HĂ´tel de Tallard
L'hôtel de Tallard (ou Amelot de Chaillou) est un hôtel particulier parisien du début du XVIIIe siècle, situé au no 78 de la rue des Archives dans le 3e arrondissement de Paris.
HĂ´tel Amelot de Chaillou
Type | |
---|---|
Architecte | |
Construction |
1702-1703 |
Propriétaire |
Camille d'Hostun, duc de Tallard (depuis ) |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
---|---|
RĂ©gion | |
Commune | |
Adresse |
78 rue des Archives et 12 rue Pastourelle |
Coordonnées |
48° 51�nbsp;46�nbsp;N, 2° 21�nbsp;36�nbsp;E |
---|
Histoire
L'hôtel fut commandé en 1702 par Denis-Jean Amelot de Chaillou (ou Denis[1], ou Jean-Denis[2]) et sa mère[3] après avoir acheté en 1700 un terrain contigu à un terrain acheté en 1658 par son père Jean-Jacques Amelot de Chaillou[1]. L'hôtel fut construit par Pierre Bullet[4] entre 1702 et 1704. En 1722, l'hôtel fut acquis par le maréchal de Tallard[3] qui lui a laissé son nom. Utilisé au XIXe siècle pour des activités commerciales qui le dégradèrent, il fut restauré par un promoteur en 1980 et 1981[5].
Description
Les façades et toitures les plus anciennes, le mur de clôture de la cour d'honneur et le portail sur la rue et son tympan en bois, les caves et le jardin, ainsi que plusieurs éléments intérieurs[6] font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].
Le tympan.
Notes et références
- Danielle Chadych, Le Marais. Évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 637 p. (ISBN 978-2-84096-683-8)
- Jean-Marie PĂ©rouse de Montclos, Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, , 608 p..
- Isabelle DĂ©rens, Le Guide du Promeneur. 3e arrondissement, Paris, Parigramme, , 276 p. (ISBN 2-84096-024-9).
- « Ancien hôtel Amelot de Chaillou, ou hôtel de Tallard », notice no PA00086118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Alexandre Gady, Le Marais : guide historique et architectural, Paris, éditions Carré, , 326 p. (ISBN 2-908393-09-3), p. 203.
- Le grand escalier, sa cage et sa rampe, l'ancien grand vestibule avec bas-reliefs de fleurs, les corniches des salons du rez-de-chaussée (côté jardin) et le fragment conservé du décor de dessus-de-porte en stuc ainsi que les corniches des salons du premier étage (côté jardin).