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Charles-Ferdinand d'Artois

Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, né à Versailles le et mort à Paris le victime d’un attentat perpétré la veille à sa sortie de l’opéra, est un prince de la maison de Bourbon. Il est le fils de Charles X et de Marie-Thérèse de Savoie.

Charles-Ferdinand d’Artois
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait du Duc de Berry par François Gérard, 1820
Biographie
Titulature Duc de Berry.
Dynastie Maison de Bourbon (branche d’Artois)
Distinctions Ordre du Saint-Esprit
Ordre de Saint-Louis
DĂ©coration du Lys[1]
Grand-croix[2] de la Légion d’honneur
Ordre de la Toison d’or
Nom de naissance Charles-Ferdinand d’Artois
Naissance
Château de Versailles (France)
DĂ©cès (Ă  42 ans)
Opéra de la rue de Richelieu (France)
Père Charles X
Mère Marie-Thérèse de Savoie
Conjoint Marie-Caroline de Bourbon-Siciles
Liaison Amy Brown
Enfants Louise d'Artois
Henri d'Artois, duc de Bordeaux, comte de Chambord
Charlotte de Bourbon, comtesse d’Issoudun
Louise de Bourbon (es) (1809-1891), comtesse de Vierzon
John Freeman (supposé)

Signature

Signature de Charles-Ferdinand d’Artois
Description de l'image Blason fr duc de Berry moderne.svg.

Biographie

Naissance

Charles-Ferdinand, duc de Berry, par Joseph Boze, 1783

Charles-Ferdinand d’Artois naît le et il est ondoyé le même jour dans la chapelle du château de Versailles par Joseph de Cheylus, évêque de Bayeux, en présence du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette[3] (qui n'ont toujours pas d'enfants après sept années de mariage).

BaptĂŞme

Le , Charles-Ferdinand d’Artois et son frère Louis-Antoine sont baptisés dans la chapelle royale du château de Versailles par Armand de Roquelaure, évêque de Senlis. Leurs parrains respectifs sont Charles III, roi d'Espagne (représenté par Louis-Stanislas-Xavier, futur Louis XVIII) et Louis XVI, leurs marraines Marie-Antoinette d'Espagne, reine de Sardaigne (représentée par Marie-Joséphine de Savoie) et Marie-Antoinette d'Autriche[4].

Éducation et famille

Son père, le comte d'Artois, futur roi Charles X, confie l'éducation de ses deux fils au duc de Serent comme gouverneur[5] ; celui-ci attacha au duc de Berry et à son frère, MM. de la Bourdonnaie et d'Harbouville en qualité de sous-gouverneurs, et M. de Provenchères, comme premier valet-de-chambre ; l'abbé Marie, professeur de mathématiques au collège Mazarin, et l'abbé Guenée de l'Académie des Sciences, furent nommés sous-précepteurs[6] ; il manifeste un goût prononcé pour la chose militaire, la musique et le dessin[7].

Service dans l'armée

Mesdemoiselles d'Issoudun et de Vierzon :
Charlotte, comtesse d'Issoudun (à gauche) et sa sœur Louise, comtesse de Vierzon (à droite).

Dès le début de la Révolution française, l'enfant suit son père en émigration. Le départ des princes du sang inaugure la fuite des opposants à la Révolution française. De 1792 à 1797, il sert dans l'armée de Condé puis passe en Grande-Bretagne. Là, il a une liaison avec Amy Brown (1783-1876) avec qui il a deux filles, dont il avouera publiquement l'existence sur son lit de mort.

Exil

Ă€ partir de 1807, le comte de La Fare, Ă©vĂŞque de Nancy, est chargĂ© par Louis XVIII de lui verser, ainsi qu'Ă  son frère Louis-Antoine, duc d'AngoulĂŞme, des sommes importantes pour l'entretien de sa Maison et les pensions de l'armĂ©e des princes pour assurer la subsistance de ses compatriotes. Toutes les communications du continent avec l'Angleterre sont interdites et les militaires de l'armĂ©e de CondĂ© ne peuvent plus recourir Ă  Londres pour y toucher du gouvernement britannique leurs pensions alimentaires. Monsieur de La Fare est chargĂ© d'ordonnancer et de vĂ©rifier le paiement de ces pensions sur des maisons de banque de Vienne, notamment celle du baron de Boesner, banquier viennois, qui placent les fonds sur Hambourg et Augsbourg ainsi que chez M. A. Gnecco & Cie et M. Heath & Cie Ă  GĂŞnes. Pour les mois de mars et d'avril 1807, le versement est de 18 676 livres tournois (soit environ 149 408 euros), compte tenu de la commission de 130,5 livres du baron de Boesner. Parmi les bĂ©nĂ©ficiaires des pensions, on trouve les noms du marquis de Montaignac, du capitaine chevalier de Badasset et du marquis d'Anjorrant entre autres. Monsieur de La Fare exerce cet emploi pĂ©rilleux jusqu'Ă  la Restauration.

