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Acupuncture

L’acupuncture[1] - [2] ou acuponcture[1] - [2] (du latin mĂ©dical du XVIIe siĂšcle « acupunctura » formĂ© de acus, « aiguille » et punctura, « piqĂ»re ») est une pseudo-mĂ©decine dont les origines historiques sont liĂ©es Ă  la tradition mĂ©dicale chinoise. L'acupuncture ne s'est pas construite sur le savoir scientifique[3] et ses fondements sont donc considĂ©rĂ©s comme relevant de la pseudo-science[4] - [5]. Les travaux de chercheurs tendent Ă  montrer que l’acupuncture n’a pas d’efficacitĂ© dĂ©passant celle de l'effet placĂ©bo[6].

Acupuncture
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Mise en place d'aiguilles au niveau de points d'acupuncture du poignet
CIM-10 PCS 8E0H30Z
CIM-9-CM Volume 3 « 99.91 »
MeSH « D015670 »
OPS-301 8-975.2
ICD9 99.92
L’acupuncture et la moxibustion de la mĂ©decine traditionnelle chinoise *
Pays * Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Liste Liste représentative
AnnĂ©e d’inscription 2010
* Descriptif officiel UNESCO

L'acupuncture consiste en une stimulation de zones prĂ©cises de l'Ă©piderme : les « points d’acupuncture ». Les techniques de stimulation des points d’acupuncture sont effectuĂ©es avec des moyens divers : des aiguilles le plus souvent, mais aussi d'autres moyens physiques (mĂ©caniques, Ă©lectriques, magnĂ©tiques, thermiques, lumineux) ou physico-chimiques, voire d'autres mĂ©thodes alternatives dangereuses (apipuncture, apithĂ©rapie avec des piqĂ»res d'abeille)[7].

Le risque d'iatrogénie existe[8], notamment par la transmission d'agents pathogÚnes si les conditions d'asepsie sont insuffisantes. L'utilisation de l'acupuncture a été critiquée sur le plan éthique lorsqu'elle se fait au détriment de traitements efficaces[9].

La pratique de l'acupuncture est attestĂ©e depuis plusieurs millĂ©naires en Asie (en particulier en Inde, Chine, CorĂ©e et Japon), mĂȘme si son succĂšs a beaucoup fluctuĂ© avec le temps. Du fait de ses racines historiques, gĂ©ographiques et culturelles, de ses conditions d’implantation en Occident, l’acupuncture n'intĂ©resse pas seulement la mĂ©decine mais aussi l'anthropologie, l'histoire des sciences, l'Ă©pistĂ©mologie, la sociologie et ce depuis son introduction en Europe au XVIIe siĂšcle. L'UNESCO l'a inscrite au patrimoine culturel immatĂ©riel de l'humanitĂ© le .

Étymologie

Le terme chinois usuel 针灾 (zhēnjiǔ) dĂ©signe Ă  la fois l’acupuncture et la moxibustion.

Le terme de latin médical « acupunctura » a été forgé au XVIIe siÚcle par le médecin hollandais Willem Ten Rhyne. Il est formé de acus, « aiguille » et punctura, « piqûre ».

La premiĂšre rĂ©fĂ©rence europĂ©enne Ă  l'« acupunctura » se trouve dans un traitĂ© europĂ©en sur la mĂ©decine chinoise Ă©crit par un missionnaire français Ă  la cour impĂ©riale de PĂ©kin : Les secrets de la mĂ©decine des chinois consistant en la parfaite connaissance du pouls et envoyĂ© de la Chine par un français, homme de grand mĂ©rite, publiĂ© Ă  Grenoble en 1671 (Phillipe Charvys). L'auteur en est, peut-ĂȘtre, le missionnaire JĂ©suite Philippe Couplet[10].

Histoire

Antiquité non chinoise

En Inde, l’utilisation de l’acupuncture est mentionnĂ©e il y a environ 5 000 ans dans l’Ayurveda (traitĂ© de mĂ©decine ayurvĂ©dique) et elle reste utilisĂ©e de nos jours en mĂ©decine traditionnelle indienne.

Plus d’un millĂ©naire avant la Chine, on trouve en Égypte antique une description de conduits parcourant le corps et transportant divers fluides (sang, eau, air, mucus
). Les ruptures d’équilibre entre ces fluides Ă©taient supposĂ©es ĂȘtre la cause de maladies.

Aux alentours de 1534 av. J.-C., le papyrus Ebers (Eber 854a), visible au British Museum, donne une représentation de canaux (appelés metu) dans lesquels circulent divers fluides[11].

« Il y a quatre vaisseaux dans les narines, deux donnent du mucus, deux donnent du sang.(
) Il y a quatre vaisseaux pour le foie ; ce sont eux qui donnent l’humeur et l’air, qui ensuite causent toutes les maladies qui surviennent en lui par la surcharge de sang »

Par ailleurs, une Ă©quipe scientifique de l’UniversitĂ© de Graz a dĂ©couvert que Ötzi, l’ĂȘtre humain congelĂ© et dĂ©shydratĂ© dĂ©couvert dans un glacier Ă  la frontiĂšre entre l’Italie et l’Autriche, arborait des tatouages en forme de traits se rapprochant des points d’acupuncture. Neuf tatouages ont pu ĂȘtre reconnus et identifiĂ©s comme des points d’acupuncture[12] - [13]. Cette dĂ©couverte est toutefois soumise Ă  controverse : comme le fait remarquer L. Renaut, « la pratique actuelle recense 670 points rĂ©partis symĂ©triquement sur tout le corps humain, le long de 12 mĂ©ridiens (ou canaux) bilatĂ©raux et de deux mĂ©ridiens axiaux. La surface du corps humain Ă©tant littĂ©ralement constellĂ©e de points d’insertion, on peut estimer comme dĂ©pourvu de toute espĂšce de signification statistique le fait que les tatouages d’Ötzi, longilignes et assez Ă©tendus, coĂŻncident de temps Ă  autre avec certains de ces points »[14].

