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Don't Look Up : DĂ©ni cosmique

Don't Look Up : Déni cosmique (Don't Look Up) est une comédie dramatique américaine écrite et réalisée par Adam McKay, sortie en 2021, sa diffusion mondiale ayant lieu sur la plateforme Netflix.

Don't Look Up :
DĂ©ni cosmique
Description de l'image Don't Look Up DĂ©ni cosmique.svg.
Titre original Don't Look Up
RĂ©alisation Adam McKay
Scénario Adam McKay
Musique Nicholas Britell
Acteurs principaux

Leonardo DiCaprio
Jennifer Lawrence
Pour les autres acteurs principaux, voir distribution

Sociétés de production Hyperobject Industries
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 143 minutes
Sortie 2021

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence interprÚtent les deux personnages centraux du film, entourés notamment par Meryl Streep, Jonah Hill, Rob Morgan, Cate Blanchett, Tyler Perry, Mark Rylance, Ariana Grande et Timothée Chalamet.

InspirĂ© par le thĂšme de l'actuelle crise climatique dont personne ne se soucie vraiment malgrĂ© le consensus scientifique, le film Ă©voque la chute prochaine d'une grande comĂšte qui va complĂštement ravager la Terre et tuer tous ses habitants, et la difficultĂ© que rencontrent les scientifiques qui l'ont dĂ©couverte pour prĂ©venir le monde face Ă  la dĂ©sinformation, au dĂ©ni et aux sarcasmes du monde mĂ©diatique et politique comme du grand public, ainsi qu'Ă  la cupiditĂ© et Ă  l'inaction de la prĂ©sidente des États-Unis sous la coupe du puissant crĂ©ateur d'une grande entreprise technologique.

Le film rencontre un succÚs mondial sur Netflix. En vingt-huit journées d'exploitation, il totalise 360 millions d'heures de streaming, ce qui en fait le film le plus vu dans la semaine suivant sa mise en ligne, et le deuxiÚme le plus vu de l'histoire de la plateforme.

Synopsis

Présentation générale

Le docteur Randall Mindy et sa doctorante Kate Dibiasky sont astronomes. Leurs calculs montrent qu'une comĂšte va dĂ©truire la Terre dans six mois. ConfrontĂ©s au peu d’empressement de la prĂ©sidente des États-Unis pour la dĂ©vier de sa trajectoire, ils entreprennent une tournĂ©e mĂ©diatique afin d’annoncer la fin du monde et de mobiliser le grand public. La comĂšte, large de 5 Ă  10 km, est baptisĂ©e du nom de sa dĂ©couvreuse, Dibiasky. Une fois que les autoritĂ©s sont convaincues, une mission est envoyĂ©e pour dĂ©vier sa trajectoire mais, de maniĂšre inexplicable, elle fait demi-tour. Il s'agit, en fait, d'une dĂ©cision de la prĂ©sidente des États-Unis, Janie Orlean, car son plus gros donateur Peter Isherwell, le crĂ©ateur de l'entreprise technologique Bash, a dĂ©couvert avec ses Ă©quipes que cette comĂšte contenait des milliers de milliards de dollars de mĂ©taux prĂ©cieux susceptibles, selon ses dires, d'enrichir considĂ©rablement la planĂšte et de mettre fin Ă  la pauvretĂ© dans le monde. Bash met alors au point une mission pour faire exploser la comĂšte Ă  l'aide de drones de sa conception. Ses prĂ©cieux dĂ©bris, des dizaines de mĂ©tĂ©orites censĂ©es alors retomber sur la Terre en causant des dĂ©gĂąts mais sans la dĂ©truire, pourraient ensuite ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s. Le dĂ©ni parcourt notamment l'AmĂ©rique sur la rĂ©alitĂ© du danger, la prĂ©sidente fait campagne sur le thĂšme Don't look up (« Ne regardez pas en l'air ») tandis que Randall et Dibiasky tentent de convaincre le monde des risques de cette mission et du danger approchant. Jusqu'Ă  ce que la comĂšte apparaisse dans le ciel au vu de tout le monde. La mission Bash va-t-elle rĂ©ussir ?

