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Godefroy Calès

Jean Marie Noël Godefroy Calès, né le à Saint-Denis et mort le à Villefranche-de-Lauragais, est un médecin et homme politique français.

Godefroy Calès
Godefroy Calès en 1848, par E. David (lithographie d'après nature)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfant
Parentèle
Jean-Marie Calès (oncle paternel)
Jean-Chrysostôme Calès (oncle paternel)

Biographie

Godefroy Calès naĂ®t le Ă  Saint-Denis dans une famille du sud-ouest de la France de tradition rĂ©publicaine. Son père, Jean Calès (nĂ© Ă  Caraman le , dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Mazamet le et mariĂ© Ă  Marianne Louise Victorine Fournier, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Villefranche-de-Lauragais), est un mĂ©decin et un administrateur de la Haute-Garonne entre 1793 et 1794. Il est nommĂ© plus tard, en 1799, mĂ©decin en chef de l’hĂ´pital militaire de Saint-Denis (appelĂ© alors hĂ´pital militaire de Franciade) qui est placĂ© Ă  la rĂ©volution au sein de l'Abbatiale de Saint-Denis, oĂą naĂ®t son fils Godefroy. Jean Calès remplit ensuite, de 1800 Ă  1804, les fonctions d'inspecteur-gĂ©nĂ©ral des hĂ´pitaux militaires[1]. Il Ă©tait le frère cadet[2] de Jean-Marie Calès (1757-1834), Ă©galement mĂ©decin et dĂ©putĂ© de la Haute-Garonne Ă  la Convention Nationale et au Conseil des Cinq-Cents et le frère aĂ®nĂ© de Jean-ChrysostĂ´me Calès (1769-1853), colonel de la Grande-ArmĂ©ebaron d'Empire et dĂ©putĂ© Ă  la Chambre des reprĂ©sentants. Leurs parents (les grands-parents de Godefroy), Jean Calès, Ă©chevin de Caraman, et Jeanne Rochas, Ă©taient eux des propriĂ©taires terriens de la rĂ©gion du Lauragais, près de Toulouse, issus de vieilles familles protestantes enracinĂ©es dans la rĂ©gion et converties au catholicisme après la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes par le roi Louis XIV en 1685[3].

Le frère cadet de Godefroy, Louis Denis Godefroy (né en à Etain dans la Meuse), étudiant en médecine à Toulouse en 1821, puis professeur à Castres, se présente à la faculté de théologie protestante de Montauban créée en 1808 par décret impérial de Napoléon Ier. Le consistoire protestant le nomme ensuite, le , pasteur à Viane dans le Tarn, où il officie jusqu'en [4].

Godefroy Calès (huile sur toile, auteur et date inconnus, collection privée)

Fidèle aux traditions de sa famille, Godefroy Calès suit à Montpellier les cours de la faculté de médecine et est reçu docteur en 1822. Établi à Villefranche-de-Lauragais, où il acquiert de bonne heure une certaine influence politique dans les milieux républicains, Calès est nommé, après la révolution de 1830, commandant de la garde nationale ; mais voyant que le gouvernement s'engage dans une voie qui n’est pas la sienne, il donne sa démission. Godefroy reste proche en effet, intellectuellement et politiquement, de son oncle Jean-Marie qui se trouve à Liège, car condamné à l'exil par les Bourbons comme régicide lors de la restauration. Une lettre de l'ancien conventionnel et député au conseil des Cinq-cents, adressée en 1833 depuis Liège à son neveu Godefroy, témoigne explicitement de la proximité de leurs convictions républicaines[5]. Resté cependant membre du conseil municipal de Villefranche, Godefroy y proclame la république lors de la révolution de février 1848 et prend en main l'administration de la ville[1].

Un médecin précurseur des études sur la pellagre

Le docteur Calès est l’un des premiers médecins qui identifient la pellagre en France, et ce dès 1822[6], dans le Lauragais, aux côtés des docteurs Jean Hameau (Landes) et Roussilhe (Aude). Cette maladie, devenue rare de nos jours dans les pays développés, est principalement due à la malnutrition et se manifeste par des dermatites, diarrhées et, dans les cas les plus graves, par des démences. En absence de traitement, l'issue est la mort. Elle atteint les populations pauvres dont l'alimentation contient peu de tryptophane et de Vitamine B3 (Niacine, Vitamine PP), comme dans le cas des régimes à base de maïs non nixtamalisé.

Les observations et travaux de Godefroy Calès réalisés à Villefranche-de-Lauragais servent de fondation aux travaux ultérieurs du médecin, philanthrope et homme politique Théophile Roussel (de l’académie de médecine) qui contribuera à faire connaître la maladie en France, par la publication en 1845 de son De la pellagre[7], mais surtout par la deuxième édition augmentée du Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres[8] publié en 1866. L'importance des travaux de Roussel se trouve également dans l'action continue du philanthrope auprès des autorités sanitaires afin d'éradiquer la pellagre[9].

