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Charre

Charre est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Charre
Charre
Le village vu depuis le sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
André Daguerre
2020-2026
Code postal 64190
Code commune 64186
DĂ©mographie
Gentilé Charrois
Population
municipale
218 hab. (2020 en augmentation de 6,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19â€Č 03″ nord, 0° 51â€Č 59″ ouest
Altitude Min. 91 m
Max. 207 m
Superficie 11,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mauléon-Licharre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du CƓur de BĂ©arn
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Charre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  52 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  31 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  26 km de Mourenx[4], bureau centralisateur du canton du CƓur de BĂ©arn dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Navarrenx[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Lichos (1,6 km), Nabas (1,8 km), Charritte-de-Bas (2,8 km), Arrast-Larrebieu (3,0 km), Rivehaute (3,2 km), Gestas (3,9 km), Aroue-Ithorots-OlhaĂŻby (4,0 km), Tabaille-Usquain (4,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Charre fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Charre.

    La commune est drainĂ©e par le Saison, l'Apaure, le Borlaas, un bras du Saison, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 16 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Autevielle-Saint-Martin-Bideren, aprĂšs avoir traversĂ© 31 communes[9].

    L'Apaure, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune d'Arrast-Larrebieu et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Saison Ă  Nabas, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 304 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein, mise en service en 1986[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 293,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  36 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le Saison (cours d'eau) »[24], d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de trĂšs bonne qualitĂ© Ă  salmonidĂ©s[25] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[26] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Charre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MaulĂ©on-Licharre, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[31] - [32].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (87,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), prairies (31,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,5 %), forĂȘts (12,2 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • le bourg ;
    • le quartier Cherbeys ;
    • le quartier de Haute ;
    • le quartier du Bisqueys ;
    • le quartier du Salvador.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Charre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Saison et l'Apaure. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1998, 2007, 2008, 2009, 2014 et 2018[36] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Charre.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[37]. 88,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [38].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Charre apparaĂźt[39] sous les formes Sxarre (1385, censier de BĂ©arn[40]), Xarra (1513, titres de BĂ©arn[41]) et Sanctus Petrus de Charre (1618, insinuations du diocĂšse d'Oloron[42]).

    Graphie béarnaise

    Son nom béarnais est Sharra[43] ou Charre[44].

    Histoire

    Paul Raymond[39] note qu'en 1385 Charre dépendait du bailliage de Sauveterre et comptait 27 feux.

    Au XVIIe siĂšcle, Charre Ă©tait le chef-lieu de la viguerie de Mongaston.

    DÚs 1542, un bac permettait la traversée du gave d'Oloron : la nau de Xarra.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 1995 Michel Daguerre
    1995 2008 Bernard Agest
    2008 En cours André Daguerre

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[45] :

    • la communautĂ© de communes du canton de Navarrenx ;
    • le syndicat AEP du Pays de Soule ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat de la perception de Navarrenx ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[47].

    En 2020, la commune comptait 218 habitants[Note 11], en augmentation de 6,86 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    532510563535547543542569555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    530478490492491515486484467
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    451453426372385373382348314
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    314310278259260227214214200
    2015 2020 - - - - - - -
    207218-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est principalement agricole (élevage, pùturages, polyculture). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Le chĂąteau de Mongaston[50] : IsolĂ©, perchĂ© sur une colline comme un petit nid d'aigle, dressĂ© face Ă  la rive souletine du Saison, dont il commande un guĂ©, il appartint visiblement, avec Labastide-Villefranche et Sauveterre-de-BĂ©arn, Ă  la ceinture de dĂ©fense de la vicomtĂ© du BĂ©arn. S'il eut des seigneurs particuliers, ceux-ci le fortifiĂšrent pour le service du souverain. Bien qu'il ait Ă©tĂ© fortement remaniĂ© au XVIIIe siĂšcle, il semble dater du XIIIe siĂšcle : cette maison forte Ă©troite et Ă©lancĂ©e, haute de deux Ă©tages, avec quatre fenĂȘtres Ă  meneaux et un toit pointu, pourrait en effet avoir tout simplement Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e dans le donjon primitif, qui daterait de Gaston VII. Ainsi s'explique mieux l'Ă©chauguette qui se trouvait Ă  l'angle nord, entre les deuxiĂšme et troisiĂšme niveaux, et dont subsistent la base, et un trou bĂ©ant. La belle tour polygonale, qu'on dit du XIVe siĂšcle, a en tout cas Ă©tĂ© si visiblement rattachĂ©e au reste du gros Ɠuvre, que la vĂ©tustĂ© menace aujourd'hui de l'en dĂ©tacher.

    Quelques seigneurs de Mongaston sont attestés au XIVe et au XVIe siÚcle. En 1658 le chùteau est acquis par Jean du Peyré, neveu du capitaine des mousquetaires de Tréville. En 1692 il passe par mariage à Pierre de Casamayor de Gestas, et en 1847 au fameux Xavier de Bachoué de Barraute. Puis le bien de famille fut abandonné aux outrages des ans, vendu, et finalement ravagé en 1929 par un incendie, qui trouva dans la toiture de bardeaux un aliment de choix.

    Ce n'était plus alors qu'une ruine, et on aurait fortement surpris les visiteurs de l'époque en leur disant que ces quelques murs broussailleux et branlants pourraient revivre. Pourtant, le miracle s'est produit : avec le concours d'équipes bénévoles, sa propriétaire actuelle Mme Garnier-Collot, de surcroßt descendant des anciens chùtelains, l'a courageusement sauvé, restauré, et en assure l'animation estivale. On verra à l'intérieur une collection de poupées évoquant l'histoire du Béarn, quelques meubles curieux et une collection de documents familiaux, du XVIIe au XIXe siÚcle.

    À l'extĂ©rieur, on a mis au jour un four, un puits, et le fameux « souterrain », qui, si souvent mythique dans les vieux chĂąteaux, existe bel et bien ici : on marche sur le sommet de sa voĂ»te.

    Patrimoine religieux

    Sur la via Podiensis du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, cette place forte médiévale perchée sur une colline servait au XVIe siÚcle d'étape aux pÚlerins de Saint-Jacques.

    L'Ă©glise Saint-Pierre date[51] du XIXe siĂšcle.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Charre » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Charre », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Charre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Charre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Charre et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Charre et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Charre et Mourenx », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Charre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale de Charre », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le Saison ».
    10. Sandre, « l'Apaure ».
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Saint-Gladie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Charre et Saint-Gladie-Arrive-Munein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Saint-Gladie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Charre et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    23. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    24. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Charre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « site Natura 2000 FR7200790 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « Liste des ZNIEFF de la commune de Charre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mauléon-Licharre », sur insee.fr (consulté le ).
    32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
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