PremiĂšres traces de l'acupuncture chinoise

Acupuncture : points et mĂ©ridiens selon un dessin de l’époque de la dynastie Ming.

Les Chinois ont l’habitude de considĂ©rer que la valeur d’une pratique culturelle se juge Ă  son anciennetĂ©. Se placer sous l’autoritĂ© d’un maĂźtre ancien, fut-il mythique, ou d’une tradition de plus de 5 000 ans, est le garant du sĂ©rieux et de la respectabilitĂ© de la dĂ©marche. « Sans fouler de traces, on ne saurait parvenir jusque dans la piĂšce » dit le MaĂźtre (Entretiens XI, 19). Ce penseur chinois revendique donc ouvertement une tutelle et fuit tout ce qui pourrait ressembler Ă  l’autonomie de pensĂ©e.

Le dĂ©sir d’inscrire l’acupuncture dans une filiation trĂšs ancienne a fait considĂ©rer que l’existence d’instruments affĂ»tĂ©s Ă  l’ñge de pierre[15] ou d’aiguilles d’os ou de bambou sous les Zhou (-1045 → -256) sont des preuves de l’anciennetĂ© de cette pratique mĂȘme si ces aiguilles ne servaient qu’à tenir les cheveux ou Ă  drainer le pus des abcĂšs[16] - [17] - [18].

La dĂ©couverte en 1973 de quatorze documents mĂ©dicaux dans une tombe nouvellement fouillĂ©e Ă  Mawangdui 驏王栆 / 马王栆 dans le Hunan a permis de complĂštement revoir l’histoire de la mĂ©decine chinoise. Les spĂ©cialistes[16] - [17] - [19] de ces textes Ă©tablissent la chronologie suivante :

  • TracĂ© des mĂ©ridiens reliant les points d'acupuncture (Somme d'acupuncture et de moxibustion é’ˆçžć€§æˆ, dynastie Ming)
    En 168 avant notre Ăšre, Ă©poque de fermeture de la tombe de Mawangdui, aucune technique d’acupuncture n’était connue. Les textes de ces tombes montrent clairement que les traits typiques de la thĂ©rapeutique chinoise n’étaient pas encore Ă©tablis sous les Qin (-221,-206) et le dĂ©but des Han. En effet, s’ils dĂ©crivent les trajets des conduits Ă  la surface de la peau et l’usage de la moxibustion, ils ne mentionnent jamais l’usage d’aiguilles d’acupuncture.
  • La premiĂšre rĂ©fĂ©rence Ă  l’acupuncture clairement datĂ©e se trouve dans « les mĂ©moires historiques » (le Shiji) de Sima Qian (-145, -87) compilĂ©e en 90 av. J.-C. Dans cet ouvrage, l’auteur dĂ©crit un mĂ©decin du nom de Chunyu Yi (-216, -150) accusĂ© de mauvaise pratique thĂ©rapeutique pour avoir implantĂ© des aiguilles sur des patients. Dans deux procĂšs, en -167 et – 154, le mĂ©decin se voit obligĂ© de dĂ©montrer l’intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique de l’acupuncture Ă  une Ă©poque oĂč cette technique devait tout juste commencer Ă  se rĂ©pandre. On pourrait donc dater la naissance de l’acupuncture au milieu du IIe siĂšcle avant notre Ăšre. Elle s’imposera ensuite peu Ă  peu comme la thĂ©rapeutique dominante de la mĂ©decine des correspondances systĂ©matiques.
  • Le Huangdi Nei Jing çš‡ćžć†…ç» / çš‡ćžć…§ç¶“, l’ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur l’acupuncture, les massages, la gymnastique et les drogues thĂ©rapeutiques est donc en partie postĂ©rieur. Les textes sont hĂ©tĂ©rogĂšnes, certaines parties pouvant dater de la fin des Royaumes combattants (-500 Ă  -220) et d’autres du Ier siĂšcle avant notre Ăšre. De toutes maniĂšres, il n’en existe pas de copie de l’époque Han et toutes les versions qui nous sont parvenues ont subi de nombreuses rĂ©visions au cours des siĂšcles.
  • Le Nanjing 隟经 / 難經, « le Classique des difficultĂ©s » unifie les points de vue disparates et parfois incohĂ©rents du Huangdi neijing. L’ouvrage, composĂ© entre le Ier et le IIIe siĂšcle, expose mĂ©thodiquement le systĂšme conceptuel des correspondances systĂ©matiques sur lequel repose depuis environ deux millĂ©naires la mĂ©decine traditionnelle chinoise.

