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Famille Amelot

La famille Amelot est originaire d'Orléans. Elle a eu parmi elle un grand nombre de magistrats et a exercé un grand nombre de charges. Elle a été alliée aux principales familles de la noblesse de robe mais aussi avec quelques grandes familles du royaume.

Famille Amelot
Image illustrative de l’article Famille Amelot
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à trois cœurs d'or surmontés d'un soleil de même[1].
Devise « Est illis igneus ardor[1]. »
Branches Amelot de Chaillou
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Orléanais Orléanais
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France

Branche aînée

  • Jacques Amelot, seigneur de Carnetin, vint Ă  Paris sous le règne de François Ier oĂą il exerça comme avocat au Parlement de Paris. Il a Ă©tĂ© cĂ©lèbre, plaidant de nombreuses affaires. Il mourut le 7 mars 1579[2]. Son fils aĂ®nĂ© et exĂ©cuteur testamentaire le fit inhumer en l'Ă©glise Saint-Martin-des-Champs, avec pose de deux Ă©pitaphes[3] - [4]. Il avait Ă©pousĂ© Jeanne Vialart, sĹ“ur d'Antoine Vialart, archevĂŞque de Bourges, et fille de Jean Vialart, avocat au parlement de Paris, puis prĂ©sident au parlement de Rouen et de Jeanne Poncet, sa seconde femme. Jacques Amelot et sa femme eurent au moins sept enfants ...
    • Jean Amelot, qui suit ;
    • Claude Amelot, avocat au Parlement de Paris.
    • Charles Amelot, nĂ© en 1550, avocat au Parlement de Paris, correcteur en la Chambre des comptes de Paris, en 1579, puis maĂ®tre ordinaire de la mĂŞme chambre en 1585. Il est mort en aoĂ»t 1628, Ă  78 ans[5]. Il avait Ă©pousĂ© en 1579 Marie Le MaĂ®tre (fille de Jean Le MaĂ®tre, avocat, puis prĂ©sident au parlement de Paris, et de Nicole Habert) qui mourra en janvier 1630, Ă  69 ans. Il en avait eu :
    • François Amelot, avocat, mort "malade de la peste" en 1585[6].
    • Étienne Amelot, mineur, comme sa sĹ“ur Marie, lors de la succession de 1579.
    • Marie Amelot, nĂ©e en 1562, mariĂ©e Ă  Étienne Tonnelier, seigneur de Conty en 1579[7]. Elle meurt peu après[8].
    • Jacques Amelot, prieur de Sainte-Opportune Ă  Moussy-le-Neuf[9], prieur de Notre-Dame de Gournay-sur-Marne[10], puis prieur de Saint-Martin-des-Champs. Il fut assassinĂ© par les huguenots, Ă  Senlis, en 1592[11][12].
  • Jean Amelot, seigneur de Carnetin, avocat au parlement de Paris. Il a Ă©tĂ© pourvu d'un office de MaĂ®tre des RequĂŞtes en janvier 1573 et il devint PrĂ©sident aux EnquĂŞtes en 1580, avant d'ĂŞtre anobli en 1581. En 1589, il fut victime de la Ligue, embastillĂ© et exilĂ©, mais il finit conseiller d'État et mourut en 1600. Il avait Ă©pousĂ© Marie de Saint-Germain (fille de Jean de Saint-Germain, bourgeois de Paris et d'Agnès Hervieu) qui, veuve, se remariera en 1601 avec Michel de Marillac, futur garde des sceaux de France. Ils furent inhumĂ©s, avec Ă©pitaphe, dans la chapelle qu'ils avaient acquise en 1597, dans l'Ă©glise Saint-Nicolas-des-Champs. Ils avaient eu plusieurs enfants, dont ...
    • Jacques Amelot, qui fonde la branche des seigneurs de Mauregard-Amelot, qui suit ;
    • Jean Amelot, qui fonde la branche des seigneurs de Gournay et de Neuvy, qui suit ;
    • Denis Amelot, qui fonde la branche des seigneurs de Chaillou, qui suit ;
    • une fille mariĂ©e Ă  Jacques PrĂ©vĂ´t, seigneur de Saint-Cyr, MaĂ®tre des RequĂŞtes de l'HĂ´tel ordinaire du roi.