Synopsis détaillé

Travaillant avec les donnĂ©es du tĂ©lescope Subaru, la doctorante de l'universitĂ© du Michigan Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence) dĂ©couvre une comĂšte issue du nuage de Oort passant dans l'orbite de Jupiter. Elle avertit le professeur Randall Mindy (Leonardo DiCaprio), et avec ses Ă©tudiants, ils calculent que la trajectoire de cette comĂšte la dirige directement vers la Terre, qu'elle a une dimension de 5 Ă  10 kilomĂštres, et qu'elle tombera dans le Pacifique au large des cĂŽtes chiliennes dans les six mois, ravageant intĂ©gralement notre planĂšte et tuant tous ses habitants. Ils baptisent la comĂšte Dibiasky. Ils avertissent le Dr Clayton « Teddy » Oglethorpe (Rob Morgan), qui est le directeur du Bureau de coordination de la dĂ©fense planĂ©taire, ainsi que la NASA. Leurs calculs Ă©tant vĂ©rifiĂ©s, ils doivent rejoindre Washington, pour se rendre Ă  la Maison-Blanche et exposer les faits Ă  la prĂ©sidente des États-Unis Janie Orlean (Meryl Streep) et Ă  son chef de cabinet, qui n'est autre que son fils Jason Orlean (Jonah Hill). Dans l'antichambre du Bureau ovale, Mindy, Dibiasky et Oglethorpe patientent une journĂ©e entiĂšre sans ĂȘtre reçus. Ils sont accompagnĂ©s par un gĂ©nĂ©ral (Paul Guilfoyle), qui vient leur apporter des snacks et de la boisson en leur demandant de le rembourser. Kate verra par la suite que tout Ă©tait gratuit et se trouve choquĂ©e par la bassesse cupide du gĂ©nĂ©ral.

Ils sont envoyés dormir à l'hÎtel, puis reviennent le lendemain. Ils décrivent enfin la situation à la présidente, qui n'a d'autre réponse que « on patiente et on avise » (« sit tight and assess »), alors qu'Oglethorpe a précisé que des plans existaient, qu'on pouvait dévier la trajectoire de la comÚte avec des charges nucléaires, et qu'il fallait agir sans plus tarder. Mais Orlean semble plus préoccupée par son destin politique que par l'apocalypse à venir. Par ailleurs, Jason Orlean n'a aucun respect pour des universitaires issus d'un « pauvre » établissement public, leurs travaux n'ont pour lui aucune valeur par rapport à ceux venus de Princeton, Harvard ou Dartmouth, membres de la prestigieuse Ivy League, et il n'est pas question pour eux de faire une annonce publique avant les élections de mi-mandat qui approchent.

Sur un conseil de Teddy, Mindy et Dibiasky dĂ©cident alors de s'adresser Ă  un grand quotidien new-yorkais pour rĂ©vĂ©ler la catastrophe imminente au grand public. Ils sont invitĂ©s dans l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision The Daily Rip, dont les prĂ©sentateurs sont Brie Evantee (Cate Blanchett) et Jack Bremmer (Tyler Perry), qui reçoivent aussi la vedette Riley Bina (Ariana Grande), dont la rupture avec son petit ami Dj Chello (Kid Cudi) enflamme les rĂ©seaux sociaux. Ils se rĂ©concilient en direct Ă  l'antenne. L'Ă©mission est aussi consacrĂ©e au Sheriff Conlon, qu'Orlean veut nommer Ă  la Cour suprĂȘme et qui est empĂȘtrĂ© dans une affaire de mƓurs. Les deux scientifiques passent en derniers invitĂ©s, ils exposent les faits, les prĂ©sentateurs se moquent d'eux, Evantee sĂ©duit discrĂštement Mindy, et Kate Dibiasky explose de fureur et hurle face camĂ©ra que tout le monde va mourir, avant de quitter le plateau. Sa sortie est tournĂ©e en dĂ©rision sur les rĂ©seaux sociaux ; elle devient un mĂšme. Le journal se dĂ©solidarise d'eux et n'ira pas plus loin, estimant qu'il est en train de se ridiculiser avec une annonce qu'il croit bidon. Le rĂ©dacteur en chef Adul Grelio (Tomer Sisley) ironise en quittant la salle de rĂ©union : « Je vous souhaite une agrĂ©able fin des temps ».

Une fois laissĂ©s seuls dans cette salle de la rĂ©daction en chef du New York Herald, Kate explique Ă  Randall qu'il reste exactement « six mois, dix jours, deux heures, onze minutes et quarante et une secondes avant qu'une comĂšte, qui fait deux fois la taille de celle Ă  l'origine du cratĂšre de Chicxulub, transperce l'atmosphĂšre et dĂ©truise toute vie sur terre ». Quand Mindy lui demande comment elle a rĂ©alisĂ© ce calcul, elle explique qu'elle a mis la date de l'impact dans son application de rĂ©gime, et qu'il aura lieu quand celui-ci arrivera Ă  son terme, mais ajoute qu'elle ne fait pas de rĂ©gime et qu'elle est terrifiĂ©e. Kate apprend en mĂȘme temps que son petit ami Phillip (Himesh Patel) qui travaille pour le site Autopsy vient de publier un article intitulĂ© « Vous connaissez cette fofolle qui pense que nous allons tous mourir ? J'ai couchĂ© avec elle ! ». Cela marque leur rupture. Quant Ă  Randall Mindy et Brie Evantee, ils entament une relation amoureuse, le scientifique trompant sa femme June (Melanie Lynskey).