Arrivée en Europe

Acupuntura Japonum : planche d'Ă©quipement et points d'acupuncture, E. Kaempfer, av. 1716

L'acupuncture aurait Ă©tĂ© introduite en Europe au XVIIe siĂšcle par Willem Ten Rhyne, mĂ©decin hollandais de la Compagnie des Indes (1679) qui l'aurait dĂ©couverte Ă  Nagasaki au Japon oĂč il sĂ©journa pendant deux ans, ainsi que par KĂŠmpfer. Un siĂšcle plus tard, Dujardin et Vicq d'Azyr relatent le procĂ©dĂ© dans leurs ouvrages respectifs. Cependant, il semble que ce soit Louis Berlioz, le pĂšre du compositeur, qui, le premier, en ait tentĂ© la pratique en France (1810), imitĂ© ensuite, malgrĂ© un certain scepticisme, par de nombreux mĂ©decins, dont Laennec. À partir de 1853, le consul Dabry et les docteurs Frederik Liubenstein et Jules Cloquet[20] participent Ă  sa diffusion en Europe, mais ce n'est vraiment qu'Ă  partir de 1927 qu'elle va devenir populaire grĂące aux travaux du sinologue George SouliĂ© de Morant qui Ă©tudia l'acupuncture durant son long sĂ©jour dans l'Empire du Milieu, et publia lors de son retour en France un imposant traitĂ©[21].

La France est l'un des premiers pays Ă  avoir Ă©tabli des consultations hospitaliĂšres d'acupuncture (1932, Paul Ferreyrolles Ă  l'hĂŽpital Bichat), Ă  inscrire l'acupuncture dans la nomenclature des actes mĂ©dicaux et Ă  assurer son remboursement par la sĂ©curitĂ© sociale (1948), Ă  organiser dans les facultĂ©s de mĂ©decines un enseignement d'acupuncture sous la forme d'un diplĂŽme inter-universitaire (1987) et d’une capacitĂ© de mĂ©decine (2007). Toutefois l'acupuncture en France est strictement rĂ©servĂ©e aux mĂ©decins et n'est pas considĂ©rĂ©e comme une spĂ©cialitĂ© mais comme une « orientation », qu'il est loisible de dĂ©clarer, sans aucun contrĂŽle.

Aux États-Unis, l'acuponcture est cĂ©lĂšbre surtout depuis un reportage sensationnaliste du New York Times en , reprenant le rĂ©cit d'une dĂ©lĂ©gation mĂ©dicale amĂ©ricaine invitĂ©e en Chine pour observer les miracles de la mĂ©decine maoĂŻste, tĂ©moins d'opĂ©rations Ă  cƓur ouvert sans anesthĂ©sie en rĂ©alitĂ© complĂštement truquĂ©es par le pouvoir communiste[22].

Époque moderne en Asie

L'acupuncture tombe en dĂ©suĂ©tude pendant l'Ăąge classique en Chine face aux progrĂšs d'autres mĂ©thodes, et elle est mĂȘme supprimĂ©e du programme du CollĂšge mĂ©dical impĂ©rial au XIXe siĂšcle.

AprÚs la Révolution, Mao Zedong, d'abord opposé à cette méthode - à cause de ses fondements taoïstes incompatibles avec l'idéologie marxiste -, finit par la réhabiliter, face à la pénurie de médecins, et en fait une pratique patriotique[22].

De nos jours, l'acupuncture occupe en Chine une large place dans la médecine pour un vaste éventail de pathologies[15], notamment dans les hÎpitaux dont certains se sont vus transformés en hauts lieux touristiques[23]. De colossales expériences ont été entreprises, pas toujours en accord avec les principes traditionnels orthodoxes, aboutissant à la multiplication des points situés hors méridiens, et à l'avÚnement de nouvelles techniques telles que l'analgésie[24] par acupuncture.

TaĂŻwan, oĂč ont pu trouver refuge ceux des maĂźtres acupuncteurs qui ont Ă©chappĂ© aux purges de Mao lors de son arrivĂ©e au pouvoir, reste un des hauts-lieux de l'acupuncture traditionnelle.

Théorie traditionnelle

Les cinq éléments

Les cinq éléments wu xing désignent le bois, le feu, la terre, le métal et l'eau. Selon le Shuowen Jiezi dictionnaire de la dynastie Han, les cinq éléments wu xing sont l'expression de la transformation dynamique yin et yang sur la Terre.

Ces cinq éléments ou cinq mouvements wu xing sont en étroite relation avec les six énergies climatiques, les organes et viscÚre, méridien.

Les relations psychoviscérales (BenShen)
Les cinq éléments chinois et leurs relations

Les benshen sont en Ă©troite relation avec les cinq Ă©lĂ©ments et organes : bois - foie (hun) ; feu - cƓur (shen) ; terre - rate (yi) ; mĂ©tal - poumon (po) ; eau -rein (zhi)[25]. Ces cinq entitĂ©s reprĂ©sentent des phases fondamentales du shen (l'esprit) :

