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Godewaersvelde

Godewaersvelde (prononcĂ© [ɡɔdvaʁsvɛld] ; en nĂ©erlandais : Godewaarsvelde, en flamand occidental : Godsvelde) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord, en rĂ©gion Hauts-de-France.

Godewaersvelde
Godewaersvelde
L'ancienne gare.
Blason de Godewaersvelde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Antoine Vermeulen
2020-2026
Code postal 59270
Code commune 59262
DĂ©mographie
Gentilé Godewaersveldois
Population
municipale
2 070 hab. (2020 en augmentation de 1,97 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 174 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 47â€Č 41″ nord, 2° 38â€Č 39″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 163 m
Superficie 11,89 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Boeschepe
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bailleul
LĂ©gislatives QuinziĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Godewaersvelde
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Godewaersvelde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
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Godewaersvelde
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Godewaersvelde
Liens
Site web http://www.godewaersvelde.fr/

    Toponymie

    De Godafrithas feldu, pays rude, sauvage, lande de Godefried, champs de Godewaer (équivalent germanique de Geoffrey), nommée Gotsvelde ou Gode dans le langage parlé[1] - [2]. Les soldats anglais la nommaient God lors de la premiÚre guerre mondiale. Une version populaire qui prétend que Godewaersvelde signifierait Dieu bénisse nos champs semble sans fondement, écartée par les linguistes et les historiens. Les appellations varient selon l'époque, on trouve ainsi :

    • en 1295-1296 : Gaudefroit camp ;
    • en 1300 : Godeverdesvelde ;
    • en 1318 : Godefroichamp.

    GĂ©ographie

    Godewaersvelde dans son canton et son arrondissement

    Localisation

    Dans le Nord, Ă  moins d'une demi-heure de Lille et de Dunkerque. Situation : Godewaersvelde est situĂ©e au Nord de la France, le long de la frontiĂšre belge. Elle est l’une des 9 communes du canton de Steenvoorde. Godewaersvelde s’étend sur 1189 hectares soit prĂšs de 12 km2 (km sur 4) et est traversĂ©e par plusieurs routes dĂ©partementales : la RD 948 qui relie l’échangeur de la A25 Ă  Poperinge, la RD 139 qui nous mĂšne Ă  BoeschĂšpe et Eecke, la RD 18 qui relie la Route de Poperinge Ă  MĂ©teren. Par route, Steenvoorde est Ă  5,42 km, Lille Ă  40 km, Dunkerque Ă  35 km. Les Ă©changeurs de Steenvoorde et de MĂ©teren permettent d’accĂ©der Ă  l’autoroute A 25 qui relie Lille Ă  Dunkerque.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Godewaersvelde
    Steenvoorde Watou Drapeau de la Belgique Belgique(Poperinge)
    Godewaersvelde Boeschepe
    Eecke FlĂȘtre - MĂ©teren Berthen

    Relief

    Le centre de Godewaersvelde (coordonnĂ©es GPS : 314744872E ; 56260N). est Ă  une altitude de 41 m. Le mont des Cats est situĂ© en partie sur son territoire. Le point culminant est situĂ© sur le territoire de Berthen Ă  l’emplacement de l’ancien moulin de pierre. Le point gĂ©odĂ©sique indique 164 mĂštres. L’assise de l’ancienne voie ferrĂ©e partage son paysage en deux entitĂ©s totalement diffĂ©rentes. La partie Nord et Ouest est plus plate, recouverte de vastes champs cultivĂ©s.

    La partie Est et Sud s’élĂšve vers le mont des Cats, butte tĂ©moin constituĂ©e de sables et de grĂšs ferrugineux. Cette partie est plus boisĂ©e, bocagĂšre.

    Hydrographie

    Le cours d’eau le plus important qui traverse Godewaersvelde est la Vleterbeek (ou Becque de FlĂȘtre) qui prend sa source au Mont des Cats, route de MĂ©teren. Cette becque traverse l’agglomĂ©ration puis s’en va vers BoeschĂšpe et Poperinghe oĂč elle est canalisĂ©e: c'est le canal de Poperinghe (Poperingevaart). La Vleterbeek est un affluent de l’Yser qui se jette dans la mer du Nord Ă  Nieuport.

    Sur ce territoire, nous trouvons la Becque dite du Couvent qui descend du versant nord du mont des Cats et la Quaebecque qui prend naissance dans le bas du mont de BoeschĂšpe. Les crues de ces cours d’eau sont sporadiques. L’eau monte dans le lit, s’épanche dans les prĂ©s inondables. La baisse du niveau des eaux n'a aucun rapport avec le fait que les Belges ouvrent ou non les Ă©cluses Ă  Nieuport. En effet celles-ci sont Ă  plus de 20 m en dessous de l'altitude de la Vleter Becque Ă  sa sortie de Godewaersvelde.

    Climat

    Le climat est de type ocĂ©anique de transition. L’influence continentale fait son apparition dans l’Avesnois. Le nombre de jours de gelĂ©e, des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es en Ă©tĂ©, des brouillards plus frĂ©quents nous caractĂ©risent par rapport Ă  la cĂŽte oĂč le climat est purement ocĂ©anique. Les vents sont de dominante sud-ouest.

    GĂ©ologie

    Un manteau de terre arable recouvre une Ă©paisse couche d’argile dite yprĂ©sienne placĂ©e dans une dĂ©pression calcaire.
    Le mont des Cats est constitué de sable ferrugineux dans lequel on trouve des grÚs diestiens ferrugineux chargés de silex.

