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Georges Ohsawa

Georges Ohsawa, nĂ© Ă  Kyoto le et mort Ă  Tokyo le , est un enseignant japonais qui fonda le mouvement connu sous le nom de « macrobiotique ». Son vĂ©ritable nom Ă©tait Yukikazu Sakurazawa (en japonais : æĄœæȱ橂), mais il signait aussi Nyoiti — prononcĂ© [ ÉČo̞it͡ɕi] — Sakurazawa.

Georges Ohsawa
Georges Ohsawa.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  72 ans)
Tokyo
Nom dans la langue maternelle
æĄœæȱ橂侀
Nationalité
Activités

Biographie

Georges Ohsawa naĂźt Ă  l’époque des dĂ©rĂšglements sociaux causĂ©s par la rĂ©forme de Meiji, qui a basculĂ© soudainement un Japon au mode de vie ancestral dans la modernitĂ©. Il grandit au sein d’une famille trĂšs pauvre ; Ă  l’adolescence, on lui diagnostique la tuberculose (dont sont dĂ©cĂ©dĂ©s divers membres de sa famille) et il se guĂ©rit avec la thĂ©rapeutique naturelle du Dr Sagen Ishizuka (1850-1909). Celle-ci prĂ©conisait la guĂ©rison des maladies sans mĂ©dicament, en Ă©quilibrant le rapport entre le sodium et le potassium dans l’alimentation. Cette mĂ©thode, qui rencontre un grand succĂšs, Ă©tait une adaptation scientifique de l’ancienne tradition mĂ©dicale extrĂȘme-orientale, basĂ©e sur le principe d’équilibre entre Yin et Yang.

Ohsawa approfondit cette thĂ©rapeutique et, Ă  travers ses propres Ă©tudes et recherches, la dĂ©veloppe jusqu’à crĂ©er ce qui devient la macrobiotique : un enseignement, autant philosophique que pratique, pour aider Ă  dĂ©velopper le jugement. Le restant de sa vie il se consacre Ă  le propager, convaincu de que si l’on applique les principes de cet enseignement, on peut rĂ©soudre les problĂšmes et conflits de l’humanitĂ©.

Dans ce but, tout en animant des cours, des confĂ©rences et des camps d’étude, Ohsawa Ă©crit des centaines de livres, aide de nombreux malades avec sa mĂ©thode alimentaire, collabore avec divers scientifiques, fait connaĂźtre en Occident diffĂ©rentes disciplines extrĂȘme-orientales et rencontre diverses grandes personnalitĂ©s du XXe siĂšcle.

DĂšs 1953, il commence Ă  enseigner de façon systĂ©matique Ă  travers le monde : il sĂ©journe surtout en France et en Belgique, mais Ă©galement dans d’autres endroits d’Europe et aux États-Unis. Dans ces diffĂ©rents pays sont crĂ©Ă©s des groupes d’étude et des centres permanents, des pĂ©riodiques, des restaurants et des usines de produits macrobiotiques.

Georges Ohsawa laissa beaucoup de disciples derriĂšre lui : certains sont devenus des enseignants, comme Herman Aihara en Californie, Tomio Kikuchi au BrĂ©sil, Michio Kushi Ă  Boston, RenĂ© LĂ©vy[1] Ă  Saint-Gaudens (France), Françoise RiviĂšre Ă  Paris ou Jacques Skalka en Belgique. D’autres ont fait un travail important pour la diffusion de son Ɠuvre, comme Clim Yoshimi (ancien secrĂ©taire d’Ohsawa et traducteur de ses Ă©crits japonais en français), William Dufty (a fait connaĂźtre son Ɠuvre aux États-Unis) ou Jean Baudry (a rĂ©alisĂ© diverses Ă©tudes Ă  partir de son enseignement), Roland Yasuhara et Josiane Bagno en Belgique...

Sa compagne Lima, nĂ©e le , a dirigĂ© le « Centre International Ignoramus Â» (centre macrobiotique du Japon) dont elle fut la prĂ©sidente jusqu’à sa mort, survenue de causes naturelles dans son sommeil Ă  Tokyo le Ă  l'Ăąge de 100 ans. Elle a constamment pratiquĂ© la voie macrobiotique de la longĂ©vitĂ©, et jusqu'Ă  ses derniĂšres annĂ©es elle a continuĂ© Ă  enseigner des cours de cuisine dans le centre de Tokyo pour des milliers d'Ă©tudiants venus du monde entier.