  • le shen est l'ensemble des activitĂ©s mentales qui rĂ©sident au cƓur[26]. Shen dĂ©signe aussi les activitĂ©s mentales spĂ©cifiques du cƓur. Ce concept rĂ©fĂšre entre autres Ă  la conscience, la mĂ©moire, la pensĂ©e et le sommeil ;
  • Po est l'Ă©quivalent yin du hun. En français, on s'y rĂ©fĂšre sous le nom d'Ăąme corporelle. Le po met en place les bases matĂ©rielles nĂ©cessaires Ă  la vie, particuliĂšrement durant la grossesse, oĂč une partie du po de la mĂšre est « transfĂ©rĂ©e » Ă  son enfant. Ce concept rĂ©fĂšre entre autres choses aux sentiments, aux sensations, Ă  l'instinct, Ă  la respiration ;
  • Hun est l'Ă©quivalent yang du po. En français, on s'y rĂ©fĂšre sous le nom d'Ăąme Ă©thĂ©rĂ©e. Le hun survit au corps Ă  la mort et retourne alors Ă  l'Ă©tat d'Ă©nergie subtile et immatĂ©rielle. On l'attribue entre autres Ă  la facultĂ© de donner un sens Ă  sa vie, Ă  la capacitĂ© de prendre des dĂ©cisions en accord avec son « moi » profond ;
  • Yi pourrait ĂȘtre traduit par « la pensĂ©e ». C'est elle qui code et dĂ©code ce que nous assimilons au cours de notre vie. Le yi est particuliĂšrement sollicitĂ© lors d'Ă©tudes, d'efforts de concentration ou de mĂ©morisation[26] ;
  • le zhi pourrait ĂȘtre traduit par « la volontĂ© ». Il permet la persĂ©vĂ©rance, la motivation. Le zhi permet Ă  un engagement, Ă  une action, de perdurer. Il permet en outre d'utiliser le langage de yi, et de l'appliquer Ă  la vie quotidienne.

Les six Ă©nergies climatiques

Les six énergies climatiques désignent le vent, la chaleur, la tiédeur, la sécheresse, le froid et l'humidité. Selon le Shuowen Jiezi dictionnaire de la dynastie Han, les six énergies sont l'expression de la transformation dynamique Yin et Yang dans le Ciel.

Elles sont : Taé Yang (Tai Yang), Chao Yang (Shao Yang), Yang Ming, Taé Yin (Tai Yin), Chao Yin (Shao Yin), Tsiué Yin (Jue Yin)[25]. Elles correspondent à un climat particulier.

Les points

Les méridiens principaux sont parsemés de points qui sont autant de zones stratégiques. Ces points n'ont pas en eux de vertu thérapeutique spécifique. C'est-à-dire qu'il n'y a pas un point du sommeil, un point de l'angine, de la douleur dentaire ou de la colique abdominale. Les points permettent d'influer sur le cours des énergies.

Un point se situe sur une zone anatomique bien dĂ©terminĂ©e. La sensation de l'insertion de l'aiguille dans la peau est une sensation trĂšs furtive et qui peut ĂȘtre indolore ou plus ou moins douloureuse, selon le point, la rapiditĂ© de l'insertion, le diamĂštre de l'aiguille et la sensibilitĂ© du patient.

"(
) On peut ensuite localiser le lieu de puncture avec la main libre avec deux doigts de part et d'autre du point Ă  piquer (
) Cette façon de procĂ©der assure l'attĂ©nuation de la sensation de piqĂ»re." Dr Chen You Fa - CollĂšge d'Acupuncture de Paris[27].
"La main gauche est lourde et appuie pour disperser l'énergie, la droite est légÚre et fait pénétrer lentement ; telle est la façon de ne point faire mal." Biao You Fu - Marks of profound prose poem[28].

Traditionnellement, on compte environ 360 points rĂ©partis sur les mĂ©ridiens qui parcourent toute la surface du corps. Cependant, d'autres points ont par la suite Ă©tĂ© identifiĂ©s et, selon le modĂšle utilisĂ©, on peut trouver plus de 2 000 points. Les points sont considĂ©rĂ©s comme portes d'entrĂ©es et/ou sorties des Ă©nergies Ă  travers le corps.

Évaluation scientifique

L'acupuncture est un sujet de recherche mĂ©dicale trĂšs actif : 23 000 publications dont 3 200 essais contrĂŽlĂ©s alĂ©atoires, 700 revues systĂ©matiques et 180 mĂ©ta-analyses sont indexĂ©es en 2015 dans la base biomĂ©dicales de rĂ©fĂ©rence PubMed. Cependant, la majoritĂ© des Ă©tudes scientifiquement valides n'ont pas dĂ©montrĂ© une efficacitĂ© de l'acupuncture supĂ©rieure Ă  l'effet placebo[3] - [4] - [5] - [9] - [29]. Il est aussi Ă  noter que de nombreuses Ă©tudes ou revues sur le sujet (notamment asiatiques) sont biaisĂ©es[22] et qu'il est donc recommandĂ© d'ĂȘtre vigilant comme pour la mĂ©decine factuelle sur la valeur scientifique des « preuves »[30].

Mise en évidence des méridiens

Jusqu'à présent, aucune étude reconnue internationalement par la communauté scientifique n'a pu apporter d'élément qui étayerait de façon satisfaisante la thÚse de l'existence des méridiens.