Branche des seigneurs de Mauregard-Amelot

  • Jacques Amelot, seigneur de Carnetin, Mauregard-Amelot et du Mesnil, reçu conseiller au parlement de Paris, le 17 dĂ©cembre 1597, prĂ©sident de la première chambre des RequĂŞtes du Palais le 19 mars 1608. Il a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Charlotte Girard, fille de Nicolas Girard, seigneur du Tillay en France, surintendant gĂ©nĂ©ral des maisons et affaires du connĂ©table de Montmorency, et auparavant conseiller du roi, trĂ©sorier des lignes suisses et de Lucrèce de Merle. Ils ont eu :
    • Jacques Amelot, qui suit ;
    • Charles Amelot, baptisĂ© le 10 aoĂ»t 1614 ;
    • Marie Amelot, baptisĂ©e le 5 fĂ©vrier 1609, mariĂ©e le 2 mars 1628 avec CĂ©sar d'Aumont, marquis de Clairvaux et de Nolay, vicomte de La Guerche, gouverneur de Touraine, et sĂ©nĂ©chal de Châtellerault, restĂ©e veuve le 20 avril 1661, morte Ă  Paris le 22 octobre 1675 ;
    • Charlotte, baptisĂ©e le 31 octobre 1610, morte en bas age ;
    • Autre Charlotte, baptisĂ©e le 17 mai 1612 ;
    • Élisabeth Amelot, baptisĂ©e le 29 juillet 1613 ;
    • Anne Amelot, baptisĂ©e le 4 septembre 1620, mariĂ©e le 8 mai 1638 avec Charles Maignart, seigneur de Bernières et autres lieux, conseiller et commissaire aux RequĂŞtes du Palais, puis maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi, ensuite conseiller d'État ordinaire. Elle est morte Ă  Paris le 12 juillet 1653 ;
  • Jacques Amelot, seigneur, marquis de Mauregard-Amelot, le Mesnil-Madame Rance, la Planchette, Carnetin, Beaulieu, Nanteuil-lès-Meaux, et autres lieux, baptisĂ© le 23 juin 1602, reçu conseiller au parlement de Paris le 2 juillet 1627, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi le 8 janvier 1633, prĂ©sident du Grand Conseil et conseiller ordinaire du roi en tous ses conseils, premier prĂ©sident de sa Cour des Aides de Paris le 9 fĂ©vrier 1643. Il a rĂ©signĂ© cette dernière charge en faveur de son fils aĂ®nĂ© le 29 fĂ©vrier 1668. Il est mort Ă  Paris le 11 avril 1668.Il a Ă©tĂ© mariĂ© le 29 avril 1632 avec Élisabeth du Près, fille de BarhĂ©lemy du PrĂ©, trĂ©sorier-gĂ©nĂ©ral de France Ă  Moulins, et d'Élisabeth Martin. Elle est morte au couvent des Feuillantines le 22 novembre 1690. Ils ont eu :
    • Jacques-Charles Amelot, marquis de Mauregard, du Mesnil-Amelot, la Planchette et autres lieux, baptisĂ© le 27 avril 1633, reçu au Grand conseil Ă  21 ans, puis pourvu, en survivance de son père de l'Ă©tat et office de premier prĂ©sident de la Cour des Aides par lettres donnĂ©es Ă  Compiègne le 25 aoĂ»t 1656, en l'exercice duquel il n'est entrĂ© que le 29 fĂ©vrier 1668. Il fut abbĂ© commendataire de Saint-Nicolas d'Hermières (archidiocèse de Paris), abbĂ© commendataire de Notre-Dame des Alleus (archidiocèse de Poitiers) et prieur commendataire de Notre-Dame de la Daurade (archidiocèse de Toulouse). Il est mort le 6 janvier 1671 sans ĂŞtre mariĂ© ;
    • CĂ©sar Amelot, mort jeune ;
    • Charles Amelot, marquis de Combronde et de Mauregard-Amelot, baron de Salvert, seigneur du Menil, la Planchette, baptisĂ© le 31 octobre 1644. En 1668, il Ă©tait conseiller-aumĂ´nier du roi, abbĂ© commendataire de l'abbaye d'Hermières (charge dans laquelle il succĂ©da Ă  son frère), dans le diocèse de Paris. Il a Ă©tĂ© reçu conseiller au parlement de Paris dans la troisième chambre des EnquĂŞtes le 17 fĂ©vrier 1673, puis prĂ©sident de cette chambre le 17 mars 1687. Il a renoncĂ© Ă  ses bĂ©nĂ©fices et s'est mariĂ© par contrat du 27 octobre 1692 avec Antoinette de Brion, fille de Jean de Brion, marquis de Combronde, baron de Salvert, conseiller au parlement de Paris, et d'Anne-Marie de la Barde. Il est mort sans enfants dans son château de Salvert, en Auvergne, le 5 novembre 1726.