Enseignement

Georges Ohsawa enseigne le « Principe Unique Â», ou principe ultime du fonctionnement de l’univers. Ce principe, qui est Ă  la base de la cosmologie extrĂȘme-orientale[2], part de la constatation de l’existence de deux forces primordiales, opposĂ©es mais complĂ©mentaires (dites Yin-Yang en chinois, In-Yo au Japon) qui, Ă  travers leurs interactions, crĂ©ent tous les phĂ©nomĂšnes du « monde fini Â» ou « manifestĂ© Â». C’est un principe moniste, qu’Ohsawa nomme le « monisme polarisable » : les deux forces sont la manifestation du Un et cherchent continuellement l’équilibre pour rĂ©crĂ©er une unitĂ©.

Pour Ohsawa il s’agit d’une rĂ©alitĂ© vĂ©rifiable qui, par sa simplicitĂ©, peut ĂȘtre aisĂ©ment appliquĂ©e par tous pour comprendre tout problĂšme concret de la vie, dans n’importe quel domaine. Mais il considĂšre Ă©galement que cette vieille connaissance a Ă©tĂ© altĂ©rĂ©e et dĂ©formĂ©e, devenant exclusivement mĂ©taphysique et perdant son aspect pratique.

Son but est d’en prĂ©senter une nouvelle interprĂ©tation, simplifiĂ©e, actualisĂ©e et adaptĂ©e Ă  la mentalitĂ© moderne, matĂ©rialiste et scientifique — Ohsawa insiste sur le fait « qu’il n’a rien inventĂ© ». Pour cela, la conception de Yin et Yang qu’il propose est physique, ce qui explique les apparentes contradictions avec d’autres disciplines traditionnelles. En acupuncture, par exemple, certains organes sont considĂ©rĂ©s Yin car abordĂ©s du point de vue mĂ©taphysique (dans ce cas, Ă©nergĂ©tique) ; par contre, selon l’enseignement d’Ohsawa, ces mĂȘmes organes seront Yang, car dĂ©crits du point de vue physique, de la structure.

La caractĂ©ristique fondamentale de l’enseignement d’Ohsawa est son aspect pratique. Il attire notamment l’attention sur l’influence primordiale qu’exerce l’alimentation, non seulement sur la santĂ©, mais aussi sur le comportement et le jugement. Il considĂšre qu’obtenir une “bonne santĂ©â€ est la base qui permet le dĂ©veloppement d’un jugement capable de saisir la globalitĂ© ou rĂ©alitĂ©. Cela dit, sa notion de « bonne santĂ© » diffĂšre sensiblement de celle gĂ©nĂ©ralement admise : il ne s’agit pas de “se sentir bien” ou de “ne pas ĂȘtre malade” mais d’atteindre un Ă©tat qui nous permette de mener une vie libre et indĂ©pendante.

Ohsawa s’est exprimĂ© surtout oralement, mais aussi par Ă©crit, publiant plus de trois-cents ouvrages rĂ©digĂ©s directement par lui en diverses langues. Il a aussi dĂ©veloppĂ© une sĂ©rie de schĂ©mas et de tableaux explicatifs, vĂ©ritable concentrĂ© de son enseignement : il y explique, Ă  travers Yin-Yang, les “lois” et “thĂ©orĂšmes” qui constituent “l’ordre de l’univers”, le fonctionnement du jugement humain, le dĂ©veloppement des maladies, les conditions de la santĂ©, l’équilibre des repas, etc.

Il a classifiĂ© les aliments selon Yin et Yang et a donnĂ© des points de repĂšre pour permettre Ă  chacun de trouver une diĂšte adaptĂ©e Ă  son cas ; pour cela il a fait d’innombrables expĂ©riences sur lui-mĂȘme pour Ă©tudier les effets des diffĂ©rentes nourritures, dĂ©veloppant ainsi une sorte de pharmacopĂ©e alimentaire trĂšs large et prĂ©cise[3].