Ainsi, Théophile Roussel entreprend un voyage d'études dans le Sud-Ouest dès 1847 et rend visite au Dr Calès à Villefranche pour mieux comprendre ce terrible fléau[10]. Il reconnait à Calès la justesse de ses observations sur les liens de la maladie avec la malnutrition, la misère et le dénuement[11], ainsi qu’avec la culture du maïs dans la région. Il voit également en Calès un précurseur des approches sanitaires face à l’impuissance des agents thérapeutiques[11] - [12] :

« Je me bornerai à reproduire à cet égard une page que m'écrivait M. Calès en 1845. Après l'aveu catégorique d'impuissance [des agents thérapeutiques] qu'on a vu formulé plus haut en termes si expressifs : « Je ne prétends pas, disait l'honorable médecin de Villefranche, que les agents thérapeutiques n'aient aucune action ; mais, forcés d'accepter nos malades avec leur misère, nous faisons l'aveu de nos insuccès. Je n'ai obtenu de résultats satisfaisants que chez ceux qui ont pu se placer sous l'influence d'une meilleure hygiène. »

— Théophile Roussel

Cette sensibilité aux conditions de vie des nécessiteux sous-tendra l'action politique future de Godefroy Calès et son engagement à se présenter aux élections législatives du 23 avril 1848.

Un député républicain quarantuitard montagnard

Liste des membres du Bureau du Comité des Cultes (1849)

Militant républicain avancé, très populaire dans son département, Godefroy Calès est élu[13], le , représentant du peuple de la Haute-Garonne à l'Assemblée Nationale Constituante. Cette assemblée se met en place à la suite de la révolution de février 1848 et du renversement du roi Louis-Philippe. Ces élections sont les premières organisées au suffrage universel depuis 1792[14].

Calès siège tout d'abord, jusqu'au , au « ComitĂ© des Cultes »[15], comitĂ© parlementaire de 42 membres chargĂ© d'examiner la question d'une possible rĂ©vision du concordat conclu en 1801 par Bonaparte avec l’Église catholique, ainsi que la question d'un projet de sĂ©paration complète entre l’Église et l’État. La majoritĂ© des membres du comitĂ©, tout comme une grande partie des Français, ne voulant pas rĂ©itĂ©rer les excès de la rĂ©volution de 1789 en matière religieuse, et profitant du climat de relative concorde qui rĂ©gnait lors la rĂ©volution de 1848, croient Ă  la nĂ©cessitĂ© et Ă  la possibilitĂ© d’une entente entre Rome et la rĂ©publique et souhaitent voir s’ouvrir des nĂ©gociations entre Paris et le Saint-Siège afin de donner de nouvelles bases, plus libĂ©rales, au concordat. Ils ne souhaitent pas, en revanche, voir le concordat abrogĂ© unilatĂ©ralement. Ils repoussent Ă©galement l’idĂ©e d’une sĂ©paration complète entre l’Église et l’État[16].

Ă€ l'assemblĂ©e, Calès siège au sein du groupe d'extrĂŞme-gauche de la « montagne »[17], tout comme son oncle Jean-Marie Calès, un demi-siècle auparavant Ă  la Convention nationale. Ce groupe, en 1848, est menĂ© par Alexandre Ledru-Rollin et regroupe soixante-six dĂ©putĂ©s tels que Pierre-Joseph Proudhon, Pierre Leroux, Victor SchĹ“lcher ou FĂ©licitĂ© Robert de Lamennais, prĂ©curseurs du socialisme dans l'histoire. Calès tente de dĂ©fendre les acquis politiques et certains acquis sociaux de la rĂ©volution de fĂ©vrier 1848 contre les attaques du parti de l'Ordre (groupe politique formĂ© par les monarchistes et les conservateurs emmenĂ© par des personnalitĂ©s telles qu'Adolphe ThiersFrancois Guizot, Odilon Barrot, ou Alexis de Tocqueville) et des rĂ©publicains modĂ©rĂ©s, majoritaires Ă  l'assemblĂ©e. Calès s'oppose ainsi violemment Ă  la politique rĂ©actionnaire de l'assemblĂ©e, et vote constamment avec la gauche montagnarde et souvent avec l'extrĂŞme gauche indĂ©pendante qui lui Ă©tait associĂ©e (notamment avec des dĂ©putĂ©s tels qu'Étienne Arago, Victor Considerant et Edgar Quinet)[17].

Portrait collectif de 16 Représentants de la Montagne à leurs bancs de l'Assemblée sur 2 rangs (Estampe de Buffet publiée dans la revue La Montagne. D'en haut à gauche vers la droite : Considerant, Lagrange, Proudhon, Lammenais, Bac, Arago, de la Drôme, Bernard. D'en bas à gauche vers la droite : Flocon, Ledru Rollin, Sarrut, Mathieu, Barbès, Raspail, Pyat, Leroux)

Il entretient une relation d'amitiĂ© avec ce dernier (Quinet l'Ă©crivain, philosophe, poète, historien, professeur au Collège de France et homme politique rĂ©publicain), relation qui se poursuit par la suite avec son fils Jean Jules Godefroy Calès. Edgar Quinet et son Ă©pouse, Hermione Ghikère Asaky, viennent frĂ©quemment rendre visite aux Calès dans la maison familiale de Villefranche-de-Lauragais et entretiennent une relation Ă©pistolaire continue avec eux[18] - [19]. Madame Quinet Ă©crira par la suite[20] :