Branche des seigneurs de Gournay et Neuvy

  • Jean Amelot de Gournay, seigneur de Gournay et de Neuvy, reçu conseiller au parlement de Paris le 8 mai 1598, puis maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi le 4 juin 1605, puis, en 1610, conseiller du roi en ses conseil d'État et privĂ©, et prĂ©sident de son Grand conseil. Il est maĂ®tre des RequĂŞtes honoraire par lettres du 28 septembre 1626 et rĂ©signa alors sa charge. Il a Ă©tĂ© inhumĂ© Ă  l'Ă©glise Saint-Nicolas-des-Champs, le 19 octobre 1644. Il a Ă©tĂ© mariĂ© avec Catherine de Creil, fille de Jean de Creil, seigneur de Gournay et de Neuvy-sur-Aronde, et d'Adrienne Gamin. Elle a Ă©tĂ© inhumĂ©e avec lui le 28 septembre 1647. Ils ont eu :
    • Charles, baptisĂ© le 11 novembre 1613, mort en bas âge ;
    • Jean, baptisĂ© le 20 octobre 1617, mort jeune ;
    • Charles Amelot de Gournay, qui suit ;
    • Michel Amelot de Gournay, baptisĂ© le 18 aoĂ»t 1624, reçu conseiller au parlement de Paris le 17 janvier 1648, nommĂ© abbĂ© commendataire de l'abbaye du GuĂ©-de-Launay, dans le diocèse du ans, en 1656, pourvu de celles de Saint-Calès et d'Evron dans le mĂŞme diocèse. Il est nommĂ© Ă©vĂŞque de Lavaur le 5 janvier 1671 et donne alors sa dĂ©mission de l'abbaye de Saint-Calès. Il est nommĂ© archevĂŞque de Tours le 14 janvier 1673. Il est mort le 17 fĂ©vrier 1687.
    • Marie Amelot de Gournay, baptisĂ©e en fĂ©vrier 1611, mariĂ©e en octobre 1627 avec Antoine de NicolaĂŻ, seigneur de Goussainville et de Saint-Victor, premier prĂ©sident de la Chambre des comptes de Paris, restĂ©e veuve en mars 1656, morte Ă  Paris en juin 1683[13].
    • Catherine, baptisĂ©e le 3 septembre 1612 ;
    • Anne, baptisĂ©e le 16 janvier 1616 ;
    • Marguerite Amelot de Gournay, baptisĂ©e le 23 janvier 1619, mariĂ©e Ă  Guillaume Briçonnet, seigneur de Levesville, de Magnanville, d'Auteuil, de Quinquempoix, conseiller au parlement de Paris en 1635, maĂ®tre des requĂŞtes de l'HĂ´tel du roi en 1641, prĂ©sident au Grand Conseil, restĂ©e veuve le 3 fĂ©vrier 1674, morte le 23 fĂ©vrier 1684 ;
    • Élisabeth, baptisĂ©e le 2 juin 1623 ;
    • ThĂ©rèse baptisĂ©e le 5 octobre 1625.
  • Charles Amelot de Gournay, seigneur de Gournay, Neuvy et autres lieux, baptisĂ© le 8 juin 1620, conseiller au parlement de Paris le 5 fĂ©vrier 1638, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi le 6 mars 1645, puis prĂ©sident du Grand Conseil. Il obtient ses lettres d'honneur en qualitĂ© de maĂ®tre des RequĂŞtes en 1655. Il est mort Ă  Paris le 12 fĂ©vrier 1671. Il a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  Marie de Lyonne, fille de Jacques de Lyonne, Grand Audiencier de France, et de Marie de Grieu, morte le 24 juin 1702 (Marie Ă©tait la sĹ“ur de Catherine de Lyonne, femme de François de Rohan-Montbazon). Ils ont eu :
    • Michel qui suit ;
    • Charles Amelot de Gournay, abbĂ© et baron d'Evron[14] sur la dĂ©mission de son oncle, archevĂŞque de Tours, et aussi conseiller et aumĂ´nier du roi. Il est mort Ă  Paris le 10 mars 1694 ;
    • Jean-Jacques Amelot de Gournay, mort jeune ;
    • Catherine Amelot de Gournay, mariĂ©e le 28 octobre 1680 Ă  Louis-Claude de Haussonville de Nettancourt, comte de Vaubecourt, dont elle resta vuve sans enfants en 1705. Elle est morte Ă  Paris le 16 avril 1710.
