Joëlle Bergeron
Joëlle Bergeron, née le à Charlieu (Loire), est une femme politique française.
Joëlle Bergeron | |
Fonctions | |
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Députée européenne | |
– (5 ans) |
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Élection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Ouest (France) |
LĂ©gislature | 8e |
Groupe politique | ELDD |
Conseillère municipale de Lorient | |
– (1 an, 11 mois et 26 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Norbert MĂ©tairie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Charlieu (Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | FN (1973-2014) PCD (depuis 2019) |
Profession | Huissier de justice Commissaire-priseur |
Elle est élue députée européenne sur la liste du Front national (FN) dans la circonscription Ouest à l’issue des élections européennes de 2014 en France. Peu après l'élection, priée de démissionner par la direction de son parti, elle quitte le Front national, dont elle était membre depuis une quarantaine d'années. Elle rejoint en 2019 le Parti chrétien-démocrate.
Biographie
Née le , veuve de Daniel Bergeron (1948-2010), longtemps chef régional du Front national et candidat à de nombreuses élections locales ou nationales, elle est huissier de justice et commissaire-priseur (sous le nom de Maître Joëlle Guerpillon-Bergeron).
Elle est élue conseillère municipale de Lorient en mars 2014, après avoir été candidate FN aux élections sénatoriales en 2011. Elle a fait parler d'elle lorsqu'elle s'est dite favorable au vote des étrangers[1], avant de préciser qu'elle faisait seulement allusion aux ressortissants de l'Union européenne.
Elle est élue députée européenne en mai 2014[2]. Annoncée comme démissionnaire en faveur de Gilles Pennelle[3] - [4], elle ne souhaite finalement pas quitter ses fonctions. Elle annonce quelques jours plus tard sa volonté de siéger au Parlement européen[5] et le , Libération annonce que Joëlle Bergeron a rejoint le groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELDD) au Parlement européen[6]. D'après Marine Le Pen, ce ralliement est dû à Carl Lang[7]. Le groupe ELDD est dissous le [8], pour être recréé le grâce à l'adhésion du Polonais Robert Iwaszkiewicz.
En , Joëlle Bergeron démissionne de son mandat de conseillère municipale de Lorient, considérant n'avoir « plus de légitimité à rester élue sur Lorient » depuis la vente de son appartement. Aussi, elle explique cette démission par le fait qu'elle ne pouvait pas assister aux séances de conseil municipal puisque celles-ci se tiennent le jeudi soir, au moment où elle doit se rendre à Bruxelles pour ses fonctions de députée européenne[9].
Elle rejoint le Parti chrétien-démocrate (PCD) en [10].
Notes et références
- Joëlle Bergeron : « Et si le FN devenait un parti d'énarques ? » dans Le Point le 27 mai 2014.
- « Joëlle Bergeron », sur la base de données des députés au Parlement européen (consulté le ).
- « Contrainte à la démission, une nouvelle eurodéputée FN accuse son parti de « mépris ».
- Dépitée européenne grâce au FN - Le Canard Enchaîné No 4883 - 28 mai 2014 - Page 1.
- Sylvain Chazot, « Virée parce que favorable au droit de vote des étrangers, l'élue FN Joëlle Bergeron veut siéger au Parlement européen », europe1.fr, 7 juin 2014.
- « Les europhobes anglais d'UKIP forment un groupe au parlement européen », libération.fr, 18 juin 2014, consulté le 18 juin 2014.
- Marine Le Pen : « Notre groupe au Parlement européen existera à court terme », Le Figaro, 24 juin 2014.
- « Dissolution du groupe europhobe dirigé par Nigel Farage au Parlement européen », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
- « Conseil municipal. Joëlle Bergeron, ex-FN, a démissionné », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- « Une ancienne dissidente du FN rejoint le parti conservateur PCD », sur lefigaro.fr (consulté le ).
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Site officiel