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Chavannes (Cher)

Chavannes est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Chavannes
Chavannes (Cher)
Blason de Chavannes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Arnon Boischaut Cher
Maire
Mandat
Guy Moreau
2020-2026
Code postal 18190
Code commune 18063
Démographie
Population
municipale
156 hab. (2020 en diminution de 13,33 % par rapport à 2014)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 14″ nord, 2° 22′ 35″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 179 m
Superficie 24,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trouy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chavannes
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Chavannes
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Chavannes

    Géographie

    La commune de Chavannes est située à 28 km au sud de Bourges et 20 km au nord-ouest de Saint-Amand-Montrond, sur la bordure sud du Bassin parisien. Au sud de la commune commence, au-delà de la rivière du Cher, les paysages du Boischaut Sud et à quelque distance (40 km), les prémices du Massif central (Creuse), ancien pays de La Marche. Elle se situe à 10 km au nord-ouest de Bruère-Allichamps, commune qui revendique être au centre géographique de la France avec Epineuil-le-Fleuriel et à 13 km de l'abbaye de Noirlac. Sous l'Ancien Régime et jusqu'en 1790, Chavannes a été donné en limite du Bourbonnais[1] ; en 1790, Saint-Loup des Chaumes et Uzay-le-Venon, communes limitrophes, forment la limite du Bourbonnais.

    Administrativement, Chavannes appartient au Canton de Trouy. Situé sur le bord sud du plateau de calcaires lacustres de la Champagne berrichonne, le village n'est distant de la rivière Cher que de km.

    Localisation

    Site

    La commune est un espace rural plat en openfield, à la suite des défrichements historiques et de la campagne de remembrement de la fin des années 1970. Les haies (en berrichon : bouchures) y sont rares, voire inexistantes, du fait des objectifs et des techniques agricoles, orientés principalement vers la culture du blé, des oléagineux et du maïs. Un seul ruisseau y est répertorié, le ru de Chevrier, issu des sources alimentées par la nappe phréatique superficielle, s'écoule à partir du sud-ouest du village à peu près en ligne droite vers le Cher.

    Ce ruisseau, qui alimente un étang artificiel (lequel remplace l'ancien étang médiéval de Chevrier, actif encore au XIXe siècle), est installé dans une faille, remplie de déchets organiques (tourbe). C'est le point bas de la commune.

    Se trouve sur le territoire communal un ensemble d'anciennes carrières de calcaire, destiné à la construction de l'habitat et au remblai des voies de circulation. Ces carrières, inactives aujourd'hui, ont un temps servi de décharges. Envahies par la végétation, elles forment des bosquets plus ou moins étendus.

    Quelques exploitations forestières, au peuplement mixte de chêne, charme, merisier et sapin viennent interrompre la monotonie de cette géographie rurale. L'espace forestier le plus important est le bois de Bouard, situé au nord-est du village. Ce bois est propriété communale et jouxte la forêt domaniale de Soudrain, qui le prolonge en direction du nord. Au sud, de la commune, à une distance de 1,5 km, un groupement forestier privé exploite le bois Sapiens, espace de km par quelques centaines de mètres de côté.

    L'espace rural fortement marqué par les activités anthropiques laisse peu de place à la faune naturelle, relativement confinée à quelques espèces dont la survie est pour partie dépendante des réglementations contraignantes encadrant les activités cynégétiques : chevreuil, sanglier, quelques rares grands cervidés, buse variable, épervier, lièvre commun, lapin de garenne, perdrix, renard, écureuil, chauve-souris, petits rongeurs. La proximité du Cher et la présence d'un étang communal attire quelques hérons cendrés. Fait remarquable, la commune se trouve sur le passage des voies de migration des grues cendrées qui invariablement descendent en automne vers le sud et remontent en février-mars vers le nord.

