Condat (Lot)
Condat est une commune française, située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne.
Condat | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Fabrice Brousse 2020-2026 |
Code postal | 46110 |
Code commune | 46074 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Condatais |
Population municipale |
412 hab. (2020 ) |
Densité | 67 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 59âČ 27âł nord, 1° 39âČ 53âł est |
Altitude | Min. 116 m Max. 249 m |
Superficie | 6,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Biars-sur-CÚre - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Martel |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Tourmente et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « marais de la Fondial ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Condat est une commune rurale qui compte 412 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Condatais ou Condataises.
GĂ©ographie
La commune des Condat, traversée par le 45e parallÚle nord, est de ce fait située à égale distance du pÎle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km). La commune est arrosée par la Tourmente, un affluent de la Dordogne.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe du département de la CorrÚze.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Branceilles », sur la commune de Branceilles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 002,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 21 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « marais de la Fondial »[19], d'une superficie de 25,5 ha, un site d'intĂ©rĂȘt majeur liĂ© au premier chef Ă la prĂ©sence d'une population d'importance nationale du mollusque d'intĂ©rĂȘt communautaire Vertigo moulinsiana et Ă celle d'un groupement vĂ©gĂ©tal de bas-marais alcalin de type original, hĂ©bergeant en abondance deux plantes protĂ©gĂ©es au niveau rĂ©gional, Triglochin palustre et Eleocharis uniglumis, ainsi que diverses autres espĂšces hygrophiles localisĂ©es Ă rares en Midi-PyrĂ©nĂ©es[20].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[21] : le « marais de la Fondial » (25 ha), couvrant 3 communes dont une dans la CorrĂšze et deux dans le Lot[22] et les « prairies naturelles de la vallĂ©e de la Tourmente » (403 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] : la « basse vallĂ©e de la Tourmente » (1 349 ha), couvrant 9 communes dont une dans la CorrĂšze et huit dans le Lot[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Condat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 1] - [26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (94,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (53,7 %), prairies (32,3 %), cultures permanentes (8,6 %), forĂȘts (4,9 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Condat est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Tourmente. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1993, 1999 et 2001[31] - [28].
Condat est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 56,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 208 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 96 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 46 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Ătienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[38] et 477 millions de mĂštres cubes[39] - . Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[40]
Toponymie
Le toponyme Condat provient du gaulois condate avec le sens de confluent, lui-mĂȘme issu d'une langue prĂ©-celtique avec le sens de rencontre[41].
Histoire
La commune absorbe, avant 1806, la commune voisine de Saint-Félix[42] - [43] dite aussi Saint-Félix-de-BanniÚres[44], peuplée de 187 habitants au recensement de 1800[45] ; cette commune de Saint-Félix a porté, durant la Révolution, les noms de Félix et de Puy-du-Tour[45].
La commune de Condat est supprimée en 1805, par intégration dans la commune voisine de Saint-Michel-de-BanniÚres. Elle est recréée en 1841[42].
En 1912, une partie de la commune est distraite pour la création d'une commune dénommée Les Quatre-Routes-du-Lot, au territoire communal de laquelle participent également les communes de Cavagnac, de Cazillac et de Strenquels[42].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[48].
En 2020, la commune comptait 412 habitants[Note 10], en augmentation de 5,64 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 153 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 348 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 850 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7 % | 6 % | 8 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 265 personnes, parmi lesquelles on compte 68,2 % d'actifs (60,2 % ayant un emploi et 8 % de chÎmeurs) et 31,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 59 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 161, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].
Sur ces 161 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
27 établissements[Note 13] sont implantés à Condat au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 27 entreprises implantées à Condat), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (30 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 111 ha[52] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Condat. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[53].
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Charazac & R. Cheyssial, Condat en Quercy, 2004, Ăditions du Ver Luisant.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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