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Ervillers

Ervillers est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Ervillois.

Ervillers
Ervillers
Le centre de la commune.
Blason de Ervillers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Sud-Artois
Maire
Mandat
Philippe Lefort
2020-2026
Code postal 62121
Code commune 62306
Démographie
Gentilé Ervillois
Population
municipale
391 hab. (2020 en diminution de 3,69 % par rapport à 2014)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 09′ 42″ nord, 2° 49′ 28″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 115 m
Superficie 7,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Ervillers
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Ervillers
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Ervillers
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Ervillers

    La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 232 habitants en 2019.

    La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à 16 km au sud de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement) et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Arras.

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
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    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 743 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Paysages

    La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3] - [2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].

    Urbanisme

    Une entrée de la commune.

    Typologie

    Ervillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,6 %), zones urbanisées (5,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 9 et D 917 et est située à km de la sortie no 4 de l'autoroute A 1 reliant Paris et Lille[11].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à 15 km, au sud, de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[12].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Iriviler en 1119 ; Hirvilleir en 1135 ; Hirviler en 1140 ; Hervileir en 1152 ; Hervilier vers 1154 ; Ierviler de 1154 à 1159 ; Irvileir en 1180 ; Hyervileyr en 1179 ; Iervileir, Yrvillare, Ervileir et Yrvileit au XIIe siècle ; Herviler en 1241 ; Erviler en 1244 ; Hiervilé en 1255 ; Derviler en 1284 ; Ervilé en 1298 ; Yerviler en 1261 ; Ervillier, Ierviller en 1320 ; Herviller en 1409 ; Ervillers en 1565 ; Hervilers en 1739[13], Ervillers depuis 1793 et 1801[14].

    Histoire

    L'histoire de la commune est consultable dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873 [15].

    Carte de Cassini

    La carte de Cassini du secteur vers 1750.

    La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Ervillers était une paroisse située le long de la route de Bapaume à Arras, aujourd'hui la D 917. À l'ouest, un moulin à vent en bois, aujourd'hui disparu, était en activité à cette époque.

    Texte tiré des registres paroissiaux concernant la bénédiction d'une croix et de fragments de la Sainte Croix (année 1738) : « François de Baglion Delasalle par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique évêque d'Arras nous avons « commis » commettons le sieur Docminy curé de Saint-Étienne de la ville d'Arras pour faire la cérémonie de la bénédiction d'une croix à Ervillers suivant le rite ordinaire de l'église dans laquelle il posera reliquaire de cristal contenant du bois de la rouge croix dont il enverra acte au secrétariat de notre évêché donné d'Arras sous notre seing, le second en nos armes, et le contreseing de notre secrétaire le 5 mai 1738. Étois signé François évêque d'Arras, plus bas par Mgr Fleus Secrétaire avec paraphe.

    L'an de Notre-Seigneur 1738 le 18 mai nous prêtre-curé de la paroisse de Saint-Étienne de cette ville d'Arras en vertu de la commission de l'autre part, nous nous sommes transporté au village d’Ervillers, où étant maître Jean-Baptiste Thibault prêtre curé dudit lieu nous a présenté une petite boëte de bois quarré, que nous avons ouvert et dans laquelle nous avons trouvé une petite croix de cristal ornée à l'entour de filigrane d'argent doré, liée de fil de soie rouge à laquelle était pendant le sceau de Mgr François de Baglion Delasalle évêque d'Arras [de 1725 à 1752] et dans ladite boîte nous avons trouvé pareillement les lettres authentiques par lesquelles il nous a confié que dans la petite croix de cristal de ci-dessus y étaient enfermé des particules du bois de la très Sainte-Croix de messire Notre Seigneur Jésus. Adressé du feu sieur Bernard Mullet prêtre du diocèse d'Arras et chanoine de saint Amé de Douai, donné au dit sieur Thibault par le sieur Jean-Baptiste Mullet frère du précédent, lesdites lettres datées de Rome hors la porte de Saint-Jean le 17 septembre 1715 signé Valérien évêque de Ferentin avec le sceau dudit seigneur évêque et de plus bas du l'approbation de Mgr évêque d'Arras et la permission d'exposer ladite relique à la vénération des fidèles en date du 11 février 1732 scellé du sceau et du seing de Mgr évêque que nous avons trouvé sains et envers et sur le champ ledit messire Jean-Baptiste Thibaut nous a présenté une grande croix de bois orné en différents endroits d'argent que nous avons béni et nous a requis de placer ladite croix de cristal ci-dessus avec les particules du bois de la très Sainte-Croix de messire J.-C. y enfermées dans la boîte grande croix de bois nous en vertu de la commission de l'autre part avons placé la susdite petite croix de cristal décemment dans le milieu de la grande croix fermée de côté et d'autre part des « brissaux » à ne pouvoir ouvrir que par main d'ouvriers et avons placé les lettres authentiques au côté droit de ladite croix de bois au-dessus des bras en présence de Me Nicolas Dupuis de serviteur dudit Ervillers, de M. François Joseph de la charité de Grévillers et plus leurs paroissiens dudit lieu qui ont signé avec nous ce présent acte les jour, mois et an susdit était signé M. Dupuis serviteur d’Ervillers, Thibaut curé d’Ervillers de la charité de « Groville ou Grévillers » le baron Laurent Proyant, Jean-Philippe Leleu, Pierre Ignace [Vemg ?], François Gay, Clément Delaine, Charles Robert Magnier, et Docminy curé de Saint-Étienne d'Arras avec paraphe. Nous prêtre curé de la paroisse de Saint-Étienne d'Arras certifions les extraits ci-dessus conformes aux originaux que nous remettrons au secrétaire de l'évêché d'Arras.