Finalement, les plus hautes autoritĂ©s scientifiques du pays confirment les calculs concernant l'impact de la comĂšte « tueuse de planĂštes ». La prĂ©sidente des États-Unis nomme Mindy conseiller scientifique et lance une mission avec le colonel raciste Ben Drask (Ron Perlman), qui va dĂ©coller Ă  bord d'une navette spatiale accompagnĂ©e de missiles nuclĂ©aires pour faire dĂ©vier la comĂšte de sa trajectoire. Le dĂ©collage a lieu mais, subitement, la navette et les missiles font inexplicablement demi-tour. Il est ensuite rĂ©vĂ©lĂ© qu'il s'agit d'une dĂ©cision de Janie Orlean, laquelle lui a Ă©tĂ© littĂ©ralement imposĂ©e par son plus gros donateur, Peter Isherwell (Mark Rylance), le crĂ©ateur de l'entreprise technologique Bash Cellular. Il a en effet dĂ©couvert avec ses Ă©quipes que cette comĂšte contenait des dizaines de milliers de milliards de dollars de mĂ©taux prĂ©cieux susceptibles, selon ses dires, d'enrichir considĂ©rablement la planĂšte et de mettre fin Ă  la pauvretĂ© dans le monde. Bash met au point une nouvelle mission : il s'agit de laisser la comĂšte s'approcher, des drones vont dĂ©coller, se poser dessus, puis la forer pour placer des charges explosives « micro-ciblĂ©es Ă  fission quantique », afin de la rĂ©duire en des dizaines de mĂ©tĂ©orites, qui, si elles feront quelques gros dĂ©gĂąts, ne dĂ©truiront pas la Terre et pourront ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©es : l'enrichissement considĂ©rable est au bout de ce projet.

Mais Mindy et Dibiasky notent qu'il n'y a eu aucune validation scientifique sur la faisabilitĂ© de ce projet. Dans un restaurant oĂč ils mangent avec Oglethorpe, les autres clients entendent leur conversation, et Kate se voit contrainte de leur dire la vĂ©ritĂ© sur la dĂ©couverte de la nature de cette comĂšte composĂ©e de « plein d'or, de diamants et de trucs rares » et sur le fait qu'Orlean et Bash « vont la laisser nous fracasser pour que des gens pĂ©tĂ©s de thunes deviennent encore plus riches Ă  vomir ». Cela provoque une Ă©meute, la doctorante est arrĂȘtĂ©e, mise dans une voiture avec un sac en toile noire sur la tĂȘte (technique dĂ©jĂ  utilisĂ©e auparavant aprĂšs leur passage Ă  la tĂ©lĂ©, l'idĂ©e Ă©tant de Jason, qui s'en montre trĂšs fier), puis elle est emmenĂ©e dans les locaux du FBI, oĂč elle doit signer un document s'engageant Ă  faire profil bas et Ă  ne plus prendre la parole. Elle revient chez ses parents, qui ne lui ouvrent pas la porte, en lui disant qu'ils ne veulent pas entendre parler de politique et sont « pour les emplois qu'apportera la comĂšte ».

Kate se retrouve caissiĂšre dans une supĂ©rette, oĂč elle fait la connaissance d'un groupe de jeunes, dont Yule (TimothĂ©e Chalamet), qui va devenir son nouveau petit ami. À 25 jours de l'impact, Randall Mindy est Ă  nouveau invitĂ© dans l'Ă©mission The Daily Rip, tandis qu'un blockbuster hollywoodien Ă  gros budget, Total Devastation, sur le thĂšme de la comĂšte ravageant la Terre, s'apprĂȘte Ă  sortir sur les Ă©crans avec Devin Peters (Chris Evans) en vedette, et que le dĂ©ni sur la catastrophe Ă  venir et sur la rĂ©alitĂ© de la comĂšte parcourt l'AmĂ©rique. Randall Mindy est devenu une star des mĂ©dias, il s'est perdu et s'est compromis avec le pouvoir. Mais cette fois, Ă  l'antenne, il entre lui-mĂȘme dans une rage folle Ă  cĂŽtĂ© des deux prĂ©sentateurs (dont son amante) : il se met Ă  hurler face Ă  la camĂ©ra en dĂ©crivant un objet « aussi grand que le mont Everest » en train de dĂ©gringoler sur la Terre, alors que Orlean et Isherwell ont « complĂštement pĂ©tĂ© les plombs » (« They fucking lost their minds ») et prĂ©fĂšrent l'exploiter pour gagner plus d'argent plutĂŽt que d'essayer de sauver la planĂšte entiĂšre. Il est Ă  son tour arrĂȘtĂ©, puis relĂąchĂ©, et revient dans le Michigan pour tenter de reconquĂ©rir son Ă©pouse, mais elle le rejette.

