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Phare de la Canche

Le phare de la Canche également appelé phare du Touquet est situé, avenue des Phares, au Touquet-Paris-Plage dans le département du Pas-de-Calais et la région des Hauts-de-France.

Phare de la Canche
Le phare de la Canche au Touquet-Paris-Plage.
Localisation
Coordonnées
50° 31â€Č 25″ N, 1° 35â€Č 31″ E
Baigné par
Adresse
Avenue des Phares
Le Touquet-Paris-Plage
France
Histoire
Construction
1949
Mise en service
Automatisation
2001
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (2010, bĂątiments,
piliers d'entrée et bancs)

Logo monument historique ClassĂ© MH (2011, tour du phare)
Visiteurs
oui (week-ends et
vacances scolaires)
Architecture
Hauteur
57,6 m
Hauteur focale
54 m
ÉlĂ©vation
67 m
Marches
274
Matériau
Équipement
Lanterne
Halogénures métalliques, 250 W
Optique
2 jumelles en verre taillé à 4 panneaux chacune,
focale 0,30 m
Portée
25 milles marins (46 km)
Feux
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Localisation sur la carte de France
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Construction

Le phare de la Canche avec la maison du gardien.

En 1946, Monsieur de Rouville, inspecteur gĂ©nĂ©ral des Ponts et ChaussĂ©es, directeur du service des phares et balises, confie Ă  Louis QuĂ©telart, architecte local, l’étude du projet, en collaboration avec Briquel, ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es, et Danel, ingĂ©nieur des travaux publics de l’État. Trois sites sont envisagĂ©s, Ă  l'emplacement du phare sud, Ă  la pointe nord de la Canche ou entre les 2 phares dĂ©truits, c'est cette troisiĂšme option qui est choisie. Les travaux sont exĂ©cutĂ©s par une entreprise de gĂ©nie civil et de travaux publics de Lens sous la direction de Caridroit, ingĂ©nieur, le chantier ouvre le [i 1].

Le phare consiste en une tour octogonale de prĂšs de 57,60 m de haut, pour un poids total de 3 080 t[i 1], construite au Touquet-Paris-Plage[1], avec la particularitĂ© de se trouver Ă  800 m de la mer[i 1], prĂšs de l'estuaire de la Canche. La lanterne est accessible par 309 marches comprenant les quatre marches extĂ©rieures, Ă  l'intĂ©rieur se trouvent les 274 marches en bĂ©ton recouvert d'une plaque en pierre du Boulonnais, jusqu'Ă  la chambre de service carrelĂ©e en cĂ©ramique, suivies d'une volĂ©e de 23 marches de mĂȘme nature et des huit marches de l'Ă©chelle de la lanterne, cette lanterne possĂšde toujours deux lampes de 3 000 W derriĂšre des lentilles de Fresnel[i 1].

Ce monument est bĂąti en bĂ©ton et en briques[2], Louis QuĂ©telart Ă©tant mort l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant la mise en service, les travaux sont achevĂ©s par son fils Pierre. Le fĂ»t octogonal Ă  faces convexes est en briques de parement rouge orangĂ© de Fouquereuil, le parement intĂ©rieur est fait de briques jaune orangĂ©. Entre les parements intĂ©rieur et extĂ©rieur, ce sont des briques d'Attin[i 1]. Le coĂ»t total de la construction du phare s'Ă©lĂšve Ă  52 650 000 F (1 317 303 €2019)[3].

Le phare est mis en service en mais les travaux ne sont définitivement achevés qu'en 1952[3].

La clĂŽture des jardins est rĂ©alisĂ©e en 1956, par le cabinet QuĂ©telart, le portail d’entrĂ©e reproduit les bossages du soubassement du phare dans ses quatre piliers[3].

La plaque sur un poteau du portail principal.

En 1992, le dernier gardien de phare, Jean-Jacques Chalm, s'en va[i 1]. Le phare ne peut plus ĂȘtre visitĂ© depuis les inondations de 1993. Les visites sont de nouveau possibles depuis le [2].

Le phare est automatisé en 2001[i 1].

La tour est classée au titre des monuments historiques depuis le . Les bùtiments du phare comprenant l'ancien pavillon du gardien en chef et l'ancien bùtiment de service, avec son jardin, les piliers d'entrée et les bancs, en totalité sont inscrits depuis le [4].

Identifiant : ARLHS : FRA-209 - Amirauté : A1196 - NGA : 8832.

  • Inscription au titre des monuments historiques
  • La maison du gardien.
    La maison du gardien.
  • Les bancs.
    Les bancs.
  • L'entrĂ©e principale.
    L'entrée principale.
  • L'entrĂ©e nord.
    L'entrée nord.
  • Le bĂątiment de service.
    Le bĂątiment de service.

