donc de Walibi est annoncée officiellement en décembre et est clôturée le peu après l'introduction de Premier Parks à la New York Stock Exchange.

Durant l'intersaison 1997-1998, le public assiste cette annĂ©e-lĂ  au dernier plan d'investissement de l'Ă©quipe d'Eddy MeeĂąs : 200 millions de francs belges — environ 4,9 millions d'euros — pour la transformation complète de la zone Pancho Villa qui devient Lucky Luke City, un nouvel espace consacrĂ© Ă  l'univers de Lucky Luke, le personnage de bande dessinĂ©e crĂ©Ă© par Morris. Les bâtiments existants parmi lesquels l'ancienne structure des otaries et Looping K'nex (ex Panchito) sont rasĂ©s pour laisser place Ă  un nouveau village de 15 000 m2 reprĂ©sentant en dĂ©tail plusieurs Ă©lĂ©ments clĂ©s de la sĂ©rie Lucky Luke. Morris et ses collaborateurs participent d'ailleurs activement Ă  la crĂ©ation de ce projet dans lequel le promeneur retrouve un saloon (un nouveau fast food baptisĂ© Dalton Burger), le bureau du ShĂ©rif, la prison ou encore la banque qui constituent la file d'attente d'une nouvelle attraction[53] - [54]. Les entreprises Space Leisure, P&P Projects et Giant concrĂ©tisent ce projet en rĂ©alisant divers Ă©lĂ©ments du dĂ©corum pour plonger le public dans cet univers[55] - [56] - [57]. Il s'agit de la dernière phase entamĂ©e en 1992 pour transformer le thème mexicain du quartier Pancho Villa en un village cow-boy.

C'est une Free Fall Tower du constructeur suisse Intamin qui a coĂ»tĂ© Ă  elle seule 125 millions de francs belges — environ trois millions d'euros — : la Dalton Terror. D'une hauteur de 77 mètres, elle est le jour de son inauguration la première de son genre en Belgique et la plus haute du monde[58].

Afin de l'insérer dans la thématique de la Lucky Luke City, le Colorado est rebaptisé Calamity Mine, en référence à Calamity Jane, un personnage que René Goscinny (le scénariste de la série entre 1957 et 1971) a introduit dans les histoires de Lucky Luke en 1958, ce dernier s'étant inspiré de la véritable Martha Jane Canary. Les Poneys sont aussi remis à neuf, le thème de Tintin en Amérique disparaissant au profit du fidèle compagnon de Lucky Luke : le cheval Jolly Jumper. La famille Meeus représente une dernière fois le parc en inaugurant ce nouveau quartier, Premier Parks reprenant la gestion du groupe en mai[1]. Les quartiers thématiques qui découpent jusqu'alors Walibi sur les plans distribués à l'entrée sont supprimés en 1998. Seule la zone Lucky Luke City est dorénavant mentionnée contrairement à Ali Baba, Syldavie, Caraïbes et Futura. En fin de saison 1998 Le Big Yoyo est fermé et détruit.

Vampire (1999)

En 1999, le parc inaugure trois nouveautĂ©s pour un investissement total de 400 millions de francs belges (environ 9,9 millions d'euros) dont 250 millions de francs belges, environ 6,2 millions d'euros[59] pour le Vampire, un Suspended Looping Coaster du fabricant nĂ©erlandais Vekoma. Premières montagnes russes de ce type en Belgique[60], elles sont construites dans une nouvelle zone proche de l'entrĂ©e. Son parcours de 689 mètres de long est composĂ© de 5 inversions pour un lift hill haut de 35 mètres. Les passagers ont les pieds dans le vide et subissent des accĂ©lĂ©rations de 4G pour une vitesse maximale de 80 km/h[61]. Pour les familles, un manège avec des gondoles en forme de drakkars, Dragon Boat, et un parcours de montagnes russes La Coccinelle (un modèle Tivoli), tous deux du constructeur allemand Zierer, sont construits dans la zone CaraĂŻbes.

D'importants travaux d'insonorisation ont lieu sur le Sirocco qui est rebaptisĂ© Turbine et dont le circuit est dĂ©sormais quasi entièrement couvert y compris le looping vertical. Dans un style vieille usine ressemblant au Flash Back, ce changement majeur permet au parc de diminuer les nuisances sonores de l'attraction de 60 Ă  50 dB. En outre, la direction annonce l'achat de 4 hectares de terrain appartenant aux facultĂ©s universitaires Saint-Louis situĂ©s en bordure du parc (le Moulin de Limal) pour des futures extensions, mais sans projet spĂ©cifique Ă  ce moment-lĂ [60].

L'annĂ©e est exceptionnelle et le parc enregistre une augmentation d'un peu plus de 30 % de visiteurs pour clĂ´turer Ă  1 350 000 entrĂ©es[62].

Lors de l'hiver 1999-2000, le parc prĂ©pare son 25e anniversaire et poursuit ses investissements en injectant 300 millions de francs belges — environ 7,4 millions d'euros — dans une toute nouvelle zone d'entrĂ©e (qui est Ă©largie avec de nouvelles caisses, deux boutiques et un nouveau centre d'informations) et dans plusieurs attractions[63]. Le fast food de la zone Futura, le Jumbo Burger, est Ă©galement dĂ©truit pour ĂŞtre remplacĂ© par une nouvelle zone enfants composĂ©e de cinq attractions, dont trois nouvelles commandĂ©es auprès du fabricant italien SBF Visa : Tree House, une mini tour en forme d'arbre de 7,70 mètres de haut, Abeilles Volantes, une version rĂ©duite des chaises volantes et Mini-Police, un manège de type tasses oĂą 6 voitures tournent autour d'un policier.
La même année, le manège d'avions, Baby Kangourou est rethématisé et est renommé Petits Avions. Premier Parks se rebaptise Six Flags en 2000[alpha 12].

En milieu de saison, un quotidien belge annonce l'intention des propriétaires américains d'abandonner la marque Walibi au profit d'une appellation Six Flags. Il faut savoir que le groupe avait racheté les droits d'exploitation des personnages de la Warner Bros. aux États-Unis et en Europe et avait par ailleurs déjà transformé Walibi Flevo en Six Flags Holland en début d'année. En outre, ils travaillaient activement à l'amélioration de Warner Bros. Movie World Germany et au projet de Warner Bros. Park Madrid. La direction du parc, par la voix de son directeur du marketing Dominique Fallon, indique alors à la presse qu'il est prématuré de parler du départ du kangourou[64].

