Michel Amelot de Gournay
Michel Amelot de Gournay[1], né le à Paris et mort à Tours, le , est un prélat français du XVIIe siècle.
Michel Amelot de Gournay | |
Biographie | |
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Naissance | Paris ( Royaume de France) |
Décès | Tours ( Royaume de France et de Navarre) |
Évêque de l'Église catholique | |
ArchevĂŞque de Tours | |
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Évêque de Lavaur | |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Il est issu de la famille Amelot, illustrée par de nombreuses charges au Parlement de Paris. Michel Amelot de Gournay est le fils de Jean Amelot, seigneur de Gournay, et de Catherine de Creil.
Il est nommé conseiller au Parlement de Paris le , il était encore simple clerc quand il fut pourvu de l'abbaye du Gué-de-Launay, en 1656. L'année suivante, il obtenait l'abbaye d'Évron par permutation avec Achille Le Petit de Gournay auquel il cédait le prieuré de Sainte-Opportune, près Paris, un canonicat en l'église de Chartres et une pension[2].
Il donna des pouvoirs de vicaire en 1661 à René Lair, archidiacre de Château-du-Loir, puis en 1680 à Jean Gérault, chanoine du Mans, qui fut continué par son successeur. La réforme de Saint-Maur avait été introduite par l'abbé de Gournay, qui lui laissa pour héritage un procès avec les religieux au sujet des réparations d'entretien négligées par lui. Il y eut transaction en 1659.
L'Abbé Angot ne connait pas par suite de quelles circonstances il avait comme jeté son dévolu sur les bénéfices du diocèse du Mans, où il posséda encore l'abbaye de Saint-Calais ; mais il y fit de fréquents voyages. Il est à Évron au mois de ; en mai, juin, , on le trouve au Mans, au Gué-de-Launay, à Évron. L'année suivante, nommé à l'évêché de Lavaur, pour lequel il laissa son abbaye de Saint-Calais, il officia pontificalement et fit même une ordination en l'église d'Étival.
Le maire et les échevins de Laval, dans une lettre à Jean-Baptiste Colbert, se plaignent de ce que l'abbé d'Évron, usant de son crédit à la cour, avait fait exonérer le pays d'Évron d'une partie des impositions dont le comté de Laval était lourdement chargé, et cela au préjudice des autres parties de l'Élection.
Michel Amelot résigna en faveur de son neveu mais en exigeant la cession des prieurés de Gesnes et de Torcé qui dépendaient de l'abbaye d'Evron, . Il se fit même pourvoir plus tard de celui de Trans. Il céda ces trois prieurés, au mois de , à Jean-François de Marescot. Le , c'est-à -dire deux ans après son élection comme évêque de Lavaur, Michel Amelot fut promu à l'archevêché de Tours, dont il prit possession le . Il y est mort le . Il appela les religieux de Saint-Maur à l'abbaye de Saint-Calais.
Michel-Jean Amelot de Gournay, l'un des ambassadeurs du règne de Louis XIV était son neveu et probablement son filleul.
Sources
- Gallia Christiana
- Dom Piolin, IV, 299.
- Insinuations ecclésiastiques - Titres de la fabrique d'Évron.
- Registre paroissial de Saint-Calais.
- Archives départementales de la Sarthe, H, 1422.
- « Michel Amelot de Gournay », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)
Références
- Les terres de Gournay et de Neuvy formaient la dot de sa mère.
- Cet acte est du 17 novembre 1657, les bulles du 28 décembre ; il ne prit possession que le 6 novembre 1658 par Julien Fouqueré, chambrier de l'abbaye, son procureur.
Liens externes
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :