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Prunus serrulata

Cerisier du Japon

Prunus serrulata est une espĂšce de cerisiers originaire d'Asie (Japon, CorĂ©e, Chine) qui appartient Ă  la famille des Rosaceae[1]. Il est largement utilisĂ© comme arbre d'ornement pour sa splendide floraison printaniĂšre et son feuillage colorĂ© en automne. DĂšs le XVe siĂšcle, ses nombreuses cultures et hybridations ont permis le dĂ©veloppement d’un grand nombre de cultivars ornementaux. En français, il est appelĂ© Cerisier du Japon[2], Cerisier des collines[3], Cerisier Ă  fleurs japonais[2] ou Cerisier oriental. Sa floraison marque le retour du printemps.

DĂ©nominations

Nom scientifique valide complet

Prunus serrulata Lindl. (1830)

Noms vulgaires communs

  • Français : Cerisier du Japon, Cerisier Ă  fleurs japonais, Cerisier des collines, Cerisier Oriental[2] - [4]
  • Espagnol : Cerezo japonĂ©s[2]
  • Anglais : Japanese Cherry, Japanese flowering Cherry, Oriental Cherry, Serrulated Leaved Cherry, Tibetan Cherry[2] - [4]
  • Italien : Ciliegio giapponese[2]
  • Allemand : Japanische BlĂŒtenkirsche, Japanische Nelkenkirsche, Grannenkirsche[2] - [4]
  • NĂ©erlandais : Japanse Sierkers[2]
  • SuĂ©dois : Japanskt PrydnadskörsbĂ€r[4]
  • Chinois (transcription) : Shan Ying Hua[4]

Étymologie

Le nom scientifique vient du latin. Prunus signifie « prunier », mais est également utilisé pour désigner les cerisiers, et serrulata vient de serrula qui signifie « petite scie » et se réfÚre à la forme du bord des feuilles qui sont en dents de scie[5].

Caractéristiques

Prunus serrulata (« finement dentelé » en latin) doit son nom au contour de ses feuilles.
Fleur de Prunus serrulata.

C’est un petit arbre dont la taille varie entre 3 et 4 m en Europe de l’Ouest, et entre 8 et 12 m dans son milieu naturel (en climat tempĂ©rĂ© subtropical humide), Ă  houppier dense. Il a un port Ă©rigĂ© avec une cime aplatie, mais certains cultivars ont un port colonnaire ou pleureur. Le tronc est droit et lisse, l'Ă©corce est fine et brune, mais peut prendre des tons rougeĂątres[6] - [7]. Ses feuilles caduques sont simples, longues (jusqu’à 12 cm), lancĂ©olĂ©es, alternes, et elliptiques, Ă  la bordure dentelĂ©e. Leur pĂ©tiole est court. Elles sont de couleur vert tendre lorsqu’elles se dĂ©veloppent au printemps et virent au jaune-orangĂ© en automne[6] - [8] - [9]. Le cerisier japonais commence Ă  fleurir abondamment dĂšs les premiĂšres chaleurs d'avril pour faner vers la mi-mai. La couleur des fleurs varie entre le blanc et le rose. Elles sont de petites tailles, doubles ou simples (selon les variĂ©tĂ©s), groupĂ©es en bouquets de 3 Ă  5. Elles recouvrent complĂštement la ramure (branches et rameaux)[6] - [8] - [10]. Souvent les boutons prĂ©cĂ©dant la floraison sont rose foncĂ©. Les fleurs simples donnent de petits fruits noirs (drupes). Les fleurs doubles des cultivars sont stĂ©riles et ne donnent pas de fruits. Les fruits de Prunus serratula n’ont aucun intĂ©rĂȘt alimentaire[7].

Cerisier de Sargent

Prunus sargentii est une variĂ©tĂ© Ă  port Ă©rigĂ© et Ă©talĂ© dont la taille peut atteindre m de hauteur. Les fleurs rose clair sont abondantes et disparaissent aprĂšs trois semaines. Les fruits sont de petites drupes noires. Les feuilles sont rouge bronze et deviennent vert foncĂ©. Il peut supporter des tempĂ©ratures allant jusqu’à –30 °C[7] - [8].