  • Michel-Jean Amelot de Gournay (1655-1724), marquis de Gournay, baron de Brunelles, maĂ®tre de requĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi en 1677, conseiller ordinaire du roi en ses conseils d'État et privĂ©, et prĂ©sident au Bureau du conseil du commerce. Il a Ă©tĂ© rendu cĂ©lèbre par les diffĂ©rentes ambassades qu'il a remplies avec talent. Il a Ă©tĂ© ambassadeur Ă  Venise (1682-1685), puis ambassadeur au Portugal (1685-1688), ambassadeur auprès des Cantons suisses (1688-1698), ambassadeur extraordinaire du roi auprès de la Cour d'Espagne en 1705. Il a reçu ses lettres d'honneur en 1693. Il s'est mariĂ© en juin 1679 avec Catherine Le Pelletier de la Houssaye (1660-1703) (fille de Nicolas Le Pelletier de La Houssaye et de Catherine Le Picart de PĂ©rigny dont la sĹ“ur Claire-EugĂ©nie Le Picart de PĂ©rigny Ă©pousa Henri d'Aguesseau et fut la mère du chancelier Henri-François d'Aguesseau ; sĹ“ur de FĂ©lix Le Pelletier de La Houssaye ; Claire-EugĂ©nie et Catherine Le Picart Ă©taient les filles de Jean-Baptiste Le Picart de PĂ©rigny et de Catherine Talon, fille de Jacques Talon († 1648 ; avocat gĂ©nĂ©ral au Parlement), nièce d'Omer Talon et sĹ“ur de Marie-Suzanne Talon, la mère du chancelier Louis de Pontchartrain ; Catherine Talon Ă©tait donc la tante et la grand-mère de deux chanceliers de France, Louis de Pontchartrain et Henri-François d'Aguesseau). Il meurt le 21 juin 1724. Ils ont eu :
    • Charles-Michel, qui suit ;
    • Ours-Victor Amelot de Gournay, seigneur de Brunelles, tuĂ© Ă  16 ans au cours d'une chasse, le 6 septembre 1707 ;
    • Une fille religieuse ;
    • Marie-Anne Ursule Amelot de Gournay nĂ©e en 1692, mariĂ©e le 3 mars 1712 avec son cousin, du cĂ´tĂ© de sa mère, Henri-Charles de Saulx (1687-1761), comte de Tavannes, morte Ă  Dijon, le 12 juin 1741 ;
  • Michel-Charles Amelot de Gournay, marquis de Gournay, nĂ© en 1679. Il a d'abord Ă©tĂ© conseiller au Châtelet de Paris. Il est reçu a Grand Conseil en 1703, maĂ®tre des requĂŞtes de l'HĂ´tel du roi, le 8 mai 1707, puis prĂ©sident Ă  mortier au parlement de Paris, le 18 janvier 1712. Il meurt le 25 dĂ©cembre 1730. Il s'Ă©tait mariĂ© le 25 octobre 1708 avec Marguerite PĂ©lagie Danican (1694-1742), fille de NoĂ«l Danican de Lespine (1656-1731), chevalier de l'ordre de Saint-Michel, maĂ®tre ordinaire en la Chambre des comptes, seigneur du Plessis, Silly, Oisery, et de Marguerite Chantoyseau. Ils ont eu :
    • Michel-Marie-NoĂ«l Amelot de Varaize, comte de Varaize, seigneur de Saint-Julien-de-Lescap, nĂ© le 12 dĂ©cembre 1713, mort en 1786. Il a Ă©tĂ© conseiller-clerc au parlement de Paris en 1736, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi en 1739, prĂ©sident du Grand Conseil en 1741. Il a reçu ses lettres d'honneur en 753. Il a Ă©tĂ© mariĂ© en 1752 avec Suzanne-AdelaĂŻde de Belloy (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1793 Ă  Saint-Jean-d'AngĂ©ly) ;
    • Charles-Marie-Michel, nĂ© le 13 janvier 1715, mort le 19 ;
    • Michelle-Catherine Amelot de Gournay, mariĂ©e le 27 dĂ©cembre 1725 avec Joseph-Antoine Crozat (1699-1751), marquis de Tugny, lecteur du Cabinet du roi et maĂ®tre des requĂŞtes de l'HĂ´tel du roi, puis prĂ©sident de la quatrième chambre des enquĂŞtes du parlement de Paris, fils d'Antoine Crozat (1655-1738), et de Marguerite Legendre, dame de TrĂ©mazan. Sans descendance.