  • en , une mystification a Ă©tĂ© mise en Ɠuvre afin de dĂ©montrer un effet de l'acupuncture : les docteurs Darras, AlbarĂšde et de Vernejoul ont prĂ©tendu avoir visualisĂ© un mĂ©ridien grĂące Ă  un isotope radioactif[31]. La publication de leur dĂ©couverte a coĂŻncidĂ© avec la sortie d'un livre de vulgarisation sur l'acupuncture par les mĂȘmes auteurs. Le magazine Science et Vie fut un des seuls journaux grand public de l'Ă©poque Ă  critiquer la mĂ©thode[32]. Les conclusions ont Ă©tĂ© contredites en 1988 par le professeur Lazorthes[33], qui a reproduit la mĂȘme expĂ©rience en suivant un protocole rigoureux et qui a dĂ©montrĂ© que la migration du marqueur suivait un trajet veineux : les conclusions de 1985 sur l'existence de mĂ©ridiens Ă©taient donc erronĂ©es[34] ;
  • en 2005, en Allemagne, Klaus-Peter Schlebusch et. al.[35] rĂ©alisent une Ă©tude utilisant la thermographie dermique et montrent que l'application d'une source de chaleur sur les points d'acupuncture se traduit par une diffusion spĂ©cifique privilĂ©giĂ©e sur des trajets correspondant aux trajets traditionnels des mĂ©ridiens. En , toujours en Allemagne, une autre Ă©tude[36] contredit ces conclusions, et indique que la thermographie dermique ne permet pas de mettre en Ă©vidence la structure traditionnelle des mĂ©ridiens. Les auteurs indiquent par ailleurs que les structures observĂ©es par Klaus-Peter Schlebusch et son Ă©quipe sont dues Ă  des artefacts de l’outillage utilisĂ©. Les auteurs indiquent nĂ©anmoins la nĂ©cessitĂ© d’autres Ă©tudes pour confirmer ou infirmer ces rĂ©sultats ;
  • depuis une premiĂšre Ă©tude en 1975, de nombreuses mĂ©ta-analyses ont prouvĂ© que des piqĂ»res en dehors des mĂ©ridiens entraĂźnaient des effets tout Ă  fait similaires Ă  une sĂ©ance d'acupuncture « conforme »[22].

HypothĂšses neuro-hormonales du mode d'action de l'acupuncture

Comme l'efficacité thérapeutique de l'acupuncture n'a pas été mise en évidence, les hypothÚses neuro-hormonales du mode d'action de l'acupuncture sont, de fait, minoritaires dans la littérature scientifique[30].

  • de 1977 Ă  2001, des Ă©tudes suggĂšrent que l'action analgĂ©sique de l'acupuncture est liĂ©e Ă  la production d'endorphines dans le cerveau. Cet effet peut ĂȘtre mis en Ă©vidence en bloquant leur action grĂące Ă  une molĂ©cule, la naloxone, qui est un antagoniste bloqueur des rĂ©cepteurs aux morphiniques. Les endorphines ne peuvent donc plus se fixer sur les rĂ©cepteurs. Quand la naloxone est administrĂ©e Ă  un patient sous acupuncture, l'effet analgĂ©sique est aussi supprimĂ©[37] - [38] - [39] - [40], ce qui indique que l'effet analgĂ©sique de l'acupuncture serait peut-ĂȘtre causĂ© par une stimulation de la production d'endorphines, ou d'une action sur les transporteurs de ces derniĂšres ;
  • en 1978, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur des singes en enregistrant l'activitĂ© neuronale de leur thalamus a montrĂ© que l'effet analgĂ©sique de l'acupuncture durait plus d'une heure[41] ;
  • en 1993, des effets sur des inflammations localisĂ©es et l'ischĂ©mie ont Ă©tĂ© constatĂ©s[42] ;
  • des Ă©tudes suggĂšrent en 2005 et 2006 que les sites d'action de l'analgĂ©sie provoquĂ©e par l'acupuncture incluent le thalamus, grĂące Ă  l'utilisation de l'IRMf (Imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle)[43] et la TEP (tomographie par Ă©mission de positons)[44], des techniques d'imagerie cĂ©rĂ©brale[45], et l'observation de l'activitĂ© du cortex cĂ©rĂ©bral qui montrent une action inhibitrice du stimulus liĂ© Ă  l'acupuncture[46] ;
  • en 2007, on a constatĂ© que l'acupuncture augmentait les taux de monoxyde d'azote dans les rĂ©gions traitĂ©es, provoquant un accroissement local de la circulation sanguine[47] - [48] ;
  • en 2010, on mesure chez la souris une forte teneur en adĂ©nosine dans la zone piquĂ©e par une aiguille, qui coĂŻncide avec une diminution importante de la souffrance pour deux tiers des souris traitĂ©es[49]. Des sĂ©ances d'acupuncture de trente minutes sur des souris ont multipliĂ© leur taux d'adĂ©nosine par vingt-quatre ;
  • en 2010, l'imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle a mis en Ă©vidence une diffĂ©rence neurophysiologique entre l'effet antalgique d'un placebo et celui de l'acupuncture, chez les sujets utilisĂ©s pour l'Ă©tude. Le vĂ©ritable traitement d'acupuncture activait des rĂ©gions associĂ©es Ă  la douleur[50], mais pas le placebo.

Efficacité clinique

Selon la mĂ©decine fondĂ©e sur les faits, en raison de la complexitĂ© du fonctionnement de l'organisme et des biais humains inhĂ©rents Ă  toute expĂ©rimentation, l'efficacitĂ© d'une mĂ©thode thĂ©rapeutique ne peut ĂȘtre Ă©tablie que par des Ă©tudes cliniques, utilisant notamment des mĂ©thodes statistiques et la comparaison avec l'effet placebo. Ces Ă©tudes doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en double aveugle. Les Ă©tudes disponibles concernant l'acupuncture sont soit une comparaison acupuncture contre acupuncture simulĂ©e, soit une comparaison acupuncture contre traitement conventionnel.

Acupuncture et acupuncture simulée

Une mĂ©thode est de comparer l'action de l'acupuncture traditionnelle (sur les mĂ©ridiens classiques) Ă  celle d'une acupuncture simulĂ©e (pour Ă©carter un Ă©ventuel effet placĂ©bo) oĂč les aiguilles sont placĂ©es ailleurs que sur ces mĂȘmes mĂ©ridiens.