En fin de saison, le parc organise, pour la première fois, une saison Halloween[65]. Pendant quelques semaines, les allĂ©es sont transformĂ©es avec des ballots de paille, des tonnes de citrouilles et une multitude de dĂ©cors. De nombreuses animations et spectacles sont prĂ©sentĂ©s et une maison hantĂ©e est conçue dans un ancien restaurant Les Pagodes. L'opĂ©ration est un succès et le parc enregistre un record de frĂ©quentation pour la saison : 40 000 visiteurs en 2 jours[66].

En décembre, les rumeurs enflent et beaucoup d'indices portent à croire que le parc sera transformé et rebaptisé la saison suivante. Durant l'hiver 2000-2001, il devient un immense chantier.

Six Flags Belgium (2001-2004)

Le , la direction de Six Flags Inc. annonce officiellement à la presse la transformation du parc pour la nouvelle saison ainsi que son nouveau nom : Six Flags Belgium. Propriétaire des droits de la Warner Bros., Six Flags décide d'y introduire certains des personnages des licences Looney Tunes (parmi lesquels Bugs Bunny qui en devient le symbole principal, Daffy Duck, Titi et Grosminet) et Batman.

La transformation de Walibi est radicale et l'investissement conséquent : près de 1,2 milliard de francs belges, environ trente millions d'euros[67]. Outre de nombreux travaux structurels (parking rénové, élargissement des allées principales, réhabilitations diverses, nouveaux espaces verts), plusieurs bâtiments et attractions sont détruits et une quinzaine de nouveautés font leur apparition. De nouvelles zones thématiques sont créées et la plupart des attractions existantes sont rebaptisées, à grand renfort de décors et accessoires. Les travaux sont tellement importants que le parc n'ouvre que le , après les vacances de Pâques[68].

Dans la première partie du parc, plusieurs éléments sont entièrement rasés : le restaurant les Pagodes, la salle du spectacle des perroquets Funny Parrots et trois attractions (le Carrousel 1925, les autos-tamponneuses Autoscooters et Top Gun). Le Cinéma 3D est mis à la retraite et remplacé par un spectacle consacré aux Looney Tunes : Bugs Bunny and Friend's Show.

Loup Garou (2001)
French Cancan (2001)

C'est dans cette zone que se situe l'un des plus gros investissements de la transformation, un circuit de montagnes russes en bois — de conception Vekoma — baptisĂ© Loup Garou et construit sur une superficie d'1,5 hectare, en partie sur le lac situĂ© entre les Vieux Tacots et le Vampire. Premières montagnes russes de ce type en Belgique, le circuit mesure 1 028 mètres de long et son sommet culmine Ă  32 mètres pour une vitesse maximale de 80 km/h. Il faut alors près de 1 500 m3 de bois, 1 040 pieux en bĂ©ton et 15 000 boulons pour le construire[69]. Un manège familial, French Cancan, de type chaises volantes du constructeur Zierer, vient complĂ©ter la zone qui reprĂ©sente dĂ©sormais la France. La Grande roue perd les couleurs de Walibi (jaune et orange) pour se doter d'une nouvelle livrĂ©e et de nouvelles nacelles.

The Screamer (2001)
Cobra (2001) ici avec les nouvelles couleurs depuis 2008
Cilindri Rotanti (2001)

Au centre du parc, d'autres installations disparaissent comme la plaine de jeux de l'ancienne zone Futura qui est remplacée par de nouvelles autos-tamponneuses du constructeur Reverchon, La Via Roma, dans un thème italien[70]. Cilindri Rotanti, un manège de type Breakdance du constructeur allemand Huss Rides est installé à l'emplacement où se trouvait le Big Yoyo. Les références au kangourou Walibi disparaissent de Walibiland, qui est rebaptisé Tchou Tchou. Enfin, une nouvelle attraction de type Top Spin de Huss Rides, The Screamer, est ajoutée dans l'entrée de la Lucky Luke City.

L'esplanade de la zone Ali Baba est quasi entièrement détruite — y compris la scène du spectacle de magie — pour laisser place à des montagnes russes, également de Vekoma et de type Boomerang : Cobra. Son train unique est tracté en marche arrière sur une hauteur de trente-cinq mètres avant d'être libéré sur le circuit composé de trois inversions, pour finalement être rétracté dans l'autre sens et effectuer le même parcours en marche arrière. Un manège familial, Tapis volant (de même type), est construit sur l'une des terrasses du fast food Khalif Burger situé tout à côté.

D'importants travaux sont également entrepris sur l'espace pique-nique situé entre la Radja River et la Turbine. Cette extension se compose d'une Mad House Vekoma le Palais du Génie sur le thème des 1001 nuits mais également d'une grande zone enfants sur l'univers des Looney Tunes : Bugs Bunny Land. Y sont notamment construites une plaine de jeux Looney Tunes Tree House, des fontaines et sept attractions fournies pour la plupart par le constructeur italien Zamperla : le petit train de Charlie le Coq, Avion-école Marvin le Martien, Elmer autour du monde, Transports Taz & Co, le sous-marin fou de Daffy, la Mine d'Or de Yosemite Sam et les acrobaties de Grosminet.

Dans le fond du parc, Six Flags installe deux manèges de la société américaine Chance Morgan : Salsa y Fiesta, un manège de tasses, et Octopus, un Wipeout. Quant au Grand Amphithéâtre, il accueille désormais Batman Thrill Spectacular, un spectacle de cascades sur le thème de Batman.

