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Coelacanthiformes

CƓlacanthiformes ‱ CƓlacanthes

Les Coelacanthiformes (nom scientifique), CƓlacanthiformes (nom scientifique francisĂ©), ou CƓlacanthes (prononcĂ© /se.la.kɑ̃t/) sont un ordre de poissons sarcoptĂ©rygiens. Il en existe de nombreux fossiles et deux espĂšces vivantes connues, du genre Latimeria (Latimeria chalumnae et Latimeria menadoensis). Ils n'ont que peu Ă©voluĂ© morphologiquement depuis 350 Ma et ressemblent aux ancĂȘtres aquatiques des vertĂ©brĂ©s terrestres (dont ils sont d'ailleurs proches, car ils appartiennent Ă  la mĂȘme classe). Ils possĂšdent une poche de gaz avec des parois Ă©paisses qui est le vestige d'un poumon ancestral utilisĂ© quand ils vivaient prĂšs de la surface, aussi bien en eau douce qu’en eau salĂ©e ; elle subsiste chez les espĂšces contemporaines, bien que celles-ci soient cantonnĂ©es aux grandes profondeurs. Cette caractĂ©ristique, ainsi que la forme et le mouvement de leurs nageoires, a souvent conduit Ă  qualifier les deux espĂšces actuelles — Ă  tort — de « fossiles vivants » ; il est Ă  noter que les appellations, plus techniques, de forme panchronique ou forme transitionnelle, sont tout aussi fautives : il est plus correct de parler d'« espĂšce relique »[1].

Les deux espĂšces actuelles de CƓlacanthes sont menacĂ©es d'extinction. Le premier individu recensĂ© (de l’espĂšce Latimeria chalumnae) a Ă©tĂ© pĂȘchĂ© le long de la cĂŽte est-africaine en 1938. Le groupe le plus important — environ 300 individus — vit dans les eaux de l'archipel des Comores.

Du fossile au spécimen

CƓlacanthe (Latimeria chalumnae) pĂȘchĂ© le 21 janvier 1965 Ă  Mutsamudu (Anjouan, Comores). RĂ©pertoriĂ© sous le code C36 (36e cƓlacanthe inventoriĂ©).
Nageoire pectorale de Latimeria chalumnae.

Les cƓlacanthes, bien qu'ils soient reprĂ©sentĂ©s par deux espĂšces vivantes, ne furent longtemps connus que comme un groupe de spĂ©cimens fossiles largement reprĂ©sentĂ©s dans les sĂ©diments du DĂ©vonien au CrĂ©tacĂ©, avec une apparente extinction Ă  la fin du MĂ©sozoĂŻque. La dĂ©couverte des premiers fossiles fut l’Ɠuvre de l'ichtyologue Louis Agassiz, alors professeur Ă  l’universitĂ© de NeuchĂątel, en 1832. Agassiz avait su le premier tirer parti des schistes ardoisiers du canton de Glaris et des calcaires fossilifĂšres de Monte Bolca : dĂšs 1829, il projeta de publier ses conclusions dans Recherches sur les poissons fossiles (paru en cinq volumes entre 1833 et 1843), oĂč les cƓlacanthĂ©rĂ©s sont mentionnĂ©s pour la premiĂšre fois.

En 1938, l’ornithologue sud-africaine Marjorie Courtenay-Latimer (1907 - 2004) annonça la dĂ©couverte d’un cƓlacanthe vivant, alors que cet ordre Ă©tait rĂ©putĂ© Ă©teint depuis la fin du CrĂ©tacĂ©[2]. Le , elle avait reçu un appel tĂ©lĂ©phonique d'Afrique du Sud lui indiquant qu'un pĂȘcheur actif dans l'estuaire de la Chalumna River, Hendrik Goosen, venait de remonter dans ses filets un poisson d’un type inconnu[3]. Elle emporta la prise au musĂ©e d’East London afin de l’étudier et de l'identifier mais, ne le trouvant dans aucun de ses ouvrages, elle fit naturaliser l’animal et contacta l’ichthyologue James Leonard Brierley Smith (1897-1968) qui y vit un cƓlacanthe, c'est-Ă -dire le reprĂ©sentant d'un groupe connu alors uniquement Ă  l’état de fossile. L’espĂšce est depuis baptisĂ©e Latimeria chalumnae en l’honneur de Marjorie Courtenay-Latimer et des eaux dans lesquelles elle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Il faudra attendre quatorze ans pour qu'un nouveau spĂ©cimen soit dĂ©couvert. Les cƓlacanthes sont peut-ĂȘtre l'exemple le plus fameux de « taxon Lazare »[4].