Les Ă©tudes montrent des rĂ©sultats partagĂ©s avec une efficacitĂ© parfois comparable des deux techniques, tant dans les migraines[51] que dans les lombalgies chroniques[52] - [53]. De mĂȘme une Ă©tude comparative sur les nausĂ©es causĂ©es par la radiothĂ©rapie anticancĂ©reuse sur une cohorte de 215 personnes montre que les rĂ©sultats sont identiques entre un groupe rĂ©ellement soumis Ă  l'acupuncture et un groupe qui croit l'ĂȘtre alors que les aiguilles se rĂ©tractent et ne transpercent pas la peau[54].

Acupuncture comparée au traitement conventionnel

Il est possible de comparer l'acupuncture à un traitement conventionnel (mais il ne s'agit alors plus d'une étude aléatoire en double aveugle).

Dans une Ă©tude allemande de 2007 portant sur une cohorte de 1 162 patients[55], l'implantation alĂ©atoire d'aiguilles (sans tenir compte des mĂ©ridiens traditionnels) amĂ©liore significativement l'Ă©tat du patient par rapport aux traitements conventionnels (amĂ©lioration supĂ©rieure de 75 %), ce qui permet au professeur Heins Endres, codirecteur allemand de cette Ă©tude, de dire que « l'acupuncture pour les lombalgies est extrĂȘmement prometteuse ». Cependant, les effets physiologiques peuvent ĂȘtre dus Ă  un effet physiologique de l'insertion des aiguilles et non Ă  l'acte d'acupuncture lui-mĂȘme[56]. Quelques mĂ©decins se sont toutefois exprimĂ©s en faveur de l'acupuncture Ă  l'issue de cette expĂ©rience[57].

Des liens ont également été mis en évidence entre acupuncture et soulagement des troubles de l'érection[58]. Ainsi, lors d'une étude en simple aveugle menée en 2003 plus de 60 % des patients souffrant de troubles de l'érection ont vu la qualité de leurs érections s'améliorer contre 9 % dans le groupe placebo[59]. Néanmoins, des analyses faites sur cette étude ont conclu que le niveau de preuve était encore insuffisant. En particulier, le groupe de patients analysé n'avait que 21 personnes, ce qui rend les résultats statistiquement moins significatifs[60].

Risque

L'acupuncture est une technique dĂ©licate et, comme pour toute intervention mĂ©dicale ou paramĂ©dicale, tout mauvais usage peut avoir des effets nocifs. C'est le cas par exemple si les aiguilles ne sont pas stĂ©riles, inadaptĂ©es ou appliquĂ©es dans des zones sensibles. Certains praticiens ne recourant pas Ă  la stĂ©rilisation (ou utilisant des stĂ©rilisations « alternatives ») peuvent transmettre des infections entre les patients, de la mĂȘme façon qu'avec des aiguilles de seringues si elles Ă©taient utilisĂ©es plusieurs fois. En Occident, pour prĂ©venir ce risque, on utilise en gĂ©nĂ©ral des lots d'aiguilles Ă  usage unique. Au Canada, tous les acupuncteurs sont soumis Ă  une rĂ©glementation les obligeant Ă  n'utiliser que des aiguilles Ă  usage unique, ce qui rĂ©duit Ă  un taux presque nul tout risque d'infection. Les normes ne sont pas les mĂȘmes dans le monde. En Europe, les directives 93/42/CEE et s. imposent l'usage unique d'aiguilles stĂ©rilisĂ©es. En France, le Code de la SantĂ© Publique renforce cette obligation pour les mĂ©decins.

Il a été décrit des lésions parfois graves en cas de d'application d'aiguilles dans un foramen sternal[61].

La plus frĂ©quente des complications sĂ©vĂšres est le pneumothorax. Il reste cependant rare, mais potentiellement mortel[62] - [63] - [64]. En 2010, une Ă©tude a recensĂ©, 201 patients victimes de pneumothorax aprĂšs une sĂ©ance d’acupuncture entre 1989 et 2009 en Chine, dont quatre cas avaient Ă©tĂ© mortels[65].

DiplĂŽmes et formations

En Chine, les zhongyi xueyuan (äž­ćŒ»ć­Šé™ą / 䞭醫歞陹, « instituts de mĂ©decine chinoise » et les zhongyiyao daxue (äž­ćŒ»èŻć€§ć­Š / äž­é†«è—„ć€§ć­ž, « universitĂ©s de mĂ©decine et de pharmacie chinoise ») forment les Ă©tudiants aux grades de xueshi (歊棫 / 歞棫, au bout de 5 ans), puis, aprĂšs un concours et trois annĂ©es supplĂ©mentaires sanctionnĂ©es par un examen et la soutenance d’un travail de recherche dans une spĂ©cialitĂ©, au shuoshi (祕棫 / 繩棫) et, aprĂšs un nouveau concours suivi de trois autres annĂ©es d’études et une seconde thĂšse, au boshi (ćšćŁ«) qui conclut donc onze annĂ©es d’études universitaires. Ce cursus est indĂ©pendant mais analogue en durĂ©e et en niveau de diplĂŽmes Ă  celui qui existe en mĂ©decine occidentale. La Chine a donc deux systĂšmes parallĂšles de mĂ©decines officielles : mĂ©decine chinoise et mĂ©decine moderne. Chacun dispose de ses propres facultĂ©s, hĂŽpitaux affiliĂ©s et instituts de recherche. Les Ă©tudiants accĂšdent Ă  l'une ou l'autre de ces deux filiĂšres aussitĂŽt aprĂšs leurs Ă©tudes secondaires[66]. Il est Ă  noter que l'acupuncture ne constitue qu'une matiĂšre au sein de la formation de mĂ©decine chinoise et qu'Ă  la diffĂ©rence de ce qui s'est transmis en France, elle ne reprĂ©sente qu'une petite partie de l'enseignement et de la pratique et de la mĂ©decine chinoise, la pharmacopĂ©e traditionnelle Ă©tant la principale branche thĂ©rapeutique de cette discipline.