Cerisier de Yoshino

Prunus x yedoensis est un hybride Ă  port Ă©talĂ© avec une cime Ă  couronne Ă©talĂ©e. Sa taille varie entre 4 et 8 m de hauteur. Les boutons sont rose clair et les fleurs sont blanches et odorantes. La floraison est particuliĂšrement abondante en avril. Les feuilles sont vert trĂšs clair et deviennent jaune en automne. Leur taille varie entre 6 et 12 cm. Il se dĂ©veloppe en isolĂ©, en haie ou en bouquet. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C[7].

Cerisier d’Izu ƌshima

Prunus speciosa est une espĂšce dont la taille varie entre 4 et 12 m de hauteur. Les fleurs sont blanches et se dĂ©veloppent en quantitĂ© abondante. Le fruit est une petite cerise[6].

Cerisier Ă  fleurs nain du Japon

[11]Prunus incisa (en)

EspĂšces portant des noms vernaculaires pouvant prĂȘter Ă  confusion

De nombreuses espĂšces de Prunus portent le nom vernaculaire de Cerisier du Japon. Elles ne sont cependant pas identiques Ă  Prunus serratula. Beaucoup d’entre elles sont des hybrides ou des variĂ©tĂ©s de Prunus serratula.

Taxonomie et classification(s)

Synonymes

  • Padus serrulata (Lindl.) Sokolov[12]
  • Cerasus serrulata (Lindl.) Loudon[12]
  • Prunus puddum Miq[12].
  • Cerasus serrulata[12]
  • Cerasus serrulata (Lindl.) G. Don[12]

Variétés

  • Prunus serrulata var. hupehensis (Ingram) Ingram[12] - [13]
  • Prunus serrulata var. lannesiana (CarriĂšre) Makino - Cerisier japonais Ă  floraison tardive[13]
  • Prunus serrulata var. pubescens (Makino) Nakai - Cerisier poilu des montagnes, cerisier corĂ©en, cerisier chinois[8] - [12] - [13]
  • Prunus serrulata var. quelpaertensis Uieki - Cerisier corĂ©en
  • Prunus serrulata var. serrulata - cerisier chinois[13]
  • Prunus serrulata var. spontanea[8] - [12] - [13]
  • Prunus serrulata var. tomentalla Nakai - Cerisier corĂ©en

Hybrides botaniques et cultivars

La plupart des cerisiers du Japon de nos commerces sont des cultivars ou des hybrides de Prunus serrulata. Les différences sont souvent marquées au niveau des fleurs (couleur et forme), de la taille et de la silhouette.

Prunus serrulata ‘Acolade’

Prunus serrulata 'Hisakura' (arbre) au Jardin des Plantes Ă  Paris.

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© hybride pouvant atteindre 3 m de hauteur. Les boutons rose carmin apparaissent dĂšs le mois d’avril et se transforment en bouquets de grosses fleurs rose pĂąle semi-doubles. Il se dĂ©veloppe en isolĂ©, en massif, en haies ou en rocailles et doit ĂȘtre exposĂ© plein soleil. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C[7].

Prunus serrulata ‘Amanogawa’

Il s’agit d’un cultivar Ă  port colonnaire dont la taille peut atteindre 3,5 m (voire plus jusqu'Ă  6m de haut). Les fleurs rose pĂąle peuvent ĂȘtre simples ou double. Elles sont parfumĂ©es et se dĂ©veloppent de mars Ă  mi-avril. Les feuilles sont bronze-jaunĂątre et deviennent vertes, rouges ou jaunes en automne. Il se dĂ©veloppe en jardiniĂšre, en isolĂ©, en rocaille ou en massifs et doit ĂȘtre exposĂ© en plein soleil. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C[7] - [6].

Prunus serrulata ‘Kanzan’

Prunus Serrulata "Kanzan" à Ponta Grossa, sud du Brésil.