Retour en France

Le duc de Berry retourne en France lors de la Première Restauration avec son père, Amy Brown et ses petites-filles qu'il confie au duc de Coigny. Il y a un débat entre historiens sur l'existence d'un mariage en Angleterre entre le duc de Berry et Amy Brown (mariage catholique annulé secrètement par le Vatican ou mariage anglican que le duc a ignoré lorsqu'il s'est marié à la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles)[8]. Pendant les Cent-Jours, il suit Louis XVIII à Gand. Il est nommé par le roi colonel général des Chevau-légers-lanciers.

Proximité avec la franc-maçonnerie

Politiquement, le prince passe pour un opposant à Louis XVIII et est donc un ultra-royaliste et réactionnaire au sein de la famille royale[9] ; il est proche de la franc-maçonnerie[10] - [11] et le maréchal Pierre Riel de Beurnonville présente à Louis XVIII, le projet de le porter à la Grande Maîtrise du Grand Orient de France, mais il ne semble pas prouvé que ce projet ait été formellement accepté par le roi, ce qui n'empêcha pas le Grand Orient de s'en prévaloir[12].

Assassinat

La mort du duc de Berry.
Louvel (1783-1820).

Cependant, les ennemis des Bourbons voient en lui surtout le seul de leurs membres à pouvoir perpétuer la famille royale. Il est poignardé à sa sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu le dimanche gras , vers onze heures du soir, par Louis Pierre Louvel, un ouvrier bonapartiste qui veut éteindre en lui la race des Bourbons[13]. Le duc meurt mais l'assassin échoue dans son dessein puisque naît, quelques mois plus tard, le duc de Bordeaux, « l'enfant du miracle » selon Lamartine.

Le prince ne meurt pas sur-le-champ, il a la force d'arracher l'alêne plantée dans sa poitrine puis il tombe momentanément en syncope. Transporté dans une des salles du théâtre, il expire le lendemain à six heures du matin. Au cours de sa longue agonie, le prince révèle que son épouse, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, est enceinte. Il avoue l'existence de deux de ses enfants naturels[14] - [15]. Il demande que son assassin soit gracié et regrette de mourir de la main d'un Français.

Conséquence du deuil royal, le préfet de police Jules Anglès promulgue le jour même une ordonnance interdisant les réjouissances du Carnaval prévues dans les rues de Paris les 14 et 15 février (lundi et mardi gras). La bourse, les bals, les spectacles et tous les lieux publics sont fermés[16]. Par la suite, l’opéra de la rue de Richelieu est rasé sur ordre de Louis XVIII, afin de faire disparaître le lieu du drame. À son emplacement se trouve aujourd’hui le square Louvois, rue de Richelieu.

Inhumation

Monument expiatoire de la place Louvois.

Charles-Ferdinand d’Artois est inhumé dans la basilique Saint-Denis, ses entrailles sont conservées à Lille, dans un monument funéraire érigé dans l’église Saint-Maurice et son cœur se trouve dans la chapelle du château de Rosny.

Après sa mort, un monument expiatoire est bâti place Louvois (actuel square Louvois), à l'emplacement de l'opéra de la rue de Richelieu. Ce bâtiment doit contenir un monument funéraire en l'honneur du prince, œuvre des sculpteurs Dupaty, Cortot et Cartelier. Mais, après la révolution de 1830, le monument expiatoire est détruit et le monument funéraire est amené à Saint-Denis près de la dépouille du prince. Il reste entreposé pendant plus d'un siècle dans un débarras occupant la crypte-chapelle des Bourbons. En 1976, à la suite de la restauration de celle-ci, il est remonté derrière le chevet de la basilique, près de la sacristie du XIXe siècle[17].

Toujours Ă  Paris, la rue de Berri lui rend hommage.

Sa veuve fait élever en sa mémoire entre 1820 et 1824 à Rosny-sur-Seine, où ils possédaient un château, un hospice composé de deux ailes (l'une pour soigner les malades, l'autre pour élever les enfants pauvres) et d'une chapelle où le cœur du duc devait être déposé.

Une rue Duc-de-Berry est inaugurée le à La Gorgue (Nord), en présence du prince Rémy de Bourbon Parme[18], descendant de la fille de Charles-Ferdinand d'Artois.