    Géologie

    Sur un soubassement de calcaires lacustres du bajocien, composite de dalles plus ou moins épaisses contenant une faible quantité de calcaires silicifiés et de poches détritiques issues de phénomènes karstiques conduisant à la formation d'oxydes de fer, la géologie de Chavannes offre quelques témoins intéressant les épisodes du Quaternaire. Moins évidente que les formations superficielles contiguës de Châteauneuf-sur-Cher, qui appartiennent aux hautes terrasses du Cher (présence de sables sans limons), quelques lambeaux plus ou moins lessivés témoignent de limons fluviatiles, mélanges de sables et d'argiles d'origine détritique. Ces formations superficielles sont peu épaisses (moins d'1 mètre). Les méthodes agricoles contemporaines (labours ou défrichements) permettent d'évaluer la proche présence du bed rock.

    À la naissance du ruisseau dit ru de Chevrier, un phénomène intéressant est à constater. Dans la faille qui entaille le plateau calcaire, un horizon de matières organiques, issu de la décomposition d'éléments végétaux (roseaux - dans le langage local arrauches, etc.), s'est développé au cours des temps pour former un terreau noir, faussement identifié comme de la tourbe[2]. Ce dépôt, fortement humide au long de l'année, est exploité en jardins potagers privatifs[3].

    Économie

    L'économie locale est principalement marquée par les exploitations agricoles liées à la culture intensive des céréales et oléagineux. Les exploitations sont peu nombreuses, en raison des politiques agricoles qui se sont succédé depuis les années 1960 et qui ont visé — et visent encore — une forte productivité rendue possible grâce à la mécanisation des méthodes culturales. Les ressources économiques de la commune ne tiennent donc pas à ce type d'activité, dont les modes de production sont peu exigeants en matière d'emploi. L'éventail des types d'activité économique s'appuie sur de l'emploi exogène à la commune (emplois de services, industrie de transformation, logistique) et la proximité de la ville de Bourges ; les personnes retraitées ou inactives constituent une portion significative de cette commune. En raison d'une faible population, les entreprises privées (hors secteur agricole) sont en nombre limité (réparation automobile, rénovation de l'habitat, restauration). La commune bénéficie aussi de la taxe professionnelle versée par la Société des autoroutes APRR, puisqu'une portion de l'autoroute A71 passe sur le territoire communal.

    Urbanisme

    Typologie

    Chavannes est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), forêts (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[9].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chavannes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chavannes.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[12]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 99 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 99 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    Toponymie

    D’origine pré-celtique, le bas latin capanna = hutte, apparaît dans Isidore de Séville, VIIe s. : « Tugurium, parva casa est : hoc rustici capanna vocant » (Origines ou Étymologies, XV, 12). Capanna s’adoucit en cavanna dans le Glossaire de Reichenau, VIIIe s., où tugurium se traduit par cavanna ; le mot est d’abord connu au pluriel, puis au singulier. Composé de capanna et du suffixe à valeur collective ia, le bas latin capannia = groupe de cabanes, d’habitations rurales. L’accusatif pluriel capannas aboutit à chavannes, souvent transcrit chavagnes, de même sens que capannia et signifie : groupe de cabannes, d’habitations rurales (FEW, II, 244a), sens repris en français : groupe de cabannes, d’habitations rurales.

    Chavano, 1204 (Archives Départementales du Cher-8 H 38) ; Apud Chavanes, 1217 (Archives départementales du Cher-8 H 38) ; Chevanes, 1217 (Archives départementales du Cher-8 H 38) ; Parrochia de Chavanes, 1221 (Archives Départementales du Cher-8 H 38) ; Chavanes, 1221 (Archives départementales du Cher-8 H 38) ; Parrochia de Chavenis, 1292 (Archives départementales du Cher-8 H 38) ; Parrochia de Chevanes, 1298 (Archives départementales du Cher-8 H 38) ; Chaveynes, 1390 (Archives départementales du Cher-8 H 39) ; La parroisse de Chavenes, 1405 (Archives départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Village et mestairie de Chavannes, 1468 (Archives départementales du Cher-8 H 39) ; La parroisse de Chavaynes, 1545 (Archives départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Chavannes, villaige [de l’élection de Saint Amand], 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 129) ; Chavannes, 1569 (Nicolay, Description générale du Bourbonnais, p. 132) ; La parroisse de Chavennes, 1580 (Archives départementales du Cher-8 H 40) ; La Petite métairie de Chavanne, 1772 (A.D. 18-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Chavannes, 6 novembre 1788 (Archives départementales du Cher-C 1109, Élection de Saint-Amand-Montrond) ; Chavanne, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Réunion envisagée de Serruelles d’avec Chavannes, 1840 (Archives nationales-F 2 II Cher 1).