« C'est une famille adorĂ©e dans le pays, respectĂ©e des adversaires : depuis 89, chefs de la dĂ©mocratie du Lauragais de père en fils. Depuis le conventionnel [Jean-Marie Calès], jusqu'au reprĂ©sentant de la Constituante [Godefroy Calès], tous rĂ©publicains, hommes de cĹ“ur. Jules Calès, notre ami, est bien le digne fils d'un digne père. »

— Madame Edgar Quinet

Son Ĺ“uvre parlementaire

Partisan inconditionnel de la liberté d'expression, Calès s'oppose à toute loi restrictive contre la presse, telle que celle qui propose le rétablissement du cautionnement pour les journaux. Cependant, les 9 et , l'assemblée vote en faveur de l'extension des délits de presse, d'une aggravation des peines encourues, et de l'augmentation du cautionnement[21]

Calès est Ă©galement toujours sensible Ă  la question sociale qui s’est dĂ©veloppĂ©e en France Ă  partir du dĂ©but du XIXe siècle. Il soutient donc sans surprise les insurrections de juin 1848. Ainsi, lorsque le , l’assemblĂ©e propose des poursuites contre l'ancien membre du gouvernement provisoire Louis Blanc et l'ancien prĂ©fet de police Marc Caussidière qui sont accusĂ©s d'avoir participĂ© aux Ă©meutes, Calès s'oppose violemment Ă  ce projet. Les poursuites sont nĂ©anmoins votĂ©es et maintenues par la majoritĂ© conservatrice. Blanc et Caussidière sont forcĂ©s de fuir en exil[21].

Il s'oppose également, le , au projet de rétablissement de la contrainte par corps, qui avait été précédemment supprimée par le gouvernement provisoire. Elle est néanmoins rétablie par l’assemblée, même si légèrement assouplie[21]

Humaniste par nature, Goderoy Calès est un fervent militant de l'abolition totale de la peine de mort. Son abolition partielle (en matière politique) avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment dĂ©crĂ©tĂ©e par le gouvernement provisoire en Ă  l'initiative de l'un de ses membres, le cĂ©lèbre poète et Ă©crivain Alphonse de Lamartine. Un projet d'extension Ă  une abolition totale est dĂ©battu devant l'AssemblĂ©e nationale le [21]. Le principal orateur abolitionniste est Victor Hugo, qui, malgrĂ© l'appui de Calès et d'une petite partie de leurs collègues, n'arrive pas Ă  convaincre la majoritĂ© de l'hĂ©micycle. Le projet est repoussĂ© (et cela jusqu'Ă  l'adoption de la loi Badinter le ). 

Fêtes et cérémonies de la République française. , Première séance de l'Assemblée Nationale. Proclamation de la République unie et indivisible par les représentants du peuple. Dessin par Ch. Fichot et Jules Gaildreau, Archives nationales.

Ă€ l'instar de son oncle Jean-Marie Calès, Godefroy se prononce pour un système de rĂ©publique dit « reprĂ©sentatif Â»[22], fondĂ© sur un pouvoir lĂ©gislatif parlementaire fort et un pouvoir exĂ©cutif non-personnalisĂ© et limitĂ©. Aussi, le , Godefroy Calès dĂ©fend l'amendement GrĂ©vy qui propose que « l'assemblĂ©e nationale dĂ©lègue le pouvoir exĂ©cutif Ă  un citoyen qui prend le titre de prĂ©sident du conseil des ministres, Ă©lu pour un temps limitĂ© et qui est toujours rĂ©vocable. Â» En effet, par cet amendement, le jeune rĂ©publicain Jules GrĂ©vy veut combattre le projet d'une Ă©lection du prĂ©sident de la rĂ©publique au suffrage universel en proposant de faire Ă©lire un prĂ©sident de l’exĂ©cutif qui soit rĂ©vocable par l'assemblĂ©e nationale, empĂŞchant ainsi de lĂ©gitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout: mais suivant l'avis de Lamartine, la majoritĂ© des dĂ©putĂ©s rejette l'amendement[21]. La date de l'Ă©lection prĂ©sidentielle est ainsi fixĂ©e au .

Toujours ardent dĂ©fenseur du progrès social dans la sociĂ©tĂ©, Calès vote avec les autres dĂ©putĂ©s montagnards de l'assemblĂ©e, le , en faveur du droit au travail, dĂ©fendu par Ledru-Rollin[21]. NĂ©anmoins, la formule finale du compromis, due Ă  Lamartine, fait Ă  la rĂ©publique l'obligation de procurer du travail aux nĂ©cessiteux « dans les limites de ses ressources ».

