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Espace vert au Touquet-Paris-Plage

Espace vert au Touquet-Paris-Plage rĂ©pertorie, outre la forĂȘt et son histoire, les jardins, parcs et squares du territoire du Touquet-Paris-Plage, commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France.

Blason du Touquet-Paris-Plage.

ForĂȘt du Touquet-Paris-Plage

Le [d 1], Alphonse Daloz, notaire parisien, achĂšte le domaine du Touquet[b 1], soit 1 600 hectares pour 150 000 francs[k 1] de l'Ă©poque.

À partir de 1855, MM. Daloz et Rigaud (son beau-frĂšre), sur 800 hectares de garennes dunaires dans les bas-champs picards[Note 1], aprĂšs avoir Ă©tudiĂ©, sur place, les rĂ©sultats admirables que l'État avait obtenu dans les landes de Gascogne, dĂ©cident de les transformer en forĂȘt[1].

Afin de fixer irrĂ©vocablement les dunes Ă©levĂ©es, ils les plantent d'oyats, et en mĂȘme temps, sĂšment, entre deux, de la graine de pin maritime. Ensuite ils s'attaquent aux fonds, qui se situent entre les dunes, en procĂ©dant de mĂȘme. Pendant trois ans les efforts furent incessants, et il n'y a pas assez de toute la population de TrĂ©pied (hameau de Cucq) et de Cucq pour accomplir cette Ɠuvre gigantesque. Les premiers rĂ©sultats sont satisfaisants.

Alphonse Daloz continue seul son Ɠuvre avec tĂ©nacitĂ©, aprĂšs le partage dĂ©finitif du domaine avec M. Rigaud, en traversant des Ă©preuves difficiles, soit un hiver rigoureux qui gĂšle les jeunes plants, soit les lapins qui, mourant de faim l'hiver, s'attaquent aux jeunes pousses. Certaines plaines sont ensemencĂ©es jusqu'Ă  sept ou huit fois. Il est estimĂ©, par Édouard LĂ©vĂȘque et les diffĂ©rents rĂ©gisseurs de l'Ă©poque, qu'il a Ă©tĂ© dĂ©pensĂ© dix fois autant que le total investi pour l'achat du domaine.

En 1864, la forĂȘt prĂ©sente dĂ©jĂ  des parties agrĂ©ablement boisĂ©es. À partir de ce moment, diverses essences sont essayĂ©s, telles que le Caroline et le blanc de Hollande, avec succĂšs. À partir de cette Ă©poque, le dĂ©veloppement est poursuivi sur la plus vaste Ă©chelle. Les parties les plus extrĂȘmes du domaine sont entreprises, et en divers endroits du domaine, sont Ă©levĂ©s des maisons de garde, notamment Ă  l'entrĂ©e de la propriĂ©tĂ© prĂšs de la Canche, puis Ă  peu de distance du chĂąteau sur le chemin d'Étaples, et enfin dans la grande plaine de Cucq.

Mais le pin maritime, en se dĂ©veloppant, donne Ă  la forĂȘt un aspect un peu sĂ©vĂšre, voire lugubre, et Daloz commence Ă  varier les essences d'arbres. Cela n'aurait pas Ă©tĂ© possible dans le dĂ©but, car, sans abri, les feuillages tendres n'auraient jamais pu rĂ©sister aux vents de mer. On plante alors entre deux, des peupliers blancs, des blancs de hollande et des aulnes et le succĂšs est Ă  la hauteur des espĂ©rances.

En 1875, la forĂȘt est dĂ©jĂ  superbe, et M. de La TrĂ©honnais, agronome[2], est surpris de dĂ©couvrir plusieurs essences comme, le chĂȘne, le peuplier, le tremble, le saule, l'aulne, le bouleau, l'orme, le frĂȘne, le sapin du Nord, le tamaris, le troĂšne, le sureau et jusqu'au merisier.

Alphonse Daloz tenait tellement Ă  sa forĂȘt, qu'il appelait les arbres « ses enfants » et il s'est toujours refusĂ© d'en faire abattre[k 2].

