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SĂ©bastien-Michel Amelot

Sébastien-Michel Amelot de Chaillou, né le à Angers, mort le à Paris, fut évêque de Vannes.

SĂ©bastien-Michel Amelot
Biographie
Naissance
Angers (Royaume de France)
DĂ©cès (Ă  87 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris (Royaume de France)
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Évêque de Vannes
–

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Aperçu biographique

Sébastien-Michel Amelot est le second fils de Denis-Michel Amelot, marquis de Chaillou, seigneur de Châteauneuf et de Juvardeil et de Elisabeth Cohon[1].

Il devient docteur en théologie en 1765 et est nommé grand-vicaire à Aix. Il est ensuite nommé évêque de Vannes, et sacré le par l'archevêque de Tours Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé. Durant la Révolution française, il est un des premiers à refuser le serment constitutionnel, encourageant les prêtres de son diocèse à en faire autant. Des fédérés bretons envahissent alors le palais épiscopal afin de le garder à vue. Le , une foule de paysans tente de le libérer, mais échoue et se fait sabrer aux portes de Vannes. Sébastien-Michel parvient néanmoins à s'enfuir et se réfugie au presbytère de Plumergat, avant de revenir à Vannes sous la protection de la ville[1].

L'Assemblée constituante décide de le convoquer par décret le . Tardant à obéir, il y est amené sous escorte de deux gardes nationaux. Il donne par écrit sa soumission aux décrets et est assigné à résidence. À la dissolution de la Constituante, il s'enfuit en Suisse accompagné de son frère, René-Michel Amelot du Guépéan. Il décide alors de rejoindre l'Angleterre pour participer à l'expédition de Quiberon en 1795, mais en apprend l'échec en route[1]. Il retourne en Suisse, puis s'enfuit à Augsbourg à la suite de l'invasion française, et enfin à Londres. Lors du Concordat, il refuse de démissionner, comme 38 autres évêques. Il ne revient en France qu'en 1816. Il perd la vue peu-après, et meurt à Paris le [2].

Il est enterré au cimetière du Mont-Valérien (Suresnes)[3].

Voir aussi

Bibliographie

  • Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997 (notice d'Emmanuel Salmon-Legagneur).
  • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 1re Ă©d. (lire en ligne)

Notes et références

  • Au moins six rues portent son nom en Bretagne (« SĂ©bastien Amelot »), d'après Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997.
  1. Port 1874, p. 17
  2. Port 1874, p. 18
  3. Philippe Landru, « SURESNES (92) : cimetières anciens du Mont Valérien », landrucimetieres.fr, 20 septembre 2009.

Liens externes

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