Ohsawa enseigne essentiellement l’indĂ©pendance ; on ne trouve aucun interdit dans son enseignement, il conseille simplement l’application des lois universelles dans la vie de tous les jours et dans l’alimentation en particulier, ce qui permet de s’adapter aux circonstances, toujours changeantes. Il appelle constamment Ă  ne pas croire sans discernement, Ă  tout vĂ©rifier et comprendre par soi-mĂȘme : « N’ayez confiance qu’en vous-mĂȘme, qu’en votre jugement suprĂȘme, suivez votre propre chemin. Ne vous fiez Ă  aucun MaĂźtre. Écoutez, pratiquez, constatez et comprenez par vous-mĂȘme. Soyez un homme libre[4] ! »

Le langage de Georges Ohsawa

Ohsawa s’exprimait à la façon zen, c’est-à-dire de maniùre paradoxale.

D’un cĂŽtĂ©, il fit un grand effort pour se faire comprendre du public occidental, en utilisant son langage et ses rĂ©fĂ©rences. D'un autre cĂŽtĂ©, il s'expliquait de maniĂšre trĂšs peu scolaire : il posait Ă©normĂ©ment de questions, que les Ă©tudiants devaient rĂ©soudre seuls ; il avait souvent un comportement sĂ©vĂšre – tout en faisant preuve de beaucoup d’humour – et, en gĂ©nĂ©ral, il laissait « mĂ»rir » chacun Ă  son rythme, mĂȘme si cela Ă©tait source d’erreurs de comprĂ©hension.

Avec cette façon de faire, il cherchait Ă  secouer les gens, en les mettant face Ă  eux-mĂȘmes pour les « rĂ©veiller » et les aider Ă  dĂ©velopper leur jugement.

En consĂ©quence, l’enseignement d’Ohsawa est parfois difficile d’accĂšs pour le nĂ©ophyte, car il rĂ©clame un minimum de vision d’ensemble.

Chronologie

Ohsawa Ă  sept ans avec ses parents et son petit frĂšre.
  • 1902 - Mort de sa mĂšre, ĂągĂ©e de 29 ans, de tuberculose. Ses deux sƓurs Ă©taient mortes prĂ©cĂ©demment en bas Ăąge. Son pĂšre avait quittĂ© le foyer conjugal.
  • 1908 - On lui diagnostique la tuberculose pulmonaire et intestinale. Mort de son frĂšre cadet Ă  l’ñge de 16 ans.
  • 1910 - AbandonnĂ© par la mĂ©decine classique (hĂ©moptysies graves). Écrit des poĂšmes et les publie dans des revues fĂ©minines.
  • 1913 - EngagĂ© comme commis dans une maison d'import-export de Kƍbe.
  • 1914 - DiplĂŽmĂ© de l'Ă©cole de langue française de Kobe, mais perd son emploi quand Ă©clate la PremiĂšre Guerre mondiale. Devient commissaire de bord au long cours. Arrive en France pour la premiĂšre fois.
  • 1915 - Devient le gĂ©rant Ă  Kobe de la succursale de la Nakagiri Trading Co., une compagnie d'import-export.
  • 1916 - Devient membre de la sociĂ©tĂ© Shokuyo-Kai (éŁŸé€ŠäŒš), du Dr Sagen Ishizuka, et Ă©crit des articles pour leur revue Shokuyo-Zashi ; il rĂ©clame dĂ©jĂ  une agriculture Ă©cologique sans engrais chimiques. Étudie la philosophie et la mĂ©decine traditionnelles (plus tard il deviendra prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© des MĂ©decins Traditionnels du Japon)
  • 1917 - NommĂ© Directeur GĂ©nĂ©ral de la succursale Ă  Kobe de la sociĂ©tĂ© d'import-export Kumazawa. Donne des confĂ©rences sur la Macrobiotique et en fait connaĂźtre les produits spĂ©cifiques. Voyages annuels vers l’Europe et d’autres pays pour son travail.
  • 1920 - Importe au Japon des appareils Ă©metteurs-rĂ©cepteurs, des camĂ©ras spĂ©ciales ("Debrie" et "Parvo") qu’il modifie et des pellicules "Kodak" ; obtient des brevets et Ă©crit Technique moderne du cinĂ©ma. Traduit aussi Les Fleurs du Mal, de Baudelaire.
  • 1923 - Prend en charge les survivants du siĂšge social de sa compagnie aprĂšs le grand tremblement de terre de la rĂ©gion de KantĂŽ.
  • 1924 - Abandonne sa carriĂšre et se consacre entiĂšrement au mouvement Shokuyo-Kai.
  • 1927 - Devient rĂ©dacteur en chef de la revue Shokuyo-Zash:;i, existant depuis 1907.
  • 1928 - Organise le premier stage d'Ă©tĂ© du "Principe Unique" Ă  Hokkaido. Publie ses premiers livres traitant de la Macrobiotique : La Physiologie de la MentalitĂ© Japonaise, ConfĂ©rences sur la Macrobiotique et Le Dr Sagen Ijizuka. Dirige un cinĂ©-club dans le but d’instruire le peuple.
  • 1929 – 1931 - Arrive Ă  Paris par le TranssibĂ©rien, pour proposer la philosophie du Principe Unique en Europe. Insiste sur l'unification des cultures de l'Est et de l'Ouest ; crĂ©e une amicale franco-japonaise. Étudie Ă  la Sorbonne et Ă  l'Institut Pasteur en tant qu’auditeur libre. Pendant cette pĂ©riode, il vit dans la plus grande pauvretĂ© (pour manger, il cueille des herbes sauvages dans les parcs de Paris, ramasse les restes de lĂ©gumes qu’il trouve aprĂšs les marchĂ©s et achĂšte des graines vendues comme nourriture pour les oiseaux). Écrit des romans policiers.
  • 1935 - Revient au Japon et y introduit un modĂšle d'avion ultralĂ©ger : le "Pou du Ciel". Fonde la revue Musubi qui durera dix ans.
  • 1936 - Rencontre Lima, qui deviendra sa compagne jusqu’à la fin de ses jours (il Ă©tait sĂ©parĂ© de sa premiĂšre femme).
  • 1937 - Elu PrĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Shokuyo-Kai, qui dĂ©mĂ©nage Ă  Tokyo dans un nouveau bĂątiment de trois Ă©tages. Leur revue atteindra les 10 000 abonnĂ©s.
  • 1939 - Quitte la sociĂ©tĂ© Shokuyo-Kai.
  • 1940 - Fonde l’Institut du Principe Unique, Ă  Otsu.
  • 1941 – 1944 - Pendant cette pĂ©riode, ses activitĂ©s contre la guerre lui vaudront d’ĂȘtre poursuivi et arrĂȘtĂ© plusieurs fois ; il donne des confĂ©rences et Ă©crit une quarantaine d’ouvrages pour dĂ©noncer, de maniĂšre plus ou moins masquĂ©e, le militarisme de son pays. Dans un petit livre, Ce qui fera pĂ©rir le Japon (Ă©crit en 1931 et rĂ©Ă©ditĂ©), prĂ©dit son entrĂ©e en guerre et sa dĂ©faite. Dans un autre, Le Dernier et Éternel Vainqueur, prĂ©dit la retraite des Anglais de l'Inde et l'assassinat de Gandhi. Écrit Ă©galement : Au Front de la Lutte pour la SantĂ©, L’Aliment qui gagnera la guerre, 4 000 Ans d’Histoire de la Chine (Vrin, Paris), La FatalitĂ© de la Science, Nouvelle Étude sur la stratĂ©gie de Song-Tsé 