La forĂȘt du Touquet va stabiliser les dunes et donner Ă  la commune une magnifique parure. Ces 800 hectares sont toujours couverts en 2019 par cette vĂ©ritable forĂȘt.

Aujourd'hui, une partie de la forĂȘt du Touquet-Paris-Plage, 210,94 hectares, est inscrite Ă  l'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, en raison de son caractĂšre remarquable. En commentaire gĂ©nĂ©ral de ce rapport, on peut lire, d'une part, que « la forĂȘt du Touquet, qui couvrait prĂšs de 1 000 hectares dans les dunes Ă  la fin du XIXe siĂšcle, a perdu depuis prĂšs des 2⁄3 de sa surface au profit du dĂ©veloppement de l'urbanisme et des loisirs (golf). Une grande partie se trouve aujourd'hui rĂ©duite Ă  d'Ă©troites bandes boisĂ©es qui sĂ©parent les quartiers rĂ©sidentiels de la ville » et que d'autre part que « la principale menace qui pĂšse sur la forĂȘt est la reprise rĂ©cente de la construction : la densification du bĂąti autour du mitage rĂ©sidentiel entamĂ© il y a quelques dĂ©cennies risque de fractionner le site en petites unitĂ©s dĂ©connectĂ©es et menace directement des stations d'espĂšces patrimoniales »[3].

Plantations, arbres et fleurs

Plaque apposée sur l'hÎtel de ville.

Le Touquet-Paris-Plage bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées depuis 1992[e 1] par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[4]. Cette instance a par ailleurs décerné le grand prix national à la commune (palmarÚs 2006)[5] et le prix national de l'arbre en 2007[6].

En 2022, la commune se voit décerner le label « jardin remarquable » par le ministÚre de la Culture, pour ses neuf jardins et parcs publics[7] - [8].

La ville a Ă©galement Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e, en 1992, pour reprĂ©senter la France au concours europĂ©en de 1993 des villes et villages fleuries. Tous les services de la ville, soit cent vingt personnes, avaient Ă  cƓur de rĂ©ussir ce challenge. Le jury europĂ©en du concours, reçu par LĂ©once Deprez, fait sa visite en juillet. À Dublin, oĂč les rĂ©sultats sont proclamĂ©s, la ville du Touquet-Paris-Plage se voit attribuer le premier prix avec mĂ©daille d'or, en prĂ©sence de nos reprĂ©sentants touquettois, Mme Favre-Gilly, MM. Guy Blais et Guy Grujon[i 1].

Les espaces verts touquettois sont constituĂ©s de[9] 26 hectares de parcs, squares et jardins, 15 hectares d'espaces gazonnĂ©s le long des rues, dix hectares de jardins de bĂątiments publics communaux, 58 hectares de terrains de sport, deux hectares de jardins du souvenir et 3 000 arbres d'alignement. Depuis la fin des annĂ©es 2000, ces espaces verts sont dĂ©veloppĂ©s, notamment en amĂ©liorant la vĂ©gĂ©talisation du front de mer : remplacement des zones minĂ©rales par des zones vĂ©gĂ©tales[10].

« 5 arbres pour l'an 3000 », plantations du dans les jardins du casino de la forĂȘt. Ce projet de l'an 2000 conçu par Aline LecƓur, paysagiste, propose de rendre hommage aux arbres, patrimoine fĂ©dĂ©rateur de la ville. De façon symbolique, cinq arbres qui pourront vivre 1 000 ans ont Ă©tĂ© plantĂ©s. Ces arbres originaires des cinq continents incarnent l'entente entre les peuples, pour l'Afrique, le cĂšdre de l'Atlas, pour l'AmĂ©rique, le pin des montagnes rocheuses, pour l'Asie, le Ginkgo biloba, pour l'Europe, l'if et enfin pour l'OcĂ©anie, le hĂȘtre austral. La plantation a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les enfants et adolescents des cinq Ă©coles du Touquet-Paris-Plage[i 2].