Histoire des phares au Touquet, Ă  Paris-Plage et au Touquet-Paris-Plage

Avant le phare actuel dĂ©crit ci-dessus, d’autres phares et sĂ©maphores ont existĂ©, il faut rappeler que dans les environs de l’embouchure de la Canche dans les cinquante annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la construction des 2 phares de 1852, on compte pas moins de 37 naufrages[i 1].

Le premier phare vers 1801

Vers 1801, l’approche de l’embouchure est signalĂ©e par 2 feux fixes (des fanaux) au bord du rivage Ă  la pointe du touquet, cĂŽtĂ© sud de l'embouchure de la Canche, et Ă  environ 450 m au nord-est des futurs phares. Ils sont construits en maçonnerie de 16 mĂštres de hauteur et entretenus par un seul gardien. Les feux sont 2 sources lumineuses dues Ă  une lampe alimentĂ©e par l’huile de colza Ă  mĂšche circulaire. Leur portĂ©e est de lieues (approximativement 8 kilomĂštres).

À la mĂȘme Ă©poque, un sĂ©maphore et un petit phare Ă  la pointe du Lornel, ou feu du Lornel, cĂŽtĂ© nord de l'embouchure de la Canche, complĂštent le dispositif. L'Ă©lĂ©vation du phare est de 16 m et la portĂ©e de lieues. Le sĂ©maphore sera dĂ©moli en 1815[i 1] - [5].

Les 2 phares de 1852

Les phares de la Canche et la maison du gardien en 1883

Il faut 3 naufrages dans les annĂ©es 1842 et 1843, relayĂ©s par la presse, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dangerositĂ© de l’endroit et qu’ils dĂ©cident en 1845 de la construction des phares. L’administration rachĂšte un terrain Ă  Alphonse Daloz. Les travaux sont dirigĂ©s par Louis Pigault de BeauprĂ©, ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es, secondĂ© par M. DenĂ©cheux, conducteur. Les dĂ©penses s’élĂšvent Ă  488 000 F.

Une Ă©tude de l’ingĂ©nieur en chef Reynaud montre l’aspect qu’auront les phares. Les travaux dĂ©butent en 1845, au lieu-dit MoliĂšre Godin, c’est un rectangle comprenant un phare Ă  chaque extrĂ©mitĂ© et la maison du maĂźtre de phare au milieu.

Le premier phare est nommĂ© phare nord, le deuxiĂšme phare sud, ils sont distants de 250 m et sont identiques. Leurs orientations nord-sud permet aux navires d’éviter de tomber dans les courants de la Bassure de Baas. Pour leur construction, comme il n’existe aucun chemin d’accĂšs, les matĂ©riaux sont amenĂ©s par la mer, une estacade est construite Ă  cet effet, celle-ci se trouve dans le prolongement du chemin des HĂ©nons (aujourd'hui avenue du Dix-huit juin).

Les phares sont deux colonnes blanches de 58 m de mĂštres Ă  pans coupĂ©s de section hexagonale. l’épaisseur est de 1,90 m Ă  la base et de 1,15 m en haut. Le soubassement, environ de la hauteur d’un Ă©tage, est en marbre de Belgique. Le reste est en briques rĂ©fractaires enduite de peinture. Le tronc se rĂ©trĂ©cit jusqu’à la lanterne autour de laquelle on trouve le balcon soutenu par de petites arcades. Il y a 271 marches dont 228 en marbre, le dernier escalier conduit Ă  la salle de la lanterne, voĂ»te et soubassement en cuivre. Le foyer lumineux se trouve exactement Ă  51,75 m au-dessus du niveau de la mer. Ce sont des feux fixes qui fonctionnent Ă  l’huile de colza, ce sont des becs Ă  mĂšches multiples, vers 1875, on utilise l’huile minĂ©rale (pĂ©trole). Ces feux ont une portĂ©e de 31 m en mer. Ils sont allumĂ©s pour la premiĂšre fois le .

Le tramway sur le CGC no 119 (actuelle avenue de Picardie), Ă  hauteur des deux phares.
L'avenue des Phares.

Ils passent Ă  l’électricitĂ© le , celle-ci est fournie par locomobiles Rouffet et 4 machines magnĂ©to-Ă©lectriques de MĂ©ritens, situĂ©s en dehors de l'enclos des phares. Ils restent Ă  feux fixes blancs avec une portĂ©e de 33 m en mer.

Le le service des phares dĂ©cide de transformer le phare sud en feux Ă©clair et d’éteindre le phare nord, pendant les travaux, c’est le phare sud qui est Ă©teint du au .