Une grande campagne publicitaire est mise en place pour faire connaître le nouveau nom du parc et l'arrivée des nouveaux personnages. Celle-ci est qualifiée de « rouleau compresseur » et de « rupture abrupte avec le passé » par le vice-président marketing du groupe de l'époque car Six Flags souhaite imposer sa marque en Europe et démontrer ses normes de qualité en termes d'accueil et d'attractions. Le groupe souhaite également doter le parc d'une image plus familiale, et moins ciblée adolescents. L'arrivée des Looney Tunes vise à élargir la cible des clients aux familles avec petits enfants. Si l'essentiel du budget marketing est alloué à la télévision (différents spots ayant pour objectif de faire connaître le changement de nom, la marque, puis les nouvelles attractions), le groupe investit également dans des spots radio, des annonces dans la presse, une campagne d'affichage et des actions de marketing direct dans les écoles et les entreprises. Afin de fidéliser la future clientèle, Six Flags met également en place l'Euro Season Pass, un abonnement annuel donnant accès à tous les parcs du groupe toute l'année, pour à peine quelques euros de plus que le billet d'entrée classique[71].

Six Flags est tourné vers l'avenir et montre ses ambitions en demandant une dérogation au plan de secteur communal pour pouvoir installer de nouvelles attractions sur cinq hectares de terrains achetés aux facultés universitaires Saint-Louis, une demande qui sera acceptée par le conseil communal en mars[72]. En fin de saison et vu le succès de l'année précédente, le parc remet en place une saison Halloween (Halloween Horror Fest) avec une nouveauté de taille : l'ancienne attraction Le Secret de la Licorne est transformée en maison hantée. L'ancien canal est utilisé comme walkthrough et plusieurs animatroniques sont récupérés pour créer des personnages monstrueux.

Le , une page se tourne définitivement dans l'histoire du parc avec l'annonce du décès d'Eddy Meeùs, à la suite d'une longue maladie[73]. Six Flags lui rendra hommage début 2003 avec l'installation d'une plaque commémorative dans la zone d'entrée.

En 2002, il n'y a pas d'investissement majeur à Six Flags Belgium si ce n'est la création d'un nouveau spectacle au sein du Grand Amphithéâtre en remplacement de Batman Stunt Spectacular : Atlantis Mystery Show. Trois attractions sont mises à la retraite durant la saison : Le Palais d'Ali Baba, qui est transformé en walkthrough pour la saison Halloween, Tornado et le Bounty, qui sera définitivement démonté en 2006.

Pour la saison 2003, Six Flags Belgium relance ses investissements et inaugure une nouvelle attraction, Challenge of Tutankhamon, un parcours scénique interactif conçu par la société américaine Sally Corporation. À l'origine prévue en 2002, l'attraction est construite dans l'enceinte du bâtiment qui avait abrité Le Secret de la Licorne et a coûté six millions d'euros[17].

Les visiteurs prennent place par six dans des vĂ©hicules autoguidĂ©s qui sont munis de pistolets lasers et d'Ă©crans de contrĂ´le. Ils sont censĂ©s retrouver un archĂ©ologue, le Docteur Xavier Gaudet, qui est entrĂ© dans le tombeau de Toutânkhamon en vue de retrouver son trĂ©sor pour le mettre Ă  l'abri des voleurs au musĂ©e du Caire. Mais au dĂ©but de l'aventure, ils sont prĂ©venus de l'existence d'une malĂ©diction par un second personnage, Nazeer, qui leur indique que l'ankhinator — le nom donnĂ© au pistolet laser — sera leur seule protection contre « la malĂ©diction du pharaon Â». En fait, s'ils touchent des cibles colorĂ©es, ils gagnent des points. Les visiteurs dĂ©couvrent rapidement un nouveau personnage, la divinitĂ© Seth chargĂ©e de protĂ©ger le tombeau des profanateurs. Il dĂ©clare la malĂ©diction de Toutânkhamon et les emporte dans un dĂ©dale de couloirs oĂą ils vont devoir se battre, tour Ă  tour, contre un chacal Ă  trois tĂŞtes, des serpents, un scorpion gĂ©ant, des scarabĂ©es, des momies…

Challenge of Tutankhamon (2003)

Sur le parcours d'une superficie de 1 597 m2, près de cent trente cibles interactives sont installĂ©es, dont la plupart sur cinquante-quatre animatroniques dont certains rĂ©agissent en fonction du nombre de fois oĂą ils ont Ă©tĂ© touchĂ©s. L'attraction possède en outre diffĂ©rents effets sonores, lumineux et pyrotechniques, mais se dĂ©marque aussi par un scĂ©nario qui propose trois fins alternatives[74].

L'originalitĂ© vient en effet Ă  la fin du circuit. Après avoir combattu les « guerriers de Seth Â» dans la dernière scène, le score de chaque vĂ©hicule est calculĂ© automatiquement, et en fonction d'un barème de points, les visiteurs sont soit dirigĂ©s vers une nouvelle salle (une dernière Ă©preuve contre Seth) soit vers la sortie oĂą on leur indique qu'ils ont Ă©tĂ© vaincus par la malĂ©diction. Pour ceux qui rĂ©ussissent Ă  battre Seth, une seconde salle leur est ouverte : la salle du trĂ©sor oĂą ils reçoivent les fĂ©licitations d'un Ă©gyptologue. Pour les autres, un autre couloir les dirige tout droit vers la mĂŞme destinĂ©e que les premiers perdants.

Le parc inaugure en milieu de saison une autre attraction construite par la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Funtime, payante celle-ci, Sky Diver, une espèce de balancier composĂ© de deux structures en acier hautes de quarante-cinq mètres. Le parc devait Ă©galement ouvrir une attraction familiale, des canots Ă  moteurs Ă©lectriques, mais cette dernière ne verra jamais le jour. Quant au spectacle Atlantis Mystery Show, il est prolongĂ© pour une annĂ©e supplĂ©mentaire. Enfin, il est dĂ©cidĂ© de fermer Tornado pour toute l'annĂ©e[alpha 13]. Le parc fait toujours l'objet de vives critiques des riverains par rapport aux nuisances sonores, notamment celles liĂ©es aux nouvelles attractions, et le parc consent Ă  investir plus de 500 000 euros dans divers travaux comme la construction d'un mur antibruit le long de Bugs Bunny Land et le remplissage avec du sable des supports du Cobra et de la Turbine[75].

À la fin de la saison Halloween, la direction annonce que l'année a été excellente en termes de fréquentation et que le parc a connu l'un de ses meilleurs étés depuis son ouverture, sans toutefois donner de chiffres[76]. En décembre, le parc invite la presse à découvrir le retour du personnage Walibi à l'Aqualibi où d'anciens décors de l'attraction Walibiland ont été installés. L'ancienne statue qui se trouvait à l'entrée du parc est alors présentée dans l'accueil.