Calès vote ensuite, le , contre l'ordre du jour : « Le gĂ©nĂ©ral Cavaignac a bien mĂ©ritĂ© de la patrie Â»[21]. AccusĂ© d’avoir laissĂ© grandir l’insurrection de juin avant de l’écraser et d’avoir sacrifiĂ© des milliers de gardes nationaux, le gĂ©nĂ©ral Cavaignac s’explique dans un dĂ©bat public qui a lieu Ă  l’assemblĂ©e le . Le dĂ©bat tourne Ă  son avantage et l’assemblĂ©e confirme Ă  la presque unanimitĂ© le dĂ©cret initial du . Godefroy Calès est avec Victor Hugo, l'un des trente-quatre reprĂ©sentants qui votent contre. 

Parmi les mesures sociales discutĂ©es Ă  l'assemblĂ©e, Calès vote, le , en faveur de la suppression de l'impĂ´t sur le sel (contre l'avis du gouvernement) qui Ă©tait demandĂ©e dans les rĂ©gions d'Ă©levage ; le , pour l'amnistie des transportĂ©s et, le , pour l'abolition de l'impĂ´t des boissons[21].

Le , Calès s'oppose aux crĂ©dits allouĂ©s Ă  « l'expĂ©dition de Rome » et Ă  l'envoi d'un corps expĂ©ditionnaire commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Oudinot[21]. Cette expĂ©dition est nĂ©anmoins votĂ©e par l'assemblĂ©e afin, initialement, de porter secours aux rĂ©publicains romains insurgĂ©s contre les prĂ©tentions du pape Pie IX chassĂ© de Rome et contre la domination autrichienne. Elle s'accompagne du vote d'un crĂ©dit de 1 200 000 francs pour les dĂ©penses des trois premiers mois de l'opĂ©ration, auquel s'opposent les socialistes dirigĂ©s par Ledru-Rollin. Calès signe en vain la demande de mise en accusation du prĂ©sident de la rĂ©publique Louis-NapolĂ©on Bonaparte nouvellement Ă©lu et des ministres coupables d'avoir violĂ© la constitution[23] - [24] : lors des semaines suivantes, les troupes françaises reçoivent l'ordre du Prince-prĂ©sident et d'Odilon Barrot d'Ă©craser la rĂ©volution romaine menĂ©e par les rĂ©publicains Giuseppe Mazzini et le gĂ©nĂ©ral Garibaldi.

Vers la dissolution de la Constituante

L'Assemblée en récréation, caricature de Cham représentant l'Assemblée Nationale Constituante (1850). Proudhon (en bas à l'extrême gauche), Lamartine (sur ses genoux, en bas au centre), Crémieux (à droite de Lamartine, en bas au centre), Considerant (à côté de Lamartine, tenant un bâton, au centre à gauche), Thiers (au centre à droite), le général Cavaignac (en haut à droite, coiffé d'un journal), Ledru-Rollin (en haut à gauche, regardant l'explosion des Lois & de la Constitution)... sont représentés.

Godefroy Calès s'oppose vivement Ă  la « proposition Rateau » : après l'Ă©lection de Louis-NapolĂ©on Bonaparte Ă  la prĂ©sidence de la rĂ©publique le 11 dĂ©cembre 1848[25], et la mise en place du gouvernement Odilon Barrot le , le parti de l'Ordre souhaite profiter de son Ă©tat de grâce et se dĂ©barrasser au plus vite des reprĂ©sentants rĂ©publicains qui s'opposent au gouvernement de droite. Il appelle donc Ă  la dissolution rapide de l'AssemblĂ©e Nationale Constituante de 1848 avant son terme, et Ă  l'Ă©lection d'une nouvelle AssemblĂ©e lĂ©gislative. AppuyĂ©e par le gouvernement, la proposition Rateau est combattue des montagnards jusqu'Ă  certains rĂ©publicains modĂ©rĂ©s comme Alphonse de LamartineAdolphe Billault ou Jules GrĂ©vy, qui estiment que la tâche de la Constituante n'est pas terminĂ©e. Vivement discutĂ©e dès le , la proposition est nĂ©anmoins dĂ©finitivement adoptĂ©e le suivant[21]

Le , l'Assemblée Nationale Constituante tient son ultime séance. Calès ne fait ni partie de l'Assemblée Nationale Législative de 1849 nouvellement élue, ni d'autres assemblées ultérieures. Il revient dans sa région de Villefranche-de-Lauragais et y poursuit ses activités médicales, jusqu’à son décès, le , à l'âge de 69 ans[21].

De sa femme Léonie Alphonsine Zulmée Metgé, il a un fils Jean Jules Godefroy, né , qui deviendra lui aussi médecin et qui sera élu maire de Villefranche-de-Lauragais en 1875, puis député de la Haute-Garonne sous la IIIe République en 1885.

Généalogie

Godefroy Calès est :

Hommages

Le nom de Godefroy Calès ressurgit dans les années 1930, lors de l'apogée du parti radical en France. À la recherche d'une affirmation de son identité de gauche, la figure de Calès est singulièrement commémorée dans un article du « Radical », l'organe de presse du parti, le [26].

Une place de Villefranche-de-Lauragais porte son nom[27].