Entre-temps, la comĂšte devient visible dans le ciel ; Randall et Kate commencent Ă  prĂ©venir de nouveau le monde en disant de regarder. Orlean mĂšne pour sa part une campagne de total dĂ©ni, autour du slogan Don't Look Up (ne regardez pas en l'air !), tandis que son entourage se ravit des Ă©normes bĂ©nĂ©fices Ă  venir. Randall et Kate organisent de leur cĂŽtĂ© un grand concert de Riley Bina, oĂč elle chante Just Look Up ! avec DJ Chello, devant une immense foule. Les États-Unis dĂ©clarent que la Russie, la Chine et l'Inde seront privĂ©es des si profitables minĂ©raux de la comĂšte ; celle-ci grossit Ă  vue d'Ɠil dans l'horizon, et le rassemblement prĂ©sidentiel Don't Look Up est interrompu par une foule en colĂšre, qui lĂšve la tĂȘte et comprend dĂ©sormais ce qui est en train d'arriver. Une mission russo-indo-chinoise indĂ©pendante destinĂ©e Ă  dĂ©vier la comĂšte Ă©choue dans une grande explosion Ă  BaĂŻkonour. Le plan de Bash reprĂ©sente alors la derniĂšre chance de la dĂ©truire.

La technologie de Bash, et l'ensemble des donnĂ©es personnelles qu'elle rĂ©colte, permet de connaĂźtre la vie de tout un chacun, son destin, et mĂȘme le moment de sa mort. Peter Isherwell dit ainsi Ă  la prĂ©sidente Orlean qu'elle mourra dĂ©vorĂ©e par un « BrontĂ©roc », mais il ignore ce que c'est. Ils se trouvent dans le centre spatial de Bash Ă  quelques heures de l'impact prĂ©vu, et les drones dĂ©collent, tandis que Randall Mindy, Kate Dibasky et Yule se rendent dans sa maison familiale du Michigan. Dans la voiture, Yule dĂ©clare son amour Ă  Kate et lui propose de se fiancer, ce qu'elle accepte en souriant, tous deux Ă©tant bien conscients du peu de temps qui leur reste Ă  vivre. Ils arrivent devant la porte de la maison, et Randall demande pardon Ă  son Ă©pouse ; ils sont tous reçus avec ses deux enfants, puis rejoints par Oglethorpe pour prĂ©parer un repas. Plusieurs drones Ă©chouent (en entendant ces faits annoncĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision, Randall l'Ă©teint), ceux qui restent se posent sur la comĂšte et dĂ©clenchent leurs explosifs. AprĂšs un moment de flottement, il apparaĂźt que la comĂšte est restĂ©e entiĂšre et que la mission Bash a Ă©chouĂ©. Isherwell et Orlean s'Ă©clipsent rapidement de la salle de contrĂŽle en prĂ©tendant aller aux toilettes, laissant Jason derriĂšre eux. Ils rejoignent en fait, avec quelques autres privilĂ©giĂ©s milliardaires, un vaisseau Ă©quipĂ© de capsules cryogĂ©niques ; la prĂ©sidente appelle Mindy pour qu'il se joigne Ă  eux, mais il refuse, prĂ©fĂ©rant mourir avec ceux qu'il aime le plus, tout en adressant ses amitiĂ©s Ă  Jason, lequel attend toujours le retour de sa mĂšre dans le centre spatial, alors que celle-ci vient de se rendre compte qu'elle l'a oubliĂ©.

