Gijounet
Gijounet est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Tarn en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux oĂč l'Ă©levage de brebis laitiĂšres est prĂ©pondĂ©rant.
Gijounet | |
Vue du village, depuis le chemin de la gare. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc |
Maire Mandat |
André Cabrol 2020-2026 |
Code postal | 81530 |
Code commune | 81103 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
135 hab. (2020 ) |
Densité | 8,9 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 42âČ 55âł nord, 2° 36âČ 59âł est |
Altitude | 550 m Min. 530 m Max. 1 060 m |
Superficie | 15,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lacaune (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton des Hautes Terres d'Oc |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Gijou, le Bertou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Gijounet est une commune rurale qui compte 135 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 854 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune. Ses habitants sont appelés les Gijounetins ou Gijounetines ou Gijounétois.
GĂ©ographie
Localisation
Commune du Massif central située dans les monts de Lacaune à 9 km de Lacaune, 29 km de La Salvetat-sur-Agout, 48 km de Castres et 64 km d'Albi.
Traversée par le Gijou, elle s'étend sur 15,13 km2 et regroupe les hameaux de Gijounet, Calouze, Ornac, Gijou, Talpayrac Combecaude et MalefayÚre. D'une altitude moyenne de 550 m, son point culminant atteint 1 060 m (la Quille). Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Voies de communication et transports
La ligne 766 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Lacaune.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Gijou, le Bertou, un bras du Gijou, un bras du Gijou, le ruisseau du Mont Roucous et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
Le Gijou, d'une longueur totale de 50 km, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Vabre, aprÚs avoir traversé 6 communes[4].
Le Bertou, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou à Vabre, aprÚs avoir traversé 6 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lacaune », sur la commune de Lacaune, mise en service en 1949[11] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 408,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă 47 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] Ă 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].
La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[19]. ImplantĂ© de part et dâautre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[20] -
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] : les « landes de la Quille et de la bassine et pelouse sĂšche de combe Caude » (136 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[25], et la « riviĂšre Gijou amont » (274 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :
- la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[27] ;
- les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Gijounet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 1] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (69,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (58,9 %), prairies (29 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,8 %)[31].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gijounet est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Gijou et le Bertou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2014 et 2021[35] - [32].
Gijounet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [36].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[37]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 40,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 152 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 138 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 91 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Gijounet est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[41].
Histoire
Au Moyen Ăge, Gijounet fait partie de lâancienne viguerie du Gijou, mentionnĂ©e dĂšs 993. Les de Galand, seigneurs de Barre et Gijounet, vont « rĂ©gner » sur le bourg et le chĂąteau pendant plus de deux siĂšcles. Au milieu du XVIIe siĂšcle, ils cĂšdent leur seigneurie aux Bourbon-Malauze de Lacaze et se retirent dans le hameau de Calouze. Ă cette Ă©poque, Gijounet est administrĂ© par deux consuls, nommĂ©s chaque annĂ©e par le seigneur. Parmi ses habitants, on peut citer quelques familles bourgeoises : les Nairac armuriers de Gijounet qui donneront une dynastie de cĂ©lĂšbres nĂ©gociants bordelais, les Rabaud, famille de juristes de Gijou dont Jean-Jacques le plus connu sera juge de paix au service des Bourbon-Malauze et les Carcenac, marchands dâOrnac qui donneront une lignĂ©e de nĂ©gociants et banquiers parisiens. Ă la RĂ©volution, Gijounet sera rattachĂ© Ă lâĂ©phĂ©mĂšre canton de Viane. Le premier maire en sera Paul Nairac.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Taillé d'argent et d'azur. |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[47]. En 2020, la commune comptait 135 habitants[Note 10], en augmentation de 15,38 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 4] | 3,4 % | 9,1 % | 1,5 % |
DĂ©partement[I 5] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 66 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (76,9 % ayant un emploi et 1,5 % de chÎmeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lacaune, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 15 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 8].
Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 12] sont implantés à Gijounet au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Gijounet), contre 15,5 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement du Tarn. Entre bocages et forĂȘt, cette zone est dĂ©diĂ©e Ă lâĂ©levage de ruminants de races Ă viande ou laitiĂšres. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux Ă©levages de brebis laitiĂšres produisent le lait destinĂ© Ă la fabrication du roquefort[50]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'Ă©levage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (15 en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 422 ha[52] - [Carte 6] - [Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maisons Nairac des XVIe et XVIIe siĂšcles.
- Ancien moulin seigneurial du XVIIIe siĂšcle.
- Gouffre de Gourp Fumant sur le Gijou.
- Aven sépulcral de Mauray datant de 2500 avant JC.
- Temple protestant de Gijounet datant de 1849.
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Gijounet, datant de 1881.
- Table d'orientation de RoqueniĂšre.
- Voie verte du Petit Train (avec franchissement de viaducs et tunnels).
- 65 km de chemins de randonnée à travers bois et landes.
Personnalités liées à la commune
- Benezech, Jules (1891-1971) : natif de Viane, propriétaire d'une résidence à Gijou, cofondateur de la société Motobécane.
- Carcenac, Henri (1807-1888) : famille originaire d'Ornac, maire du 2e arrondissement de Paris de 1871 Ă 1882.
- Combes, Ămile (1835-1921) : PrĂ©sident du conseil. Dans son enfance il passait les vacances chez son cousin, prĂȘtre du village.
- Fajon, Ătienne (1906-1991) : famille maternelle originaire de Gijounet, dirigeant du Parti communiste français, directeur du journal L'HumanitĂ© de 1958 Ă 1974.
- Nairac, Pierre-Paul (1732-1814) : famille originaire de Gijounet, négociant bordelais, député de l'Assemblée Constituante en 1790.
- Nairac, Jean-Baptiste (1738-1817) : frÚre du précédent, négociant rochelais, membre du Conseil des Cinq-Cents.
- Rabaud, Jacques (1737-1794) : famille originaire de Gijou, négociant marseillais, guillotiné à la Révolution.
- Rabaud, David-Jacques (1785-1849) : fils du précédent, négociant, banquier, adjoint au maire de Marseille en 1824, conseiller général des Bouches-du-RhÎne, président de la Chambre de Commerce de Marseille.
- Rabaud, Alfred (1828-1886) : fils du précédent, fondateur de la Société de géographie de Marseille.
Vie pratique
Service public
Culture
- Lâassociation « le Buscaillou » organise tous les Ă©tĂ©s une journĂ©e de randonnĂ©e, une visite guidĂ©e du village et une exposition dâartistes locaux.
Religions
- Messes les et 1er novembre.
- Cultes protestants les derniers dimanches de mars et octobre.
Activités sportives
- Piscine de lâespace des sources chaudes Ă Lacaune.
- Voie verte du Petit Train ouverte Ă la pratique de la marche, course Ă pieds et cyclisme.
- Pistes de ski de fond au col de Picotalen (Lacaune).
- Sports nautiques sur le lac du Laouzas Ă 25 km.
Ăcologie et recyclage
- Tri sélectif communal.
- Dechetterie Ă Lacaune.
Pour approfondir
Bibliographie
- Marc Sicard, Des Monts de Lacaune au grand nĂ©goce : les familles Cabannes, BonnafĂ©, Nairac et Rabaud, Ăditions CRPR, 2009.
- Marc Sicard, Il était une fois Gijounet, Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, 2020.
- Georges Congnard, La famille Nairac, Ăditions CRPR, 2010.
- Divers articles publiés dans les Cahiers de Rieumontagné.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Gijounet » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lacaune » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gijounet » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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