Annexes

Sources

  • « Godefroy Calès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • « Godefroy Calès », sur Biographie sur le site de l'AssemblĂ©e Nationale (consultĂ© le ).
  • « Godefroi Calès » dans la « Biographie nationale des contemporains rĂ©digĂ©e par une sociĂ©tĂ© de gens de lettres », sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, dĂ©partement Collections numĂ©risĂ©es, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  • « Godefroi Calès » dans le « Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays Ă©trangers » par Louis-Gustave Vapereau. Librairie de L.Hachette et Cie, Paris (1858). p. 323. Domaine public. Disponible sur le site de Archive.org: https://archive.org/details/bub_gb_Dck5AAAAcAAJ
  • « Godefroy Calès » dans « La grande encyclopĂ©die : inventaire raisonnĂ© des sciences, des lettres et des arts » (Tome 8, p. 912), par une sociĂ©tĂ© de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Marcellin Berthelot...Ferdinand-Camille Dreyfus et al. Éditeur : H. Lamirault (Paris) puis SociĂ©tĂ© anonyme de "La Grande encyclopĂ©die" (Paris) (1885-1902) Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Identifier : ark:/12148/bpt6k246438. Source : Bibliothèque nationale de France. Disponible sur le site de Gallica.fr: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k246438.image.langFR.f3.pagination
  • « TraitĂ© de la pellagre et des pseudo-pellagres » ("Ouvrage couronnĂ© par l'Institut de France, AcadĂ©mie des Sciences, sĂ©ance du "), par ThĂ©ophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org; https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/424/mode/2up [archive]