    Vue panoramique de Godewaersvelde

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 783 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  25 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 762,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă  40 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Godewaersvelde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Boeschepe, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[19] et 4 234 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,3 %), zones urbanisĂ©es (4,1 %), forĂȘts (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Histoire

    Godewaersvelde veut dire en néerlandais le champs de Geoffroy. La région était habité par les Ménapes, tribu belge selon César, les Morins, peuple de navigateurs étant situés plus à l'ouest, les Atrébates plus au sud.

    Avant la Révolution française, du point de vue religieux, la commune était située dans le diocÚse de Thérouanne puis dans le diocÚse d'Ypres, doyenné de Poperinge[26].

    Eustache EugÚne d'Assignies, (famille ,d'Assignies), baron de Bailleul, seigneur d'Assignies, (baron d'Assignies?[27]), est probablement le dénommé Eustache d'Assignies, seigneur de Godewaersvelde, qui donne ses armes à la commune en 1776[28].

    Godewaersvelde a disposé entre 1870 et 1954 d'une gare (gare de Godewaersvelde) située sur la ligne de chemin de fer d'Hazebrouck à Boeschepe.

    Pendant la premiÚre guerre mondiale, Godewaersvelde est une des communes avec Hondschoote, Abeele, Caestre, Oost-Cappel, Winnezeele, Hardifort, à faire partie du commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée, installé à Steenvoorde puis transféré à Rexpoëde, organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arriÚre du front[29]. De ce fait, des troupes ont séjourné à Godewaersvelde[30].

    La gare et son bĂątiment voyageurs vers 1900
    La gare de Godewaersvelde et son bĂątiment voyageurs vers 1900.

    HĂ©raldique

    Les armes de Godewaersvelde se blasonnent ainsi : « Fascé de gueules et de vair de huit piÚces ». Elles seraient issues des armoiries de la famille d'Assignies, à laquelle appartenait le chùteau du village[31].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1794 Michel Houvenaghel
    1794 1797 Pierre Jean Devos
    1797 1816 Ignace David Agriculteur et meunier
    1816 1831 Joseph Houvenaghel
    1831 1836 David David Brasseur
    1836 1847 Jacques Tillie
    1847 1864 Benoßt Hyacinthe Devick Officier de santé
    1864 1888 Charles Louis Staes Fermier
    1888 1890 BenoĂźt Castier
    1890 1896 Charles Louis Staes Fermier
    1896 1909 Henri Tillie
    1909 1914 Henri Castier
    1914 1919 Désiré Verhaeghe
    1919 1929 René Vanlerberghe
    1929 1937 Raoul Hennion NĂ©gociant
    1937 1965 Henri Devos Agriculteur
    1987
    (démission)
    Daniel Vuylsteker[32] MĂ©decin

    (démission)
    Sylvain Vanbleus
    mars 1989 Paul Vermelle NĂ©gociant en volailles
    mars 2008 Jacques Defrancq PS Professeur de collĂšge
    mars 2014 Antoine Vermeulen DVG
    2020 GĂ©rard Maris DVG
    mai 2020 En cours Antoine Vermeulen DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[34].

    En 2020, la commune comptait 2 070 habitants[Note 8], en augmentation de 1,97 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0221 8401 8971 9801 8211 8361 8381 8031 776
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5951 6701 6751 6951 7601 7701 8631 9051 952
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9181 8961 9091 9471 9021 8101 8691 8821 803
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 7941 7981 6651 7131 7381 9271 8932 0262 055
    2020 - - - - - - - -
    2 070--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 026 hommes pour 1 025 femmes, soit un taux de 50,02 % d'hommes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,23 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,4
    7,2
    75-89 ans
    8,5
    15,6
    60-74 ans
    15,4
    23,1
    45-59 ans
    21,0
    19,5
    30-44 ans
    19,6
    13,7
    15-29 ans
    14,7
    20,6
    0-14 ans
    19,3
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Pierre
    Le géant Henri le douanier
    « La seigneurie d'Hagedoorne situĂ© le gros du fief en la paroisse de Godewaersvelde chĂątelenie de Cassel, se consistant en un chĂąteau, hautte motte entourĂ©e de fossez, cour basse, singles, drĂšves, pĂątures, pretz, bois et terres labourables
 » (1726, citĂ© dans rapport et dĂ©nombrement par F. Marie De Vos)

    Depuis 2009, Godewaersvelde fait partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.

    Personnalités liées à la commune

    • Le chanteur Raoul de Godewarsvelde a pris le nom du village comme pseudonyme, village dont son arriĂšre-grand-pĂšre Ă©tait originaire.
    • Le peintre Nicolas Ruyssen (nĂ© Ă  Hazebrouck le ) fonde la communautĂ© du Mont des Cats (moines cisterciens - trappistes). Il meurt le et est inhumĂ© dans la chapelle de l'abbaye.
    • GĂ©raud Venzac (1901-1981), mort Ă  Godewaersvelde, prĂȘtre catholique français, moine Ă  l’abbaye du Mont des Cats, professeur de littĂ©rature, chevalier de la LĂ©gion d’honneur, auteur de Lettres de la Trappe, Gerbert, Aurillac, 1988.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Nederlanden in Frankrijk, Jozef van Overstraeten, 1969, Ă©ditions Vlaamse Toeristenbond, Anvers

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Jozef Van Overstraeten (nl), De Nederlanden in Frankrijk: Beknopte encyclopedie, Vlaamse Toeristenbond, 1969.
    2. La Voix du Nord, édition du dimanche 24 avril 2005, p. 4, rubrique Actualité / Hazebrouck.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Godewaersvelde et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Godewaersvelde et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Boeschepe », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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