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Charlieu

Charlieu est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Charlieu
Charlieu
L'abbaye Saint-Fortuné.
Blason de Charlieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Charlieu-Belmont Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Bruno Berthelier
2020-2026
Code postal 42190
Code commune 42052
Démographie
Gentilé Charliendin[1]
Population
municipale
3 714 hab. (2020 en augmentation de 0,38 % par rapport à 2014)
Densité 554 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 36″ nord, 4° 10′ 21″ est
Altitude Min. 268 m
Max. 378 m
Superficie 6,7 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Charlieu
(ville-centre)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charlieu
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Charlieu
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Charlieu
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Charlieu
Liens
Site web www.ville-charlieu.fr

    C'est le chef-lieu du canton du Charlieu.

    Géographie

    Localisation et distances

    Charlieu se situe à l'extrême nord du département de la Loire, limitrophe de celui de Saône-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Roanne (distant d'environ vingt minutes en voiture). La commune est à la limite entre le Roannais et le Brionnais.

    Charlieu se situe à 82 kilomètres au nord de Saint-Étienne (1h30 en voiture), à 67 km au nord-ouest de Lyon (1h30 en voiture) et à 52 kilomètres au sud-ouest de Mâcon (1h15 en voiture).

    Topographie

    La vallée où est situé Charlieu s'appelait autrefois la Vallée Noire parce que, dit un ancien auteur, elle était couverte d'une forêt épaisse, ce n'était pas seulement la vallée qui en était couverte mais aussi les collines environnantes[2].

    Le coteau de Saint-Nizier quant à lui faisait exception car depuis le Moyen Âge il n'a pas cessé de porter la vigne[2].

    La vallée dans laquelle se trouve Charlieu était autrefois entrecoupée de marais formés par les débordements et les irrégularités du cours du Sornin.

    Vers la fin du Moyen Âge les marais sont asséchés et la rivière resserrée dans le cours que l'on connaît aujourd'hui laissant place à de vertes pâtures, principalement utilisées par de nombreux troupeaux de vaches.

    La rivière du Sornin a porté, suivant les époques, des noms latins très différents. D'après les auteurs de la Gallia Christiana Elle aurait été appelée Somnus, Somna ou Sonna, (nom qui aurait été donné aussi quelquefois à la ville) puis encore Surna et Scorvinus.

    Dans la charte de fondation de l'abbaye, qui date de 876, elle est dénommée Scorvinus; au XIVe siècle en 1369 et 1373 et au commencement du XVe siècle en 1412, elle est dénommée Sorneyn et au XVIe siècle en 1558, Sornain qui resta jusqu'à nos jours, ne subissant qu'une modification orthographique.

    Le Pont de pierre porte ce nom dès l’année 1432, une rue qui venait y aboutir avait pris le nom de Victus Pontis de Petra. Le pont fut réparé sous le règne d'Henri VI, et élargi sous le règne de Louis-Philippe, il est réparé en 1733 et complètement restauré entre 2010 et 2013.

    La terre de Tigny appartenait vers le milieu du XIIIe siècle aux moines de Charlieu après une acquisition auprès d'un bourgeois de Brun[3].

    Quant au pont de Tigny, il est mentionné dans des titres de 1370 mais il est bien plus ancien car son origine est romaine.

    Entre l'embouchure du Chandonnois et la route actuelle de Roanne et sur la rive gauche du Sornin se trouvait autrefois une maladrerie appelée Sainte-Marie-Madelaine disparue de nos jours[4].

    En 1484 les hauteurs de Rongefer étaient couvertes de vignes et tout le plateau de la Goutte-du-Charme (anciennement Esgrcay) et du château du Mont était couvert de forêts.

    Le château du Mont n'existait plus en 1503 mais fut rebâti en 1594, il abrita une garnison royaliste.

    La grange Jobin vient du nom d'un bourgeois de la fin du VIe siècle.

    Les Brosses étaient couvertes de bois au XVIe siècle, en 1528 s'y trouvait une maison avec grange, prés, terres et étangs, appartenant à un bourgeois de Charlieu, M. Seurre, Il décida d'hypothéquer sa propriété pour la construction de l’église Saint-Philibert.

    Le ruisseau Saint-Nicolas était de grande importance pour la ville de Charlieu se trouvant au nord de la ville, il permettait de remplir les douves de Charlieu.

    Avant de s'appeler Saint-Nicolas le ruisseau porte le nom de Boart en 1432 puis Somplain en 1440, dénomination qui lui est encore donnée dans un acte authentique de 1783 contenant un traité entre les moines et Monsieur de La Ronziére au sujet de son cours.