Références

  1. voir « Godefroi Calès », Biographie nationale des contemporains rédigée par une société de gens de lettres », sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  2. La fratrie Calès Ă©tait composĂ©e de: 1) Jean-Marie (16/10/1757-Cessales, † 13/04/1834-Liège), mĂ©decin et dĂ©putĂ©. Sans descendance. 2) Jean (08/11/1764-Caraman, † 11/10/1840-Mazamet), mĂ©decin et inspecteur gĂ©nĂ©ral des hĂ´pitaux militaires, mariĂ© Ă  Marianne Louise Victorine Fournier († 09/02/1744-Villefranche). Père de Godefroy Calès (1799-1868) et de Louis Denis Godefroy Calès (1800-?) 3) Jean-Louis, dit Figeac (19/12/1766, † 14/01/1850-Cessales), mĂ©decin, mariĂ© (en 1839, Ă  73 ans) Ă  Paule Bonnet (nĂ©e le 16/05/1783-Renneville). Sans descendance. 4) Jean-ChrysostĂ´me (27/01/1769-Caraman, † 21/08/1853-Cessales), colonel et baron d’Empire. Sans descendance. 5) Jean Joseph Étienne Victorin (26/04/1772, † 16/06/1853-Cessales), officier militaire. Sans descendance. 6) Jean Joseph 7) Étienne, dit Petit (21/08/1773, † 22/01/1855-Cessales), cĂ©libataire sans profession. Sans descendance. 8) Jean 9) Marie Etiennette (?-Caraman, † 08/01/1849-Villefranche), mariĂ©e Ă  Jean-Paul Pujol, notaire Ă  Villefranche († 01/02/1840-Villefranche). Mère de Constantin Pujol († 1861) et de Marie Justine Pujol (1796-1894). 10) Marie Justine (?-Toulouse, † 05/09/1873-Villefranche), mariĂ©e Ă  Constantin Pujol († 10/06/1844-Villefranche). Sans descendance.
  3. « Le Conventionnel Jean-Marie Calés (1757- 1834): du Lauragais à Liège. » par Pierre Arches, Actes des 115e et 116e Congrès nationaux des Soc. savantes, Avignon, 1990 et Chambéry, 1991, Section d'H. moderne et cont., T. II, (1992), p. 225-232.
  4. in « Histoire du protestantisme dans l'Albigeois et le Lauragais, depuis la révocation de l'Edit de Nantes (1685) jusqu'à nos jours, par Camille Rabaud (président honoraire du consistoire de Castres, lauréat de l’académie française) » par Camille Rabaud (1898), Fischbacher, Libraire-éditeur, rue de Seine, 33, Paris. Domaine public. Source: Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LD175-334. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054736v
  5. L'extrait de la lettre suivante (adressĂ©e de Liège le par Jean-Marie Calès Ă  son neveu Godefroy) donne d’intĂ©ressants renseignements sur la vie qu’il mène en exil Ă  Liège. On y voit que l’ancien conventionnel n’a pas, Ă  l’exemple de tant de ses collègues, rĂ©pudiĂ© ses principes dĂ©mocratiques et rĂ©publicains. « A Monsieur Calès, docteur en mĂ©decine, Ă  Villefranche de Lauragais, par Toulouse, France. Mon cher ami. Ta lettre, pleine d’esprit et pĂ©tillante de gaietĂ©, me fait le plus grand plaisir ; tu me rappelles les espiègleries de ma jeunesse dont je ne me repens pas ; elles m’ont fait rire autrefois, pourquoi me feraient- elles pleurer maintenant ? Je n’oublierai jamais qu’elles m’ont fait supporter sans peine la misère qui me talonnait sans cesse, qu’elles ont adouci les amertumes qu’entraĂ®ne avec soi l’exercice de la mĂ©decine, art divin en lui-mĂŞme, mais dĂ©testable pour celui qui l’exerce. Le public mal instruit, des confrères ignorants, jaloux et envieux, donnent mille dĂ©goĂ»ts au praticien instruit, je sais qu’on gagne lĂ -dessus Ă  tout cela ; mais on Ă©prouve quelques angoisses qu’on supporte avec peine. Tu m’apprends qu’un noble vous a vĂ©xĂ©s [sic] parce que vous Ă©tiez mes parents : cela ne m’étonne nullement de sa part ; c’est une caste si basse, si mal instruite, qu’on ne peut attendre d’elle que les fruits de l’ignorance et du prĂ©jugĂ©. Je suis sĂ»r que ce drĂ´le qui vous a vĂ©xĂ©s [sic], s’il a perdu sa place, est aussi plat aujourd’hui qu’il Ă©tait arrogant alors. J’ai vu des nobles d’une autre volĂ©e, tels que les BĂ©thune-Sully, les Lagrange, les Nivernais, les Rohan, s’honorer d’être en sentinelle Ă  ma porte et me prodiguer les tĂ©moignages des sentiments les plus adulateurs portĂ©s jusqu’à la bassesse. Je te cite cela pour te prouver que ces nobles n’ont aucune noblesse et que tant que cette caste existera elle fera le malheur de la France. Je ne dĂ©sire pas qu’on l’anĂ©antisse, mais je voudrais qu’on la mit dans l’impuissance de nuire. Voici ma position Ă  Liège. Après avoir habitĂ© Munich et Bâle, en Suisse, je suis venu Ă  Liège, il y a quinze ans. Le commissaire de police Wassin m’a pris pour mon frère ChrysostĂ´me [Jean-ChrysostĂ´me Calès, N.D.A], avec lequel il avait servi, et m’a engagĂ© de rester Ă  Liège. Le dessein des Bourbons Ă©tait de nous pousser en SibĂ©rie et un asile assurĂ© Ă©tait alors un trĂ©sor. Je l’ai trouvĂ© ici. Je me suis d’abord occupĂ© de faire des thèses pour les candidats en mĂ©decine, ce qui m’a produit douze cents francs par an. BientĂ´t quelques cures, qui ont fait du bruit, m’ont attirĂ© un nombre prodigieux de malades, mais n’étant pas mĂ©decin belge j’ai pris le parti de donner des consultations chez moi et j’ai refusĂ© d’aller voir des malades que quand je serais appelĂ© en consultation par les mĂ©decins, ce qui arrive quelquefois. Il n’y a pas de grands qui n’aient eu recours Ă  moi et le public a suivi leur exemple, ce qui m’a donnĂ© de la considĂ©ration. Comme j’oblige beaucoup de monde, tout le monde cherche Ă  m’obliger. Tout ce que je fais est gratuit ; une vie sobre me met au-dessus du besoin et avec un petit revenu j’ai l’air d’un homme riche. Embrasse pour moi mes sĹ“urs. L’aĂ®nĂ©e [Marie-Étiennette Pujol, nĂ©e Calès, N.D.A.] a eu la première le courage de m’écrire avant la fin de mon exil. Je lui en sais grĂ©. Justine [Marie-Justine Pujol, nĂ©e Calès, N.D.A.], que j’ai laissĂ©e enfant, a eu toujours mon amitiĂ©. Je te remercie de m’avoir donnĂ© de ses nouvelles. [...] Tout Ă  toi. CalĂ©s. Mille amitiĂ©s Ă  ta femme [LĂ©onie-Alphonsine-ZulmĂ©e Calès, nĂ©e MetgĂ©, N.D.A.], dont tu ne parles pas et Ă  ton petit garçon [Jean-Jules-Godefroy Calès, nĂ© en 1828, alors âgĂ© de 5 ans en 1833. N.D.A]. » (in La RĂ©volution Française, revue Historique dirigĂ©e par Auguste Dide, Tome X, janvier-juin 1886, Paris, Charavray frères, Ă©diteurs. Disponible dur le site d'Archive.org, p. 740-743: https://archive.org/details/larvolutionfra10sociuoft
