Coteaux-sur-Loire
Coteaux-sur-Loire est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Coteaux-sur-Loire | |||||
Le château de Rochecotte à Saint-Patrice. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Daniel Sans-Chagrin 2020-2026 |
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Code postal | 37130 et 37140 | ||||
Code commune | 37232 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 887 hab. (2020) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 17′ 14″ nord, 0° 18′ 27″ est | ||||
Superficie | 44,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Langeais | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc sud-est par la Loire (2,059 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 24,14 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Lane (5,127 km), et dix petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[3].
Le Lane, d'une longueur totale de 27,8 km, prend sa source dans la commune de Coteaux sur Loire et se jette dans l'Authion à Varennes-sur-Loire (Maine-et-Loire), après avoir traversé 10 communes[4]. Sur le plan piscicole, le Lane est également classé en deuxième catégorie piscicole[3].
La Roumer traverse le territoire de la commune.
Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de Fouillé », « l'étang des Gâtés » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[5] - [6].
Urbanisme
Typologie
Coteaux-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Coteaux-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lane, la Roumer et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Angers-Authion-Saumur, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14] - [15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1991, 1999 et 2008[16] - [12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 069 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 930 sont en en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2008[12].
Risques technologiques
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[20].
Toponymie
Alors que, dans l'arrêté signé par le préfet, la graphie de la commune nouvelle est bien conforme aux règles d’orthographe (« Coteaux-sur-Loire » sans accent circonflexe sur le o), la commune se retrouve nommée « Côteaux-sur-Loire » dans l'édition du du Code officiel géographique avant de voir sa graphie corrigée en « Coteaux-sur-Loire » dans le courant de l’année 2017[21].
Histoire
XVe et XVIe siècles
Catherine d'Avaugour épouse en 1530 Louis II Marafin, seigneur des Notz et de Rochecot ou Rochecotte, fils de Louis Ier de Marafin (mort après 1487 et avant 1513), seigneur de Rochecot, seigneur de Notz, conseiller et chambellan du roi, reconstructeur du château de Notz en 1467, seigneur du Roulet vers 1450, relevant de la baronnie de Preuilly, et Peronnelle de Liniers (morte en 1487), fille de Michel, seigneur de Liniers, La Meilleraye et Airvault, issu d’une famille chevaleresque du Poitou, et de Marie Rousseau, elle même fille de Jean, seigneur de la Motte-Rousseau et Yseult de La Jaille[22].
XXe et XXIe siècles
La commune nouvelle est créée par l'arrêté préfectoral du avec effet au [23]. Elle est issue du regroupement des trois communes Ingrandes-de-Touraine, Saint-Michel-sur-Loire et Saint-Patrice.
Politique et administration
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-Patrice (siège) | 37232 | CC Touraine Nord Ouest | 17,18 | 671 (2014) | 39
|
Ingrandes-de-Touraine | 37120 | CC du Pays de Bourgueil | 9,46 | 551 (2014) | 58 |
Saint-Michel-sur-Loire | 37227 | CC Touraine Nord Ouest | 17,51 | 679 (2014) | 39 |
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
En 2013, la population totale des trois communes regroupées représentait 1 870 habitants[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise (Ingrandes-de-Touraine.
- Le Châtelet (Saint-Michel-sur-Loire).
Notes et références
Notes
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Coteaux-sur-Loire », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Lane », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Coteaux-sur-Loire », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Angers-Authion-Saumur », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
- « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
- « Commune de Coteaux-sur-Loire (37232) », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Pierre Couffon, « Quelques notes sur les seigneurs d'Avaugour », extrait des Mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1934, 35 p. (en ligne).
- « Recueil des actes administratifs spécial n°37-2016-10002 », sur le site de la préfecture d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
- « François Augé maire des Côteaux-sur-Loire », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
Voir aussi
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de Coteaux-sur-Loire sur coteaux-sur-loire.fr.