La comĂšte frappe la Terre et la ravage entiĂšrement, au moment oĂč autour de la table de la maison des Mindy, tous les convives s'apprĂȘtent Ă  mourir en dĂ©gustant une tarte aux pommes et en parlant de la qualitĂ© du cafĂ© qu'ils boivent, alors que les secousses telluriques augmentent petit Ă  petit et que Randall prononce une ultime phrase : « Quand on y rĂ©flĂ©chit, on avait vraiment tout, n'est-ce pas ? ». Les derniers plans sont les visages innocents de Teddy, Randall et Kate au moment oĂč la maison se dĂ©sintĂšgre, puis un dĂ©luge de feu, et enfin des images de pans entiers de la croĂ»te terrestre urbanisĂ©s, projetĂ©s en orbite par la violence de l'impact, au milieu d'un grand nombre d'objets divers comme le Taureau de Wall Street, une baleine coupĂ©e en deux et le tĂ©lĂ©phone Bash de Dibiasky (sur l'Ă©cran duquel est Ă©crit « Bravo, vous avez terminĂ© votre rĂ©gime ! »), que le vaisseau traverse vers sa nouvelle destination.

Dans une scĂšne Ă  mi-gĂ©nĂ©rique, 22 740 ans plus tard, le vaisseau arrive Ă  proximitĂ© d'une planĂšte habitable. Des modules s'en dĂ©tachent et se posent. Une quarantaine de passagers sortent de leurs capsules cryogĂ©niques, tous nus, et prennent pied sur le sol. Janie Orlean s'approche d'un curieux animal colorĂ©, dotĂ© d'un grand bec et de six pattes, et veut le caresser. La bĂȘte ouvre son bec et la croque. Isherwell note que sa prĂ©diction Ă©tait juste : elle a Ă©tĂ© dĂ©vorĂ©e par un BrontĂ©roc. Les survivants humains se retrouvent alors encerclĂ©s par ces BrontĂ©rocs prĂȘts Ă  les attaquer. Isherwell lĂąche : « Surtout, ne les caressez pas ! »[1].

Dans la scÚne post-générique, Jason Orlean s'extrait d'un monceau de débris par miracle et émerge dans un paysage apocalyptique, totalement ravagé, le sac de sa mÚre en mains ; il la cherche en criant « Maman ? ». Il enregistre une vidéo avec son téléphone : « Salut les gens, je suis le dernier survivant sur Terre. C'est la merde. N'oubliez pas de Liker et de vous abonner, on lùche rien ! »[1].

Fiche technique

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Distribution

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Production

GenÚse et développement

Au dĂ©part, l'idĂ©e d'Adam McKay est d'Ă©crire un scĂ©nario en rapport avec la crise climatique. Il s'inspire du fait que les scientifiques connaissent les effets catastrophiques du changement climatique mais se heurtent Ă  un monde politique et mĂ©diatique qui n'en tient pas compte, a une vue Ă  court terme et fait passer de nombreux sujets avant celui-lĂ  malgrĂ© l'urgence[6]. Le dĂ©part de la pandĂ©mie de Covid-19 et le dĂ©ni de l'administration Trump au moment oĂč il finalise son scĂ©nario, interroge encore plus McKay sur la dĂ©sinformation, l'impuissance du camp scientifique, et la machine folle que constitue notre monde[6]. C'est ainsi que sa mĂ©taphore scĂ©naristique porte sur la dĂ©couverte d'une comĂšte qui va ravager la terre, tandis que « tout le monde s'en fout »[6].

En , il est annoncé que Paramount Pictures distribuera un film écrit et mis en scÚne par Adam McKay. Il produit également le film via sa société Hyperobject Industries[7].

En , Netflix acquiert les droits auprĂšs de Paramount[8]. Adam McKay Ă©crit avec des acteurs prĂ©cis en tĂȘte. Le rĂŽle de Kate Dibiasky est ainsi Ă©crit spĂ©cifiquement pour Jennifer Lawrence. De plus, le cinĂ©aste passe plusieurs mois Ă  dĂ©velopper le script auprĂšs de Leonardo DiCaprio pour bien peaufiner son personnage et le persuader de signer[9].

Distribution des rĂŽles

Jennifer Lawrence est la premiĂšre personne Ă  qui Adam McKay fait lire son scĂ©nario, « en dehors de [sa] femme et de [son] producteur ». Elle se montre alors enthousiaste[10], et son engagement est officialisĂ© en [8]. Cate Blanchett rejoint le projet en [11]. En , Rob Morgan est engagĂ©[12]. En , c'est au tour de Leonardo DiCaprio, Meryl Streep, Jonah Hill, Himesh Patel, TimothĂ©e Chalamet, Ariana Grande, Kid Cudi, Matthew Perry (camĂ©o coupĂ© au montage[13]) et Tomer Sisley d'ĂȘtre annoncĂ©s[14] - [15]. En , Tyler Perry, Melanie Lynskey et Ron Perlman rejoignent la distribution[16]. Le mois suivant, c'est au tour de Chris Evans d'ĂȘtre confirmĂ© pour un bref camĂ©o en tant que Devin Peters, un acteur prĂ©sentant le film catastrophe Total Devastation[17] - [18].