  6. « Quelle est l'époque où la pellagre a fait le plus de victimes dans le sud-ouest de la France? Les détails manquaient pour répondre à cette question en 1845. Le plus ancien témoignage que j'eusse recueilli était celui de M. Gaultier de Claubry, qui assurait en avoir observé un cas dans les Landes en 1809. « Ce n'est, disais-je, qu'en 1829, que M. Hameau a signalé le Mal de la Teste, qu'il observait depuis 1818. Ce n'est qu'en 1845 que nous avons été instruits de l'existence du mal dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Aude où MM. Calés et Roussilhe l'observent depuis vingt-trois ans [1822, N.D.A.]. » p. 425: Chapitre: Étiologie, in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences, séance du 6 février 1865"), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org; https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/424/mode/2up
  7. De la pellagre Théophile Roussel, [Thèse de Médecine, Paris, 1845], Paris, Imp. Rignoux, 1845.
  8. Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences séance du 6 février 1865"), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/details/traitdelapella00rous
  9. « The History of Tropical Neurology: Nutritional Disorders », G. W. Bruyn, Charles M. Poser, dans Science History Publications/USA, 2003. En anglais.
  10. « Lorsque mon ouvrage sur la pellagre parut, en 1845, l'existence de cette maladie dans les campagnes de l'ancien comté de Lauraguais venait d'être révélée par un article publié (Journal de méd. de Bordeaux, mai 1844) par M. le Dr Roussilhe, de Castelnaudary, et par une lettre intéressante que m'avait adressée M. le Dr Calès, de Villefranche, et que je publiai dans mon travail. À ces renseignements je joignis une notice très-imparfaite sur la Topographie médicale du Lauraguais. Deux ans après, ayant reçu la mission d'étudier la pellagre dans le midi delà France, je me rendis d'abord à Castelnaudary, où j'arrivai le 1er septembre (1847). Je parcourus la partie du Lauraguais qui appartient au département de l'Aude, puis celle qui dépend de la Haute-Garonne. Accueilli par MM. Roussilhe et Calès, avec une obligeance dont dix-sept années écoulées depuis n'ont pas effacé le souvenir, je fus accompagné par eux auprès de leurs malades. » in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences, séance du 6 février 1865"), p. 383: Chapitre: De la pellagre en France; II. - Histoire de la pellagre dans le Lauraguais (Aude et Haute-Garonne), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/382/mode/2up
  11. « Je me bornerai à reproduire à cet égard une page que m'écrivait M. Calès en 1845. Après l'aveu catégorique d'impuissance qu'on a vu formulé plus haut en termes si expressifs : « Je ne prétends pas, disait l'honorable médecin de Villefranche, que les agents thérapeutiques n'aient aucune action ; mais, forcés d'accepter nos malades avec leur misère, nous faisons l'aveu de nos insuccès. Je n'ai obtenu de résultats satisfaisants que chez ceux qui ont pu se placer sous l'influence d'une meilleure hygiène. Les principaux moyens employés par nous sont : les bains, les' évacuations sanguines, les antispasmodiques, les révulsifs et de légers toniques. Nous dirons un mot de chacun d'eux : 1° Les bains, au début de la maladie, produisent un excellent effet. Peut-être en arrêteraient-ils la marche s'ils étaient secondés par un changement complet dans les habitudes de la vie. 2° Les saignées ou les sangsues, dès que l'irritation de la muqueuse gastrique ou des centres nerveux apparaît, sont presque toujours suivies d'une légère amélioration ; mais on ne saurait les employer qu'avec beaucoup de mesure, sans cela on jetterait les malades dans une faiblesse funeste. C'est ainsi que la distinction des forces de la vie en forces agissantes et forces radicales trouve son application… On dirait dans certains cas que la vie est en excès, et cependant il existe une énervation profonde qui constitue le premier élément de la maladie. 3° Les antispasmodiques n'ont produit sous nos yeux aucun bon résultat. 4° Les révulsifs, appliqués après de légères évacuations sanguines, ont diminué les accidents cérébraux. J'ai employé sans aucun succès les moxas dans les cas de paralysie. 5° De légers toniques astringents m'ont servi à modérer la diarrhée quand les mucilagineux avaient échoué et que tout autre traitement était inadmissible. « Au reste, ajoutait M. Calès, toutes ces ressources seront impuissantes, si elles ne sont pas employées dans les premiers temps ; elles seront tout à fait inutiles, si vous ne changez pas les conditions dans lesquelles le malade est placé... En un mot, si vous ne faites pas couler dans les veines un sang plus généreux, vous tournerez toujours dans un cercle vicieux et ne devrez rien attendre de vos soins et de vos efforts. » L'un des mérites de M. Calès est, à mes yeux, d'avoir compris, un des premiers parmi nous, que dans le traitement de la pellagre le médecin ne peut pas tout faire : « La part de l'administration est bien large, disait-il, espérons qu'elle se montrera humaine et prévoyante, dès qu'on lui aura clairement signalé le mal et que les études de quelques hommes de mérite l'auront éclairée sur les moyens d'y remédier. » in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres, p. 527, Chapitre : Thérapeutique, par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/526/mode/2up