Branche des seigneurs de Chaillou

  • Denis Amelot de Chaillou, seigneur de Chaillou, Beaulieu et autres lieux. Il a d'abord Ă©tĂ© conseiller au Grand Conseil, puis reçu maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi, le 13 novembre 1610. Il est envoyĂ© intendant Ă  Limoges en 1616 puis, en 1623, intendant en Saintonge, Aunis, Poitou et La Rochelle. Doyen des maĂ®tres des RequĂŞtes, il rĂ©signe sa charge en 1651. Il meurt le 7 fĂ©vrier 1655.
    Il a été marié avec :
    1- le 12 septembre 1604, avec Marguerite du Drac, fille d'Adrien du Drac[15] (1543-1595), seigneur de Mareuil, conseiller au parlement de Paris, et de Marie Le Prévost (morte en 1596), dame de Grandville ;
    2- Louise de L'Hôpital, veuve d'Henri de Vaudétar, baron de Persan, fille de Louis de L'Hôpital, marquis de Vitry, chevalier des ordres du roi, capitaine de ses gardes du corps, et de Françoise de Brichanteau de Nangis ;
    Il a eu de son premier mariage :
    • Jean-Baptiste Amelot de Bisseuil, qui suit ;
    • Jacques Amelot de Chaillou, qui suit ;
    • Marie Amelot de Chaillou, mariĂ©e Ă  Charles de BĂ©on de Luxembourg-Brienne (marquis de Bouteville, marĂ©chal des camps et armĂ©es du roi, frère de Louise de BĂ©on comtesse de Brienne), dont elle est veuve en 1671. Elle est morte Ă  Paris le 5 janvier 1702,Ă  97 ans.
  • Jean-Baptiste Amelot de Bisseuil, vicomte de Bisseuil, naĂ®t en 1612. Il est reçu conseiller au Grand Conseil le 22 novembre 1635, et maĂ®tre de RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi le 21 fĂ©vrier 1642. Il a reçu ses lettres d'honneur le 8 avril 1664. Il a fait reprendre par l'architecte Pierre Cottard la construction de l'hĂ´tel Amelot de Bisseuil commencĂ© par son père. Il est mort Ă  Paris le 15 avril 1688 Ă  76 ans. Il s'est mariĂ© avec Charlotte BrĂ»lart, veuve de Louis Frère, premier prĂ©sident du parlement du DauphinĂ©, et fille de Denis BrĂ»lart, marquis de la Borde, baron de Sombernon et Lantenay, seigneur de Rouvres-sur-Aube, prĂ©sident au parlement de Dijon, et de Marie Massol. Elle est morte le 6 janvier 1688. Ils ont eu :
    • Denis-Nicolas-Anne, baptisĂ© le 27 aoĂ»t 1655, mort Ă  onze mois ;
    • Marguerite, nĂ©e le 15 mai 1646 ;
    • Marie-Jacqueline Amelot de Bisseuil, nĂ©e le 2 mars 1649, morte Ă  deux ans ;
    • Jeanne Amelot de Bisseuil, baptisĂ©e le 8 aoĂ»t 1653, religieuse Ă  l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs, Ă  Paris ;
    • Marguerite-Françoise Amelot de Bisseuil, mariĂ©e en mai 1676 avec Charles de Bourgoing, seigneur, marquis de Faulin, Coulanges-sur-Yonne, et dont elle est restĂ©e veuve le 14 juillet 1699 ;
    • Charlotte-AngĂ©lique Amelot de Bisseuil, mariĂ©e le 12 mai 1687 avec Jean-Baptiste du Deffend, marquis de la Lande, mort veuf en 1717, beau-père de madame du Deffand ;
  • Jacques Amelot de Chailou, seigneur de Chaillou, reçu conseiller au Grand Conseil en dĂ©cembre 1642, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi par rĂ©signation de son père, le 10 juillet 1651. Il est mort Ă  Paris, conseiller d'État ordinaire et doyen des maĂ®tres des RequĂŞtes, le 19 dĂ©cembre 1699, Ă  82 ans. Il avait Ă©pousĂ© le 15 juin 1655 Marie-Valence Lescuyer, fille unique de Pierre Lescuyer, seigneur de Chaumontel, et de Louise Godefroi. Elle est morte le 26 septembre 1714. Il eut :
    • Denis Jean Michel, qui suit.
  • Denis-Jean-Michel Amelot de Chaillou, seigneur de Chaillou, de Châtillon-sur-Indre et des Pruneaux. Il est nĂ© le 15 janvier 1666. Il a Ă©tĂ© reçu conseiller au parlement de Paris et commissaire aux requĂŞtes du palais le 11 avril 1687, puis maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi le 10 avril 1690. Il a Ă©tĂ© pourvu en mai 1708 d'une des six charges d'intendant du commerce, nouvellement crĂ©Ă©es et supprimĂ©e en dĂ©cembre 1715. Il a fait construire l'hĂ´tel Amelot-de-Chaillou, au 78 rue des Archives Ă  Paris, par l'architecte Pierre Bullet. Il est mort en 1746. Il a Ă©tĂ© mariĂ© le 21 avril 1688 Ă  Philberte de Barillon d'Amoncourt, fille de Jean-Paul de Barillon, seigneur d'Amoncourt de Branges, conseiller d'État ordinaire et ambassadeur extraordinaire en Angleterre, et de Marie-Madeleine Mangot. Ils ont eu :
    • Jean-Jacques, qui suit ;
    • Denis-Michel Amelot de Chaillou, qui suit ;
    • Valence, baptisĂ©e le 22 septembre 1690, morte le 14 mai 1694 ;
    • Marie-Philberte Amelot de Chaillou, nĂ©e le 7 mars 1691, mariĂ©e en octobre 1715 Ă  Henri-Hubert d'Étampes, marquis de Valençay ;
    • Marie-Bonne, nĂ©e le 5 juin 1693.
  • Jean-Jacques Amelot de Chaillou, marquis de Combronde, baron de Châtillon-sur-Indre, seigneur de Chaillou. Il est nĂ© le 30 avril 1689. Il fut commandeur des ordres du roi, ministre d'État en 1737, ministre des Affaires Ă©trangères après Germain Louis Chauvelin, qui dĂ©missionne aussi de son poste de garde des sceaux de France, et le reste jusqu'en avril 1744 et surintendant des Postes.