Descendance[19]

Dès le dĂ©but de la RĂ©volution française, il Ă©migre avec son père Ă  l'instar de nombreux gentilshommes. De 1792 Ă  1797, il sert dans l'armĂ©e de CondĂ© puis passe en Grande-Bretagne. LĂ , il a une liaison avec Amy Brown (1783-1876) avec qui il a deux filles, dont il avoue Ă  son Ă©pouse, la princesse Marie-Caroline des Deux-Siciles, l'existence sur son lit de mort :

Il revient en France en 1814 avec son père, Amy Brown et ses petites filles qu'il confie au duc de Coigny.

En 1816, il épouse en la cathédrale Notre-Dame de Paris la princesse Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), fille aînée de François Ier des Deux-Siciles (1777-1830) et de Marie-Clémentine d'Autriche (1777-1801), dont il a quatre enfants, dont deux parviennent à l'âge adulte :

Le duc de Berry laisse, outre ses enfants légitimes et légitimés susmentionnés, deux fils naturels illégitimes, issus de sa liaison avec Eugénie-Virginie Oreille (1795-1875) :

  • Charles-Louis-Auguste Oreille de Carrière (1815-1858), dont un fils : Charles (nĂ© en 1842), artiste lyrique, mariĂ© 1 fils ;
  • Ferdinand Oreille de Carrière[Note 5] (10 octobre 1820 - 1876), dont postĂ©ritĂ©[20] ;

De sa liaison avec Mary Bullhorn, comédienne d'origine écossaise, naquit une fille en 1807. Rentrée en France en 1815, elle est naturalisée par ordonnance royale et prend le nom de Marie de la Boulaye. Elle sera mariée à Henri-Louis Bérard, dont descendance.

Il aurait eu également d’une liaison avec Marie-Sophie de La Roche (1795-1883), deux autres fils[21] :

  • Ferdinand de La Roche (1817-1908) ;
  • Charles de La Roche (1820-1901).

De sa liaison avec Lucie Cosnefroye de Saint-Ange (1797-1870), comédienne – fille illégitime de la portraitiste Adèle de Romance (Adèle Romany/Adèle Mercier) et de Gabriel François Cosnefroye de Saint-Ange "Mort avant 1819, frère du chevalier de Beaune" – naquit une autre fille : Alix Mélanie Cosnefroy de Saint-Ange (Née le - rue de Richelieu à Paris - Décédée le - Château de Villette par Sarron (Oise)) [Note 6] - [Note 7].

Ascendance

Conséquences politiques de la mort du duc de Berry

La chute de Decazes

Le meurtre en février 1820 du duc de Berry par Louis-Pierre Louvel, un bonapartiste, engendre immédiatement la chute du ministre de la Police Élie Decazes. Ce dernier est en effet considéré comme responsable du crime, et dès lors, la presse ultra se déchaîne contre lui, certains allant même jusqu'à demander sa mise en accusation.

Decazes est un homme politique haĂŻ des ultras et du comte d’Artois, le futur Charles X, père du dĂ©funt duc de Berry et frère du roi Louis XVIII. Redoutable manĹ“uvrier, il a Ă©purĂ© l’administration des ultras aux Ă©lections de 1816. Il rompt Ă©galement avec la droite du duc de Richelieu et, ministre de l’IntĂ©rieur, s'impose comme le chef officieux d’un cabinet thĂ©oriquement dirigĂ© par Dessolle jusqu’en novembre 1819. Il mène une politique qui se veut libĂ©rale (sans pour autant le dire ouvertement), en s’appuyant sur les doctrinaires (qui ont choisi Louis XVIII et qui lui sont donc favorables). Son ambition est alors de « royaliser la nation et nationaliser les royalistes » ; il doit, pour ce faire, manĹ“uvrer avec des groupes parlementaires mĂ©fiants. DĂ©sireux de dĂ©velopper l’économie française, il met en place des actions en faveur de l’agriculture, de l’industrie, et du commerce. Il aide Ă©galement le dĂ©veloppement de la presse grâce Ă  la loi de mars 1819, la loi De Serre : dĂ©sormais, pour fonder un journal, il suffit d’une dĂ©claration et du dĂ©pĂ´t d’un chèque de 10 000 Francs. L’autorisation prĂ©alable et la censure sont abolies. Cela permet Ă  la presse nationale et rĂ©gionale, qu'elle soit ultra ou libĂ©rale, de se dĂ©velopper.