Promenades nature entre terre et mer

La commune propose cinq circuits de promenade, repartis sur l'ensemble du territoire :

  • Pomme de pin - 2 h - km ;
  • DaphnĂ© - 4 h - 8,5 km ;
  • Feuille de chĂȘne - 4 h 30 - 8,8 km ;
  • Argousier - la journĂ©e - 13 km ;
  • 20 km - la journĂ©e.

Elle propose également, à l'intérieur du parc nature de la baie de Canche, trois parcours :

  • PinĂšde - km ;
  • Dune - km ;
  • Corniche - km.

Jardins

Jardin des Arts

(50° 31â€Č 21″ N, 1° 35â€Č 22″ E)

Cette place-jardin réaménagée et inaugurée le , située à l'angle de l'avenue Saint-Jean et de l'avenue de Bruxelles, est dédiée aux arts et aux artistes. Sur cette place-jardin se trouve une sculpture intitulée L'Arbre de Vie, (1990, acier inoxydé), posée par l'artiste Albert Féraud.

Elle est rĂ©guliĂšrement investie par des sculptures contemporaines. Au sol, des plaques hexagonales crĂ©Ă©es par l’artiste Alain Godon, portent les signatures et les empreintes des mains des artistes accueillis au Touquet-Paris-Plage. Parmi elles, celles des street artistes, KaĂŻ (artiste) et Speedy Graphito, des peintres, Robert Combas, GeneviĂšve Claisse, HervĂ© Di Rosa, GĂ©rard Guyomard[Note 2], Peter Klasen, Bernard Pras, Claude Viallat, Victor Vasarely[Note 3], des sculpteurs Pierre Marie Lejeune, A-Sun Wu, Idan Zareski, Gilles Oderigo, Éric Liot et Norman Dilworth[11].

Jardin de l'Ă©glise Sainte-Jeanne-d'Arc

(50° 31â€Č 13″ N, 1° 35â€Č 12″ E)

Depuis le printemps 2013, c'est un jardin d’inspiration cubiste, inspirĂ© par le mouvement artistique en vogue au moment de sa construction. Les parterres colorĂ©s de plantes vivaces dont la forme a Ă©tĂ© inspirĂ©e par les vitraux dialoguent avec les ombres et composent un espace lumineux et spirituel (pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence : Ă©quinoxe de septembre). Un noyer a Ă©tĂ© plantĂ© pour le centenaire de la commune le dimanche par Mgr Jacques Noyer, curĂ© du Touquet-Paris-Plage de 1976 Ă  1987 et Ă©vĂȘque d’Amiens de 1987 Ă  2003[11].

Jardin de l'hĂŽtel de ville

(50° 31â€Č 12″ N, 1° 35â€Č 12″ E)

Le jardin respecte les principes Ă©dictĂ©s dans la Charte Le Touquet-Paris-Plage « Jardin de la Manche » du , qui prĂ©conise une harmonie entre l’architecture et les jardins. Les parterres en buis, qui reprennent exactement la forme et les dimensions des damiers des trottoirs s’accordent Ă©galement avec les vitraux de l’édifice.

Du à fin août, des ifs dans des caisses à orangers « Chùteau de Versailles » montent la garde[11].

Jardin du palais des congrĂšs

(50° 31â€Č 07″ N, 1° 35â€Č 37″ E)

Le jardin est situĂ© prĂšs de la salle de concerts. Les ifs pyramidaux, dont la forme parfaite est due Ă  une taille avec gabarit par les jardiniers de la ville formĂ©s au chĂąteau de Versailles, tĂ©moignent de l’installation au Touquet-Paris-Plage en 2003 du siĂšge français de l’European Boxwood and Topiary Society (EBTS).

De l’autre cĂŽtĂ©, prĂšs du casino, des Faux de Verzy (hĂȘtres en provenance de la forĂȘt de Verzy, prĂšs de Reims) sont issus de semis de 1992 offerts Ă  la ville du Touquet-Paris-Plage par l’Office national des forĂȘts (ONF)[11].

Jardin d'Ypres

(50° 31â€Č 12″ N, 1° 35â€Č 20″ E)

Ce parc, auparavant appelé parc central et jardin Public, est situé dans le prolongement de la rue Jean Monnet, entre l'église Sainte Jeanne d'Arc et l'hÎtel de ville.