On lit souvent que les cƓlacanthes ont subsistĂ© sans modification biologique pendant des millions d'annĂ©es, mais Ă  vrai dire les deux espĂšces modernes (et mĂȘme leur genre) ne sont pas reprĂ©sentĂ©es dans les strates fossiles du MĂ©sozoĂŻque. Cela dit, il est bien exact que certaines espĂšces disparues, particuliĂšrement celles des fossiles de cƓlacanthes les plus tardifs, Ă  savoir le genre Macropoma du CrĂ©tacĂ©, ressemblent beaucoup extĂ©rieurement aux espĂšces modernes. L'explication la plus plausible de cette lacune Ă©volutive est la disparition de ce poisson des lagunes. D’autre part, les fossiles des grands fonds marins sont rarement formĂ©s dans les strates oĂč les palĂ©ontologues peuvent les mettre au jour, ce qui donne l'illusion que ces espĂšces des grandes profondeurs n'existaient pas autrefois : cette hypothĂšse d'Edward Forbes, toujours Ă  l'Ă©tude, est nommĂ©e thĂ©orie abyssale azoĂŻque.

Le sĂ©quençage du gĂ©nome du cƓlacanthe africain en 2013 met en Ă©vidence qu'il contient environ 25 % d'Ă©lĂ©ments transposables qui ont eu un impact faible sur son Ă©volution morphologique, mais fort sur son Ă©volution anatomique afin de s'adapter Ă  ses diffĂ©rents milieux aquatiques, Ă  l'instar de ses cousins tĂ©trapodes qui ont colonisĂ© le milieu terrestre (Ă©volution anatomique par des gĂšnes impliquĂ©s dans l'immunitĂ©, l'excrĂ©tion d'azote, le dĂ©veloppement de nageoires et de membres)[5].

Description

Les CƓlacanthes sont des poissons Ă  nageoires charnues dont les nageoires pectorales et anale se rattachent au corps par des appendices carnĂ©s raidis par un os, et dont la queue ou nageoire caudale diphycerque est divisĂ©e en trois lobes, le lobe central Ă©tant un prolongement du notochorde. Les cƓlacanthes ont subi une modification de leurs Ă©cailles cosmoĂŻdes, qui sont plus fines que chez les autres poissons. Les cƓlacanthes jouissent Ă©galement d'un organe Ă©lectro-rĂ©cepteur appelĂ© rostre Ă  l'avant du crĂąne, qui joue sans doute un rĂŽle dans la dĂ©tection de leurs proies. Il pourrait aussi intervenir dans l'Ă©quilibre de l'animal, l’écholocalisation expliquant la locomotion de cet animal.

« Presque tous les poissons ont des nageoires dites « rayonnantes », oĂč les rayons sont disposĂ©s en Ă©ventail, dĂ©crit Lionel Cavin, du MusĂ©um d’histoire naturelle de GenĂšve. Le cƓlacanthe, ainsi que d’autres poissons qu’on appelle dipneustes, ont des nageoires « charnues ». Celles-ci contiennent des muscles et sont constituĂ©es autour d’un axe, duquel partent les rayons. » Il s’agit de l’ancĂȘtre de la patte. « L’axe comprend plusieurs os organisĂ©s de maniĂšre similaire Ă  ceux de nos membres, souligne RĂ©gis Debruyne. On retrouve les Ă©lĂ©ments homologues Ă  l’humĂ©rus, le radius et le cubitus de nos bras, ou au fĂ©mur, au tibia et au pĂ©ronĂ© de nos jambes. Comprendre l’histoire du cƓlacanthe, c’est aussi comprendre la nĂŽtre : c’est pour ça que c’est fondamental. »

— RĂ©gis Debruyne, MusĂ©um National d'Histoire Naturelle[6].