Decazes s’attire au fil des mois les foudres des ultras, qui le trouvent trop libéral, mais aussi celles des libéraux, qui critiquent la timidité de ses réformes. Il tente de se rapprocher des ultras pour modifier la loi électorale, dans un sens plus favorable aux grands propriétaires, ce qui l'amène à la tête d’un gouvernement plus conservateur en novembre 1819. Dans les semaines qui précèdent la mort du duc de Berry, il tente de mettre en place sa réforme électorale.

Après l'assassinat du duc, la chambre des pairs refuse de voter la loi, il est alors contraint de démissionner. Chateaubriand écrit, dans ses mémoires : « le pied lui a glissé dans le sang ». La mort du duc de Berry marque donc la fin d’une expérience qui n'a pas réussi réellement à trouver sa place entre une droite ultra statique, et une gauche libérale qui glisse vers une opposition de plus en plus forte dès lors que les libertés sont remises en cause.

Le changement de politique sous le ministère Richelieu

Après la démission de Decazes, la politique du pays change radicalement. Le roi Louis XVIII rappelle le duc de Richelieu à la tête du gouvernement, pour un deuxième ministère.

Les libertés individuelles et les libertés de la presse sont suspendues, la censure et l’autorisation préalable pour fonder un journal sont rétablies.

De plus, les ultras imposent le vote d’une loi Ă©lectorale destinĂ©e Ă  freiner la montĂ©e des libĂ©raux ; de nombreuses rĂ©actions Ă©clatent, comme la manifestation des Ă©tudiants qui se rendent au palais Bourbon pour protester. La loi voulue par les ultras est cependant votĂ©e le 30 juin 1820. Cette loi, appelĂ©e loi du « double-vote », rĂ©organise l’élection des dĂ©putĂ©s. En effet, 258 d’entre eux seraient Ă©lus par tous les Ă©lecteurs lors d’un scrutin d’arrondissement, et les 172 restants seraient Ă©lus dans les chefs-lieux par le quart des Ă©lecteurs les plus imposĂ©s. Ces derniers voteraient donc deux fois. Une autre loi Ă©lectorale permet Ă©galement de faire passer certains des Ă©lecteurs « suspects » sous la barre d’imposition des 300 francs, nĂ©cessaire pour avoir le droit de vote. Cela permet donc aux ultras de remporter une large victoire aux Ă©lections de novembre 1820, et d’écraser les oppositions.

En outre, le , les universités sont contrôlées par les autorités ; le , l’enseignement secondaire est placé sous surveillance du clergé.

Richelieu doit nommer des ultras au sein du gouvernement. Il est contraint de démissionner en raison des exigences toujours plus grandes de ses ministres. Il est remplacé en décembre 1821 par Joseph de Villèle, qui continue une politique ultra dans la lignée de celle de Richelieu : il place les universités sous tutelle de l’Église, la presse est de plus en plus contrôlée, et il lutte contre la Charbonnerie.

Iconographie

Le cabinet des arts graphiques du musée Carnavalet et son cabinet de numismatique conservent de nombreuses estampes et médailles relatives à l'assassinat du duc de Berry, qui introduisent un parallèle entre sa mort et celles d'Henri IV, Louis XVI et Marie-Antoinette.

Titulature et décorations

Titulature

  • 24 janvier 1778 — 26 mars 1815 : Son Altesse Royale Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry , petit-fils de France
  • 26 mars 1815 — 14 fĂ©vrier 1820 : Son Altesse Royale Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, fils de France

DĂ©corations dynastiques

Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Drapeau du Royaume de France Royaume de France

Armoiries

D’azur aux trois fleurs de lys d’or et la bordure crénelée de gueules.[25]

bordure engrêlée
Selon Anselme et Popoff
D’azur aux trois fleurs de lys d’or et la bordure engrêlée de gueules.[26]

Sources

  • Les papiers personnels de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry et de son Ă©pouse Caroline des Deux-Siciles sont conservĂ©s aux Archives nationales sous la cote 371AP[27].
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nĂ©crologique, ou SupplĂ©ment annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 1re annĂ©e, 1820, Paris : Baudoin , 1821, p. 11-19 ; et l'on peut y lire sur Louvel les p. 136-144
  • Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry (1778-1820). Père du comte de Chambord, Jean-Jacques Boucher Fernand Lanore, 2000
  • MĂ©moires, lettres et pièces authentiques touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, Duc de Berry, François RenĂ© de Chateaubriand
  • Discours Ă  la mĂ©moire de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berri, Jean-François-Hyacinthe Feutrier, 1820
  • Éloge de S. A. R. Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, fils de France, discours qui a remportĂ© MAQUART-Antoine François Nicolas, 1820
  • Oraison funèbre de S. A. R. Mgr Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de Berry, BarthĂ©lemy-Louis Enfantin, 1820
  • Vie de S. A. R. Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry, JĂ©rĂ´me Delandine de Saint-Esprit, 1820
  • Éloge historique de Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, Chazet RenĂ© De, 1820