    Histoire

    Préhistoire

    Les épisodes concernant la préhistoire du territoire de Chavannes sont mal connus et ne peuvent se deviner qu'en collectant les rares documents dont les publications intéressent directement ou indirectement le site. Par ailleurs, puisque les symboles ne laissent guère de trace, la marque des activités de l'homme préhistorique est liée au contexte géologique, d'une part et à l'état des recherches scientifiques, de l'autre.

    Pour ce qui concerne le contexte géologique, Chavannes ne jouit pas d'un système karstique comme dans le Périgord, ou d'une couverture lœssique épaisse, comme dans le Nord de la France, ce qui réduit par nature la possibilité de suivre les activités préhistoriques anciennes. De plus, comme les couvertures de sédiments quaternaires sont à Chavannes, assez peu épais, même les activités de la préhistoire récente ont eu à subir les activités anthropiques postérieures.

    Quaternaire ancien

    Sous cette rubrique, nous rangeons les éléments techniques attribués au Paléolithique ancien et moyen (dont la description chronologique peut varier, suivant que l'on utilise la nomenclature danubienne — le Günz, le Riss, le Mindel et de Würm, ou que l'on utilise la nomenclature des régions du Nord — Saal, Wechsel...). Un biface de type MTA (Moustérien de Tradition Acheuléenne) a été trouvé lors de l'implantation du stade de football dans les années 1980. Mais comme cet élément était isolé et provenait de remblais issus du curage des fossés routiers, son origine est douteuse[15].

    Quaternaire récent

    Concernant la présence de populations appartenant aux cultures du paléolithique récent (Aurignacien, Gravettien, Magdalénien, etc.), nulle trace n'apparaît ni dans les prospections de surface, ni dans les publications scientifiques.

    Néolithique récent

    Avec le Néolithique, on voit apparaître à Chavannes un site d'extraction de silex. Bien que ce site n'ait pas fait l'objet d'une évaluation scientifique complète, il est cependant répertorié. Situé à l'ouest de la commune, il fournit un nombre important de pièces de silex pré-formées, destinées au polissage. Le silex local (plutôt un calcaire silicifié) est le support le plus courant. On trouve quelques rares éléments, le plus souvent brisés, surtout des déchets de taille, d'un silex exogène comparable à celui du Grand-Pressigny. Une étude rapide conduit à l'idée d'une installation temporaire d'un groupe humain tirant profit d'une ressource lithique locale. Quelques éléments de céramiques, collectés à proximité, donneraient à penser que l'installation humaine remonterait à la Culture chasséenne (entre 4200 et 3500 av. J.-C.). Mais les éléments font défaut pour aller vers plus de précision[16].

    Âge du bronze et Halstatt

    Une culture de l'âge du bronze est attestée sur la commune, par de nombreux éléments de céramique noire collectés lors de l'extraction de tourbe sur le site de l'étang communal[17]. Quelques indications de formes et de décor font penser au Bronze final 3b, lié à la Civilisation des champs d'urnes. Mais là encore, ce ne sont que des hypothèses. Toujours est-il qu'à proximité, ou sur l'actuel site de l'étang de Chavannes, un groupe humain vivant vers 1000-750 av. J.-C. est attesté[18].