Exercice de l'acupuncture

En France, l'acupuncture ne peut ĂȘtre exercĂ©e lĂ©galement que par un docteur en mĂ©decine, une sage-femme ou un chirurgien dentiste. La jurisprudence expose les acupuncteurs non-mĂ©decins Ă  des condamnations plus ou moins lourdes[67].

L'AcadĂ©mie de MĂ©decine lui reconnaĂźt un Ă©ventuel bĂ©nĂ©fice pour plusieurs indications telles que la lombalgie (sans supĂ©rioritĂ© vis-Ă -vis de l'exercice physique ou de la manipulation vertĂ©brale) ou cervicalgie chronique (faibles arguments), la migraine (sans preuve vis-Ă -vis de l'acupuncture simulĂ©e) ou cĂ©phalĂ©e de tension, l’arthrose des membres infĂ©rieurs (faible et probablement au moins en partie dĂ» Ă  l'effet placebo), l’épicondylite, aux femmes enceintes Ă©prouvant des douleurs des lombes ou du bassin et lors des douleurs de l’accouchement, et pour prĂ©venir les nausĂ©es et vomissements induits par la chimiothĂ©rapie anticancĂ©reuse[68].

Indication thérapeutique selon l'acupuncture occidentale

Selon l’American Academy of Medical Acupuncture (2004), l'acupuncture peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une thĂ©rapie complĂ©mentaire pour certaines pathologies[69].

L'acupuncture pourrait améliorer sensiblement le taux de succÚs des FIV[70]. Cette efficacité n'est cependant pas retrouvée dans une étude randomisée contrÎlée versus placebo[71].

Variantes et autres branches de la médecine traditionnelle chinoise

Il existe de multiples variantes plus ou moins récentes de l'acupuncture et plus ou moins éloignées de ses principes, dont la luminopuncture, la microponcture, la manupuncture, la digitopuncture, l'acupuncture infrarouge, la photopuncture, la laserpuncture, la chromopuncture, la colorpuncture et la moxibustion.

Moxibustion

Le terme chinois usuel 针灾 (zhēnjiǔ) dĂ©signe Ă  la fois l’acupuncture et la moxibustion.

Elle fait partie de l'arsenal thĂ©rapeutique traditionnel de la mĂ©decine chinoise et est enseignĂ©e au mĂȘme titre que l'acupuncture dans les facultĂ©s de mĂ©decine chinoise en Chine. Il est indiquĂ© dans le cursus de plusieurs Ă©coles de mĂ©decines chinoise jumelĂ©es aux universitĂ©s chinoises que l'ordre dĂ©croissant dans la puissance de traitement est :

  1. pharmacopée (la faculté de Pékin propose une dizaine de cours de pharmacopée pour un seul d'acupuncture/moxibustion)
  2. acupuncture et moxibustion (针灾 zhēnjiǔ litt. « piquer et chauffer au moxa »)
  3. massage (æŽšæ‹ż tui na litt. « pousser et attraper »)

La moxibustion est une méthode qui utilise le plus souvent pour chauffer les points un cigare d'armoise (à cause de sa lente combustion) appelé « moxa »[72].

Elle est enseignĂ©e en Chine toujours conjointement Ă  l'acupuncture, l'expression consacrĂ©e pour dĂ©finir cette derniĂšre signifiant acupuncture-moxibustion (针灾 zhēnjiǔ).

Acupression (acupuncture sans aiguille) et Tui-Na

L’acupression dĂ©rive de l'acupuncture. Elle est souvent surnommĂ©e « acupuncture sans aiguille ». On utilise la pression du doigt, du coude, du pied, etc. selon l'effet dĂ©sirĂ© sur le point d'acupuncture. Cette pratique est trĂšs rĂ©pandue en Asie.

Le shiatsu, qui en est une branche, est une mĂ©decine officielle au Japon. Le shiatsu est une des 8 approches alternatives dĂ©signĂ©es, dans la rĂ©solution A4-0075/97 du Parlement EuropĂ©en votĂ©e le , et reconnue par l'OMS en tant que « mĂ©decine non conventionnelle digne d'intĂ©rĂȘt ».

L'acupression se pratique sur soi-mĂȘme (exemple : Do In) ou sur une autre personne. La formation en Asie, universitaire, dure 3 ans. Dans les pays oĂč ce mĂ©tier n'est pas rĂ©gulĂ© par l'État, l'acupression peut ĂȘtre pratiquĂ©e sans formation particuliĂšre.

Le Tui-Na est par contre une branche à part entiÚre de la médecine chinoise, enseignée dans les facultés de médecine chinoise en Chine et partiellement dans les écoles française affiliées aux universités chinoises. Elle comprend l'utilisation des points d'acupuncture en massage suivant plusieurs types de stimulation.