    Le nom Saint-Nicolas qui a prévalu vient de la chapelle dédiée à ce saint qui fut construite près de ses rives[5].

    La chapelle quant à elle était tombée en ruine vers 1754.

    Les eaux de Saint-Nicolas se mêlant à celles du ruisseau de Bonnard avant d'arriver près des murs de la ville faisaient tourner un moulin qui était appelé Copier, construit en 1630.

    Devise

    • « Qu'un Charlieu, qu'un soleil »

    Hydrographie

    La commune et le bourg sont traversés par le Sornin qui se jette en rive droite dans la Loire, 3 kilomètres plus à l'ouest. La commune est également traversée par le Bezo qui se jette dans le Sornin, dans la commune à l'est du bourg.

    Communes limitrophes

    Toponymie

    La ville tire son nom de l'abbaye fondée vers 870 par les moines Bénédictins. Ils la nomment « Carus Locus » qui signifie « Cher lieu » en latin[6].

    Pendant la Révolution française, la ville change brièvement de nom en novembre - décembre 1793 et devient Chalier, en mémoire du conventionnel lyonnais Marie Joseph Chalier[7].

    Histoire

    L'abbaye de Charlieu, fondée par Ratbert, évêque de Valence (859-880), dépendait de l'abbaye de Cluny en 932. En 946, le monastère était sous le vocable de Saint Étienne. Il fut réduit en prieuré par le pape Pascal II en 1100.

    Ville prospère, elle est peuplée de marchands et d'artisans, tisserands bien souvent. Au XIIe siècle, ses bourgeois édifient une église paroissiale, dédiée à saint Philibert.

    En 1210, Philippe Auguste acquiert Charlieu et constitue là une enclave du domaine royal et la fait tout naturellement fortifier aussitôt[8].

    Au XVe siècle, Charlieu joue un rôle important durant le conflit entre les Armagnacs et les Bourguignons. C'est aussi l'époque où, le trafic routier se détournant, l'essor de la ville s'essouffle. Il reprend avec l'implantation du tissage de la soie en 1827.

    De cette riche histoire, la ville a conservé des maisons en pierre jaune, tirée de la carrière de Saint-Denis-de-Cabanne (XIIIe siècle), de pittoresques maisons à pans de bois en encorbellements (XIVe au XVe siècle) ou de style Renaissance et classique.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Jean Morel, maire de 1896 à 1919.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1947 mars 1965 Joseph Robert
    mars 1965 avril 1975 Pierre Bay DVG puis PS
    avril 1975 juin 1995 Paul Guillaud DVD
    juin 1995 juillet 2010 René Lapallus PCF Conseiller général du canton de Charlieu (2001-2015)
    octobre 2010 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Bruno Berthelier [9]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    LREM Réélu en 2014 et en 2020

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2020, la commune comptait 3 714 habitants[Note 1], en augmentation de 0,38 % par rapport à 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6002 8292 3542 4043 4243 4923 6893 9903 984
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8023 9363 8903 8794 1395 7205 3515 2475 359
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 4065 0085 3545 0465 1175 2635 0384 9765 069
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 9114 9234 7894 3223 7273 5823 7273 6493 680
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 7003 6953 714------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,4 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 681 hommes pour 2 000 femmes, soit un taux de 54,33 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,65 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    5,0
    9,5
    75-89 ans
    15,7
    19,3
    60-74 ans
    19,1
    19,7
    45-59 ans
    18,9
    15,8
    30-44 ans
    13,6
    19,4
    15-29 ans
    14,6
    14,8
    0-14 ans
    13,1
    Pyramide des âges du département de la Loire en 2018 en pourcentage[15]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,2
    7,7
    75-89 ans
    10,9
    17
    60-74 ans
    17,9
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    17,8
    30-44 ans
    16,9
    17,8
    15-29 ans
    16,1
    19,3
    0-14 ans
    17

    Économie et emploi

    Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[16] :

    Catégorie socio-professionnelleNombre de ménages %Population des ménages %
    Ensemble1 895100,00%3 524100,00%
    Agriculteurs exploitants00,%00 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise854,5%2266,4%
    Cadres et professions intellectuelles supérieures1005,3%2567,3%
    Professions intermédiaires1608,5%41611,8%
    Employés32116,9%57716,4%
    Ouvriers42822,6%87424,8%
    Retraités70036,9%99628,3%
    Autres personnes sans activité professionnelle1005,3%1805,1 %

    Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2014 :

    Total %0 salarié1 à 9 salarié(s)10 à 19 salariés20 à 49 salariés50 salariés ou +
    Ensemble1707100,0500277282530110
    Agriculture, sylviculture et pêche50,350000
    Industrie43225,3716679106110
    Construction774,56215000
    Commerce, transport, service divers48728,52951300620
    dont commerce et réparation automobile1569,112630000
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale70641,475662033620

    Urbanisme

    Typologie

    Charlieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charlieu, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 9 324 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,6 %), zones urbanisées (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), forêts (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[26].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine culturel

    • Abbaye Saint-Fortuné : abbaye bénédictine fondée en 872 par l’évêque de Valence puis rattachée à l'abbaye de Cluny vers 930. L'église du IXe siècle tombant en ruines, sa travée est reprise dans un édifice du XIe siècle. Elle présente des portails romans du XIe siècle et du XIIe siècle, en ouest et nord avec le Christ en majesté, et un narthex du XIIe siècle. Le cloître est du XVe siècle et l'hôtel et la chapelle du prieur sont du XVIe siècle, construits sur une base romane. L'abbaye a été classé au titre des monuments historique en 1862[27].
    • Couvent des Cordeliers : ancien couvent de franciscains arrivés à Saint-Nizier sous Charlieu en 1250, le couvent fut édifié à partir de 1280. De style gothique, il subsiste encore aujourd'hui le cloître du XIVe siècle, l'église, la bibliothèque, ainsi qu'une chapelle.
    • Église Saint-Philibert : la première mention de l'église date de 1238, l'avant chÅ“ur est du début du XVe siècle ; la nef et les bas-côtés datent de la fin du XIVe siècle et du début du XVe siècle. Les chapelles adossées aux bas-côtés sont de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Les deux dernières travées sont achevées en 1864. Certains vitraux datant de 1866 et 1867 ont été réalisés par Émile Thibaud[28]. L'église a également un carillon de 18 cloches automatique et manuel (le plus grand du département). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1930[29].
    • Petit séminaire Saint-Gildas : actif de 1906 à 1973, où Jules Monchanin et Jules Saliège étaient parmi les prêtres encadrants.
    • Maisons de Charlieu des XIIIe et XIVe siècles ; les plus remarquables sont situées rue Chanteloup, rue Farinet, rue Charles de Gaulle, rue Grenette, place Saint-Philibert, rue Jean Morel[30].

    Musées

    • Musée de la Soierie : depuis un siècle et demi, la ville de Charlieu est réputée pour ses exceptionnelles étoffes de soie. En 1992, un musée de la Soierie s’est installé dans l’ancien Hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle[31]. Il bénéficie du label « musée contrôlé » décerné par le ministère de la Culture. Du métier à tisser en bois au métier à jet d’air, le musée présente l’évolution technologique et l’activité des tisseurs du Charluais depuis le début du XIXe siècle, au moyen de matériel en fonctionnement, ainsi que de nombreux vêtements et accessoires de soie. Le fleuron de la production des entreprises locales pour la haute couture et l’ameublement haut de gamme, est exposé au musée qui organise aussi, régulièrement des stages « Découverte des étoffes anciennes ». Un atelier intégré à l’établissement produit des objets originaux destinés à la boutique.
    • Musée Hospitalier : créé en 1995, dans l’ancien Hôtel-Dieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle[32]. La maternité d’alors a fonctionné jusqu’en 1976 et l’hôpital jusqu’en 1981. Reconstitutions de salles de la fin du XIXe siècle aux années 1950 : l’apothicairerie (classée monument historique) avec ses boiseries, ses tiroirs à plantes et son ensemble de pots en faïence du XVIIIe siècle à décor bleu, les salles d’opérations, d’examens et de soins, la lingerie et la grande salle des malades avec ses alignements de lits. La dimension religieuse est également évoquée par la présence de la chapelle avec son magnifique retable en bois doré (classé monument historique).

    Événement culturel

    • Fête de la Corporation des Tisserands[33] - [34] : attestée depuis plus de 400 ans, la corporation (anticipation de ce que seront les syndicats) fête sa patronne Notre-Dame de Septembre le deuxième dimanche de septembre. Elle demeure la seule en France à vendre aux enchères des charges royales de roi, reine, dauphin, dauphine (enfants de moins de 6 ans). Une procession se déroule dans la ville avant la messe solennelle. Elle comporte : la bannière de la corporation, un brancard avec une Vierge en argent, et un modèle réduit de métier à tisser portés par les syndics de la corporation. Les royautés président cette procession dans un carrosse royal. Leurs costumes sont confectionnés sur mesure dans un style choisi par les parents. Toute leur cour est également costumée : parents, grands-parents, frères et sÅ“urs, parrains, marraines, dans le style de l'époque choisie. Pendant la messe on distribue le pain bénit. Tout le monde peut adhérer à la corporation, en achetant le jour de la fête une brioche qui est alors une cotisation appelée groue.

