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Charles-Philippe d'Orléans

Charles-Philippe d'OrlĂ©ans (souvent appelĂ© Carlos Felipe de Orleans en espagnol), duc d’Anjou[N 1], est nĂ© le dans le 15e arrondissement de Paris. Membre de la maison d'OrlĂ©ans, c'est une personnalitĂ© du Gotha, qui a notamment Ă©tĂ© militaire, grand maĂźtre d'une des branches de l'ordre de Saint-Lazare, participant Ă  une Ă©mission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©, entrepreneur et auteur. Figure relativement mĂ©diatique, il a Ă©tĂ© au centre de plusieurs polĂ©miques.

Charles-Philippe d’OrlĂ©ans
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Charles-Philippe d’OrlĂ©ans en 2022.
Fonctions militaires
Grade militaire Sous-lieutenant (1996)
Biographie
Titulature Duc d'Anjou
Dynastie Maison d’OrlĂ©ans
Distinctions Grand-maütre de l’ordre de Saint-Lazare (2004-2010)
Grand-prieur de France et grand-maßtre émérite de l'ordre de Saint-Lazare (depuis 2010)
Nom de naissance Charles-Philippe Marie Louis d’OrlĂ©ans
Naissance
Paris (France)
PĂšre Michel d'OrlĂ©ans, comte d’Évreux
MĂšre BĂ©atrice Pasquier de Franclieu
Conjoint Diana Álvares Pereira de Melo (en), duchesse de Cadaval (2008-2022)
Enfants Isabelle d’OrlĂ©ans
Description de l'image Coat of Arms of Prince Charles-Philippe, Duke of Anjou.svg.

Famille

Charles-Philippe d’OrlĂ©ans est le fils aĂźnĂ© de Michel d’OrlĂ©ans (1941), comte d'Évreux, et de sa premiĂšre Ă©pouse BĂ©atrice Pasquier de Franclieu (1941)[1].

Par son pÚre, il est le petit-fils d'Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris et prétendant orléaniste à la couronne de France, et de son épouse la princesse franco-brésilienne Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003)[2]. Par sa mÚre, il descend de Bruno Pasquier de Franclieu (1914-1944) et de sa femme Jacqueline Françoise Térisse (1918-2006)[3].

Charles-Philippe est donc le cousin germain du prétendant orléaniste actuel, Jean d'Orléans (1965), comte de Paris[4].

Le , Charles-Philippe d'OrlĂ©ans Ă©pouse, Ă  Évora, au Portugal, Diana Álvares Pereira de Melo (en) (1978), duchesse de Cadaval, dont il divorce en . Fille de Jaime Álvares Pereira de Melo (1913-2001) et de Claudine Tritz (1943)[5] - [6], la jeune femme est Ă©galement une lointaine cousine du prĂ©tendant Ă  la couronne de Portugal, Duarte (1945), duc de Bragance, qui est par ailleurs son parrain[7].

Le couple a une fille :

  • Isabelle d'OrlĂ©ans (nĂ©e Ă  Lisbonne le ), princesse d'OrlĂ©ans[8].

Biographie

Enfance et adolescence

Premier fils et troisiÚme enfant de Michel d'Orléans et de Béatrice Pasquier de Franclieu, Charles-Philippe d'Orléans voit le jour le dans le 15e arrondissement de Paris[9]. Baptisé quelques jours plus tard[N 2], le , en la chapelle des pÚres dominicains du Faubourg Saint-Honoré, il reçoit pour parrain et marraine Jean-Louis Masurel (en) (1940) et Isabelle d'Harcourt (1927), princesse Murat[10]. Son prénom est un hommage à Charles-Philippe d'Orléans (1905-1970), duc de Nemours[11], qui a soutenu ses parents au moment de leur mariage, et cela en dépit de l'opposition du comte de Paris[12].

Le chef des OrlĂ©ans considĂ©rant le mariage de son fils Michel avec BĂ©atrice Pasquier de Franclieu comme une union non conforme aux lois de la maison de France[13], il refuse de voir en Charles-Philippe un membre dynaste de l'ancienne famille royale. Dans ces conditions, l'enfant ne reçoit de son grand-pĂšre ni le titre de courtoisie de prince, ni le prĂ©dicat honorifique d'Altesse royale[9]. De 1976 (date de la rĂ©conciliation de ses parents avec le comte de Paris) Ă  1999 (date du dĂ©cĂšs du comte de Paris), il n'est ainsi, pour les orlĂ©anistes, que « comte Charles-Philippe d'Évreux »[N 3].