Le phare sud Ă©met des Ă©clats blancs groupĂ©s par deux toutes les 10 s au rythme suivant, Ă©clat 1⁄10 s, Ă©clipse s et 4⁄10 s, Ă©clat 1⁄10 s, Ă©clipse s et 4⁄10 s, pour un tour complet en 20 s. Le tout est obtenu par 2 lampes de 3 000 W. On remarque la mĂȘme annĂ©e que le phare nord rĂ©flĂ©chit la lumiĂšre du phare sud et risque de tromper les navigateurs, il est dĂ©cidĂ© de le peindre en noir mat.

En 1922, le service des phares décide de rattacher la source lumineuse au secteur électrique urbain.

Pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, les phares sont éteints en . En 1940, M. Danel, ingénieur des ponts et chaussées maritimes, obtient des autorités allemandes l'autorisation de démonter les appareils, ils seront mis en sécurité à Paris. Ces appareils seront installés de nouveau dans le phare actuel lors de sa construction[i 1].

Le les troupes allemandes font sauter les 2 phares.

En , sur l’initiative du maire, le docteur Jules Pouget, 3 projecteurs, visibles Ă  10 milles marin, sont installĂ©s en haut du beffroi de l’hĂŽtel de ville du Touquet-Paris-Plage, ils sont allumĂ©s le lundi Ă  8 h 10[i 1].

Le phare dans les armoiries du Touquet-Paris-Plage

Armoiries de la ville du Touquet-Paris-Plage.

On note, dans les armoiries du Touquet-Paris-Plage composĂ©es en 1894 par le Comte Robert de Guyencourt hĂ©raldiste renommĂ©, sur la partie gauche, la prĂ©sence d'un dessin de phare, premiĂšre construction de la future station balnĂ©aire, celui-ci est dĂ©crit dans le texte officiel et original des armoiries de la maniĂšre suivante “... au phare d'argent enflammĂ© d'or posĂ© sur une dune de sinople Ă©mergeant d'une mer d'argent...”, le phare est Ă©galement prĂ©sent dans une partie de la devise qui figure sur le blason et qui est “Fiat Lux, Fiat Urbs” ce qui signifie “que la lumiĂšre soit (celle du phare), que la ville soit”[i 1].

Les sémaphores

Le premier sémaphore

Le premier sémaphore.

50° 31â€Č 40″ N, 1° 35â€Č 34″ E (situation approximative)

Le premier sĂ©maphore est construit en 1839 et dotĂ© d'un tĂ©lĂ©graphe, Il est Ă©tabli Ă  proximitĂ© de la baie de Canche sur une butte que l'on peut situer Ă  l'est du boulevard d'Artois et approximativement au milieu de ce boulevard. Au fil des ans il a vu se former des dunes qui empĂȘchent une bonne rĂ©ception des signaux en haute mer.

L'inspecteur en chef des sĂ©maphores se rend Ă  Paris-Plage en 1889 et aprĂšs des Ă©tudes approfondies, on conclut au dĂ©placement. En 1892, un Ă©change de terrains a lieu entre l'État et Mme Daloz qui possĂšde un terrain de 16 a de grande valeur en bordure de mer. L'État lui donne un terrain de 1 ha en compensation. Un nouveau sĂ©maphore va donc ĂȘtre reconstruit, identique au premier, par M. Roy entrepreneur Ă  Étaples.

Pendant quelque temps, il n'y a plus de poste sémaphorique et le bureau télégraphique est transporté dans un chalet de la rue de Londres, sous la direction de M. Osmont chef guetteur.

À noter Ă  ce propos que le bureau tĂ©lĂ©graphique se trouve maintenant au milieu des habitations ; on continue nĂ©anmoins Ă  percevoir cinquante centimes de supplĂ©ment, comme si la distance Ă©tait d'un kilomĂštre minimum. Pour justifier ce supplĂ©ment, les tĂ©lĂ©grammes continuĂšrent de porter comme adresse « pointe du Touquet Â» et non Paris-Plage, ce qui Ă©tait beaucoup plus lucratif pour l'administration !.

Le second sémaphore

50° 31â€Č 05″ N, 1° 34â€Č 47″ E

Le second sémaphore de 1893 à Paris-Plage.

Il est situĂ© sur le boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui), entre la rue DorothĂ©e et l'avenue de l’Atlantique, dans le prolongement, vers l'ouest, de la rue du SĂ©maphore.