    Il a été élu le 28 juillet 1727 au fauteuil 10 de l'Académie française, et reçu le 25 août 1727[16]. Il a été membre honoraire de l'Académie des Sciences.
    Il est mort le 7 mai 1749. Il a été marié en mai 1716 avec :
    1- Anne-Marie-Gertrude Pauline Bombarda, fille de Jean-Paul Bombarda et de Gertrude Glootz.
    2- Il a épousé en secondes noces, le 26 février 1726, Anne de Vougny, fille de Jean-Marie de Vougny (1659-1729), secrétaire ordinaire du Conseil d'État, et de Marie-Anne Moufle de Champigny.
  • Du premier mariage, il a eu :
  • Du second mariage sont nĂ©s :
    • Antoine-Jean Amelot de Chaillou, qui suit ;
    • Marie-Philiberte Amelot de Chaillou, mariĂ©e en 1742 avec Armand de Caumont de La Force (1721-1744), marquis de Caumont
    • Marie-Louise Amelot de Chaillou, mariĂ©e en 1752 avec Claude-Thomas-Sybille-Gaspard-Nicolas-DorothĂ©e de Roncherolles, dit le chevalier de Pont-Saint-Pierre ;
  • Antoine-Jean Amelot de Chaillou, marquis de Chaillou en 1782, baptisĂ© le 20 novembre 1732, avocat du roi au Châtelet en 1751, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi en 1753, prĂ©sident du Grand Conseil en 1754, intendant de Bourgogne en 1764, conseiller d'État et intendant des finances en 1774, SecrĂ©taire d'État de la Maison du Roi le 12 mai 1776. En 1781, il est grand-officier commandeur de l'ordre du Saint-Esprit. Membre honoraire de l'AcadĂ©mie des Sciences en 1777, vice-prĂ©sident en 1778 et prĂ©sident en 1779. Il est mort 20 avril 1795 Ă  la prison du Luxembourg, Ă  Paris. Il s'est mariĂ© le 21 fĂ©vrier 1759 avec Marie Françoise Jeanne Legendre de Lormoy (1738-1809). Ils ont eu :
  • Antoine-LĂ©on Anne Amelot de Chaillou, marquis de Chaillou. Il est baptisĂ© le 22 juillet 1760, Ă  Paris. Il est conseiller au parlement de Paris, le 1er juillet 1778, maĂ®tre des RequĂŞtes ordinaire de l'HĂ´tel du roi en 1779, intendant de Bourgogne (30 novembre 1783-1790), receveur gĂ©nĂ©ral des hospices de Rouen. Il est mort le 17 juillet 1824, Ă  Rouen. Il a Ă©pousĂ© :
    1- le 27 janvier 1784, Marie-Madeleine Fontaine de Biré (morte en 1792), fille de Marie Sébastien Charles François Fontaine de Biré et de Philippine Louise Cardon (1731-1783),
    2- le 2 mars 1794, Monique-Euphrasie Du Rollet dite «de La Sablonnière»).
    Il a eu de ses mariages :
    • Antoine-Victor Amelot de Chaillou, nĂ© du premier mariage le 28 novembre 1784, Ă  Dijon, chevalier, marquis de Chaillou. Il est mort le 14 janvier 1846 Ă  Paris. Il s'est mariĂ© Ă  Nogent-sur-Vernisson, le 27 aoĂ»t 1818, avec CĂ©line Chagot de Fays (13 aoĂ»t 1797, fille d'Émilie Contat (1770-1846), reconnue par son mariage, le 11 novembre 1817, avec Marie-Bernard Chagot de Fays (1757-1817), membre du Conseil du contentieux au ministère des Finances-1881)[17]. Ils ont eu :
      • Antoine-Victor Amelot de Chaillou, nĂ© le 12 juillet 1819 Ă  Dijon, mort le 25 avril 1881 Ă  Paris. Il s'est mariĂ© le 5 avril 1842, Ă  Paris, avec Marie Louise Mathilde AmĂ© de Saint-Didier (1822-1899), dont il a :
        • CĂ©line Amelot de Chaillou (1843-1890) ;
        • Jacques-Hippolyte-Victor Amelot de Chaillou (1844-1911), comte de Chaillou, mariĂ© le 23 avril 1866, au château de Châtel près de Feurs (Loire), avec Marie Marguerite LĂ©onie Larderet, fille de Jean-Pierre Larderet, et d'Agarithe de Fontanès ;
        • Marguerite Amelot de Chaillou (1848-1883), mariĂ©e le 31 janvier 1872, avec Eugène de BĂ©thune-Sully (1843-1908) ;
        • Catherine Amelot de Chaillou, mariĂ©e le 6 octobre 1881 au château du Petit-Fresnoy, avec NapolĂ©on 3e duc de Tascher de la Pagerie (1856-1935) ;
      • Anne Amelot de Chaillou, nĂ©e en 1823, morte en 1890 ;
    • Antoine Amelot de Chaillou, nĂ© du second mariage d'Antoine-LĂ©on-Anne Amelot de Chaillou, Ă  Paris, le 24 avril 1793. Il est mort Ă  Beaugency, le 16 fĂ©vrier 1861, sans alliance. Il a Ă©tĂ© Ă©lève de l'Ă©cole de Saint-Cyr, entre 1811 et 1812, il a suivi une carrière militaire entre 1812 et 1842, date de sa retraite. Il a Ă©tĂ© fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1832, chevalier de l'ordre de LĂ©opold de Belgique, en 1835. Il est directeur du dĂ©pĂ´t de mendicitĂ© du Loiret ;
    • LĂ©on-Victor Amelot de Chaillou, nĂ© le 30 mai 1794, qui suit.
  • LĂ©on-Victor Amelot de Chaillou comte de Chaillou, nĂ© Ă  Paris le 11 prairial an II (30 mai 1794). Il est mort Ă  Saint-Arnoult, le 19 juillet 1868. Il a Ă©tĂ© percepteur des finances. Il a Ă©tĂ© mariĂ© le 22 avril 1823, Ă  Senlis, avec Agathe Virginie Trouillet de la Chaux de Mainville, nĂ©e le 2 avril 1802, morte après 1868. Ils ont eu :
    • LĂ©on-Édouard Amelot de Chaillou, vicomte de Chaillou, nĂ© le 7 octobre 1832, mariĂ© le 21-28 janvier 1866, Ă  Paris, avec Marie-Rosalie-Alphonsine-Emmanuelle du Hallay-Coetquen, fille de Jean Georges-Charles-FrĂ©dĂ©ric-Emmanuel marquis du Hallay-Coetquen, et de Marie-Louise-Auguste-Valentine-ThĂ©rĂ©sia de Riquet de Caraman, princesse de Chimay. Diplomate entre 1864 et 1892.