Le prince Charles-Philippe d'OrlĂ©ans passe l'essentiel de son enfance et de son adolescence en Espagne, oĂč ses parents s'Ă©tablissent lorsqu'il a trois mois[14]. Il grandit aux cĂŽtĂ©s de ses sƓurs aĂźnĂ©es Clotilde (nĂ©e en 1968) et AdĂ©laĂŻde (nĂ©e en 1971) et de son frĂšre cadet François (nĂ© en 1982). Le comte et la comtesse d'Évreux se sĂ©parent en 1994[15], mais leur divorce n'est prononcĂ© qu'en 2012[16].

Stage au HCR et carriĂšre militaire

D'abord élÚve au lycée français de Madrid, Charles-Philippe part ensuite effectuer ses études secondaires en France, au collÚge de Juilly et au lycée Charlemagne, à Paris[11]. AprÚs son baccalauréat, il effectue un stage à l'Organisation des Nations unies, à GenÚve[11], et travaille alors pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés[14]. Sa premiÚre mission se déroule pendant la crise du Rwanda, en 1994. Il est alors l'un des responsables de la presse et de la mise en place d'infrastructures logistiques dans les camps de réfugiés de Kigali[17].

Charles-Philippe d'OrlĂ©ans rĂ©alise ensuite son service militaire dans l'infanterie de marine française, d'abord en Martinique, puis dans l'hexagone[11]. Une fois ses classes terminĂ©es, il s'engage dans l'ArmĂ©e et sert notamment en ex-Yougoslavie, oĂč il est employĂ© au Service d'informations et de relations publiques des armĂ©es[11] - [14]. En 2001, il obtient le poste d’attachĂ© de presse de la prĂ©sidence française de l'Union europĂ©enne pour le compte du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres[17].

AprÚs une dizaine d'années passées au sein des forces armées, il reprend sa formation. Il étudie alors la communication institutionnelle, avant d'entreprendre un master en économie à la Sorbonne[14].

Une titulature contestée

Le , Henri d'OrlĂ©ans, son grand-pĂšre et chef de la maison d'OrlĂ©ans, meurt[18]. Quelques jours plus tard, le , le nouveau prĂ©tendant orlĂ©aniste au trĂŽne de France dĂ©cide de « rĂ©parer [
] les injustices commises contre [ses] frĂšres Michel et Thibaut [ainsi que leurs descendants], sans pour autant dĂ©faire les avantages donnĂ©s prĂ©cĂ©demment [Ă  son frĂšre Jacques et aux fils de celui-ci][N 4] ». En consĂ©quence, Charles-Philippe reçoit de son oncle le titre de courtoisie de prince d'OrlĂ©ans, la qualitĂ© de petit-fils de France et le prĂ©dicat honorifique d'Altesse royale[19].

Charles-Philippe (au second plan) en tenue de grand maĂźtre de l'ordre de Saint-Lazare (2016).

Le , Charles-Philippe est installĂ© grand maĂźtre de la branche de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare placĂ©e sous la protection temporelle du comte de Paris et duc de France[20]. Il dĂ©missionne cependant de cette fonction en , invoquant des raisons personnelles. Le suivant, il est alors installĂ© simple grand prieur de France et grand maĂźtre Ă©mĂ©rite, puis remplacĂ© Ă  la tĂȘte de l'ordre par un lointain cousin, Jan DobrzenskĂœ z Dobrzenicz (en)[21].

Le , le prince Charles-Philippe reçoit, par ailleurs, du comte de Paris et duc de France le titre de courtoisie de duc d'Anjou. Il s'agit là d'une « promotion » controversée puisque le titre est traditionnellement porté par les aßnés des Capétiens et que Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trÎne de France, l'a repris à la mort de son pÚre en 1989[22].