On sait que les CƓlacanthimorphes, depuis au minimum les Holophagus penicillata du Jurassique, sont ovovivipares[7].
Par exemple les femelles de Latimeria ne portent que quatre Ă  cinq petits alevins (32,2 cm[7]) et leur gestation pourrait durer prĂšs d'un an[8].

En 1987, l'Allemand Hans Fricke, de l'Institut Max-Planck, et le Français RaphaĂ«l Plante, de l'universitĂ© de Marseille, ont Ă©tĂ© les premiers Ă  observer le poisson in vivo, Ă  Ă©tudier ses comportements, Ă  le filmer depuis leur sous-marin Jago. C'est Ă  partir de ce moment qu'ils communiquent sur le CƓlacanthe, notamment Ă  la tĂ©lĂ©vision. Les scientifiques recensent la population de l’espĂšce, montrent son dĂ©clin, tentent de comprendre les relations historiques entre les hommes, populations locales ou scientifiques, et le poisson. Fricke et Plante analysent les mĂ©thodes et impacts de la pĂȘche, ainsi que de la recherche scientifique passĂ©e, sur les populations de cƓlacanthes, sur les populations humaines locales. Puis ils proposent la crĂ©ation d'un parc marin afin de protĂ©ger le Coelacanthe[9].

Au printemps 2013, le biologiste et photographe Laurent Ballesta a menĂ© une expĂ©dition scientifique pour filmer et Ă©tudier le cƓlacanthe en Afrique du Sud[10].

En septembre 2015, une Ă©quipe scientifique franco-brĂ©silienne publie dans la revue britannique Nature Communications, une dĂ©couverte sur le cƓlacanthe. L'examen Ă  l'European Synchrotron Radiation Facility d'un Ă©chantillon de ce poisson Ă  l'aspect prĂ©historique et en voie de disparition a permis de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence d'un poumon cachĂ©, non fonctionnel, jouant un rĂŽle de ballast rempli de graisse lui permettant d'Ă©voluer jusqu'Ă  huit-cents mĂštres de profondeur. D'autre part, l'examen d'individus au stade embryonnaire a mis en Ă©vidence le dĂ©veloppement d'un poumon comme de nombreux mammifĂšres marins, mais qui voit son dĂ©veloppement s'arrĂȘter au profit de l'organe graisseux dans le cas de ce poisson. Les signataires de l'Ă©tude pensent que le cƓlacanthe en vivant du DĂ©vonien jusqu'au CrĂ©tacĂ© proche de la surface de l'ocĂ©an a pu trouver par la suite les ressources pour s'adapter aux crises environnementales du CrĂ©tacĂ© et du PalĂ©ogĂšne en allant dĂ©sormais vivre en plus grande profondeur jusqu'Ă  nos jours[11] - [12].

Systématique

Histoire Ă©volutive

CƓlacanthe fossile du Jurassique.

Le groupe des actinistiens qui compte les cƓlacanthes, est apparu au DĂ©vonien (416 Ă  359 Ma), pendant l'Ăšre primaire.

Les premiers cƓlacanthes connus datent de –410 millions d'annĂ©es[13], et sont regroupĂ©s au sein du genre Euporosteus. Ce groupe s'est diversifiĂ© dans de nombreux milieux aquatiques trĂšs diffĂ©rents (marin, d'eau douce, euryhalin, et lacustre). C'est au Trias que les palĂ©ontologues ont rĂ©pertoriĂ© la plus grande diversitĂ© d'espĂšces[8]. Le coelacanthe fossile le plus rĂ©cent est un mawsoniidĂ© indĂ©terminĂ© dĂ©couvert au Maroc dans des sĂ©diments marins datant du Maastrichtien supĂ©rieur[14]. Les espĂšces identifiĂ©es les plus rĂ©centes appartiennent Ă  deux lignĂ©es distinctes : le latimĂ©riidĂ© Megalocoelacanthus dobiei, dont les restes dĂ©sarticulĂ©s ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans des sĂ©diments marins d’ñge Santonien supĂ©rieur Ă  Campanien moyen (avec une possible occurrence au Maastrichtien infĂ©rieur) de l’est et du centre des États-Unis[15] - [16], et le mawsoniidĂ© Axelrodichthys megadromos trouvĂ© dans les dĂ©pĂŽts continentaux du Campanien infĂ©rieur au Maastrichtien infĂ©rieur du sud de la France[17] - [18] - [19]. Ces deux espĂšces furent donc contemporaines l’une de l’autre il y a 84 Ă  70 millions d’annĂ©es environ. Le premier vivait dans la Voie maritime intĂ©rieure de l'Ouest[16], tandis que le second vivait dans les lacs et riviĂšres de l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine, une masse continentale insulaire composĂ©e d’une grande partie de la France et de la pĂ©ninsule IbĂ©rique[19].