La saison 2004 est assez calme et la seule nouveautĂ© de l'annĂ©e Grand Prix Go Karting, un circuit de karts Ă©lectriques sponsorisĂ© par Bridgestone, est en rĂ©alitĂ© une attraction payante[77]. La piste de 150 mètres de long est installĂ©e dans le fond du parc, Ă  cĂ´tĂ© de Challenge of Tutankhamon. La direction mise plutĂ´t sur les Ă©vĂ©nements spĂ©ciaux et organise tour Ă  tour le Rollercoaster Month, l'Exotic Summer Festival et les Graffiti Days avant la pĂ©riode d'Halloween[78]. Pendant l'annĂ©e, le parc accueille son 30 millionième visiteur[79].

Acquisition par Palamon Capital Partners et retour de Walibi (2004-2005)

Empreint Ă  de grosses difficultĂ©s financières liĂ©es Ă  la baisse d'activitĂ© de ses parcs en AmĂ©rique du Nord, Six Flags dĂ©cide de procĂ©der Ă  la vente de sa division europĂ©enne, y compris Six Flags Belgium. C'est un fonds d'investissement privĂ© londonien, Palamon Capital Partners, qui se porte acquĂ©reur du groupe en pour un montant de 200 millions de dollars amĂ©ricains et qui prend donc en charge la gestion et le dĂ©veloppement du parc. Palamon renomme le groupe en Star Parks et se lance Ă  la recherche d'un nouveau nom pour Six Flags Belgium qui doit abandonner la marque Six Flags ainsi que les diffĂ©rentes licences Warner[80] - [81].

Le logo à l'entrée du parc (2005)

Après une étude de marché, il apparaît que le nom et la marque Walibi ont, aux yeux des Belges, une grande importance et une certaine valeur sentimentale[82]. Star Parks fait alors le pari de revenir aux sources pour célébrer le trentième anniversaire du parc. Fin 2004, le groupe convie la presse au Centre belge de la bande dessinée à Bruxelles et annonce le retour du kangourou, sous le nom Walibi Belgium. Symboliquement, Bugs Bunny fait ses adieux et donne les clés du parc à Walibi. Dans l'enthousiasme de ce comeback, Dominique Fallon en profite même pour indiquer aux journalistes qu'Eddy Meeùs avait considéré que le changement du nom en Six Flags avait été une grosse erreur de gestion de la part des Américains[83].

Selon le scénario établi par l'équipe créative du parc, Walibi était parti faire le tour du monde. Il est revenu accompagné de nouveaux amis qu'il a rencontré au détour de ses aventures : sa compagne Walibelle, Oscar le chat européen, Rocky le castor américain, Wok le dragon asiatique, Doudou le pingouin arctique, Mama Lily l'hippopotame et Splash l'éléphant africains et d'autres personnages qui seront désormais dans les allées du parc.

Star Parks annonce Ă©galement le retour de la thĂ©matique de la bande dessinĂ©e et renoue donc avec les vieux projets d'Eddy MeeĂşs qui avaient disparu avec la vente du parc et l'arrĂŞt du « contrat Tintin Â». Des accords sont signĂ©s avec des Ă©diteurs pour introduire deux sĂ©ries cĂ©lèbres en Belgique : Boule et Bill de Jean Roba et Bob et Bobette de Willy Vandersteen. En parallèle, elle rafraĂ®chit et remet en avant les personnages de Lucky Luke de Morris dans la Lucky Luke City[83].

Bob l'Éponge Cinéma 4D (2005)

Star Parks investit près de 3,5 millions d'euros dans les transformations nĂ©cessaires et dans une nouvelle attraction. Une grande partie du travail est rĂ©alisĂ©e dans l'ancien Bugs Bunny Land oĂą une grande partie de la thĂ©matique est modifiĂ©e. La zone est appelĂ©e Walibi Folies et les attractions sont alors Ă  l'effigie des nouveaux amis de Walibi. L'attraction Vieux Tacots reçoit de nouveaux dĂ©cors et devient Boule et Bill Autostop. Quant Ă  la zone italienne, elle accueille les personnages de Bob et Bobette, avec la Via Roma qui devient Tuf Tuf Club, en rĂ©fĂ©rence Ă  un album de la sĂ©rie.

La nouvelle attraction représente un investissement total de 1,25 million d'euros[84]. Elle est installée dans le bâtiment qui abritait le Cinéma 3D et le Théâtre de Bugs Bunny. Cinéma 4D SpongeBob est un cinéma 4-D de cent soixante places conçu par SimEx-Iwerks (en) et qui diffuse le film SpongeBob Square Pants 4-D Ride sur le thème de Bob l'éponge, une licence de Nickelodeon. Une boutique sur le thème du dessin animé est construite à la sortie.

L'inauguration du « nouveau Walibi Â» a lieu le en prĂ©sence notamment de Thierry MeeĂąs et de Jean Roba. Le retour du kangourou est un succès populaire et le parc enregistre une augmentation de 10 % de sa frĂ©quentation durant l'Ă©tĂ© (comparativement Ă  2004)[85]. En septembre, la direction annonce la vente et le dĂ©part du Tornado qui est Ă  l'Ă©poque fermĂ© depuis deux ans. Le parcours de montagnes russes fait parler de lui une dernière fois en Ă©tant transformĂ© en Tornalloween lors de la saison Halloween, un parcours hantĂ© peuplĂ© de personnages mystĂ©rieux.

Un nouveau propriétaire : la Compagnie des Alpes (2006-2010)

En mai 2006, Walibi Belgium tombe dans le giron de la compagnie des Alpes, société française cotée en Bourse dont la filiale Grévin & Cie (rebaptisée CDA Parks peu de temps après) est en pleine expansion sur le marché des parcs d'attractions et de loisirs en Europe[86]. Le parc conserve son nom, les personnages créés par Star Parks ainsi que l'utilisation des licences de bande dessinée.