L'acupuncture au laser

Le laser vise Ă  stimuler un point d'acupuncture par la chaleur chez des personnes trĂšs jeunes ou sensibles. Ce procĂ©dĂ© possĂ©derait plusieurs avantages : peu coĂ»teux, indolore et sans trace avec des effets similaires attendus. Il est utilisĂ© de la mĂȘme façon que les aiguilles et il en existe plusieurs modĂšles dont les caractĂ©ristiques sont diffĂ©rentes. Sa pratique est dĂ©noncĂ©e comme une « version high-tech de cette mise en scĂšne thĂ©rapeutique »[73] que constitue l'acupuncture.

Luminopuncture

La Luminopuncture (ou luminoponcture) est une technique consistant en l’utilisation d’un faisceau infrarouge non laser sur des points prĂ©cis du corps pour des soins esthĂ©tiques et parfois thĂ©rapeutiques[74].

L'acupuncture dans les médias

En , le Parti Communiste Chinois invite une importante dĂ©lĂ©gation de mĂ©decins amĂ©ricains et surtout de journalistes du New York Times Ă  assister Ă  une miraculeuse opĂ©ration Ă  cƓur ouvert sans autre anesthĂ©sie que de l'acupuncture - opĂ©ration en fait complĂštement truquĂ©e, et mise en scĂšne par le Parti[22], mais qui eut pour effet de populariser l'acupuncture outre-Pacifique et d'Ă©veiller un intĂ©rĂȘt amĂ©ricain pour la mĂ©decine chinoise jamais dĂ©menti.

Par la suite, de nombreux articles de presse grand public et mĂ©dicale (dont le Journal of the American Medical Association) relayĂšrent des informations sur l’utilisation de l’acupuncture lors de chirurgies en Chine, et furent par la suite dĂ©noncĂ©s pour avoir prĂ©sentĂ© les faits de maniĂšre erronĂ©e et repris sans filtre des Ă©lĂ©ments de propagande politique sans fondement scientifique[75].

Isidore Rosenfeld vantait encore ce genre d'opération miraculeuse en 1998, mais son témoignage fit l'objet d'une réfutation par un spécialiste en médecine interne[75].

Ce ne fut pas la seule fois que de telles informations exagĂ©rant l'effet de l'acupuncture furent mĂ©diatisĂ©s[76]. En 2006 la BBC a diffusĂ© au Royaume-Uni dans une Ă©mission intitulĂ©e « Alternative Medicine, The Evidence » un reportage similaire consacrĂ© Ă  une opĂ©ration chirurgicale Ă  cƓur ouvert avec acupuncture. Plusieurs universitaires, mĂ©decins et citoyens ont dĂ©noncĂ© la façon dont la BBC avait prĂ©sentĂ© cette intervention[77].

Une Ă©quipe de recherche a dĂ©cryptĂ© en 2018 une sĂ©quence d'une Ă©mission consacrĂ©e aux mĂ©decines complĂ©mentaires, diffusĂ©e en Ă  une heure de grande Ă©coute sur une chaine publique de tĂ©lĂ©vision française, France 2[76]. La sĂ©quence prĂ©sentait encore une fois « une opĂ©ration Ă  cƓur ouvert, avec une anesthĂ©sie sous acupuncture » pratiquĂ©e dans un hĂŽpital chinois. Les auteurs montrent que les informations fournies dans la sĂ©quence sont ambiguĂ«s et ne permettent pas de se faire un avis Ă©clairĂ© sur l’intĂ©rĂȘt de l’acupuncture pour une chirurgie Ă  cƓur ouvert. La sĂ©quence montre en fait probablement une chirurgie pratiquĂ©e avec anesthĂ©sie pĂ©ridurale non avouĂ©e, couplĂ©e Ă  une sĂ©dation intraveineuse lĂ©gĂšre[76]. L’effet spĂ©cifique de l’acupuncture ajoutĂ©e au protocole est ici surestimĂ©[76].

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) Several earlier studies involving patients with chronic pain have shown similar benefits for traditional and sham acupuncture. Acupuncture is still considered an alternative treatment for low back pain in the U.S., but this is no longer the case in Germany. Based on findings from the newly reported study, it is now covered by state health insurance. Endres says acupuncture is a clearly useful treatment for low back pain, even if we don't understand why. » « Just because we cannot explain exactly the mechanism by which a treatment works, doesn't mean that it doesn't work » he says.
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Voir aussi

Bibliographie

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  • G. Stux et P.Pomeranz, Les Bases de l'acupuncture, Éditions Springer-Verlag, Paris, 1988, 350 p. (ISBN 3-540-53072-X)
  • Ronald Guilloux, De l'exotique au politique : la rĂ©ception de l'acupuncture extrĂȘme-orientale dans le systĂšme de santĂ© français (XVIIe – XXe siĂšcles), UniversitĂ© de Lyon 2, 2006 (thĂšse de Science politique)
  • Jean Motte, Vade-mecum d'acupuncture traditionnelle, Guy TrĂ©daniel Ă©d., Paris, 2008, 495 p. (ISBN 978-2-84445-867-4)
  • Claudie Terral, Douleur et acupuncture : de la douleur Ă  la clinique, Sauramps MĂ©dical, Montpellier, 2009, 305 p. (ISBN 978-2-84023-611-5)

Articles connexes

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