Certains genres se sont dĂ©veloppĂ©s jusqu’à atteindre des longueurs comprises entre 3,50 m et 6,30 m, tel Trachymetopon durant le Jurassique[20], et Mawsonia[21], Megalocoelacanthus[15] - [16], et un mawsoniidĂ© indĂ©terminĂ© du Maroc[14] durant le CrĂ©tacĂ©.

Depuis leur apparition jusqu'à aujourd'hui, la morphologie et l'aspect externe des actinistiens n'a que relativement peu changé.

Classification

Whiteia woodwardi - Muséum de Toulouse.

Sous-classe des Coelacanthimorpha[22]

Liste des groupes actuels selon World Register of Marine Species (17 février 2015)[23] et FishBase (17 février 2015)[24] :


Dans la culture

Les coelacanthes ont bénéficié d'une exposition médiatique et scolaire qui en fait des animaux relativement familiers du grand public malgré leur rareté. Les coelacanthes sont par exemple illustrés dans la franchise de jeux vidéo Pokémon, à travers la créature nommée « Relicanth »[25].

Les cƓlacanthes sont aussi visibles dans le film Atlantide, l'empire perdu dans la scĂšne oĂč Milo Thatch se retrouve dans le bureau de l’excentrique Preston Whitmore.

Annexes

Articles connexes

Références taxonomiques

Sous-classe Coelacanthimorpha
Ordre CƓlacanthiformes

Liens externes

Bibliographie

  • (en) P. L. Forey, History of the Coelacanth Fishes, Chapman and Hall,
  • (en) P. L. Forey, Coelacanth : Portrait of a Living Fossil, Forrest Text,
  • J. L. B. Smith, À la Poursuite du cƓlacanthe, Plon, 1960 (version française de Old Fourlegs. The Story of the CƓlacanth, Longmans, Green & C° Ltd, London, 1956)