    Quelques sépultures sont répertoriées sur le territoire communal, dont une a fait l'objet d'une fouille scientifique à la fin des années 1970 (direction : Françoise Trotignon). Ces sépultures apparaissent sous la forme de tumuli, dont l'appartenance à une culture précise de la Proto-Histoire est à préciser. Quatre sépultures ont été repérés, dont une au lieu-dit les Fontaines Neuves[19]. Il s'agit vraisemblablement de sépultures de l'âge du bronze tardif, semblables à celles qui ont été fouillées au XIXe siècle à proximité du village de Corqueux, au lieu-dit de Font James. Un bracelet de bronze[15], formé au moyen d'un tube fin à tenon a été collecté en surface à proximité du village[20].

    À quelque distance, sur les terrains que l'on appelle les Marigny, a été mis au jour en 2002 un silo protohistorique dont le bouchon n'avait pas été ôté depuis son dernier colmatage[21].

    Antiquité

    La période de romanisation des campagnes de la Gaule est assez bien connue en Berry, non seulement par les fouilles de la ville de Bourges ou de Moulins-sur-Céphons à côté de Levroux dans l'Indre, mais aussi par les prospections aériennes effectuées à la fin des années 1970 du XXe siècle par André Holmgren et les contrôles au sol effectués par Alain Leday sur les établissements ruraux gallo-romains, ou les fermes indigènes[22].

    Sur la commune de Chavannes existe un site gallo-romain agricole bien connu, dont on a tenté de tracer les plans[23]. Cette villa, située sur une parcelle de la Garenne serait un établissement remarquable par sa taille, en faisant un des plus grands domaines agricoles gallo-romains de la région.

    D'autres signes archéologiques se trouvent dispersés sur la commune : dans une éclaircie le long du bois de Bouard, on peut observer les traces d'un établissement possédant vraisemblablement une forge attestée par la présence de laitier (résidus de fonte). Dans ce champ (champ de Vedoux), quelques pierres tombales romaines ont été fouillées au milieu du XIXe siècle[24].

    Moyen Âge

    Le prieuré de Chavannes est attesté dans les archives de l'abbaye de Noirlac. Il s'agit du prieuré Sainte-Anne-de-Chavannes. "Le prieuré-cure de Chavannes", 1685 (A.D. 18-8 H, abbaye de Noirlac). Le prieuré-cure dépend vraisemblablement de l'ordre des Bernardins au XVIIIe siècle, puisque le prieur qui y effectue son sacerdoce de 1736 à 1774, Dom Joseph Louis Doyen de Laviron (qui signe "Laviron" sur les actes d'état-civil), dépend de cet ordre.

    Période Moderne

    Le manoir-prieuré de Chavannes en 1900.