  • 1944 - RĂ©affirme la dĂ©faite du Japon. Écrit Ă  ses Ă©tudiants au front : « Abstenez-vous de toute nourriture, soyez le dernier vainqueur. MĂȘme au prix de la dĂ©sobĂ©issance, tĂąchez de survivre ». Tente d'entrer en Russie par la Mandchourie pour convaincre les dirigeants soviĂ©tiques d’intercĂ©der pour la paix, mais il est arrĂȘtĂ©. S'enfuit et rentre au Japon.
  • 1945 - InculpĂ© d'espionnage et torturĂ©, puis condamnĂ© Ă  mort, il est libĂ©rĂ© grĂące Ă  l'intervention du Procureur Sato. Tente de convaincre le gĂ©nĂ©ral Jo Iimura de faire un coup d'État et de proposer la paix aux États-Unis. ArrĂȘtĂ© et condamnĂ© Ă  mort de nouveau, il est libĂ©rĂ© Ă  l’arrivĂ©e des AmĂ©ricains. CrĂ©e une nouvelle revue, Le Compas, pour essayer de rassembler ses amis dispersĂ©s.
  • 1948 - Interdit d’activitĂ©s publiques par Douglas MacArthur Ă  cause de son livre Ce qui fera pĂ©rir le Japon, considĂ©rĂ© cette fois-ci comme trop nationaliste ; il crĂ©e nĂ©anmoins un centre d’études macrobiotiques, "la Maison Ignoramus", et le journal Le Gouvernement Mondial.
  • 1949 – 1953 - DĂ©marre la revue mĂ©dicale Sana. Commence Ă  Ă©crire une lettre ouverte mensuelle adressĂ©e Ă  120 personnalitĂ©s du monde entier. Rencontre avec Morihei Ueshiba. Encourage ses premiers Ă©tudiants Ă  quitter le Japon pour divulguer la Macrobiotique ; Michio Kushi, Aveline Kushi, Herman et Cornelia Aihara ainsi que Bernadette Kikuchi partent vers l’AmĂ©rique Ă  cette pĂ©riode. Publie Le Livre du judo (CIMO, Paris), La Jeunesse de Benjamin Franklin et Clara Schumann (Kusa, Gand)
  • 1953 - Quitte le Japon en compagnie de Lima pour faire connaĂźtre la Macrobiotique autour du monde. Écrit Gandhi, un Enfant Eternel (TrĂ©daniel, Paris).
  • 1954 - Arrive en Inde, oĂč il Ă©tablit un Institut du Principe Unique et une section japonaise Ă  l'UniversitĂ© d'Aurobindo.
  • 1955 - DĂ©part pour l'Afrique, oĂč il jeĂ»nera 54 jours tout en parcourant 7 000 km sans cesser ses confĂ©rences et consultations. Arrive Ă  LambarĂ©nĂ©, au centre hospitalier du Dr Albert Schweitzer.
  • 1956 - Rencontre avec le Dr Schweitzer. Contracte les ulcĂšres tropicaux (maladie considĂ©rĂ©e incurable sans traitement conventionnel) et se guĂ©rit avec sa mĂ©thode alimentaire pour tenter de convaincre le "Grand Docteur", en vain. Écrit La Philosophie de la mĂ©decine d'ExtrĂȘme-Orient (Vrin, Paris). Arrive en France, oĂč il prĂ©sente son enseignement de la Macrobiotique sous sa forme dĂ©finitive.
  • 1957 - Premier camp d’étĂ© macrobiotique Ă  Chelles, qui sera par la suite connu sous le nom de "camp des miracles", dĂ» au nombre spectaculaire de guĂ©risons. Fait paraĂźtre la revue Yin-Yang et publie Jack et Mitie en Occident (Vrin, Paris).
  • 1958 – 1964 - Divers camps d'Ă©tĂ© en France (Saintes-Maries, PrĂ©failles, Ballons, Saint-MĂ©dard-de-GuiziĂšres), et voyages aux États-Unis En 1959 prĂ©side le CongrĂšs mondial des "Citoyens du Monde", Ă  Vienne, aux cĂŽtĂ©s d’autres personnalitĂ©s. À partir de 1960 s’installe Ă  Bruxelles. Ouverture de la premiĂšre usine europĂ©enne de produits macrobiotiques "Lima", en Belgique. Collabore avec les Dr Chishima et Morishita, biologistes spĂ©cialistes du cancer. Organise des camps d'Ă©tĂ© aux États-Unis (le premier en 1960, Ă  Long Island). En aoĂ»t 1963 prĂ©dit l'assassinat du PrĂ©sident Kennedy dans le journal amĂ©ricain N. Y. Herald Tribune. Publie Le Zen Macrobiotique, Le Cancer et la Philosophie d'ExtrĂȘme-Orient et L'Ère atomique (les trois chez Vrin, Paris).
  • 1962 – 1964 - ExpĂ©riences sur les transmutations, avec le Dr Louis Kervran, duquel il traduit en japonais Les Transmutations biologiques Ă  faible Ă©nergie. Suivant ses directives, ses disciples au Japon rĂ©ussissent Ă  transmuter Na en K. PremiĂšre usine de produits macrobiotiques aux États-Unis, "Chico-San", en Californie (1962)
  • 1965 - Dernier camp d'Ă©tĂ© en France, Ă  Port Manech. Publie DĂ©claration de la Paix mondiale et Ă©ternelle. Voyages Ă  travers l’Europe et les États-Unis en donnant des confĂ©rences, des cours et des consultations. Il est prĂ©sent aussi au ViĂȘt Nam.
  • 1966 - Organise au Japon les premiers "Jeux Olympiques Spirituels et Culturels" qui auront lieu en Ă©tĂ©, et oĂč 300 reprĂ©sentants du monde entier sont invitĂ©s. Le futur maĂźtre zen Taisen Deshimaru en sera le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et on comptera avec la prĂ©sence du Ministre de l'HygiĂšne. Écrit L'Éducation de la VolontĂ© (Vrin, Paris), son dernier texte en japonais.
  • 1966 - Le 24 avril dĂ©cĂšde chez lui Ă  Tokyo, d’un arrĂȘt cardiaque, pendant qu’il rĂ©pond Ă  son courrier.