Avant cette annonce, en janvier, la dĂ©cision est prise de dĂ©truire le Tornado car l'acquĂ©reur pressenti, une entreprise chilienne, finit par se dĂ©sister[87]. L'attraction est rasĂ©e en quelques jours, et la direction annonce rapidement l'arrivĂ©e d'une nouveautĂ© sur le terrain ainsi dĂ©gagĂ©[88]. Le contrat d'un montant de 4 millions d'euros a en fait Ă©tĂ© signĂ© en par Bill Muirhead, Ă  l'Ă©poque administrateur dĂ©lĂ©guĂ© du Groupe Star Parks[89].

Vertigo (2006)

PrĂ©sentĂ© comme Ă©tant une attraction familiale et un prototype unique au monde, elle est conçue par une entreprise autrichienne spĂ©cialisĂ©e dans la construction de tĂ©lĂ©phĂ©riques et de tĂ©lĂ©sièges de montagne, Doppelmayr, qui est nouvelle dans le milieu des parcs d'attractions. Star Parks annonce officiellement l'arrivĂ©e de ce Mountain Glider (c'est le nom technique du modèle) dĂ©but fĂ©vrier, et le dĂ©crit comme Ă©tant un mĂ©lange entre des montagnes russes et un tĂ©lĂ©phĂ©rique. Le circuit, composĂ© d'un câble sur lequel circulent des vĂ©hicules suspendus, serpente dans la zone centrale du parc et culmine Ă  55 mètres d'altitude. BaptisĂ©e Vertigo, l'attraction doit ĂŞtre inaugurĂ©e en dĂ©but de saison et fait l'objet d'une importante campagne publicitaire. Le chantier prend un peu de retard et Vertigo est finalement annoncĂ© au [90]. Finalement, Ă  la suite de complications lors du chantier, le parc annonce par communiquĂ© de presse le report de l'ouverture Ă  la saison 2007.

En 2006 toujours, un investissement de 2 millions d'euros est consenti pour la rĂ©novation et l'amĂ©lioration des points de restauration. Le parc signe des accords avec plusieurs partenaires dont la plupart sponsorisent des points de vente, tout en permettant l'Ă©largissement de l'offre produit. Ainsi par exemple, le restaurant Belle Époque est transformĂ© en restaurant italien, le Fabio's, et un stand de plats asiatiques (Take-a-Work) est installĂ© dans la zone Lucky Luke City. Le visiteur voit Ă©galement l'arrivĂ©e d'un nouveau spectacle Mais oĂą est Splash? sur la scène du Théâtre de Walibi ainsi que la fermeture du Sky Diver, situĂ© sur le passage du Vertigo. La frĂ©quentation est en recul de 6 % cette saison avec un total d'environ 1,2 million de visiteurs cumulĂ©s pour Walibi et Aqualibi[91].

En novembre, le Vertigo reçoit les premières autorisations de la TĂśV (un organisme allemand spĂ©cialisĂ© dans le contrĂ´le des normes de sĂ©curitĂ©) et effectue quelques tests avec des passagers. NĂ©anmoins, la direction du parc n'est pas contente car le cahier des charges de Doppelmayr en ce qui concerne la performance de l'attraction n'est pas respectĂ©, elle n'atteint pas un dĂ©bit horaire de 800 personnes par heure. Elle reporte sa dĂ©cision d'ouvrir au mois de et brandit la menace de dĂ©monter le parcours de montagnes russes en cas d'Ă©chec. Durant l'hiver, CDA Parks annonce un investissement de 8 millions d'euros sur deux ans pour la rĂ©habilitation et l'amĂ©lioration de la capacitĂ© des attractions existantes, une volontĂ© de la compagnie des Alpes soucieuse entre autres de diminuer le temps d'attente moyen de 15 Ă  40 %[92].

Vertigo (2006)

En mars 2007, le parc annonce que le Vertigo ne sera pas en fonction en début de saison, et indique le report de l'ouverture à une date indéterminée[93]. Finalement, l'attraction accueille les visiteurs à partir de la mi-juin, mais uniquement quelques heures par jour et de façon intermittente, car Doppelmayr continue à travailler sur le débit horaire. L'inauguration officielle est, quant à elle, reportée à l'année suivante[94].

Le 2008, la presse et un invitĂ© spĂ©cial, Jean-Claude Van Damme, sont conviĂ©s Ă  l'inauguration officielle. Doppelmayr semble avoir rĂ©ussi Ă  fixer le dĂ©bit horaire du Vertigo Ă  800 personnes par heure, grâce notamment Ă  une modification de la vitesse de l'ascenseur vertical qui transporte les nacelles au sommet en quelques secondes[95]. Mais quelques jours après, le Vertigo est fermĂ© car une usure anormale a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e sur une partie de l'attraction lors d'un contrĂ´le de routine. Le parc arrĂŞte par l'occasion la campagne de publicitĂ© lancĂ©e 15 jours avant et, peu de temps après, annonce que l'attraction restera inaccessible tout l'Ă©tĂ©[96].

Finalement, Ă  la fin de la saison, la direction dĂ©cide de dĂ©monter le Vertigo en accord avec Doppelmayr, mettant ainsi fin Ă  près de 3 annĂ©es d'inconnue. Elle estime Ă  environ 250 000 le nombre de visiteurs qui ont pu profiter de l'attraction.

Pour du reste, sur les 8 millions annoncĂ©s pour les rĂ©habilitations des attractions par CDA Parks, le travail s'est principalement concentrĂ© durant les inter-saisons 2007 et 2008 sur la Dalton Terror, entièrement repeinte, la Radja River, la Calamity Mine ou encore le Grand Carrousel.

Durant l'hiver 2008-2009, l'attraction Mini Jeeps disparaĂ®t au profit d'une promenade thĂ©matique sur le thème de Bob & Bobette, tout comme le Grand Prix Go Karting. Pour la saison 2009, le parc n'a prĂ©vu aucune nouveautĂ© et poursuit les rĂ©habilitations d'attractions (avec Cobra et la Radja River). La compagnie des Alpes se concentre plutĂ´t sur l'image de Walibi et lance une grande campagne publicitaire dĂ©nommĂ©e The Big 7. Elle met en vedette sept attractions parmi les plus importantes du parc : Vampire, Loup Garou, Radja River, Flash Back, Dalton Terror, Calamity Mine et Challenge of Tutankhamon. Outre la diffusion de sept clips en tĂ©lĂ©vision et sur internet, plusieurs Ă©vĂ©nements spĂ©ciaux sont organisĂ©s (la « journĂ©e des roux Â» en honneur de la Calamity Mine par exemple) et des points photos interactifs sont installĂ©es dans le parc[97]. La direction prend Ă©galement la dĂ©cision de fermer la Turbine[98] sans toutefois condamner dĂ©finitivement l'attraction. La frĂ©quentation des annĂ©es 2008 et 2009 se traduit par la venue de 1,3 million de visiteurs sur le complexe Walibi et Aqualibi[99].