En , la distribution se complĂšte davantage avec les arrivĂ©es de Gina Gershon, Mark Rylance et Michael Chiklis[19] - [20]. À noter que Mark Rylance, qui joue ici le rĂŽle d'un milliardaire inventeur informatique inspirĂ© notamment de Steve Jobs, Jeff Bezos, Elon Musk et Mark Zuckerberg[21], avait dĂ©jĂ  jouĂ© un rĂŽle similaire dans Ready Player One : celui de James Halliday, le coconcepteur du jeu en rĂ©alitĂ© virtuelle L'Oasis.

Tournage

En , il est annoncĂ© que le tournage est prĂ©vu pour [8]. Cependant, le planning est remis en cause par la pandĂ©mie de Covid-19[22]. Les prises de vues dĂ©butent finalement le de la mĂȘme annĂ©e, notamment Ă  Boston, dans le Massachusetts[23]. Des scĂšnes sont Ă©galement tournĂ©es dans d'autres villes du Massachusetts comme Brockton, Framingham, Westborough, Canton, Chicopee, Fall River, Norton, Salisbury, Weymouth et Worcester[24] - [25] - [26].

Le , Jennifer Lawrence est légÚrement blessée lors d'une explosion de verre qui a mal tourné[27]. Le tournage s'achÚve le [28].

Pour l'écriture d'équations, Leonardo DiCaprio a été doublé par un membre de l'Observatoire européen austral[29].

Sortie

En , il est annoncĂ© que Netflix envisage une sortie courant 2020[8]. Cependant, en raison de la pandĂ©mie de Covid-19, le tournage est dĂ©calĂ© et la sortie doit ĂȘtre repoussĂ©e[30]. Le film sort en salles dans plusieurs pays Ă  partir du . Deux projections ont lieu en France : le Ă  la CinĂ©mathĂšque française (Paris)[31] et le Ă  l'Institut LumiĂšre (Lyon)[32]. La sortie sur Netflix a lieu le [33].

Accueil

Accueil critique

Don't Look Up : DĂ©ni cosmique
Score cumulé
SiteNote
Rotten Tomatoes55/100
Allociné4 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PĂ©riodiqueNote
Le Monde4.0 Ă©toiles sur 5[34]
Télérama4.0 étoiles sur 5[35]
Les Inrockuptibles2.0 Ă©toiles sur 5[36]
Libération5.0 étoiles sur 5[37]

À partir de l'interprĂ©tation de dix-huit critiques de presse francophone, le site AllocinĂ© attribue une moyenne de 3,9/5, dont la note maximale pour Le Parisien, Le Point et LibĂ©ration[38]. Sur le site d'agrĂ©gation de critiques Rotten Tomatoes, 55 % des 210 critiques sont positives, avec une note moyenne de 6,2/10[39].

La critique de Manohla Dargis pour le New York Times est trĂšs positive et se conclut par : « Le travail de McKay avec DiCaprio est particuliĂšrement mĂ©morable, en partie parce que la trajectoire du Dr Mindy — d'un scientifique honnĂȘte et soucieux Ă  une cĂ©lĂ©britĂ© dĂ©sinvolte et vedette — renforce la vĂ©ritĂ© dĂ©chirante et indicible du film : le narcissisme humain et tout ce qu'il a provoquĂ©, y compris la destruction de la nature, causera finalement notre perte. En fin de compte, McKay ne fait pas beaucoup plus dans ce film que de nous crier dessus, et c'est ce que nous mĂ©ritons »[co 1] - [40]. Dans Le Monde, Mathieu Macheret Ă©crit que « Don't look up Ă©tonne par son habiletĂ© Ă  faire tenir ensemble, sans perdre le fil, le premier et le trente-sixiĂšme degrĂ©, la fable et la parodie » et « aucun dĂ©sastre n’est hors de portĂ©e du rire s’il concerne l’universelle ineptie humaine »[41]. Pour Thierry Cheze de PremiĂšre, le film est « un tourbillon tout Ă  la fois irrĂ©sistible de drĂŽlerie et confondant de justesse. Servi par un casting aussi prestigieux qu’épatant, Don't look up dĂ©bute sur des chapeaux de roue avec un sens du montage cut Ă©poustouflant avant d’accuser, comme tant de films Netflix, un trou d’air fait de scĂšnes rĂ©pĂ©titives inutiles. Avec 20 minutes de moins, on tenait un chef d’Ɠuvre de comĂ©die. Mais ces 20 minutes de trop ne gĂąchent en rien le plaisir dingue pris devant cette dĂ©monstration de farce »[42]. Alexandre Janowiak note pour Écran Large que le personnage de Peter Isherwell est un mĂ©lange de Steve Jobs et d'Elon Musk, l'acteur Mark Rylance conservant sa voix de Ready Player One, alors que Meryl Streep campe une prĂ©sidente Orlean « sorte de mĂ©lange savoureux de Donald Trump dans le corps d'Hillary Clinton (mĂȘme si on pense surtout Ă  Sarah Palin) », pour lui, « le huitiĂšme film d'Adam McKay est incontestablement l'un des plus tordants de l'annĂ©e 2021, tout en Ă©tant l'un des plus dĂ©primants » et il « s'ouvre grand les portes du burlesque, de la satire hilarante, grinçante et absolument jubilatoire »[43].