ƒuvres de Georges Ohsawa

ÉditĂ©es chez Vrin, Paris

  • Le Principe Unique de la Philosophie et de la Science d'ExtrĂȘme-Orient (1931[5])
  • Le Livre des Fleurs, Librairie Plon, 1935, rĂ©Ă©d. Vrin, 1972, 1989
  • L'Acupuncture et la MĂ©decine d'ExtrĂȘme-Orient (1934)
  • Le Livre du judo (1942)
  • 4000 ans d'Histoire de la Chine (1943), trad. du japonais par Clim Yoshimi
  • L'enfance de Benjamin Franklin (1952), trad. du japonais par Roland Yasuhara
  • Deux Grands Indiens au Japon (1954), trad. du japonais par Clim Yoshimi
  • La Philosophie de la MĂ©decine d’ExtrĂȘme-Orient (1956)
  • Jack et Mme Mitie en Occident (1957)
  • Le Zen Macrobiotique (1961)
  • L'Ère atomique et la Philosophie d'ExtrĂȘme-Orient (1962)
  • Le Cancer et la Philosophie d’ExtrĂȘme-Orient (1964)
  • La Vie Macrobiotique (1937), avec une MĂ©thode d’Éducation ("L'Éducation de la VolontĂ©") (1966), trad. du japonais par Clim Yoshimi (1969)

Autres Ă©diteurs

Notes et références

  1. « DĂ©cĂšs de RenĂ© LĂ©vy, apĂŽtre de l'alimentation macrobiotique », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  2. Voir taoïsme, vedanta, bouddhisme mahayana, zen

  3. Voir Le Zen Macrobiotique, Vrin, Paris, de Georges Ohsawa.
  4. Georges Ohsawa, causerie faite Ă  Paris en 1959.
  5. Entre parenthÚses, année d'écriture.

Sources

  • Clim Yoshimi : Biographie chronologique, publiĂ©e dans le livre Le Principe de la Paix Eternelle, de Jacques Mittler.
  • Clim Yoshimi : Une Vie de RĂȘve et de PoĂ©sie, biographie approfondie sur les annĂ©es 1893-1956, publiĂ©e dans la revue Ignoramus du C.I.M.O., Paris (no 36 Ă  40).
  • Biographie chronologique des Publications GEA, Uruguay.
  • Biographie chronologique parue dans Non Credo, Kushi Macrobiotics Newsletter, du mois de mars

1990 .

  • PubliĂ© dans la rubrique MĂ©decine page 172 b du quid 1990 , Macrobiotique, dĂ©finition, Histoire, Indications.

2003.

  • Georges Ohsawa : L'Ascaride Grand Comme un Dinosaure, rĂ©cit autobiographique, publiĂ© dans le no 25 de la revue Ignoramus, CIMO, Paris.
  • Livres et confĂ©rences d'Ohsawa [voir bibliographie].

Liens externes

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