À cet emplacement se trouvait le premier jardin public de Paris-Plage. Il est conçu en 1905 par Henry Martinet, architecte de la « SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale du Touquet-Paris-Plage » et du « Touquet Syndicate Ltd ». C’était un jardin pittoresque dans le goĂ»t de l’époque avec piĂšces d’eau, une riviĂšre enjambĂ©e par plusieurs petits ponts, des allĂ©es serpentant autour de groupes d’arbres, le tout joliment installĂ© dans des dunes prĂ©servĂ©es et utilisĂ©es pour crĂ©er des belvĂ©dĂšres. En 1907, Ă  cause d’une invasion de moustiques, le jardin est totalement remaniĂ© dans un style paysager assez banal. Les dunes arasĂ©es servent alors Ă  combler les bassins. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la station accueille plus de 3000 rĂ©fugiĂ©s belges dont la municipalitĂ© de la ville d’Ypres, contrainte d’y transfĂ©rer ses services. Comme la population de la ville double, le jardin est transformĂ© en champ de pommes de terre[11]. Le sur un vƓu Ă©mis par la sociĂ©tĂ© acadĂ©mique du Touquet-Paris-Plage, le conseil municipal dĂ©cide de rendre hommage Ă  l'accueil de rĂ©fugiĂ©s belges en donnant le nom de jardin d'Ypres Ă  un des square les plus prestigieux de la station, le jardin public, le aura lieu l'inauguration du jardin d'Ypres[i 3] , et, en retour, la ville d'Ypres inaugure le parc du Touquet (Le Touquetpark en nĂ©erlandais) le [12]. AprĂšs les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par la seconde guerre mondiale, le jardin est totalement restaurĂ© en 1949 dans un style trĂšs Ă  la mode sous NapolĂ©on III par Raymond Sagnier. On trouve dans le jardin une stĂšle Ă  la mĂ©moire du MarĂ©chal Juin et quelques arbres commĂ©moratifs dont le chĂȘne plantĂ© en 2012 lors du centenaire de la ville, ainsi que des cĂšdres du Liban offerts en 2018 par le LĂ©o Club de Beyrouth (jeunes du Lions Club). Depuis quelques annĂ©es, un programme de mise en valeur du jardin est entrepris. Les peupliers et les cyprĂšs de Leyland sont remplacĂ©s par des essences plus nobles ou par des cerisiers Ă  fleurs en complĂ©ment de ceux qui existaient dĂ©jĂ [11].

Jardins ouvriers

(50° 31â€Č 04″ N, 1° 36â€Č 42″ E)

Les jardins ouvriers sont situés à l'angle nord-est de l'avenue de Picardie et de l'avenue de la Dune-aux-Loups.

En 1937, le , la municipalitĂ©, sous l'impulsion d'Armand Durand, fait l'acquisition d'un terrain de 3 ha 48 a et 82 ca destinĂ© Ă  la crĂ©ation de jardins ouvriers pour nourrir les familles touquettoises, Armand Durand en sera le premier prĂ©sident, ils seront agrandis en 1968 et comptent aujourd'hui 190 jardins.

Gérard Tatin en a été élu président en 1983, Delphine Berton lui succÚde le , c'est la premiÚre femme présidente[e 2].

Parcs et espaces boisés

ForĂȘt communale de l'avenue du Golf

L'entrĂ©e de la forĂȘt communale situĂ©e sur l'avenue Louis-QuĂ©telart.

(50° 30â€Č 46″ N, 1° 36â€Č 00″ E)

Cette pinÚde, qui comporte de nombreuses allées piétonnes et équestres, est située dans un quadrilatÚre formé par l'avenue Louis-Quételart, l'avenue Vincent, l'avenue du Général-de-Gaulle et l'avenue du Golf.

Les entrĂ©es des allĂ©es piĂ©tonnes se trouvent avenue Louis-QuĂ©telart, allĂ©e des Écureuils, allĂ©e des Biches, allĂ©e Marie-Louise, avenue du Golf et avenue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle.

ForĂȘt communale de la Dune-aux-loups

L'entrĂ©e de la forĂȘt.