En 2010, le parc cĂ©lèbre son 35e anniversaire et concentre toujours sa campagne de communication autour des Big 7. Le plan de rĂ©habilitation suit son cours et, durant l'hiver, plusieurs attractions sont rafraĂ®chies (Vampire, CinĂ©ma 4D SpongeBob, Flash Back, Radja River) tandis que d'autres gros travaux sont entrepris dans certains points de restauration. Depuis 2008-2009, c'est ainsi sept millions d'euros qui ont Ă©tĂ© investis, totalisant finalement Ă  15 millions d'euros le plan global dĂ©cidĂ© en 2006 par la compagnie des Alpes[100]. L'amphithéâtre est de nouveau mis Ă  contribution pour accueillir un spectacle Fun Explosia et il est dĂ©cidĂ© de fermer dĂ©finitivement l'Inferno (anciennement appelĂ© Enterprise) qui Ă©tait en fonction dans le parc depuis 1979[101].

L'événement de l'année est la fermeture de l'Aqualibi pour une refonte totale des installations et une réouverture programmée en 2011. Le projet comprend, entre autres, la construction de nouvelles piscines, d'une zone de jeux pour les enfants, de nouveaux toboggans et d'installations plus confortables (vestiaires, espace restaurant), le tout accompagné d'un plan d'économie d'énergie[102]. En fin de saison, la compagnie des Alpes lance un plan de communication s’intitulant « 2011 va être l'année de tous les changements à Walibi ! », mais ne révèle rien des actions qui seront prises à Walibi Belgium[103]. Le , le parc est quasi totalement inondé à la suite de la crue de la Dyle après les pluies importantes des jours précédents. Malgré des images impressionnantes, l'annonce est rapidement faite à la presse que les dégâts sont limités[104].

Walibi, une nouvelle marque de divertissement (2011-2017)

Le 2011, la compagnie des Alpes lève le voile sur la nouvelle image de marque de Walibi lors d'une confĂ©rence de presse organisĂ©e Ă  Bruxelles. Elle annonce son ambition d'en faire une marque de divertissement globale avec pour objectif de la dĂ©velopper en dehors du domaine des parcs de loisirs, et notamment via les supports de la bande dessinĂ©e, de la chanson et du dessin animĂ©. Pendant 3 ans, une Ă©quipe d'experts pilotĂ©e par le groupe s'est penchĂ©e sur la crĂ©ation d'un nouvel univers contemporain et de nouveaux personnages avec pour fil conducteur le thème de la musique. Avec comme cible marketing les enfants âgĂ©s de huit Ă  douze ans (dĂ©crits par le terme anglophone de tweens), le kangourou change radicalement de style et s'entoure de nouveaux comparses (Squad, Fibi, Haaz, Zenko, Loco et Motiv) qui viennent remplacer les prĂ©cĂ©dents. Les licences de Boule et Bill, Bob et Bobette et Bob l'Ă©ponge sont par la mĂŞme occasion abandonnĂ©es afin de laisser place Ă  la nouvelle thĂ©matique. Seule la licence de Lucky Luke est conservĂ©e[105].

Walibi Belgium fait donc une nouvelle fois l'objet d'une mise à jour thématique en profondeur — la troisième en l'espace de dix ans — et arbore les nouvelles couleurs ainsi que le nouveau logo de la marque. Une dizaine d'attractions (principalement dans la zone pour enfants Walibi Folies), plusieurs boutiques et restaurants sont rebaptisés et rethématisés autour des nouveaux personnages et de l'univers musical. La principale nouveauté est présentée au cinéma 4D (désormais appelé WAB Cinema 4D) où un nouveau court métrage Rokken'Roll - produit en interne et mettant en scène les aventures de Walibi - vient remplacer Bob l'éponge. Un nouveau spectacle, The Music Battle Show, est également lancé à l'amphithéâtre (désormais appelé Fabulous Arena) avec pour thème principal une battle musicale entre deux groupes : celui de Walibi (les W.A.B.) et celui de Squad (The SkunX).

Peu avant l'ouverture, l'Aqualibi rouvre ses portes au public le après près de 500 jours de travaux et un investissement total de 11 millions d'euros. Un accès direct au parc permet toujours aux visiteurs de s'y rendre pendant la journĂ©e Ă  un tarif prĂ©fĂ©rentiel. La saison dĂ©marre le et le parc profite des excellentes conditions climatiques pour signer un record historique de frĂ©quentation lors des vacances de Pâques[106] suivi ensuite par une excellente saison estivale[107].

Lors de la saison 2012, Walibi Belgium poursuit l'intégration du nouvel univers musical de la marque en rénovant l'attraction Walibi Express, rebaptisée MusicXpress. Les deux trains sont transformés pour l'un aux couleurs des W.A.B. et pour l'autre aux couleurs de The SkunX, tout comme les deux gares. Des personnages embarquent avec les passagers et des animations sont proposées tout au long du parcours. La série de bandes dessinées Les aventures de Walibi publiée chez Dupuis est lancée. Les trois numéros sont échelonnés en , et . Le scénario est signé Jean-David Morvan et Maxe L'Hermenier en est le dessinateur. Wuye Changjie collabore également à sa réalisation[108] - [109]. En parallèle, le parc investit dans les nouvelles technologies et lance durant l'été 2012 Walibi Connect, un système permettant aux utilisateurs de Facebook de se connecter à des bornes interactives au moyen d'un bracelet RFID pour s'identifier dans le parc et partager l'information avec leurs contacts[110].