Concernant les critiques nĂ©gatives, Charles Bramesco qualifie le film de « dĂ©sastre » dans The Guardian — toutefois le climatologue Peter Kalmus fait l'Ă©loge du film dans le mĂȘme journal —[44]. Selon Bramesco, le personnage jouĂ© par TimothĂ©e Chalamet est le seul dans lequel le spectateur peut s'investir et sa scĂšne finale « le seul moment oĂč la Terre semble valoir la peine d'ĂȘtre prĂ©servĂ©e »[co 2]. Toujours selon Bramesco, dans le reste du film, McKay ne fait qu'exprimer un mĂ©pris contre-productif, « le but Ă©tant moins de critiquer que de rĂ©affirmer que nous dĂ©testons tous les mĂȘmes types de personnes »[co 3] - [45]. David Rooney du Hollywood Reporter qualifie le film de « satire cynique et insupportablement suffisante, bourrĂ©e de stars, qui prĂ©tend commenter l'inattention des politiques et des mĂ©dias face Ă  la crise climatique, mais qui ne fait que la banaliser. C'est bien loin du Docteur Folamour »[co 4] - [46]. Dans Les Inrockuptibles, ThĂ©o Ribeton explique que pour lui ce film fait partie de « ces programmes au cynisme ostentatoire et convenu, rassemblant tout ce que l’annĂ©e Ă©coulĂ©e a standardisĂ© en matiĂšre de sujets d’indignation »[47].

SuccĂšs public

Sur le site IMDb, le film a une note de 7,3/10 selon plus de 370 000 votes[5].

Don't look up est numĂ©ro un sur Netflix partout dans le monde sur sa premiĂšre semaine d'exploitation (du au )[48] - [49]. Durant ses onze premiĂšres journĂ©es en ligne, le film est numĂ©ro un dans 94 pays et accumule 152 millions d'heures de streaming au total. Il devient ainsi le plus vu sur Netflix en une semaine [50]. Le , aprĂšs vingt-huit jours d'exploitation, le total est de 360 millions d'heures de streaming : Don't Look Up est ainsi le deuxiĂšme film le plus vu de l'histoire de la plateforme derriĂšre Red Notice[51].

Afin d'attirer le public sensibilisé par le film, des « marches Look Up » contre l'inaction climatique sont lancées partout en France le par les associations membres du Réseau Action Climat, notamment Alternatiba. Elles sont organisées dans la continuité des Marches pour le climat et visent à imposer le sujet du climat dans les débats de l'élection présidentielle française[52].

Réception par la communauté scientifique

Le film connait un accueil extrĂȘmement favorable dans la communautĂ© scientifique[53], en particulier parmi les climatologues[54] ; le personnage principal Randall Mindy est d'ailleurs en partie inspirĂ© du scientifique et lanceur d'alerte Michael E. Mann, qui a accordĂ© plusieurs interviews Ă  la presse pour confier combien le film illustrait les difficultĂ©s de sa tĂąche[55]. Il explique dans les colonnes du Monde : « Ce film est incontestablement une mĂ©taphore puissante de la crise climatique en cours. C’est un commentaire sociopolitique sĂ©rieux, qui se prĂ©sente comme une comĂ©die. Il traite de la maniĂšre dont les preuves accablantes d’une menace scientifique sont ignorĂ©es pour des raisons politiques et idĂ©ologiques. Il aborde la façon dont de puissants lobbys, motivĂ©s par le profit, bloquent l’action lorsqu’elle ne convient pas Ă  leurs intĂ©rĂȘts et promeuvent de prĂ©tendues fausses solutions dont ils peuvent personnellement tirer profit. C’est la mĂȘme chose lorsque des industriels des Ă©nergies fossiles soutenus par le Parti rĂ©publicain choisissent d’ignorer les preuves scientifiques irrĂ©futables du changement climatique causĂ© par l’homme »[55].