Dans ces conditions, le mouvement lĂ©gitimiste s'insurge. Ainsi, en 2006, le secrĂ©tariat du chef de la maison de Bourbon « souligne que c'est non seulement en vertu des dispositions pertinentes du droit monarchique traditionnel, notamment des anciennes lois fondamentales, mais aussi Ă  la suite d'une dĂ©cision de la justice française, que seul l'aĂźnĂ© de la maison de Bourbon est habilitĂ© Ă  confĂ©rer des titres et donc Ă  porter celui de duc d'Anjou et Ă  en arborer les armes ». Il rappelle, en outre, « que les « Ordres royaux et militaires de Notre Dame du Mont Carmel et de Saint Lazare de JĂ©rusalem rĂ©unis » ont Ă©tĂ© volontairement Ă©teints par leur dernier grand maĂźtre, le roi Louis XVIII [et] qu'en 1998, le Grand chancelier de la LĂ©gion d’honneur a ordonnĂ© au soi-disant ordre de Saint-Lazare de JĂ©rusalem de prendre la dĂ©nomination d'association des Hospitaliers de Saint-Lazare de JĂ©rusalem et de renoncer dĂ©finitivement « 
à la qualification d'ordre dont elle se parait et qu'elle utilisait indĂ»ment au regard de la lĂ©gislation nationale en vigueur
 »[23] ».

Participation à des émissions de télévision

En , Charles-Philippe d'Orléans fait partie du jury de Miss France 2002[24]. En , il est au jury de Miss Europe 2006[25].

Entre le 14 et le , il participe à l'émission de téléréalité quotidienne (et diffusée en premiÚre partie de soirée) Je suis une célébrité, sortez-moi de là !, présentée par Jean-Pierre Foucault et Christophe Dechavanne. D'aprÚs ses déclarations, la candidature du jeune homme est motivée par la volonté de recueillir des fonds destinés aux activités humanitaires de l'ordre de Saint-Lazare[26]. Il est cependant éliminé la veille de la finale et c'est l'ancien champion cycliste Richard Virenque qui remporte la compétition[27].

Agence de conseil en intelligence Ă©conomique et dĂ©mĂȘlĂ©s avec la Justice

En 2003, il fonde Institutions et entreprises, une agence de conseil en intelligence économique et études politico-militaires basée à Neuilly-sur-Seine[28].

Le , il est interpellé et placé en garde à vue à Paris dans le cadre d'une affaire de déstabilisation économique touchant le laboratoire pharmaceutique clermontois Thea. Il est alors mis en examen pour « faux et usage de faux, dénonciation calomnieuse et usurpations d'identité »[28] - [29]. Le , le Parquet de Clermont-Ferrand requiert contre lui un renvoi devant le tribunal correctionnel[30]. Le , celui-ci le reconnait coupable de faux et usage de faux, et le condamne à deux mois de prison avec sursis[31].

Il fait alors appel du jugement du tribunal correctionnel de Clermont. Le , il comparait devant la cour d'appel de Riom[32]. Le , la cour d'appel de Riom rend son délibéré. Charles-Philippe d'Orléans est relaxé et donc innocenté de tous les chefs d'accusation qui pesaient contre lui[33]. Peu aprÚs, Charles-Philippe publie un communiqué de presse faisant état de la reconnaissance de son innocence[34].

Vie sentimentale et familiale

La cathĂ©drale d'Évora.

AprĂšs avoir entretenu une longue relation avec la comtesse Élisabeth d'Udekem d'Acoz, sƓur de la reine Mathilde de Belgique, le duc d'Anjou Ă©pouse l'aristocrate portugaise Diana Álvares Pereira de Melo (en), duchesse de Cadaval[35] - [36]. Le mariage[N 5], qui est cĂ©lĂ©brĂ© le Ă  la cathĂ©drale d'Évora, rĂ©unit quatre cents convives[37], parmi lesquels Duarte de Portugal (parrain de la mariĂ©e), Pilar d'Espagne, Moulay Rachid du Maroc, Kardam de Bulgarie[37] et le comte de Paris et duc de France[38].