L'année 2013 est sous le signe de la nouveauté, Turbine est réhabilitée, nouvelle décoration et nouveau train ; Psyké Underground est ouvert le . Fin de l'année, Aqualibi est fermé ou plutôt bloqué par les travailleurs de Walibi Belgium. En effet, la direction du parc a licencié sept personnes sans raisons exacte. Après, un compromis trouvé entre syndicats et direction du parc, Aqualibi rouvre ses portes le .

En 2014, la nouvelle attraction de l'annĂ©e Ă©tait Walibi's Secret. La licence Lucky Luke est arrĂŞtĂ©e, toute dĂ©coration en rapport avec le personnage de bande dessinĂ©e doit disparaĂ®tre. Lors de l'intersaison, le parc fait quelques dĂ©penses dans un nouveau thème pour Buzzsaw ou encore des changements de pièces pour Loup Garou . En cette saison, les parcs Walibi et Aqualibi accueillent presque 1 300 000 visiteurs[111].

Gare du Pulsar (2016)

En 2015, un nouveau toboggan à grande vitesse (50 km/h) voit le jour à Aqualibi. Il se nomme Flash. À Walibi, on investit en réhabilitations, dont celle du Dalton Terror, ainsi qu'à un nouveau film 4D : Tempo Attack qui remplace l'ancien Rokken Roll. La fréquentation cumulée de Walibi et Aqualibi se chiffre à 1,35 million de visiteurs en cette saison[112].

En 2016, Walibi investit dans de nouvelles montagnes russes dites Pulsar, du constructeur Mack Rides. Le parcours de cette nouvelle attraction du modèle Power Splash, ouverte le samedi , est innovant et unique au monde[113] avec une vitesse pouvant atteindre les 100 km/h pour une hauteur de 45 mètres.

En janvier 2017, une nouvelle page se tourne Ă  Walibi avec le dĂ©montage de La Grande Roue qui Ă©tait prĂ©sente depuis 1979. La dĂ©cision de la fermer, prise en fin de saison 2016, vise Ă  libĂ©rer la place en vue d'un projet futur prĂ©vu pour l'horizon 2018. La frĂ©quentation cumulĂ©e pour Walibi et Aqualibi se chiffre Ă  1,4 million de visiteurs, 1 million pour Walibi et 400 000 pour Aqualibi[114] - [115].

Worlds of Walibi et adversité (depuis 2018)

Tiki-Waka (2018).

Walibi annonce le son plan d'investissements pour les prochaines annĂ©es. Il est prĂ©vu, d'ici 2023, de transformer 75 % du parc en crĂ©ant huit zones thĂ©matiques : Worlds of Walibi ainsi que dix nouvelles attractions. Le montant des investissements s'Ă©lève Ă  100 millions d'euros[116] - [117].

Tout commence en 2018, avec l'arrivĂ©e de Tiki-Waka, de nouvelles montagnes russes du constructeur Gerstlauer au fond du parc près de Challenge of Tutankhamon, accompagnĂ© d'un parcours aventure dans les arbres le tout dans un thème exotique poussĂ© pour dĂ©corer cette zone rebaptisĂ©e Exotic World, anciennement Zone CaraĂŻbes de 1992 Ă  1997. Ce mĂŞme thème agrĂ©mente Aqualibi qui s'agrandit de 700 m2 destinĂ©s au plus jeunes ne sachant pas encore nager. La PolynĂ©sie est le thème retenu pour le fond du parc et les CaraĂŻbes est celui d'Aqualibi. L'enveloppe des investissements de cette première phase s'Ă©lève Ă  12 millions d'euros. 4,2 millions pour Aqualibi et 7,8 millions pour Walibi[118] - [114]. Cette politique d'investissements porte ses fruits car le parc dĂ©passe la barre symbolique du million de visiteurs Ă  la fin de l'Ă©tĂ©. Il s'agit d'une performance car Walibi n'a jamais dĂ©passĂ© ce seuil depuis 2006 et son intĂ©gration au sein de la compagnie des Alpes[119]. La saison se termine avec un cumul de 1,4 million d'entrĂ©es pour Aqualibi et Walibi. Ce dernier affiche une frĂ©quentation de 1,05 million[120].

En 2019, 17 millions d'euros sont investis et deux zones reçoivent une thĂ©matique. La première se nomme Karma World, il s'agit de la zone du Cobra, anciennement Ali Baba et les Mille et Une Nuits de 1985 Ă  1997. DĂ©clinĂ©e sur le thème des Indes orientales, elle accueille Popcorn Revenge, un parcours scĂ©nique interactif de type Erratic Dark Ride de l'entreprise belge Alterface Projects associĂ©e aux compagnies nĂ©erlandaises JoraVision et ETF Ride Systems. Il est constituĂ© de vĂ©hicules de six places Ă©voluant alĂ©atoirement dans six des sept scènes que contient l'attraction. Un nouveau restaurant avec une terrasse donnant sur le lac est construit dans ce quartier. La deuxième zone est Fun World, nommĂ©e jusqu'alors Walibi Playland. Cette zone pour enfants est rĂ©amĂ©nagĂ©e et a droit Ă  la nouveautĂ© Fun Pilot, des montagnes russes du constructeur Zierer pour les petits[121]. En , Popcorn Revenge reçoit un Thea Award for Outstanding Achievement - Attraction, Limited Budget par la Themed Entertainment Association[122]. La saison se termine pour une seconde fois avec un cumul de 1,4 million d'entrĂ©es pour Aqualibi et Walibi. Ce dernier affiche une frĂ©quentation de 1 million[123].

En 2020, le film du cinéma 4D est remplacé par Los Banditos 4D, un film Red Star[124]. La saison est marquée par diverses mesures contre la pandémie de Covid-19 qui vont de l'ouverture partielle avec restrictions à la fermeture totale[125]. En été, le directeur estime perdre la moitié du chiffre d’affaires de cette année[126] alors qu'une chute de 50 % de la fréquentation est constatée à la fin de l'été[127]. Le , un élément de décors de Calamity Mine tombe sur un passager. L'attraction ferme quelques semaines et une enquête s'ensuit[128]. De plus, l'évènement Halloween est remplacé par un festival musical qui ne peut pas avoir lieu[129] - [130].

Kondaa (2021).