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© Ă  port Ă©vasĂ© dont la hauteur peut atteindre 6m. Il a une croissance rapide et il s’étale de plus en plus avec l’ñge. Les boutons rouge-carmin se dĂ©veloppent en bouquets de grandes fleurs doubles rose foncĂ©. La couleur des feuilles change du rouge cuivrĂ© au rougeĂątre. Il peut se dĂ©velopper en isolĂ©, en massif, en alignement ou en pot. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C. Il s’agit de la variĂ©tĂ© la plus populaire[6] - [7].

Prunus serrulata ‘Kiku Shidare Sakura’

Prunus serrulata 'Hisakura' (fleur) au Jardin des Plantes Ă  Paris.

Il s’agit d’un cultivar Ă  port Ă©talĂ© et pleureur dont la taille peut atteindre 3m de hauteur. La floraison est abondante, double et d’un rose profond. Elle se dĂ©veloppe de fin mars Ă  mi-mai. Les feuilles sont vert bronze et deviennent vert intense puis jaune-orangĂ©. Il se dĂ©veloppe en isolĂ©, en massif, en rocailles, ou en jardiniĂšre. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C[6] - [7].

Prunus serrulata ‘Kojo No Mai’

VariĂ©tĂ© de petite taille (environ m sur m), Ă  croissance lente. Les boutons sont rouges et les fleurs sont blanches au printemps. Les feuilles sont vertes et deviennent rouges en automne. Il se dĂ©veloppe isolĂ©ment ou en massif, et peut Ă©galement se dĂ©velopper en bac. Il est bonsaĂŻfiable. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –15 °C[7].

Prunus serrulata ‘Pink perfection’

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© dont les boutons sont presque rouges[6].

Prunus serrulata ‘Royal Burgundy’

Prunus serrulata 'Shirotae' au Jardin des Plantes Ă  Paris.

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© atteignant environ 1m de hauteur. Les fleurs doubles sont parfumĂ©es et de couleur rose. Les feuilles sont pourpre foncĂ© et ont une longueur comprise entre 6 et 12 cm. Il peut ĂȘtre cultivĂ© en bac ou en pot, en isolĂ©, en haies ou en rocailles. Il peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –20 °C[7].

Prunus serrulata ‘Shirofugen’

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© Ă  fleurs trĂšs doubles blanches.

Prunus serrulata ‘Shirotae’ ou ‘Mont Fuji’

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© formant un grand parasol dont la taille peut atteindre 6 m de hauteur. Les fleurs sont simples ou semi-doubles et de couleur blanche[6].

Prunus serrulata ‘Tai Haku’

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© Ă  fleurs blanches simples.

Prunus serrulata ‘Ukon’

Il s’agit d’une variĂ©tĂ© dont les fleurs semi-doubles sont d’une couleur crĂ©meuse lavĂ©e de vert[6].

Écologie

Natif

  • Chine : Anhui, Guizhou, Hebei, Heilongjiang, Henan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Liaoning, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Zhejiang[14] - [4] - [15]
  • Japon : Hokkaido, Honshu, Kyushu, Shikoku[4] - [16]
  • CorĂ©e du Nord[4]
  • CorĂ©e du Sud[4]

Introduit[15]

  • États-Unis (Californie, Massachusetts)
  • Bolivie
  • Îles Chatham
  • Slovaquie

Les variĂ©tĂ©s sauvages ne sont pas frĂ©quentes dans les cultures hors d’Asie mais les cultivars sont implantĂ©s sur tous les continents. Ils sont fort apprĂ©ciĂ©s en Europe et en AmĂ©rique du Nord[10].

En France

Depuis 2019, le parc du Croissant-Vert de Neuilly-sur-Marne héberge le plus grand nombre de cerisiers du Japon (300)[17].

Habitat

Le cerisier du Japon est trĂšs rustique et peut rĂ©sister Ă  des tempĂ©ratures allant jusqu’à –26 °C. Il n’est pas trĂšs exigeant. Il peut pousser dans des sols argileux, calcaires, caillouteux ou humifĂšre. Il peut se dĂ©velopper aussi bien dans un sol Ă  pH alcalin, que neutre ou acide, mais prĂ©fĂ©rera les deux premiers. Il nĂ©cessite un sol drainĂ©, Ă  humiditĂ© fraĂźche et un bon ensoleillement[7] - [6].