AprĂšs leurs noces, le duc et la duchesse d'Anjou et de Cadaval s'installent au Portugal. Ils rĂ©sident entre Estoril et Évora, oĂč la duchesse possĂšde le palais Cadaval (en)[38]. Le , le couple donne naissance, Ă  Lisbonne, Ă  une fille unique, prĂ©nommĂ©e Isabelle[39]. BaptisĂ©e quelques mois plus tard, l'enfant reçoit pour marraine, la princesse Dora de Lowenstein et pour parrain, le futur Felipe VI[40], ce qui peut ĂȘtre perçu comme une forme de reconnaissance des revendications des OrlĂ©ans, Ă  la tĂȘte de la maison royale de France, par la maison royale d'Espagne[41] - [42].

Engagements caritatifs

Dans le cadre de ses activitĂ©s en lien avec l'ordre de Saint-Lazare, le duc d'Anjou s'implique dans le domaine humanitaire. Avec son Ă©pouse, il s'engage ainsi dans la lutte contre les mines antipersonnel, ce qui amĂšne le couple Ă  se rendre au Cambodge en 2008[43]. La question de l'eau (et des ocĂ©ans) est un autre sujet qui importe particuliĂšrement au couple[44] - [45]. Au fil des annĂ©es, le prince et la princesse effectuent plusieurs missions humanitaires en Ukraine, au Rwanda, en Éthiopie et en CĂŽte d'Ivoire[46].

À partir de 2014, Charles-Philippe d'OrlĂ©ans organise, chaque annĂ©e, le « bal de la Riviera », Ă  Estoril. DestinĂ© Ă  lever des fonds en faveurs d'Ɠuvres de bienfaisances, ce bal est aussi l'occasion de dĂ©cerner des prix Ă  des personnalitĂ©s impliquĂ©es dans l'aide aux plus dĂ©munis[47] - [48] - [49] - [50]. Charles-Philippe travaille Ă©galement pour la Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco, qui se consacre Ă  la protection de l'environnement dans les pays en voie de dĂ©veloppement[46].

Activités professionnelles

DĂ©jĂ  auteur d'un roman intitulĂ© Aurore de TrĂ©narvan (2005)[17] - [51], Charles-Philippe publie, en 2011, un ouvrage consacrĂ© aux tĂȘtes couronnĂ©es exilĂ©es, par le passĂ©, Ă  Estoril. Écrit en portugais avant d'ĂȘtre traduit en français, ce livre est titrĂ© Rois en exil[52].

Au Portugal, Charles-Philippe d'OrlĂ©ans est Ă  la tĂȘte de Crown, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans l'organisation d'Ă©vĂ©nements pour des marques de prestige[47] - [53]. Chaque annĂ©e, il travaille ainsi pour l'Open de tennis qui se tient Ă  Estoril[54]. Il dirige, par ailleurs, une compagnie de maroquinerie spĂ©cialisĂ©e dans la mode de luxe masculine et dont la production est basĂ©e en Espagne[47] - [53].

Candidat malheureux aux élections législatives de 2012

Le , le duc d'Anjou s'engage en politique et dĂ©pose sa candidature « divers droite » aux Ă©lections lĂ©gislatives des 3 et , pour la 5e circonscription des Français Ă©tablis hors de France, qui comprend Andorre, l'Espagne, Monaco et le Portugal[55] - [56] - [57]. ÉliminĂ© au premier tour, il n'obtient que 3,05 % des suffrages et c'est le socialiste Arnaud Leroy qui remporte l'Ă©lection[55].

Un an plus tard, le , le Conseil constitutionnel déclare Charles-Philippe d'Orléans inéligible pour une durée de trois ans[58] pour non-dépÎt de son compte de campagne dans le délai légal[55].

RĂ©action face Ă  la tuerie de Charlie Hebdo

Le slogan qui choque le prince.

Le , se produit l'attentat contre la rĂ©daction de Charlie Hebdo, Ă  Paris. Quelques jours plus tard, alors qu'un large mouvement de solidaritĂ© s'est mis en place en faveur des victimes de la tuerie, Charles-Philippe d'OrlĂ©ans fait polĂ©mique en publiant sur son compte facebook des mots trĂšs durs contre le journal. Il Ă©crit ainsi : « Je vais aller Ă  contre-courant de la biensĂ©ance Ă©motionnelle en me dissociant du mouvement "Je suis Charlie". Non, je ne suis pas Charlie parce que je n’ai jamais aimĂ© ce journal manichĂ©en ». Il ajoute qu'il « condamne cet acte de barbarie et prĂ©sente aux familles et proches des dĂ©funts [ses] plus sincĂšres condolĂ©ances » mais qualifie aussi les caricaturistes du journal de « crayonneurs »[59] - [60].