(50° 31â€Č 11″ N, 1° 36â€Č 28″ E)

Cette forĂȘt tire son nom de l'ancienne dune, qui culmine Ă  32 mĂštres, appelĂ©e la dune-aux-loups, vraisemblablement un ancien lieu de naufrage de marins (loups de mer en langage populaire) au XIXe siĂšcle. Elle est situĂ©e entre les avenues de la Dune-aux-loups, de l'avenue de Picardie (anciennement chemin de grande communication no 119) et Louis-QuĂ©telart.

Elle fait partie de la ZNIEFF ForĂȘt du Touquet en raison de la prĂ©sence d’une orchidĂ©e trĂšs rare et protĂ©gĂ©e dans la rĂ©gion, l’Orchis homme-pendu[13].

L'accÚs se fait par un escalier situé avenue de la Dune-aux-loups.

Parc de l'avenue Belle-Dune

(50° 31â€Č 45″ N, 1° 35â€Č 11″ E)

Ce parc est situĂ© entre l’avenue Jean-Bart et l’avenue Belle-Dune.

Parc Louis-Blériot

L'entrée du parc Louis-Blériot, rue de Paris

(50° 30â€Č 53″ N, 1° 34â€Č 58″ E)

Ce parc, est situĂ© entre l’avenue Louis-BlĂ©riot, l’avenue Jean-Mermoz et la rue de Paris.

Parc de la Canche

(50° 31â€Č 38″ N, 1° 35â€Č 37″ E)

En 1938, la commune fait l'acquisition du terrain du parc de la Canche et procÚde à son boisement[d 2]. Ce parc, appelé parfois, parc d'Artois ou bois de la gendarmerie, se situe à l'est du boulevard d'Artois. C'est dans ce parc, qui n'était encore que des dunes, qu'a été installé le premier sémaphore en 1839.

Parc Fernand-Holuigue

(50° 31â€Č 12″ N, 1° 35â€Č 34″ E)

Ce parc se situe place de l’Hermitage, à l'angle de l'avenue de la Paix et de l'avenue Fernand Recoussine, dans les jardins de l'ancienne villa Banco.

Fernand Holuigue est secrétaire général de la mairie du Touquet-Paris-Plage de 1934 à 1966. Grùce à lui, aucun jeune touquettois ne sera emmené en Allemagne pour le service du travail obligatoire. Il relance la Société académique en 1966 en préservant et en amassant une quantité considérable de documents, il est aussi l'artisan principal de la réouverture du musée municipal. Selon son souhait, aprÚs sa mort, une période de dix ans a été observée avant de donner son nom à ce parc en 1997.

Jadis, le jardin appartenait Ă  la villa voisine “Banco” construite dans les annĂ©es 1920 par Jean Boissel pour Daniel Fitte, un industriel anglais d’origine bordelaise qui fait construire cette villa Ă  la suite d’un banco exceptionnel au casino voisin (500 000 F) ; sa dĂ©nomination est alors toute trouvĂ©e : Banco !

À la fin des annĂ©es 1930, Ray Ventura et ses collĂ©giens y passent des vacances. Avec sa montagne reconstituĂ©e, sa chute d’eau et ses cascades, ce jardin est un souvenir du style pittoresque qui est encore en vogue au dĂ©but du XXe siĂšcle. Le jardin est particuliĂšrement spectaculaire au printemps lors de la floraison des bulbes et des cerisiers du Japon blancs Mont Fuji. La riviĂšre de bulbes qui comprend 13 700 bulbes, est inaugurĂ©e le pour le centenaire de la station par Andrea Filippone, cĂ©lĂšbre paysagiste et Eric T. Fleisher, directeur de Battery Park, tous deux venus spĂ©cialement de New-York.

Parc nature de la baie de Canche

(50° 32â€Č 19″ N, 1° 35â€Č 19″ E)

Ce parc, site classĂ©, situĂ© sur la pointe Nord du Touquet s’étend sur plus de 45 ha de superficie a bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis 2009 d’une politique de valorisation qui a permis un accĂšs facilitĂ© aux piĂ©tons, aux cyclistes, aux joggers et aux amoureux de la nature. Sur le site, diffĂ©rents observatoires permettent l'observation de la totalitĂ© de la baie de la Canche oĂč l'on peut, entre autres, apercevoir des phoques.