Cycle de vie

En fonction des variĂ©tĂ©s, le cerisier du Japon peut vivre de 40 Ă  plus de 100 ans. Les cultivars vivent moins longtemps. Sa longĂ©vitĂ© est due au fait que sa culture n’est pas trĂšs exigeante[7].

Interaction avec d'autres organismes

Dans leur environnement naturel, les fleurs de Prunus serratula sont pollinisĂ©es par des insectes. Parmi ceux-ci, les bourdons, les andrĂšnes, les mĂ©gachiles, les syrphes et les abeilles mellifĂšre qui sont les pollinisateurs les plus actifs. L’action de ces insectes pollinisateurs est capitale car elle multiplie le rendement du cerisier[18].

Les variétés cultivées sont plus souvent greffées ou bouturées.

Utilisations

Fleurs du cerisier du Japon.

Usages médicinaux

Dans la médecine traditionnelle asiatique, les fruits se sont avérés bénéfiques pour une variété de maux parmi lesquels les maladies cardiaques, l'hydropisie, les maux de dents et la goutte. L'analyse moderne du fruit a révélé de fortes propriétés antivirales, antioxydantes et anti-cancérigÚnes. Les études coréennes considÚrent les cerises comme un complément précieux au régime alimentaire[10] - [1] - [19].

Huile essentielle

L’huile essentielle de fleur de cerisier a deux utilitĂ©s principales. Elle est utilisĂ©e comme parfum grĂące Ă  la qualitĂ© supĂ©rieure de son arĂŽme et comme agent aromathĂ©rapique pour la relaxation et la rĂ©duction du stress[19].

Plante ornementale

Le cerisier du Japon est principalement utilisĂ© pour sa beautĂ©. Sa premiĂšre utilitĂ© est ornementale. On le plante souvent dans les parcs et les jardins Ă  cet effet. Au Japon, les cerisiers Ă  fleurs sont le symbole d’une beautĂ© Ă©phĂ©mĂšre[7].

Agriculture et horticulture

MĂ©thode de culture

Prunus serrulata et ses cultivars se propagent par greffes. En Europe et en Amérique du Nord, on les greffe habituellement sur du Prunus avium et son dérivé MF12/1 qui est cultivé exempt de virus par des pépiniÚres spécialisées. Les variétés cultivées ont pour la plupart des fleurs doubles ou pleines à la suite de la mutation des étamines en pétales supplémentaires. Par conséquent, ces fleurs sont stériles et ne produisent donc pas de fruit.

En fonction des variĂ©tĂ©s, il peut ĂȘtre cultivĂ© en pot ou en pleine terre, et peut mĂȘme ĂȘtre bonsaĂŻfiable.

La mise en terre/en pot/greffe sont Ă  effectuer au printemps ou en automne[7].

Moniliose

La Moniliose est uniquement observée dans le cas des variétés produisant des fruits. Elle est provoquée par un champignon microscopique, Monilia laxa. Elle peut apparaßtre à la suite d'un printemps froid et pluvieux. Les fruits pourrissent et se momifient. L'extrémité des jeunes pousses brunit puis sÚche en se recroquevillant[7].

Coryeum

La Criblure Ă  Coryneum est provoquĂ©e par un autre champignon microscopique, Coryneum beijerinckii. Elle se traduit par l'apparition de petites taches brun-rouge puis noires Ă©voluant en trous sur les feuilles qui jaunissent et tombent. Elle s’observe au printemps et/ou en automne[7] - [20].

L'apoplexie

Il s’agit de la mort brutale du cerisier. En quelques jours, la plante semble avoir soif puis les feuilles brunissent et l’arbre meurt[7].

Les carences nutritives

Certains dĂ©gĂąts aux feuilles sont occasionnĂ©s par des carences nutritives et l’observation des couleurs des feuilles permet de trouver l’élĂ©ment nutritif manquant[7].

Les insectes ravageurs

Des insectes ravageurs frĂ©quents tels que des petits pucerons noirs peuvent envahir les rameaux au printemps. Les autres insectes potentiels comprennent les cochenilles, les foreurs, les cicadelles, les chenilles, et les scarabĂ©es japonais. Les acariens peuvent Ă©galement ĂȘtre gĂȘnants[7].