    Familles nobles

    Cadran solaire 1632.
    • Doyen de Laviron de Trévilliers : Dom Louis Joseph Doyen de l'Aviron de Trevilliers (né en 1704- décédé à Besançon en 1774). Ordonné prêtre en 1720, il devient curé-prieur de Chavannes pendant 38 ans (dans l'ordre des Bernardins, de 1736 à 1774)[25]. Sa sÅ“ur, Jeanne Odile Doyen de Laviron est décédée le 9 octobre 1770 et inhumée à Chavannes[26]. Le frère et la sÅ“ur étaient les enfants de Africain Doyen de Laviron, « écuyer seigneur de Tréviliers Tiébouans Ferrières et autres lieux » et de Marie Ursule d'Haidebourg.
    • Gamaches : la famille aristocratique de Gamaches est originaire du Nord de la France (Gamaches, Somme). Un ancêtre a été maréchal de France sous Louis XI. Une partie de la famille s'est installée dans le village de Raymond (Cher), où elle a pris racine. Claude de Gamaches, vicomte de Raymond, épouse Marie Genton, dame de Saint-Germain-des-Bois & de Coudron, le 6 octobre 1626[27].
    • Genton : La famille Genton, liée aux Gamaches et aux Vulcob, est une famille de Bourges, propriétaire de la seigneurie de Saint-Germain-des-Bois par le mariage de Claude Genton (prévôt de la province du Berry et maire de Bourges (1559-1560, 1580-1581). Il épouse Gabrielle de Vulcob, dame de Saint-Germain des Bois, mariage d'où naît Marie Genton[28]. Gabrielle de Vulcob était la fille d'Antoine de Vulcob, seigneur de Coudron (Chavannes, Cher), seigneur de Saint-Germain-des-Bois. Antoine avait lui-même épousé Catherine Bochetel, dont il avait eu 3 filles (dont Gabrielle). Catherine Bochetel était une des enfants de Guillaume Bochetel, secrétaire du Roy, maison et couronne de France, décédé en 1553[29].
    • Labbé : Claude Labbe, née en 1659, fille de Philippe Labbe de Chavannes et de Jeanne Le Large (décédée en janvier 1709). Étienne Guillaume Labbé, écuyer (décédé le 13 janvier 1741 à 28 ans).
    • Le Large : Famille de Châteauneuf-sur-Cher, de notaires et de procureurs fiscaux, actifs dans la seconde moitié du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe. Jehan Le Large, procureur fiscal à Châteauneuf-sur-Cher[30], épouse Marie Monicault, dont est issu Louis, lieutenant au bailliage de Châteauneuf-sur-Cher, échevin de Bourges (1638-1639). François Le Large, notaire royal à Châteauneuf-sur-Cher. Germain Le Large, lui aussi lieutenant à Châteauneuf en 1618, élu à Bourges en 1608, fils de Germain Le Large et de Marie Gillet, elle-même fille de Gilbert Gillet, notaire à Châteauneuf sur Cher, est un cousin germain des précédents. Probables propriétaires de la Grande Maison, dite Le Manoir. Les Lelarge faisaient partie d'une famille de juristes de Dun-sur-Auron, de Châteauneuf-sur-Cher et de Bourges[31].
    • Rusticat : Jeanne de Rusticat (décédée le 8 août 1522), fille de Guillot (Guyot) de Rusticat (décédé le 6 mai 1474) et de Denise Dumoulin, seigneur de « Chavannes en Bourbonnais ». Jeanne avait épousé Thomas Thiboust (père de Jacques Thiboust, seigneur de Quantilly, « notaire et secrétaire du Roy » et de Marguerite de Valois)[32].
    • Vulcob : Famille originaire des Flandres. Un François de Vulcob, seigneur de Malentras, a été maire de Bourges en 1530[33]. Antoine de Vulcob, seigneur de Coudron (Chavannes, Cher), seigneur de Saint-Germain-des-Bois. Antoine avait lui-même épousé Catherine Bochetel, fille de Guillaume Bochetel, secrétaire du Roy[34].

    Événements

    • Incendie de l'église Sainte-Anne par les Protestants. Ne subsiste de cette église devenue chapelle que le portail roman.

    Période contemporaine

    Sur la commune de Chavannes, des parachutages ont eu lieu au profit de la Résistance à l'occupant, entre 1942 et 1944. Par exemple, Achille Peretti, ancien président de l'Assemblée nationale (1969-1973), s'y embarque pour l'Angleterre[35].

    Dans la nuit du 25 au 26 novembre 1942, un Lysander piloté par le lieutenant James McCairns se pose sur le terrain Univers, sous la responsabilité au sol de l'enseigne de vaisseau Jean Ayral (Forces Françaises Libres, Bureau Central de Reinseignements et d'Action) dans le cadre de l’opération Pike/Carp/Ruff à vingt-cinq kilomètres au sud de Bourges (Cher), à huit-cent-quatre-vingt mètres au nord du village de Chavannes (Cher), au lieu-dit les Champs aux Moines. Il y dépose deux agents, dont le sous-lieutenant Jean Loncle (FFL - BCRA), et embarque trois personnes : le colonel François de Linares (adjoint du général Girault), le lieutenant Vellaud et monsieur Blum-Picard, directeur général des Mines de Montluçon (Allier).