Parc des Pins

(50° 31â€Č 16″ N, 1° 35â€Č 27″ E)

Kiosque Ă  musique "Serge Gainsbourg" construit en 1924.

Ce parc est situé face à l'hÎtel Westminster, dans le périmÚtre formé par l'avenue du Verger, l'avenue de la Paix et l'avenue Saint-Louis, on peut y voir le kiosque à musique Serge Gainsbourg, construit en 1924.

Il est acquis par la commune en 1935 et en 1936, on procĂšde Ă  la construction du garde-corps le long de l'avenue.

Parc des Pyroles

(50° 30â€Č 59″ N, 1° 35â€Č 21″ E)

Ce parc se situe entre l'avenue des Pyroles et l'avenue des Pins.

PinĂšde d'Artois

(50° 31â€Č 45″ N, 1° 35â€Č 32″ E)

Cette pinĂšde est situĂ©e Ă  l'ouest du boulevard d'Artois, entre l'avenue de La Bourdonnais, la rue Edmond Bardol et la rue d’Amiens.

PinĂšde Thierry-Sabine

(50° 31â€Č 54″ N, 1° 35â€Č 08″ E)

Cette pinÚde est située à l'ouest du boulevard Thierry-Sabine (anciennement Digue Ridoux).

RĂ©serve du polo

(50° 30â€Č 12″ N, 1° 36â€Č 40″ E)

C'est dans cette plaine du nƓud Vincent, au milieu de la forĂȘt que se dĂ©roulaient, au dĂ©but du XXe siĂšcle, les matchs de polo. Ce terrain de polo avait Ă©tĂ© installĂ© en 1912 par Allen Stoneham. De nombreux tournois eurent lieu jusqu'en 1939, dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale.

Cette forĂȘt fait partie de la ZNIEFF ForĂȘt du Touquet[13]

Squares

Square Charles-Bernier

(50° 31â€Č 36″ N, 1° 35â€Č 16″ E)

En 1938, la commune fait l'acquisition du terrain Bernier pour la réalisation du square[d 2]. Le square Charles Bernier est situé avenue de Quentovic entre la rue de Metz et la rue de Londres. Le square jouxtait la villa Les Sarcelles, propriété de Charles Bernier.

Charles Bernier (1857-1936) est avocat au conseil d'état et à la cour de cassation et peintre touquettois dont le musée détient de nombreuses toiles[14].

Square Jacques-Brel

(50° 31â€Č 51″ N, 1° 35â€Č 19″ E)

Ce square est formé par le périmÚtre compris entre les avenues de La Bourdonnais, de Villemessant, de La Pérouse et Jean Bart. Il a été inauguré en 1979, en hommage à l'auteur et chanteur belge Jacques Brel.

Square Christian-Ferras

(50° 31â€Č 09″ N, 1° 34â€Č 59″ E)

Ce petit square, avec une allĂ©e en forme de cƓur, est situĂ© rue de Metz, cĂŽtĂ© ouest, entre les rues des Oyats et de Montreuil. Christian Ferras (1933-1982), violoniste, est nĂ© au Touquet-Paris-Plage, oĂč ses parents tenaient l' « hĂŽtel RĂ©gina » situĂ© avenue du ChĂąteau, durant la saison estivale et vivaient le reste de l'annĂ©e Ă  Nice[15]. L'hĂŽtel RĂ©gina a Ă©tĂ© construit en 1906 et agrandi dĂšs l'annĂ©e suivante. Charles Guyot l'acheta en 1913 et confia son exploitation Ă  M. et Mme LĂ©on Robert Ferras[f 1]. L'hĂŽtel est de nos jours une rĂ©sidence, « La Morinie »[b 2].