Notes et références

  1. Frédéric Ducarme, « Nous sommes tous des poissons préhistoriques », sur The Conversation, .
  2. Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiĂ©e sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 63-64
  3. Émission La MĂ©thode scientifique : « Cryptozoologie, qu'est-ce que le monstre du Loch Ness peut apprendre Ă  la science ? » diffusĂ© le 31/10/2016 sur France Culture
  4. (en) Didier Casane et Patrick Laurenti, « Why coelacanths are not ‘living fossils’ : A Review of Molecular and Morphological Data », Bioessays, vol. 35,‎ (DOI 10.1002/bies.201200145)
  5. (en) Chris T. Amemiya et col, « The African coelacanth genome provides insights into tetrapod evolution », Nature, vol. 416,‎ , p. 311–316 (DOI 10.1038/nature12027)
  6. La citation de RĂ©gis Debruyne, dans un article de Lucia Sillig.
  7. C. Lavett-Smith, C.S. Rand, B. Schaeffer et J.W. Atz, « Latimeria, the Living Coelacanth, Is Ovoviviparous », Science, vol. 190,‎ , p. 1105-1106 (lire en ligne [PDF])
  8. P. Forey, « Le CƓlacanthe », La Recherche, vol. 20, no 215,‎ , p. 1318-1326.
  9. https://communicationorganisation.revues.org/2817
  10. « Arte diffuse samedi le documentaire de Laurent Ballesta sur le cƓlacanthe », sur MidiLibre.fr (consultĂ© le ).
  11. Nathaniel Herzberg, « Le poumon cachĂ© du cƓlacanthe, poisson des abysses », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  12. (en) C. Cupello, P.M. Brito, M. Herbin, F.J. Meunier, P. Janvier, H. Dutel et G. ClĂ©ment, « Allometric growth in the extant coelacanth lung during ontogenetic development », Nature Communications, vol. 6,‎ (DOI 10.1038/ncomms9222).
  13. Une mĂąchoire fossile de cƓlacanthe a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans une strate datĂ©e de -410 millions prĂšs de Buchan, dans l'État de Victoria, en Australie.
    C'est le plus vieux fossile connu en 2007, et il a reçu le nom d'espÚce de Eoactinistia foreyi lors de la publication de la découverte en septembre 2006.
    Voir site IOL : (en) Malcolm Burgess, « Oz fossil sheds light on mankind's evolution », sur IOL News, (consulté le )
  14. (en) P.M. Brito, D.M. Martill, I. Eaves, R.E. Smith et S.L.A. Cooper, « A marine Late Cretaceous (Maastrichtian) coelacanth from North Africa », Cretaceous Research, vol. 122,‎ , p. 104768 (DOI 10.1016/j.cretres.2021.104768)
  15. (en) D.R. Schwimmer, J.D. Stewart et G.D. Williams, « Giant fossil coelacanths of the Late Cretaceous in the eastern United States », Geology, vol. 22(6),‎ , p. 503-506 (DOI 10.1130/0091-7613(1994)022<0503:GFCOTL>2.3.CO;2)
  16. (en) H. Dutel, J.P. Maisey, D.R. Schwimmer, P. Janvier, M. Herbin et G. ClĂ©ment, « The giant Cretaceous coelacanth (Actinistia, Sarcopterygii) Megalocoelacanthus dobiei Schwimmer, Stewart & Williams, 1994, and its bearing on Latimerioidei interrelationships », PLoS ONE, vol. 10(5),‎ , e49911 (PMID 23209614, DOI 10.1371/journal.pone.0049911)
  17. (en) L. Cavin, P.L. Forey, H. Tong et E. Buffetaut, « Latest European coelacanth shows Gondwanan affinities », Biology Letters, vol. 1(2),‎ , p. 176-177 (DOI 10.1098/rsbl.2004.0287)
  18. (en) L. Cavin, X. Valentin et G. Garcia, « A new mawsoniid coelacanth (Actinistia) from the Upper Cretaceous of Southern France », Cretaceous Research, vol. 62,‎ , p. 65-73 (DOI 10.1016/.cretres.2016.02.002)
  19. (en) L. Cavin, E. Buffetaut, Y. Dutour, G. Garcia, J. Le Loeuff, A. MĂ©chin, P. MĂ©chin, H. Tong, T Tortosa, E. Turini et X. Valentin, « The last known freshwater coelacanths: New Late Cretaceous mawsoniids remains (Osteichthyes: Actinistia) from Southern France », PLoS ONE, vol. 15(6),‎ , e0234183 (PMID 32502171, PMCID 7274394, DOI 10.1371/journal.pone.0234183)
  20. (en) H. Dutel, E. Pennetier et G. Pennetier, « A Giant Marine Coelacanth from the Jurassic of Normandy, France », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 34(5),‎ , p. 1239-1242 (DOI 10.1080/02724634.2014.838176)
  21. (en) M.S.S.de Carvalho et J.G. Maisey, « New occurrence of Mawsonia (Sarcopterygii: Actinistia) from the Early Cretaceous of the Sanfranciscana Basin, Minas Gerais, southeastern Brazil », Geological Society, London, Special Publications, vol. 295,‎ , p. 109-144 (DOI 10.1144/SP295.8)
  22. Nelson, Joseph S. (2006). Fishes of the World. John Wiley & Sons, Inc. (ISBN 0-471-25031-7)
  23. World Register of Marine Species, consulté le 17 février 2015
  24. FishBase, consulté le 17 février 2015
  25. « Relicanth », sur pokepedia.fr.
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