Attentat de Grand-Bassam

En mars 2016, le duc d'Anjou et son épouse se rendent en CÎte d'Ivoire, à l'occasion d'un gala de la fondation Children of Africa, que préside la PremiÚre dame Dominique Ouattara. Le , le couple profite de ce séjour pour se rendre à la plage de Grand-Bassam avec des amis. Le petit groupe est alors confronté à un attentat islamiste[N 6] qui fait vingt-deux morts, parmi lesquels les six attaquants, mais dont il ressort finalement indemne[61] - [62] - [63].

Divorce et nouvelles fiançailles

En , la comtesse d'Évreux annonce Ă  la presse du cƓur espagnole qu'aprĂšs quatorze ans de mariage, son fils et sa belle-fille ont pris la dĂ©cision de se sĂ©parer[64] - [65]. En dĂ©pit des affirmations de sa mĂšre, qui prĂ©cise qu'« il n'y a pas de troisiĂšme personne » entre le couple[64], Charles-Philippe s'affiche, peu de temps aprĂšs, avec la championne de tir et mannequin monĂ©gasque[66] Naomi Kern lors des Masters de tennis de Monte-Carlo[67].

Début , la prononciation du divorce de Charles-Philippe d'Orléans et de Diana de Cadaval est annoncé[68]. Le , Charles-Philippe se fiance à Naomi Kern[66] (née Naomi Valeska Salz[69], veuve du styliste allemand Otto Kern[69]). La future princesse n'exclut pas d'avoir un jour des enfants[70].

Opinions politiques

Monarchisme

Charles-Philippe d'OrlĂ©ans affirme ne pas croire en la perspective d'une restauration de la monarchie en France, mais se montre plus ouvert en ce qui concerne le Portugal. Lors d'une interview au magazine Vanity Fair, il affirme ainsi : « Je prĂ©fĂšre lutter pour les valeurs d'une rĂ©publique que pour une monarchie inexistante. Si mon pays vivait sous un rĂ©gime monarchique, je serais heureux, sans aucun doute, mais il faut ĂȘtre honnĂȘte. Les valeurs de la RĂ©publique française me satisfont ; ce sont des valeurs humanistes, avec des racines chrĂ©tiennes »[14].

Orléanisme

Concurrent de Louis de Bourbon pour ce qui est de la possession du titre de duc d'Anjou[53], Charles-Philippe soutient activement les prĂ©tentions de la maison d'OrlĂ©ans en ce qui concerne la succession au trĂŽne de France[14]. Bien qu'il affirme avoir « beaucoup d'affection » pour le chef des lĂ©gitimistes[53], qui a Ă©tĂ© son camarade au lycĂ©e français de Madrid[22], il dĂ©clare que ce dernier « est un Espagnol [
] qui a vĂ©cu toute sa vie en Espagne » et qui « n'a rien fait » pour la France. Il ajoute : « Il faut ĂȘtre honnĂȘte. Si tu prĂ©tends ĂȘtre l'hĂ©ritier d'une maison, commence par faire quelque chose pour ton pays. Commence par y vivre. [Louis de Bourbon] n'a jamais vĂ©cu en France, il n'a jamais rien fait pour la France, et il n'a jamais payĂ© le moindre impĂŽt lĂ -bas »[14].

Titulature et controverses

Titulature

Les titres portĂ©s actuellement par les membres de la maison d'OrlĂ©ans n'ont pas d’existence juridique en France et sont considĂ©rĂ©s comme de simples titres de courtoisie. Ils sont attribuĂ©s par le « chef de maison ».

  • - : Comte Charles-Philippe d'Évreux ;
  • - : Son Altesse Royale le prince Charles-Philippe d'OrlĂ©ans ;
  • - : Son Altesse Royale le duc d'Anjou ;
  • - : Son Altesse Royale le duc d'Anjou, duc de Cadaval ;
  • Depuis : Son Altesse Royale le duc d'Anjou.