La saison 2021 est reportĂ©e de dĂ©but avril au 8 mai pour raisons sanitaires[131]. DĂ©jĂ  aperçue Ă  Walibi RhĂ´ne-Alpes en 2020[132], la mascotte avec une nouvelle esthĂ©tique fait son arrivĂ©e en 2021[133] - [134]. Entre mai et juillet, la nouveautĂ© annuelle a pu recevoir ses passagers[135]. L'ajout majeure du plan d'investissements de Walibi est Kondaa, les mĂ©ga montagnes russes d'Intamin les plus hautes et les plus rapides du Benelux et de France[alpha 14] - [136]. Ces mĂ©ga montagnes russes sont installĂ©es dans une zone Ă  l’extrĂŞme ouest du parc inexploitĂ©e jusqu'alors. La thĂ©matique quant Ă  elle, se veut africaine. La saison est marquĂ©e par les inondations de juillet 2021 en Belgique qui contraignent le parc Ă  rester fermĂ© durant des mois, du au [137]. Ă€ partir du 16 octobre, les visiteurs doivent prĂ©senter un Covid Safe Ticket pour pouvoir accĂ©der au site[138] - [139]. Bien que raccourcie, la pĂ©riode d'Halloween est un succès car plus de 180 000 visiteurs se rendent Ă  Walibi en octobre, un record pour cette pĂ©riode[140].

Le parc ayant subi diverses déconvenues depuis 2019, le plan d'investissements est momentanément arrêté : il sera concrétisé entre 2024 et 2028. Une nouveauté est annoncée pour les cinquante ans de Walibi en 2025[141]. Reçu en 2018, les permis d'urbanisme sont annulés par le Conseil d'État en février 2022, signifiant que les attractions inaugurées depuis cette date n'ont plus le droit d'ouvrir au public[142]. Cette décision trouve son origine dans une protestation de voisinage. Le permis autorisant le parc à atteindre 60 décibels lors de dix nocturnes annuelles est également annulé à la demande des riverains[143]. Selon les responsables de Walibi, les reproches concernent les dix journées d'ouverture étendues et pas les constructions, ils déclarent que l'ensemble des infrastructures fonctionneront à l'avenir[142] - [144] - [145]. Le parc démarche la commune de Wavre dans le but d'obtenir une régularisation. Le collège communal envoie un agent constatateur sur place[146]. Le parc reçoit un nouveau permis l'autorisant à ouvrir toutes les attractions, avec des limitations de bruits plus précises et l'obligeant à fermer en pleine saison pour compenser les ouvertures nocturnes[147].

En 2023, la première ouverture hivernale est prévue à Walibi[148] - [149]. De plus, des travaux — dont certains prévus à Aqualibi dans le cadre du plan d'investissements — auront lieu : le remplacement du toit pour une meilleure isolation, la construction de quatre toboggans aquatiques accessibles depuis une nouvelle tour et des panneaux solaires pour produire générer 90 % de la consommation d'électricité d'Aqualibi[150].

Prévue en 2019 dans le plan d'investissements initial, la zone d'entrée sera réaménagée et une grande place y sera créée[117] - [116]. La zone près du Loup Garou recevra le thème de La Nouvelle-Orléans en s'inspirant de la culture vaudou et des carnavals. Le restaurant Pizza solo sera remplacé par un restaurant carnavalesque[151] - [152].

Prévu dans un premier temps en 2020, le quartier Far West sera rénové et recevra une nouvelle attraction de type Twist 'n' Splash du constructeur Mack Rides et un Sky Fly de Gerstlauer en plus de travaux esthétiques[117]. Les abords du Loup Garou ainsi que du Vampire seront redécorés et réaménagés, un nouveau chemin sera créé entre ses deux attractions majeures[117] - [116].

Il était prévu qu'en 2022 la zone du Flash Back connaitrait un renouveau avec la création d'un thème portuaire[151].

Notes et références

Notes

  1. Construit par la firme suisse Willy Bühler, Meeùs vendra par la suite un dernier téléski nautique au Speelland Beekse Bergen (nl), voisin du Safaripark Beekse Bergen aux Pays-Bas. Ce téléski nautique sera en fonction jusqu'en 1996.
  2. Annoncée sur plusieurs prospectus de 1978, ce manège devait être attendu en cette année par le parc.
  3. Les albums de bande dessinée d'Hergé et l'attraction des parcs Disney ont en commun de planter leur décor dans les Caraïbes.
  4. Dans le livre Hors des sentiers battus, Eddy MeeĂąs donne le rĂ©sumĂ© d'une conversation avec le « fabricant Â», ce qui nous fait penser qu'il s'agissait d'Anton Schwarzkopf lui-mĂŞme, et non pas d'un reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ©.
  5. Ce manque d'argent a d'ailleurs peut être précipité la faillite de l'entreprise Schwarzkopf l'année suivante en 1983.
  6. L'entreprise se nomme à l'époque encore Golding Leisure Design. Elle sera rebaptisée Space Leisure par la suite.
  7. Jumbo Jet a été acheté par Walibi au forain Kinzler.
  8. Après avoir tourné sur les foires, Lapère entrepose l'attraction. Jumbo Jet a déjà été confondu avec l'attraction homonyme est en fonction depuis 1989 à Amigoland, au Grau-du-Roi, dans le Gard.
  9. Le nom de cette attraction Ă©voque la mutinerie du Bounty.
  10. La marque Seca devient Jet en 2002 et Lukoil achète en 2006 près de quatre cents station-services européennes Jet, dont celles de Belgique.
  11. Cette fermeture est en réalité probablement due à la perte des droits d'utilisation des personnages des aventures de Tintin, car c'est à partir de 1996 que les différents décors sont retirés dans le parc. Néanmoins, la direction n'en a jamais réellement fait part officiellement à la presse.
  12. Le , la société Premier Parks rachète le groupe Six Flags. Les décideurs de Premier Parks préfèrent la rebaptiser Six Flags au vu de la notoriété de cette marque.
  13. Tornado était en effet vieillissant. Le débit de l'attraction était minimum car il n'y avait qu'un seul train en fonction, et la qualité du circuit n'était plus suffisante pour satisfaire les visiteurs. Le coût de la maintenance a certainement également joué un rôle dans cette fermeture.
  14. Celles-ci dĂ©passent ainsi Goliath Ă  Walibi Holland avec ses 47 m et 106 km/h.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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