  12. Essai sur la pellagre observĂ©e Ă  Corfou, Chapitre 6 : Prophylaxie. Traitement., par C. PrĂ©tendĂ©ris Typaldos, Athènes, imprimerie Hermès, 1866. Public domain, Identifier :  ark:/12148/bpt6k57239112. Source : Bibliothèque nationale de France, dĂ©partement Sciences et techniques, 8-TD134-46. Lire sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57239112
  13. Ă©lu le 23 avril 1848, par 51 003 voix
  14. Sylvie Aprile, Deuxième République et le Second Empire : 1848-1870, Paris, Pygmalion, coll. « Histoire politique de la France », , 397 p. (ISBN 978-2-85704-680-6, lire en ligne), p. 79-80.
  15. La question religieuse en 1682, 1790, 1802 et 1848 et historique complet des travaux du comité des Cultes de l’Assemblée constituante de 1848, par Pierre Pradié (secrétaire du comité), Paris, Sagnier et Bray, 1849, p. 444 (liste des membres)
  16. Jacqueline Lalouette, La politique religieuse de la Seconde RĂ©publique, Revue d'histoire du XIXe siècle [En ligne], 28 | 2004, mis en ligne le 07 avril 2008, consultĂ© le 30 septembre 2016. URL: https://journals.openedition.org/rh19/619 ; DOI : 10.4000/rh19.619
  17. (en) Alvin Rosenblatt Calman, Ledru-Rollin and the Second French Republic, New York, Columbia University, , 453 p., 8°. (OCLC 252429458, lire en ligne), p. 281. En anglais.
  18. Deux lettres d'Edgar Quinet au Dr Jules Calès dans les Lettres d'exil Ă  Michelet et Ă  divers amis, Ă‰ditions Calmann LĂ©vy (1886). A) Lettre de condolĂ©ances du Ă©crite de Plans de Fresnière: Volume III, p. 440 lire en ligne & B) Lettre du Ă©crite de Versailles: Volume IV, p. 440-442 lire en ligne. Domaine public. Lire en ligne sur le site de "the Internet Archive" (NumĂ©risĂ© par Google)
  19. Pierre Arches, « Lettres de Jean-Jules Calès à Edgar Quinet et à Mme Edgar Quinet (1868-1873) », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, vol. Bibliothèque nationale de France,‎ , p. 224-36 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Hermione Quinet (préf. Edgar Quinet), Sentiers de France, Paris, E. Dentu, , iv, 360 (OCLC 43636922, lire en ligne), p. 278.
  21. « Godefroy Calès », sur Biographie sur le site de l'Assemblée Nationale (consulté le )
  22. Voir les « Notes de Jean-Marie Calès, dĂ©putĂ© de la Haute-Garonne, sur le plan de constitution prĂ©sentĂ© par le ComitĂ©. ImprimĂ©es par ordre de la Convention Nationale Â» (1793). Droits: Domaine public. et les « Suite des Notes de Jean-Marie Calès, dĂ©putĂ© de la Haute-Garonne, sur le plan de constitution prĂ©sentĂ© par le ComitĂ©. ImprimĂ©es par ordre de la Convention Nationale Â» (1793). Droits: Domaine public.
  23. « Godefroy Calès » dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts » (Tome 8, p. 912), par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Marcellin Berthelot...Ferdinand-Camille Dreyfus et al. Éditeur : H. Lamirault (Paris) puis Société anonyme de "La Grande encyclopédie" (Paris) (1885-1902) Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Identifier : ark:/12148/bpt6k246438. Source : Bibliothèque nationale de France. Disponible sur le site de Gallica.fr:https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k246438.image.langFR.f3.pagination
  24. « Godefroi Calès » dans la Biographie nationale des contemporains rédigée par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  25. Louis-NapolĂ©on Bonaparte est Ă©lu avec 74,25 % des suffrages contre Cavaignac (19,5%), Ledru-Rollin (5%), Raspail (0,5%), Lamartine (0,25%), Changarnier (0,05%)
  26. « [...] La cité de Villefranche, en Haute-Garonne, a-t-elle conservé le souvenir de Godefroy Calés qui, né à Saint-Denis le 21 mars 1799, a joué un rôle si important dans les destinées municipales et mené une si belle propagande radicale dans la région. C'était le neveu d'un conventionnel mort en exil, le fils d'un sous-préfet républicain. Docteur remarquable ayant publié sur la pellagre un traité encore renommé, il avait fait ses études à Montpellier et s'était établi à Villefranche. Ses concitoyens, en saluant la victoire des Trois Glorieuses, l'avaient nommé en 1830 commandant de la Garde nationale. En 1848, conseiller municipal, il avait proclamé la République à l'Hôtel de Ville et était devenu maire, puis député à la Constituante. Ledru-Rollin l'avait enrôlé dans les rangs de la Montagne, et après avoir combattu l'Empire, il avait constitué à Villefranche la propagande laïque et démocratique à laquelle s'associèrent tant de bons docteurs du siècle dernier. [...] » par Jammy Schmidt, Député de l'Oise, Ancien ministre. dans DE 1815 A LEDRU-ROLLIN - HIPPOLYTE CARNOT, Le Radical, dimanche 11 mai 1930. Domain public. Identifier: ark:/12148/bpt6k7622794h. Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-210. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7622794h/
  27. Henri Marcellin, « Patrimoine en Lauragais : Godefroy Calès, médecin de Villefranche et fervent républicain : Godefroy Calès a partagé sa vie entre médecine et politique. Cette personnalité de Villefranche-de-Lauragais a inconsciemment ouvert des vocations aux générations suivantes… », Voix du Midi Lauragais,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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