Aspects culturels et historiques

Hanami au pied du chĂąteau de Himeji.

Les cerisiers ont une signification culturelle importante en Asie, en particulier au Japon. « La beauté de la fleur de cerisier est un symbole puissant assimilé à l'évanescence de la vie humaine et incarne la transformation de la culture japonaise à travers les ùges »[10]. Au mois d'avril, les Japonais célÚbrent la floraison de cet arbre lors de manifestations appelées « hanami » (ou « Ohanami »).

Il semblerait que Prunus serrulata ‘Kwanzan’ a Ă©tĂ© activement cultivĂ© pour sa beautĂ© depuis le XVe siĂšcle, au Japon. Durant la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale, la classe des guerriers (samouraĂŻs) utilisait la fleur de cerisier pour symboliser l'essence du SamouraĂŻ. La fleur de cerisier Ă©tait belle, complexe et de courte durĂ©e. Contrairement Ă  d'autres fleurs, qui se dĂ©colorent, se flĂ©trissent et meurent, la fleur de cerisier jette ses pĂ©tales Ă  la hauteur de leur beautĂ©. Pour les SamouraĂŻs, cette qualitĂ© reprĂ©sentait une mort glorieuse dans la bataille, avant d'atteindre la vieillesse[10].

À la fin du XIXe siĂšcle, de nombreux AmĂ©ricains se sont intĂ©ressĂ©s Ă  la beautĂ© des variĂ©tĂ©s de cerisier. Les cerises asiatiques ont d'abord Ă©tĂ© importĂ©es pour les jardins personnels. En 1912, une Ă©crivaine amĂ©ricaine, Ă©cologiste et premiĂšre femme Ă  siĂ©ger au conseil d'administration de National Geographic, Eliza Scidmore, a organisĂ© un don du gouvernement japonais de plus de 3 000 cerisiers de diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s. Leur plantation Ă©tait prĂ©vue le long du Potomac Ă  Washington D.C. (États-Unis) Depuis lors, Washington D.C. cĂ©lĂšbre la floraison des cerisiers par des festivals et des cĂ©rĂ©monies[21] - [22] - [23]. La pĂ©riode de floraison du cerisier est considĂ©rĂ©e par certains comme la fin de la saison hivernale et le retour du printemps[10].

Dans le jeu de cartes traditionnel japonais : hanafuda, des fleurs et branches de cerisier du Japon sont représentées sur la série des quatre cartes du mois de mars.