    Fait au dit Ervillers le 18 mai 1738, Docminy curé de Saint-Étienne d'Arras »[16].

    Première Guerre mondiale

    Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village d'Ervillers et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'au début de 1917. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

    En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à seulement 3 km à l'est devant Quéant. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systhématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier [17].

    Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines du village en avril 1917. Les ruines d'Ervillers repasseront aux mains des Allemands en avril 1918 [18] lors de l'Offensive du Kaiser jusqu'au , date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes du commonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières militaires dans le secteur [19]. Après l'armistice, les habitants reviendront peu à peu dans la commune et une longue période de reconstruction du village commencera grâce aux dommages de guerre.

    Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le [20].

    • Une carte postale du village avant 1914.
      Une carte postale du village avant 1914.
    • Une carte postale du village avant 1914.
      Une carte postale du village avant 1914.
    • Les ruines de l'église en 1917.
      Les ruines de l'église en 1917.
    • Les ruines de l'église en 1917.
      Les ruines de l'église en 1917.
    • Les soldats britanniques posant à Ervillers le 17 juin 1917.
      Les soldats britanniques posant à Ervillers le 17 juin 1917.
    • Le poste de secours britannique 1917.
      Le poste de secours britannique 1917.
    • La situation du village en avril 1917 tout près de la Ligne Hindenburg.
      La situation du village en avril 1917 tout près de la Ligne Hindenburg.
    • La carte des régions dévastées en 1919 montre que le village est complètement détruit.
      La carte des régions dévastées en 1919 montre que le village est complètement détruit.

    Politique et administration

    La mairie.

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[14].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes du Sud-Artois.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Bapaume. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Croisilles[14].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    fin 2001[21] Germain Marquis Décédé en fonction
    janvier 2002 13 septembre 2008[21] Jean-Louis Lebrun DVD Décédé en fonction
    décembre 2008[22] En cours
    (au 17 février 2022)
    Philippe Lefort DVD Retraité du secteur technico-commercial
    Réélu pour le mandat 2014-2020[23] - [24] - [25]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[26] - [27]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre une école maternelle en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 37)[28].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[29].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Ervillois[30].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 391 habitants[Note 6], en diminution de 3,69 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    602475508655751696768764784
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    802836828838810818774822827
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    819716711425486449444404427
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    402398386390434449407383397
    2014 2019 2020 - - - - - -
    406392391------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 181 hommes pour 215 femmes, soit un taux de 54,29 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,9
    3,9
    75-89 ans
    9,4
    22,3
    60-74 ans
    16,9
    14,0
    45-59 ans
    15,5
    26,8
    30-44 ans
    23,0
    15,1
    15-29 ans
    12,2
    17,3
    0-14 ans
    21,1
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Dédiée à saint Martin, l'ancienne église datant du XVIe siècle comportait trois nefs et était flanquée de quatre tourelles aux angles. Le clocher était une tour carrée fortifiée de quatre piliers et surmontée d'une flèche en bois avec quatre clochetons. Autour du monument à l'extérieur figuraient les armoiries des vicomtes d'Ervillers : Lalaing, Egmont et Diesbach. Sur le porche figurait les armoiries d'un chevalier de la Toison d'Or qui pourraient appartenir à Procope François (1664-1707), comte d'Egmont, prince de Gavre, fait chevalier de l'ordre de la Toison d'Or en 1706 par Philippe V. Détruite en 1917, elle a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. L'église héberge huit éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont trois sont classés[36].
    • Le monument aux morts[37].
    • Le cimetière militaire britannique, situé rue de l'Église.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Le cimetière militaire britannique.
      Le cimetière militaire britannique.

    Personnalités liées à la commune

    • Frederick C. Armstrong (en) (1895-1918), pilote canadien de la Première Guerre mondiale, mort sur la commune.

    Héraldique

    Blason de Ervillers Blason
    D'or à la fasce d'azur chargée de trois chiens assis d'argent et accompagnée de six fermaux d'argent trois rangés en chef et trois rangés en pointe[38].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : argent sur or.

    Adopté par la municipalité le .

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    12. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et la gare d'Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    13. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. « Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 2 », sur Gallica, 1873-1883 (consulté le ).
    16. « Registres paroissiaux d'Ervillers, 1737-1789, 5 Mi R 306/1 (vues en ligne 10-11/373) », sur Archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).
    17. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/af/Ligne_Hindenbourg_Carte_Nord_2.jpg
    18. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ervillers_avril1918.jpg
    19. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/Ervillers_24_ao%C3%BBt_1918.jpg
    20. http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
    21. « Jean-Louis Lebrun, maire, est décédé subitement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    22. Laurent Boucher, « Le bilan des maires à Ervillers - Philippe Lefort : « On a poursuivi l’entretien du patrimoine avec du bénévolat » : Entré à la mairie comme conseiller municipal en mars 2008, Philippe Lefort est devenu maire en décembre de la même année après le décès brutal de Jean-Louis Lebrun. Il dresse un bilan au bout de cinq ans de mandat. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Ervillers: Philippe Lefort, réélu pour un deuxième mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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