Branche des seigneurs de Châteauneuf-sur-Sarthe

  • Denis-Michel Amelot de Chaillou, frère de Jean-Jacques, nĂ© le 20 mai 1696 Ă  Paris, marquis de Châteauneuf-sur-Sarthe, de Juvardeil, marquis de GuĂ©-PĂ©an[18] et autres lieux[19]. Il a Ă©tĂ© capitaine au rĂ©giment de dragons de NicolaĂŻ en 1738, colonel d’un rĂ©giment de son nom, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il est mort dans son château de Châteauneuf-sur-Sarthe, le 8 mai 1773. Il a Ă©tĂ© mariĂ© en juillet 1738 avec Elisabeth de Cohon (morte en 1759), qui hĂ©rite de la baronnie de Châteauneuf Ă  la mort de son père, e 1741, Ă©levĂ©e en marquisat par Louis XV en 1750, dont il eut :
    • Denis-Jean Amelot, marquis de Châteauneuf. Il est nĂ© le 15 aoĂ»t 1739, Ă  Angers. Il a Ă©tĂ© conseiller du roi en ses conseils et en la grand’chambre du parlement. Il est mort cĂ©libataire Ă  Paris, le 6 mars 1791 ; ;
    • SĂ©bastien-Michel Amelot (1741-1829), vicaire gĂ©nĂ©ral du diocèse d'Aix-en-Provence devient Ă©vĂŞque de Vannes, sacrĂ© le 23 avril 1775. Il est accusĂ© d'avoir prononcĂ© des sermons contre les nouvelles lois lors d'un pèlerinage Ă  Sainte-Anne-d'Auray, le 16 dĂ©cembre 1790. Des paysans croyant qu'il est menacĂ© se dirigent vers la ville et affrontent la garde nationale faisant 15 morts le 7 fĂ©vrier 1791. Le lendemain il se cache mais rĂ©apparaĂ®t le 22 pour interdire Ă  ses prĂŞtres de prĂŞter serment. Il est arrĂŞtĂ© le 28 et conduit Ă  Paris pour ĂŞtre jugĂ©. Il Ă©migre en octobre 1791. Ses biens sont saisis. Il meurt en 1829 sans avoir pu rĂ©cupĂ©rer ses biens saisis ;
    • RenĂ©-Michel Amelot, chevalier, marquis de GuĂ©pĂ©an Ă  la mort de son père, et de Châteauneuf Ă  la mort de son frère, qui suit ;
  • RenĂ©-Michel Amelot du GuĂ©-PĂ©an, chevalier, marquis de GuĂ©-PĂ©an Ă  la mort de son père, et de Châteauneuf Ă  la mort de son frère. Il Ă©migre après octobre 1791. Ses biens sont alors saisis. Il a fait alors plusieurs campagnes avec les princes et a Ă©tĂ© lieutenant-colonel. Il les retrouve en partie Ă  son retour en France. Mais il vend ses biens dans la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe en 1811. Il meurt le 20 aoĂ»t 1813. Il a Ă©tĂ© mariĂ© par contrat du 10 dĂ©cembre 1787, signĂ© du roi et de la famille royale, Ă  Marie Marguerite Émilie de Luker. Ils ont eu :
    • Denis-Edmond-RenĂ©-Xavier Amelot, chevalier, marquis de GuĂ©-PĂ©an, unique hĂ©ritier de son père, il vend en 1812 les derniers biens de la famille Ă  Châteauneuf-sur-Sarthe, des indemnitĂ©s lui sont reconnues pour ses biens saisis par la commission d'indemnitĂ©, en 1828. Il est mort le 15 juin 1832 Ă  BeauprĂ©au. Le château du GuĂ©-PĂ©an est vendu par ses hĂ©ritiers Ă  la famille de Cassin.