Notes et références

  1. (en) B.-B. Lee, M.-R. Cha, S.-Y. Kim, E. Park, H.-R. Park et S.-C. Lee, « Antioxidative and Anticancer Activity of Extracts of Cherry (Prunus serrulata var. spontanea) Blossoms », Plant Foods for Human Nutrition,‎ , p. 80
  2. « Noms communs de Prunus serrulata Lindl. », sur Tela Botanica
  3. Nom vernaculaire français d'aprÚs Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
  4. « Taxon : Prunus serrulata Lindl. », sur U.S. National Plant Germplasm System
  5. (en) « Prunus serrulata », sur Missouri Botanical Garden
  6. « Cerisier du Japon », sur auJardin.info
  7. « Cerisier du Japon », sur Ooreka.fr
  8. (en) K.‐S. Chang, C.‐S. Chang, T. Y. Park, M. S. Roh, « Reconsideration of the Prunus serrulata complex (Rosaceae) and related taxa in eastern Asia », Botanical Journal of the Linnean Society,‎ , p. 35, 36, 38, 42 et 45
  9. (en) R. A. Balsamo, A. M. Bauer, S. D. Davis et B. M. Rice, « Leaf Biomechanics Morphology, and Anatomy of the Deciduous Mesophyte Prunus serrulata (Rosaceae) and the Evergreen Sclerophyllous Shrub Heteromeles arbutifolia (Rosaceae) », American Journal of Botany,‎ , p. 74 - 75
  10. (en) « Flowering Cherry », sur Suny Orange
  11. « Prunus incisa Kojo-No-Mai - cerisier à fleurs du Japon nain; une jolie floraison rouge pùle. », sur www.promessedefleurs.com (consulté le )
  12. « Prunus serrulata », sur EOL
  13. « Prunus serrulata Lindl. », sur Tropicas
  14. « Cerasus serrulata (Lindley) », sur Flora of China
  15. « DĂ©tails de l’espĂšce : Prunus serrulata Lindl. », sur Catalogue of Life
  16. G. D. Fuller, « Japanese Vegetation », Botanical Gazette,‎
  17. Anne, « La commune de Neuilly-sur-Marne abrite le plus grand nombre de cerisiers japonais en France », sur Mairieneuilly, (consulté le )
  18. A. Fayet, « La pollinisation du cerisier », Fruitiers, Fiche technique », Fiche technique,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  19. L. Gaoming, W. Longhu, L. Xuesong et Z. Anyun, « Chemical composition of essential oils and hydrosols from fresh flowers of Cerasus subhirtella and Cerasus serratula from East China », Natural Product Research : Formerly Natural Product Letters,‎ , p. 1923
  20. J. Joshua et M. T. Mmbaga, « Perpetuation of Cherry Leaf Spot Disease in Ornamental Cherry », Journal of Phytopathology,‎ , p. 194 - 201.
  21. A. S. Aiello, « Japanese Flowering Cherries – A 100-Year-Long Love Affair », Arnoldia,‎ , p. 4.
  22. (en) « Cherry blossoms’ champion Eliza Scidmore, led a life of adventure », sur The Washington Post.
  23. (en) The Eliza Scidmore Cherry Blossm Society, « The Story of the Cherry Blossom Trees that Served as a Bridge between Japan and the US – Cherry Blossom Tree Donation 100th Anniversary », Naka Ward Town News,‎ .

Voir aussi

Bibliographie

  • A. A. Lindsey, « Accuracy of Duration Temperature Summing and Its Use for Prunus serrulata », Ecology, Volume 44, n°1, 1963, p. 149 – 151.
  • B. Choteau, « Le cerisier du Japon d’innombrables parents, il existe un Prunus pour chaque jardin ! », Jardins & DĂ©cors Aquatiques, n°41, 2008, p. 26-41.
  • B. F. Slade, « Leaf Development in Relation to Venation, as Shown in Cercis siliquastrum L., Prunus serrulata Lindl. and Acer pseudoplatanus L. », The New Phytologist, Volume 56, n°3, 1957, p. 281 – 300.
  • M. N. Beidokhti, « 55 Anticancer Fruits, Vegetables, Beverages, Oils and Spices », International Journal of Phytomedicine, Volume 5, n°4, 2013, p. 415 – 434.
  • M. W. Chase, M. J. M. Christenhusz, M. F. Fay, J. W. Byng, W. S. Judd, D. E. Soltis, D. J. Mabberley, A. N. Sennikov, P. S. Soltis et P. F. Stevens, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants : APG IV », Botanical Journal of the Linnean Society, Volume 181, 2016, p. 1 – 20.[https://academic.oup.com/botlinnean/article/181/1/1/2416499#]
  • R. Karthik, S.-M. Chen, A. Elangovan, P. Muthukrishnan, R. Shanmugam et B.-S. Lou, « Phyto mediated biogenic synthesis of gold nanoparticle using Cerasus serrulata and its utility in detecting hydrazine, microbial activity and DFT studies », Journal of Colloid and Interface Science, Volume 468, 2016, p. 163 – 175.
  • R. Karthik, Y.-S. Hou, S.-M. Chen, A. Elangovan, M. Ganesan et P. Muthukrishnan, « Eco-friendly synthesis of Ag-NPs using Cerasus serrulata plant extract – Its catalytic, electrochemical reduction of 4-NPh and antibacterial activity », Journal of Industrial and Engineering Chemistry, Volume 37, 2016, p. 330 – 339.
  • R. Paul, Ch. Gasia et M. Rocher, « Distribution du 45Ca et du 32P aprĂšs injection dans le tronc de jeunes cerisiers du Japon (Prunus serrulata Lindl.) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Royale de Botanique de Belgique, Tome 115, fasc. 2, 1982, p. 251 – 262.

Articles connexes

Liens externes

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