Controverses sur les titres

Bien que son grand-pĂšre ne lui ait jamais reconnu d'autre titre que celui de « comte Charles-Philippe d'Évreux »[9], il dĂ©clare : « Je suis prince parce que mon grand-pĂšre Ă©tait le comte de Paris et le chef de la Maison royale de France. Mon pĂšre est prince de France, moi d'OrlĂ©ans. Nous sommes la descendance directe du dernier roi et de la dynastie des CapĂ©tiens »[14].

Concernant le titre de duc d'Anjou, Charles-Philippe estime que Louis de Bourbon « prĂ©tend porter un titre qui est le [sien] ». DĂ©sireux d'Ă©teindre les polĂ©miques, il ajoute : « Mais au fond, qu'est-ce que cela importe ? Nous parlons d'un titre français et la France est une rĂ©publique. [
] Je suis duc d'Anjou, il dit qu'il est duc d'Anjou, mais ça ne m'ennuie pas »[53].

De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©tariat de Louis de Bourbon dĂ©plore « l’attribution abusive par Henri d'OrlĂ©ans du titre de duc d'Anjou Ă  Charles Philippe »[23].

Quartiers de Charles-Philippe d'Orléans

16. Robert d'Orléans
8. Jean d'Orléans
17. Françoise d'Orléans
4. Henri d'Orléans
18. Philippe d'Orléans
9. Isabelle d'Orléans
19. Marie-Isabelle d'Orléans
2. Michel d'Orléans
20. Gaston d'Orléans
10. Pierre d'Orléans-Bragance
21. Isabelle du Brésil
5. Isabelle d'Orléans-Bragance
22. Jean Wenceslas Dobrzensky de Dobrzenicz
11. Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz
23. Élisabeth Kottulinsky de Kottulin
1. Charles-Philippe d'Orléans
24. Émilien Joseph Pasquier de Franclieu
12. Albert Joseph Pasquier de Franclieu
25. Jeanne Louise Dugas-Vialis
6. Bruno Marie Pasquier de Franclieu
26. Louis Chardiny
13. Marguerite Marie Chardiny
27. Clotilde Blanc
3. BĂ©atrice Pasquier de Franclieu
28. Jules Marie TĂ©risse
14. Jules Emile TĂ©risse
29. Marie Marthe Fouillouse
7. Jacqueline Françoise Térisse
30. Stéphane Hippolyte de Laizer
15. Marie HĂ©lĂšne de Laizer
31. Marie Louise Ruinart de Brimont

DĂ©corations

Charles-Philippe d'Orléans est, entre autres, titulaire des décorations qui suivent :

Décorations militaires françaises

DĂ©corations militaires Ă©trangĂšres

  • MĂ©daille commĂ©morative de l'OTAN pour l'ex-Yougoslavie (OTAN, Ă  titre militaire) ;
  • MĂ©daille commĂ©morative de l'OTAN pour le Kosovo (OTAN, Ă  titre militaire).

DĂ©corations dynastiques Ă©trangĂšres

Autres distinctions

  • Grand-prieur de France et grand-maĂźtre Ă©mĂ©rite de l'ordre de Saint-Lazare ;
  • PrĂ©sident d'honneur de l'association UnitĂ© capĂ©tienne ;
  • Membre du jury du prix littĂ©raire Hugues-Capet.

Bibliographie

Publications de Charles-Philippe d'Orléans

  • (fr) Prince Charles-Philippe d'OrlĂ©ans, Aurore de TrĂ©narvan, Paris, Éditions Dualpha, Collection « À cette Ă©poque », (ISBN 2915461317).
  • (pt) Charles-Philippe d'OrlĂ©ans, Reis no ExĂ­lio : Portugal refĂșgio real, Lisbonne, A Esfera dos Livros, (ISBN 9789896263454).
  • (fr) Charles-Philippe d'OrlĂ©ans, Rois en exil : Quand les cours d'Europe trouvaient refuge au Portugal, Express Roularta, (ISBN 2843439108).

Ouvrages à caractÚre généalogique

  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, (ISBN 2950797407), p. 470.
  • Philippe de Montjouvent, « Charles-Philippe Marie Louis d'OrlĂ©ans », dans Le comte de Paris et sa descendance, Paris, Éditions du Chaney, , 480 p. (ISBN 2913211003), p. 322-323.