    Dans la nuit du 17 au 18 décembre 1942, le terrain est à nouveau utilisé pour poser le Lysander du lieutenant Guy Lockhart, cette fois pour le compte du réseau Action R6. Descendent de l’avion deux agents : Louis Kerjean et Jean Simon, ainsi que dix-huit colis contenant de l’argent et des postes-émetteurs. Embarquent deux agents, dont le commandant Marchal. Dans la nuit du 14 au 15 juillet 1943 le terrain Univers sur la commune de Chavannes (Cher) est à nouveau utilisé pour le compte du Réseau Action R6 Durham. Le commandant Hugh Verity y pose son Lysander pour prendre un seul passager Albert van Wolput.

    Dans la nuit du 3 au 4 mars 1944, deux Lysander respectivement pilotés par le capitaine Murray Anderson et le capitaine Leslie Whitaker dans le cadre de l’opération Fantôme, réalisée pour le réseau Pourpre se posent à vingt-cinq kilomètres au sud de Bourges, à huit cents mètres au nord nord-ouest du village de Chavannes, au lieu-dit Les Champs aux Moines. En fait, cet emplacement n’est autre que l’ancien terrain Univers qui est réactivé. Robert Wackherr (alias Lecomte), agent de liaison du CND a pris la direction du réseau Pourpre dans le Cher en février 1944. Des deux Lysander descendent quatre agents dont Henri Gorce (alias Franklin), F. Bistos (alias Frank) et Commelor. Partent six agents : Jean Lacroix (gravement brûlé lors du crash de l’avion du lieutenant John Waltr McDonald, sur la commune de Bussy (Cher) dans la nuit du 10 au 11 février 1944), Achille Peretti, Claude Bouchinet-Sereulles (délégué du Général de Gaulle et adjoint de Jean Moulin), la femme du général Gabriel Cochet, Parizot et Chancel.

    Dans la nuit du 9 au 10 avril 1944, le Lysander du capitaine Murray Anderson se pose à nouveau sur le même terrain, toujours pour le compte du réseau Pourpre. Il dépose trois agents et en prend trois dont mademoiselle Hartman et Louis Marin (membre du Conseil National de la Résistance). Un doublé était prévu, mais le deuxième appareil ne fut pas en état de décoller.

    Événements contemporains

    Le samedi s'est déroulé sur des terrains communaux un teknival accueillant 80 000 ravers et autres curieux.

    Hameaux de Chavannes

    • Celon
    • Boisday
    • Bois Sapiens
    • Coudron

    Coudron est une seigneurie de la paroisse de Chavannes. Elle a appartenu successivement au XVe, XVIe et XVIIe siècle à des familles berruyères proches du pouvoir royal, les Vulcob, les Genton, seigneurs de Coudron et de Saint-Germain des Bois. Puis, cette seigneurie est passée à la famille des Gamaches[36], seigneurs de Jussy, de Quincampoix et de Raymond (Cher)[37], par mariage. La seigneurie passe finalement à la maison des Gamaches par le mariage de Marie Genton, fille de Claude Genton, seigneur des Brosses, de Coudron et de Saint-Germain des Bois (prévôt des maréchaux du Berry, maître d'hôtel de Marguerite de France) et de Marthe de Calonne de Courtebonne. Marie Genton épouse le 9 octobre 1626 Claude de Gamaches, seigneur de Jussy, de Quincampoix et de Raymond.

    Les familles Vulcob, Genton et Gamaches ont participé à l'administration du Berry, soit comme cadres judiciaires et fiscaux, soit comme cadres militaires[38]. Noter qu'un des frères de Claude de Gamaches (époux de Marie de Genton), Charles de Gamaches, seigneur de Chateaumeillant épouse une fille de Michel Eyquem de Montaigne, Éléonore Eyquem de Montaigne.

    Le château de Coudron, visible encore sur les plans du XVIIIe siècle (Atlas Trudaine), a été détruit. Ne subsistent que les fondations et les corps de logis de la ferme[39].