    Gastronomie

    • L'abbaye Saint-Fortuné.
      L'abbaye Saint-Fortuné.
    • L'église Saint-Philibert.
      L'église Saint-Philibert.
    • Les fêtes de la soierie.
      Les fêtes de la soierie.
    • L'apothicairerie du musée Hospitalier.
      L'apothicairerie du musée Hospitalier.
    • Andouilles de Charlieu.
      Andouilles de Charlieu.

    Sports

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Servet (1511-1553), médecin et théologien espagnol, il vécut probablement à Charlieu en 1542. Le collège de la commune porte son nom.
    • François Laurent Michelet de Rochemont (1756-1828), homme politique, né à Charlieu.
    • Frédéric Millet (1786-1859), peintre français, né à Charlieu.
    • Pierre-Adrien Chabal-Dussurgey[36] (1819-1902), dessinateur et directeur de la Manufacture de tapisserie de Beauvais, né à Charlieu.
    • Paul Gerbay (1835-1891), pharmacien, homme politique, président du tribunal de commerce de Roanne et maire de Saint-Nizier-sous-Charlieu, né à Charlieu.
    • Armand Charnay (1844-1915), peintre, né à Charlieu.
    • Jean Morel (1854-1927), pharmacien, homme politique (dont ministre des Colonies) et maire de Charlieu pendant 23 ans.
    • Marie-Simone Capony (1894-2007), doyenne des Français du 12 août 2006 au 15 septembre 2007, née à Charlieu.
    • Maurice Tissandier (1917-2009), chirurgien et homme politique, né à Charlieu.
    • Albert Fleury[37] (1923-2006), poète, lauréat du prix de l'Académie du Vernet en 1956 pour son roman Passage d'Angeline, né à Charlieu.
    • Henri Villecourt (né en 1938), joueur de basket-ball, il participa au championnat d'Europe de 1959 et aux Jeux olympiques d'été de 1960, né à Charlieu.
    • Maurice Depaix (né en 1939), homme politique, né à Charlieu.
    • Georges Pralus (1940-2014), chef cuisinier et inventeur de la cuisine sous vide, né à Charlieu.
    • Joëlle Bergeron (née en 1949), femme politique, née à Charlieu.
    • Jean-Marc Ferreri (né en 1962), footballeur et commentateur sportif, né à Charlieu.
    • Thierry Brigaud, (né en 1963), médecin et ancien président de Médecins du monde, né à Charlieu.
    • Emmanuel Prost (né en 1968), écrivain d'origine charliendine installé dans le nord de la France.
    • Éric Aupol (né en 1969), photographe, né à Charlieu.
    • Henri Bouillard (1908-1981), théologien jésuite français

    Héraldique

    Les armoiries de Charlieu se blasonnent ainsi :

    Écartelé d'argent et de sable.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

      Autres sources

      1. « Le nom des habitants du 42 - Loire - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
      2. Papire Masson, Descriptio Pluminum Gallice
      3. Histoire de la ville de Charlieu, depuis son origine jusqu'en 1789. Front Cover · J.-B. Desevelinges. Durand, 1856 - Charlieu (Loire) - Histoire - Page numéro 298.
      4. Dénombrement des fonds et revenus de la ville fournis par les consuls en 1610
      5. Mémoire de pièces pour le prieur contre Monsieur de Tigny de 1776
      6. « Charlieu : entrez dans l’histoire », sur Département de la Loire (consulté le )
      7. Paul Chopelin, Sources et documents pour l'Histoire du pays de Charlieu. Les registres de délibérations des sociétés politiques de Charlieu (1791 - 1795). 2e partie. La Société populaire et républicaine (décembre 1793 - juin 1794), Lyon, Association pour la Connaissance de Charlieu, , 204 p. (ISBN 2-9501095-2-7), p. 5
      8. José Federico Finó, Forteresses de la France médiévale. Construction - Attaque - Défense, 3e éd. rev., Paris, Picard, 1977, p. 111.
      9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
      10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      14. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Charlieu (42052) », (consulté le ).
      15. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire (42) », (consulté le ).
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