Le nouveau sĂ©maphore ouvre en 1893. On peut lire dans Paris-Plage du mois d'aoĂ»t de cette mĂȘme annĂ©e : « le nouveau sĂ©maphore fonctionne. Le superbe emplacement qu'il occupe maintenant prĂšs du poste des douaniers en fait un but de promenade des plus agrĂ©ables. Du reste, l'amabilitĂ© presque proverbiale de M. Osmont, directeur, ne contribue pas pour peu Ă  la frĂ©quence de visites de l'Ă©tablissement. Le tĂ©lĂ©graphe public est ainsi beaucoup plus rapprochĂ© que l'ancien et chacun y porte avec plaisirs ses dĂ©pĂȘches, tout en jouissant d'un admirable panorama ».

En 1897, le personnel des sémaphores fait partie intégrante de la Marine.

En 1903, le journal Paris-Plage fait ces commentaires : « le bureau télégraphique est au rez-de-chaussée, le poste d'observation est plus élevé. La communication y est facile avec les autres postes. Un arbre, avec bras mobiles au dehors, sort par la toiture. Un systÚme mécanique permet de produire différents genres de signaux qui correspondent avec des termes dont la nomenclature a été adoptée par un rÚglement national ».

Tous les navires de l'État qui passent au large parlementent avec le sĂ©maphore, de façon Ă  habituer, dĂšs le temps de paix, les guetteurs au service de guerre.

La mĂȘme annĂ©e, en septembre, le mĂąt du sĂ©maphore est brisĂ© par un ouragan.

Au fil des années, les sémaphores sont modernisés : en 1913, ils sont dotés de la TSF.

Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, les sémaphores surveillent le littoral.

Une circulaire du précise l'abandon des mùts qui ne seront plus utilisés. Le sémaphore est désarmé.

En 1934, selon le souhait de la municipalitĂ©, on construit un muret en façade, identique aux murets voisins. La mĂȘme annĂ©e un projet de surĂ©lĂ©vation reste sans suite. En 1938, le projet refait surface : les travaux durent un an et coĂ»tent 125 000 f. Le sĂ©maphore est remis en service le avec un nouvel Ă©quipement : un tĂ©lĂ©phone public. En septembre, les sĂ©maphores reprennent leur rĂŽle de poste de surveillance et d'information
 pas pour trĂšs longtemps. La guerre est lĂ  de nouveau : le sĂ©maphore est Ă©vacuĂ© par la marine française le au matin ; le les Allemands y dĂ©jeunent. Ils Ă©quipent le sĂ©maphore de deux canons Lahitolle de 95 mm.

En 1958, le service télégraphie est fermé et les sémaphores sont désormais chargés de la surveillance de l'espace maritime, aérien et terrestre (civil et militaire).

Ils doivent en particulier participer à la sécurité de la navigation et à la sauvegarde de la vie humaine dans la zone cÎtiÚre.

Dans les années 1970, une pendule bien utile aux estivants est installée à son sommet. La décennie suivante voit la construction d'immeubles de chaque cÎté du sémaphore.

En 1978, une dĂ©cision du conseil municipal est prise concernant l'achat du sĂ©maphore et de son terrain au MinistĂšre de la Marine ; ce sera chose faite l'annĂ©e suivante. Ils sont revendus et, en 1982, le sĂ©maphore est dĂ©truit et un immeuble du mĂȘme nom prendra sa place[i 2].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Anne Lefebvre et Olivier Liardet, « Louis QuĂ©telart et le phare de La Canche au Touquet », Le phare et l'architecture, no 24,‎ 2e semestre 2012 (lire en ligne, consultĂ© le ).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Ouvrages

  • SociĂ©tĂ© acadĂ©mique du Touquet-Paris-Plage, MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© AcadĂ©mique du Touquet-Paris-Plage 2007-2010, Ă©ditĂ© en 2012, Le Touquet-Paris-Plage, I.H. 62170 Montreuil, 169 p. (ISSN 1273-6384)
  1. p. 141 Ă  150, Ă©crits d'Alain Holuigue.
  2. p. 152 Ă  154, Ă©crits d'Alain Holuigue.

Autres références

  1. Journal municipal Le Touquet Magazine, mai 1998, p. 7
  2. Journal municipal Le Touquet Paris-Plage Info, septembre 2011, p. 3.
  3. Anne Lefebvre et Olivier Liardet, « Louis QuĂ©telart et le phare de La Canche au Touquet », Le phare et l'architecture, no 24,‎ 2e semestre 2012 (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. « Phare de la Canche », notice no PA62000122, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
  5. Leonor Fresnel, Description sommaire des phares et fanaux allumés sur les cÎtes de France au 1 janvier 1839, Imprimerie royale (Paris), , p. 9 ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1092671d/f11.image.r=phare%20de%20la%20canche?rk=107296;4.
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