    • Le Plaix
    • Le Pringnault

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1946 1977 Camille Chasset carrier
    1977 1983 Pierre Grosbois Fonctionnaire DDE (CR)
    1983 1988 Pierre Grosbois
    mars 1989 1995 Paul Renaudat Exploitant agricole
    mars 1995 2001 Paul Renaudat
    mars 2001 2014 Paul Renaudat
    avril 2014 En cours Guy Moreau[40] - [41] Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 156 habitants[Note 3], en diminution de 13,33 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240269281298326304319338324
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    354319313277274291303261268
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    254240260202188193182182150
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    12910697141160164151155183
    2015 2020 - - - - - - -
    177156-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Sainte-Anne, Chavannes.
    Église Sainte-Anne, Chavannes (2).

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Anne.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Chavannes Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er d'or à une couronne de laurier de sinople, au 2e d'azur à une gerbe de blé d'or liée de gueules, au 3e de gueules à une borie d'argent ouverte et maçonnée de sable ; à une fleur de lys des jardins d'argent brochant en cœur sur la partition[46].
    Détails
    La couronne de laurier est pour le passé romain de la commune, la gerbe de blé évoque l'agriculture céréalière actuelle, la borie rappelle les nombreuses vignes disparues et la fleur de lys est attribut de sainte Anne, patronne de la paroisse.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