Square Robert-Lassus

(50° 31â€Č 22″ N, 1° 35â€Č 17″ E)

Ce square est situĂ© Ă  l'angle nord-est du boulevard Daloz et de l'avenue Saint-Jean. Robert Lassus, journaliste, Ă©crivain et dessinateur français amoureux du Touquet-Paris-Plage oĂč il avait sa rĂ©sidence secondaire et mort Ă  Berck en 2004.

Square Édouard-LĂ©vĂȘque

(50° 31â€Č 27″ N, 1° 35â€Č 10″ E)

Ce square est situĂ© Ă  l'angle nord-est de la rue de Metz et de la rue de Bruxelles. DĂ©cision du conseil municipal du [16]. Édouard LĂ©vĂȘque, cĂ©lĂšbre Touquettois, peintre, Ă©crivain, botaniste, est l'inventeur de l'appellation « CĂŽte d'Opale » pour nommer le littoral entre Le Crotoy et Équihen. C'est en effet dans le journal « Paris-Plage », en , qu'il suggĂšre pour la premiĂšre fois que le littoral soit appelĂ© « CĂŽte d'Opale »[c 1]. NĂ© Ă  Amiens le , il est mort en 1936[c 2]. Il fut prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© acadĂ©mique du Touquet-Paris-Plage, fondĂ©e en 1906 par Maurice Garet.

Square Jules-Pentier

(50° 31â€Č 07″ N, 1° 35â€Č 00″ E)

. Ce square est situé à l'angle sud-est de la rue de Metz et de la rue de Montreuil.

Jules Pentier fut un entrepreneur touquettois et maire du Touquet-Paris-Plage du au , tué à cette date lors d'un bombardement allié durant la Seconde Guerre mondiale.

Square Paul-Rivet

(50° 31â€Č 26″ N, 1° 35â€Č 32″ E)

Ce square est situé au pied du phare de la Canche.

Il a été inauguré en , en mémoire de Paul Rivet, marin, sauveteur et un des premiers gardien des phares du Touquet de 1845 à 1901[17].

Square des Tennis

(50° 31â€Č 10″ N, 1° 35â€Č 42″ E)

Ce square est situé entre la résidence de l'Hermitage et les tennis.

Pour approfondir

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les bas-champs sont la zone entre l'ancien littoral du VIIe siĂšcle (au niveau de Saint-Josse-sur-Mer) et le littoral actuel.
  2. La plaque comporte une erreur d'orthographe sur le nom de l'artiste, il est Ă©crit Guyonard au lieu de Guyomard
  3. plaque Hexagodon conçue Ă  partir de l’autoportrait de Victor Vasarely (dĂ©tail) rĂ©alisĂ© par la Monnaie de Paris Ă  l’occasion de l’inauguration de l’école Vasarely Ă  Annet-sur-Marne (77410) en 2005. Inauguration de la plaque, en 2019, en prĂ©sence de Pierre Vasarely, petit-fils du plasticien.

Ouvrages et journaux

  • J. Chauvet, C. BĂ©al et F. Holuigue, Le Touquet-Paris-Plage Ă  l'aube de son nouveau siĂšcle 1882 - 1982, Éditions Flandres-Artois-CĂŽte d'Opale,
  1. p. 9.
  2. p. 88.
  • Martine et Daniel Boivin et Édith et Yves de Geeter, Paris-Plage en cartes postales anciennes,
  1. p. 108.
  2. p. 34.
  1. déc. 1998, p. 18.
  2. juillet 1996, p. 9.
  • Patrick Saudemont, Les 100 ans du Touquet-Paris-Plage, Michel Lafon, , 160 p.
  1. p. 89.
  • Journal municipal Le Touquet Magazine puis Le Touquet Paris-Plage Info
  1. janvier 1996.
  2. printemps 2019, p. 14.
  1. p. 178, Ă©crits de Jean-Claude Van Celst.
  2. p. 192, Ă©crits de Jacques Noyer.
  3. p. 18, Ă©crits de Jacques Garet.
  • Édouard LĂ©vĂȘque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet souvenirs et impressions, Le Touquet-Paris-Plage, Charles Delambre Ă  Paris-Plage et Ă  Montreuil sur Mer, (lire en ligne)
  1. p. 35.
  2. p. 37 Ă  41.

Autres sources

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