Autre ouvrage

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Il s'agit là d'un titre de courtoisie octroyé, en 2004, par son oncle, Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France et « chef de la maison de France » pour les orléanistes. Ce titre est également revendiqué par Louis de Bourbon, prétendant légitimiste au trÎne de France.
  2. Le baptĂȘme de « Charles-Philippe de France » fait alors la une du numĂ©ro 1288 du magazine Point de vue.
  3. Collation du comte de Paris en date du accordée « En application de l'acte du et de celui du » (Montjouvent 1998, p. 312).
  4. Il en avait émis le souhait, ainsi formulé, dans sa Lettre à mes fils, signée « Prince Henri d'Orléans », en 1990 (Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 470).
  5. Le mariage fait la une du numéro 3127 de Point de vue, qui titre « Mariage royal : Charles-Philippe d'Orléans et Diane de Cadaval ».
  6. À la suite de cet Ă©vĂ©nement, Charles-Philippe et son Ă©pouse font la une du numĂ©ro 3127 de Point de vue.

Références

  1. (en) Darryl Lundy, « Charles-Philippe Marie Louis d'Orléans, Prince de France », sur The Peerage (consulté le ).
  2. (en) Darryl Lundy, « Michel Joseph Benoßt Marie d'Orléans, Prince de France », sur The Peerage (consulté le ).
  3. (en) Darryl Lundy, « Béatrice Marie Guillemine Huguette de Pasquier de Franclieu », sur The Peerage (consulté le ).
  4. (en) Darryl Lundy, « Jean Carl Pierre Marie d'Orléans, Duc de VendÎme », sur The Peerage (consulté le ).
  5. (en) Darryl Lundy, « Diana Mariana VitĂłria Àlvares Pereira de Melo, 11th Duquesa de Cadaval », sur The Peerage (consultĂ© le ).
  6. Alexia Français-Arnaud, « Charles Philippe d'OrlĂ©ans : qui est sa femme Diana Alvares Pereira de Melo ? », Gala,‎ (lire en ligne).
  7. « Les Fiançailles de Charles-Philippe d'OrlĂ©ans et de Diane de Cadaval », Point de vue, no 3086,‎ , p. 22-25.
  8. (en) Darryl Lundy, « Isabelle d'Orléans », sur The Peerage (consulté le ).
  9. Montjouvent 1998, p. 322.
  10. Montjouvent 1998, p. 322-323.
  11. Montjouvent 1998, p. 323.
  12. Montjouvent 1998, p. 310.
  13. Montjouvent 1998, p. 310-312.
  14. (es) Alberto Pinteño, « Charles-Philippe de OrlĂ©ans: "El rey Felipe VI es un gran amigo" », Vanity Fair,‎ (lire en ligne).
  15. Montjouvent 1998, p. 312-313.
  16. « Prochain mariage du prince Michel de France, comte d'Évreux », sur Noblesse & RoyautĂ©s, (consultĂ© le ).
  17. « Aurore de Trénarvan », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux (n° 629-639), (consulté le ), p. 716.
  18. Catherine Siguret, « La guerre en hĂ©ritage : le trĂ©sor dilapidĂ© des rois de France », Le Parisien Week-end,‎ (lire en ligne).
  19. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 470.
  20. « Organisation - Protecteur temporel », sur Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem (consulté le ).
  21. « Histoire de l'Ordre (résumé) », sur Association nationale monégasque de l'Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem (consulté le ).
  22. (es) Carmen Duerto, « Dos duques para el Ducado «fantasma» », El Mundo, no 480,‎ (lire en ligne).
  23. « PrĂ©cision », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  24. « La nouvelle Miss France est lyonnaise », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne).
  25. (en) Alexandra Matoshko, « French beauty wins Miss Europe contest », Kyiv Post,‎ (lire en ligne).
  26. « Le Petit-fils de la Comtesse de Paris nous raconte son aventure sur TF1 », Point de vue, no 3015,‎ , p. 28-31.
  27. François Coulaud, « Je suis une cĂ©lĂ©britĂ©, sortez-moi de lĂ  : que sont devenus les anciens candidats ? », TĂ©lĂ© Star,‎ (lire en ligne).
  28. Cyrille Louis, « Charles-Philippe d'OrlĂ©ans placĂ© en garde Ă  vue », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
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