Armoiries

Figure Armes de la famille Amelot
Famille Amelot du Chaillou

D'azur, à trois cœurs d'or, accompagnés en chef d'un soleil du même.[1]

Timbre
Casque couronné ;
Tenants
Deux anges vĂŞtus de dalmatiques.
Devise
« Est illis igneus ardor[1]. »

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  2. « FRAN_IR_042858 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « FRAN_IR_042858 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. « epitaphe-dans-l-eglise-de-st-martin-des-champs-de-maistre-jacques-amelot-avocat-au-parlement-mort-le-7-mars-1579 »
  5. « FRAN_IR_041647 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Arch. nat. MC/ET/IX/115 : Jean et Charles Amelot sont poursuivis en justice par les marguilliers en exercice pour s'être livrés, en novembre 1585, à des injures et à des voies de fait contre des prêtres de Saint-Nicolas-des-Champs, venus apporter les derniers sacrements à leur frère François, "malade de la peste". Celui-ci avait en effet fait alors un testament par lequel il donnait 400 écus à la fabrique. Ses deux frères avaient arraché de force ce document. Le procès n'alla pas jusqu'au bout. En 1597 et en 1616, Jean puis Charles acquièrent chacun une chapelle dans ladite église.
  7. Aux Arch. nat. (cote : MC/ET/LXXXVII/47 folio 245), est conservé leur contrat de mariage. Il est du 4 juin 1579, peu de temps après la mort du père Jacques Amelot. Marie est mineure et c'est son frère aîné, Jean Amelot, qui établit le contrat.
  8. Etienne Tonnelier se remarie en avril 1580
  9. « FRAN_IR_001382 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  10. Voir acte notarié du 24 juillet 1576 aux Arch. nat. MC/ET/IX/86
  11. Anne Lombard-Jourdan, « L’invention du "roi fondateur" Ă  Paris au XIIe siècle : de l’obligation morale au thème sculptural », Bibliothèque de l'Ă©cole des chartes, vol. 155, no 2,‎ , p. 485–542 (ISSN 0373-6237, DOI 10.3406/bec.1997.450883, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. Curieusement, lors de la succession de Jacques I Amelot entre ses six enfants en 1579, Jacques II Amelot n'apparaît pas dans les nombreux actes notariés conservés aux Arch. nat. Serait-ce du fait de son statut de religieux ?
  13. Boislisle, Arthur de (1835-1908). Auteur du texte, « Histoire de la maison de Nicolay / rédigée et publiée sous les auspices de M. le Marquis de Nicolay, par A.-M. de Boislisle », sur Gallica, 1873-1875 (consulté le ), p. 354
  14. Son oncle l'avait pourvu en 1673 des prieurés de Gesnes et de Torcé. Il était clerc, licencié en théologie, aumônier du roi, et demeurait à Paris, place Saint-Paul. Plus tard il occupa, place Royale, l'hôtel que lui laissa sans doute l'archevêque de Tours. Le 19 juin 1682, Mathurin Faguet, curé de Torcé, muni de la procuration de Charles Amelot se présenta à l'abbaye d'Evron pour en prendre possession ; le prieur refusa de réunir les religieux, ce qui n'empêcha pas le délégué de remplir son mandat. Cette opposition montre néanmoins que les réformés de Saint-Maur prenaient le moins possible connaissance des actes accomplis par les commendataires. Néanmoins, Charles Amelot céda, par arrangement avec le prieur en 1686, pour le chauffage des religieux, le bois de Guingault, ajoutant à ce don le droit de prendre 60 arbres dans celui de Bréhon. Trois prieurs dirigèrent le cloître de son temps : Martin Drouin, Charles Turpin, Bernard Fernet. Il mourut le 10 mars 1694. On croit que son oncle lui avait cédé également l'abbaye du Gué-de-Launay et qu'il la garda jusqu'à sa mort. Il portait comme son prédécesseur d'azur à trois cœurs d'or, surmontés d'un soleil de même.
  15. [PDF] Racines et Histoire : Famille du Drac
  16. Académie française : Jean-Jacques AMELOT de CHAILLOU (1689-1749)
  17. orpus historique Étampois : Lettre sur Louise Contat
  18. Monthou-sur-Cher : Château du Gué-Péan
  19. Gérard Galand, Les seigneurs de Châteauneuf-sur-Sarthe en Anjou, p. 257, Cheminements, 2005 (ISBN 2-84478-402-X)

Voir aussi

Bibliographie

  • François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse contenant les gĂ©nĂ©alogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Tome 1, p. 223-230, Paris, 1770 Texte
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France ou recueil gĂ©nĂ©ral des gĂ©nĂ©alogies des maisons nobles de ce royaume, Tome 2, p. 157-159, Paris, 1814 Texte
  • Sylvie Nicolas, Les derniers maĂ®tres des RequĂŞtes de l'Ancien RĂ©gime (1771-1789). Dictionnaire prosopographique, p. 87-91, École des Chartes, Paris, 1998 (ISBN 978-2-900791-21-9) Texte
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