Dans The Guardian, le climatologue Peter Kalmus déclare « [Ce film] est une satire. Mais en tant que climatologue faisant tout ce que je peux pour réveiller les gens afin d'éviter une destruction planétaire, c'est aussi le film le plus précis relatant l'absence terrifiante de réponse de la société face à la crise climatique que j'ai pu voir »[co 5] - [44].

En France, l'astrophysicien au laboratoire Lagrange Eric Lagadec fĂ©licite la prĂ©cision scientifique du film malgrĂ© quelques raccourcis nĂ©cessaires au scĂ©nario, et renchĂ©rit « Don't look up est une mise en abyme de ce qui se passe actuellement. Le message qu’ils veulent montrer Ă  travers Don't look up, c’est que, quand des scientifiques tirent la sonnette d’alarme, il faut les Ă©couter ! »[56]. Le professeur d'astrophysique AurĂ©lien Barrau, Ă©galement militant Ă©cologiste, a publiĂ© sa propre critique du film dans Diakritik, considĂ©rant que « derriĂšre l’humour acide et flamboyant de cette satire dĂ©lirante [
] se dresse l’un des constats les plus exacts et les plus Ă©loquents de l’état du monde. Une image prĂ©cise et sans concession du rĂšgne du dĂ©risoire et du pouvoir des mĂ©diocres. Le comique de l’outrance ne dĂ©nature en rien la finesse et la perspicacitĂ© de l’implacable dynamique d’effondrement ici dĂ©peinte »[57].

Enfin, la climatologue ValĂ©rie Masson-Delmotte, coprĂ©sidente du groupe de travail I du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat (GIEC), a elle aussi livrĂ© ses impressions sur le film dans The Conversation, confiant que « le film montre le dĂ©calage, que j’ai souvent ressenti, entre la recherche scientifique, les mĂ©dias et le pouvoir politique », dont « l’immense majoritĂ© des dĂ©cideurs ne lit pas les « rĂ©sumĂ©s Ă  l’intention des dĂ©cideurs » du GIEC ». Pour elle, « le film montre aussi le cynisme et le dĂ©ni de responsabilitĂ©, l’absence de capacitĂ© d’analyse d’une situation inĂ©dite et des risques associĂ©s aux options d’action et Ă  leur Ă©chec possible, l’incapacitĂ© Ă  se projeter, et l’absence cruelle de leadership, illustrant au passage la maniĂšre dont les scientifiques peuvent se retrouver instrumentalisĂ©s dans un storytelling politique. Plus d’une fois, j’aurais aimĂ© pouvoir dire, aussi crĂ»ment que Kate Dibiasky, « Are you fucking kidding me ? » ». Elle souligne cependant les diffĂ©rences importantes qui existent entre le rĂ©chauffement climatique (phĂ©nomĂšne anthropique, lent et de progression inĂ©gale[58]) et la percussion de la Terre par un astĂ©roĂŻde, la mĂ©taphore ayant son intĂ©rĂȘt mais aussi ses limites[59].

Enfin, Vincent Mignerot pose une critique en "collapswashing" du film, dĂ©crivant celui-ci comme une esthĂ©tisation de l'Ă©chec militant et de l'impuissance populaire : "...ça n’est pas si grave, si mĂȘme Leonardo Di Caprio Ă©choue...". Pour l'auteur le film "fait intrinsĂšquement partie du processus d’acceptation du pire, essentiel Ă  sa rĂ©alisation." [60].

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

Citations originales

  1. (en) « McKay’s work with DiCaprio is particularly memorable, partly because Dr. Mindy’s trajectory — from honest, concerned scientist to glib, showboating celebrity — strengthens the movie’s heartbreaking, unspeakable truth: Human narcissism and all that it has wrought, including the destruction of nature, will finally be our downfall. In the end, McKay isn’t doing much more in this movie than yelling at us, but then, we do deserve it »[40].
  2. (en) « it’s the only time Earth seems to be worth preserving »[45].
  3. (en) « the point less to critique than reaffirm that we all hate the same sorts of people »[45].
  4. (en) « a cynical, insufferably smug satire stuffed to the gills with stars that purports to comment on political and media inattention to the climate crisis but really just trivializes it. Dr. Strangelove it ain’t »[46].
  5. (en) « The movie Don’t Look Up is satire. But speaking as a climate scientist doing everything I can to wake people up and avoid planetary destruction, it’s also the most accurate film about society’s terrifying non-response to climate breakdown I’ve seen »[44].

Références

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