    Références

    1. Même en 1844, dans son "Dictionnaire des communes de France", page 569, son auteur Girault de Saint Pargeau, donne Chavannes en Bourbonnais.
    2. Les parcelles en aval de l'étang dites le marais de Chavannes ont été classées en 2012 site naturel protégé. C'est le Conservatoire des espaces naturels de la région Centre qui par convention avec la commune et sur la base d'un bail emphytéotique de 20 ans doit en assurer la conservation et le développement. Voir ici
    3. Un texte daté du début du XVIe siècle, accorde la jouissance des arrauches et le pacage des bêtes aux foyers de Chavannes. Chaque maison de Chavannes avait la jouissance (ou l'usufruit) de ce terrain, mais n'en était pas propriétaire - Source : Archives Départementales du Cher.
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune de Chavannes », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. En dépôt au Musée Saint-Vic de Saint-Amand Montrond.
    16. Quelques objets sont en dépôt, ou exposés au Musée Municipal de Saint-Amand-Montrond
    17. Sur cette période à Chavannes et les périodes suivantes, consulter les Cahiers d'Histoire du Berry de 1980 et années suivantes. Notamment les résultats des prospections aériennes par A. Holmgren et les interprétations par Holmgren et A. Leday.
    18. Sur le Bronze final dans le Bassin parisien et la Civilisation des champs d'urne, voir l'ouvrage de Patrice Brun, La civilisation des champs d'urne. Édition de la MSH. Paris, 1986. 172 p. (ISBN 2-7351-0158-4). Des analyses des activités humaines préhistoriques, liées aux défrichements par incendie sont en cours, conduites par l'Université de Dijon. Cf. Boris Vannière, Rémi Martineau, Histoire des feux et pratiques agraires du Néolithique à l'âge du fer en région Centre : Implications territoriales, démographiques et environnementales, Revue Gallia-Préhistoire, 2005, vol. 47, p. 167-186 (ISSN 0016-4127).
    19. Fouilles archéologiques publiées dans la revue Gallia par Françoise Trotignon. Cf. F. Trotignon, B. Lasnier, J. Holmgren, Les Fontaines Neuves, Gallia, Préhistoire, 26, 2, 1983, p. 269-270 et Gallia, 42, 2, 1984, p. 281.
    20. Très exactement à la limite Est de la parcelle Champ des Trois Rangs.
    21. Pour quelques références archéologiques sur Chavannes et les alentours, on consultera : J.-F. Chevrot, J. Troadec, Carte archéologique de la Gaule : le Cher. Publication de la MSH, 1995 ; plus ancien, il existe l'ouvrage classique de Buhot de Kersers, Histoire et Statistique monumentale du Département du Cher. 1875-1898, 8 volumes. Ce dernier ouvrage donne des descriptions des églises, maisons, calvaires, etc. visibles au XIXe siècle.
    22. Cf. Jean-François Chevrot, Jacques Troadec, Carte Archéologique du Cher, 1992, 370 pages.
    23. J. Holmgren, Prospection aériennes en Berry: III: la région de Saint-Loup-des-Chaumes, in Cahiers d'Archéologie et d'Histoire du Berry, no 69, juin 1982, p. 45-62, Société d'Archéologie et d'Histoire du Berry, Bourges. Photo et plan page 205 dans la Carte archéologique du Cher.
    24. Cf. D. Mater, Mémoires de la Société Historique du Cher, 2e série, vol. 3, p. XXVI. 1876; Mémoires de la Société Historique du Cher. Vol. II, 3e série, page 122; Société historique, littéraire, artistique et scientifique du département du Cher. 1851, no 1, page 10 : « On signale dans un champ appelé le Vedoux des pierres tombales bien conservées que l'on dit appartenir à l'époque de la domination romaine ». Voir aussi Claude-Charles Pierquin de Gembloux, Notices historiques, archéologiques et philologiques sur Bourges et le département du Cher, avec un glossaire patois, 1840, page 407. La synthèse des sources bibliographique se trouve dans la Carte Archéologique de la Gaule - Le Cher, 1992. Page 206.
    25. Cf. "Pouillé de 1772" publié par le chanoine Mingasson. Bourges, Imprimerie Tardy. 1916
    26. Acte de décès aux Archives Municipales de Chavannes
    27. Informations extraites de la base Roglo
    28. Toutes les informations sont disponibles sur la base Roglo.
    29. Les Bochetel sont une famille d’origine Champenoise de Reims. Cette famille s’était installée en Berry lorsque l'arrière-grand-père Jean Bochetel avait épousé la sœur de Jacques Cœur, alors grand argentier du roi de France Charles VII. Fils de Bernardin Bochetel et de Catherine Babouin, il avait pour grands-parents paternels François Bochetel et Marie Pellorde
    30. Voir ses ascendants et descendants sur la base Roglo.
    31. Inscription sur un cadran solaire du manoir : Lelarge 1632
    32. Sur Jacques Thiboust, lire : Hyppolite Boyer, Un ménage littéraire à Bourges au XVIe siècle. Bourges, 1859. Cet ouvrage donne la filiation entre l'épouse de Jacques Thiboust et Guillot de Rusticat.
    33. Cf. Louis Raynal, Histoire du Berry. Bourges: Librairie du Vermeil. 1844, 4 tomes, 8 volumes. Tome III, page 254.
    34. La famille Bochetel a fourni un certain nombre de secrétaires du Roy, d'échevins et de maires de Bourges, à partir de la fin du XVe siècle.
    35. Les informations sur les atterrissages nocturnes et les largages de matériel sont disponibles dans l'ouvrage de Hugh Verity, Nous atterrissons de nuit, Éditions Vario, 372 pages (ISBN 2-913663-10-9).
    36. Famille originaire du Nord de la France
    37. Sur la généalogie de la famille de Gamaches, voir Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France et des Officiers de la Couronne, 1733. Pages 692 sq.
    38. Outre la référence ci-dessus, consulter Gaspard Thaumas de la Thaumassière, Histoire de Berry, 1689. Livre XI, chapitre 21, page 897, ainsi que l'ouvrage de Pierre-Louis Joseph Bétencourt et François Morand, Noms Féodaux. Éditions Schlesinger Frères, 1867, page 190.
    39. Atlas de Trudaine pour la généralité de Bourges. no 11. Route de Bourges à Montluçon par Saint-Amand, depuis Bourges jusqu'au moulin de Beaumont près Urset. 8 cartes 3/4". "Route de Bourges à Montluçon jusqu'et au-delà Saint-Amand". Portion de route traversant le bois de "Coudron" jusqu'au village et château de "Coudron", à hauteur de Barantheaume ("Barantios"). Aquarelle visible à cette adresse
    40. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    41. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. « 18063 Chavannes (Cher) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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