Notes et références

Notes

  1. Titre octroyé le 10 juin 1820 par Louis XVIII.
  2. Notamment le prince Jean de Broglie (1921-1976) et Anne-Aymone Giscard d'Estaing (née en 1933).
  3. Notamment Hervé de Charette (né en 1938).
  4. Car né sept mois après le décès de son père.
  5. Posthume au mĂŞme titre que Henri d'Artois.
  6. "Mlle Saint-Ange a eu, du duc de Berry, une fille, Mélanie de Saint-Ange, dont j'ai parlé dans le Tome II du Curieux." Nauroy, L'ICC no 807 du 20 août 1898.
  7. C'est au moment de cette relation, que Lucie Saint-Ange (son nom d'artiste Ă©tait MĂ©lanie) est admise, le , comme pensionnaire au Théâtre Français.  sa fille Alix MĂ©lanie est nĂ©e rue de Richelieu qui donne sur la place du Théâtre Français.

Références

  1. D’après la miniature de Jean-Baptiste-Jacques Augustin.
  2. Roglo 2012.
  3. Registre des baptêmes (1778) de l'église Notre-Dame de Versailles, Archives départementales des Yvelines.
  4. Registre des baptêmes (1785) de l'église Notre-Dame de Versailles, Archives départementales des Yvelines.
  5. JĂ©rĂ´me Delandine de Saint-Esprit, Vie de S. A. R. Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, Paris, Ă©d. L.-E. Herhan , 1820, page 5.
  6. JĂ©rĂ´me Delandine de Saint-Esprit, Vie de S. A. R. Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, Paris, Ă©d. L.-E. Herhan , 1820, page 8.
  7. JĂ©rĂ´me Delandine de Saint-Esprit, Vie de S. A. R. Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, Paris, Ă©d. L.-E. Herhan , 1820, page 8-10.
  8. (en) David Skuy, Assassination, power, and miracles : France and the Royalist reaction of 1820, Montréal, Queen's University Press, , 301 p. (ISBN 0-7735-2457-6, lire en ligne), p. 5.
  9. Pons-Louis-François de Villeneuve, De l'Agonie de la France, t. 2, 1839, p. 325.
  10. Le prince, qui eut des obsèques maçonniques, est présenté en 1824 dans la Pompe funèbre célébrée par le G... O... de France à la mémoire de Louis XVIII, protecteur de la maçonnerie comme l'instigateur de l'ouverture de plusieurs temples maçonniques.
  11. Hervé Pinoteau, Le chaos français et ses signes : Étude sur la symbolique de l’État français depuis la révolution de 1789, éditions PSR, 1998, p. 233.
  12. Bègue-Clavel, Histoire pittoresque de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes, 1843, p. 287.
  13. Emmanuel Fureix, Le siècle des possibles 1814-1914, Presses universitaires de France, impr. 2014, cop. 2014 (ISBN 978-2-13-061930-7, OCLC 872320703), p. 39.
  14. « BB/29/974 pages 282-283. », Titre non transmissible de comtesse d'Issoudun accordé à Charlotte, Marie, Augustine, fille de Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry et de Amy Brown. Paris ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
    • État civil du bĂ©nĂ©ficiaire : nĂ© le Ă  Londres.
    • Armoiries : D'azur au pairle d'or, a laisĂ©, accompagnĂ© de trois fleurs de lys du mĂŞme ; au chef engrelĂ© d'or chargĂ© de trois fleurs de lys d'argent.
  15. « BB/29/974 pages 282-283. », Titre non transmissible de comtesse de Vierzon accordé à Louise-Marie-Charlotte, fille de Charles-Ferdinand [de Bourbon, duc de Berry] et de Amy Brown. Paris ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
    • État civil du bĂ©nĂ©ficiaire : nĂ© le Ă  Londres.
    • Armoiries : D'azur Ă  la tour, en bande, crĂ©nelĂ©e de quatre pièces d'argent, maçonnĂ©e de sable ; au chef engrelĂ© d'or, chargĂ© de trois fleurs de lys d'azur.
  16. Le Constitutionnel, 15 février 1820, jour du mardi gras, page 1, 2e colonne.Voir l'article reproduit sur la base Commons.
  17. « Le mausolée expiatoire du duc de Berry », sur Saint-Denis, cimetière des Rois.
  18. « Le duc de Berry honoré et oublié... », Royal Hebdo, no 193,‎ , p. 2 (ISSN 1255-7595).
  19. Charles-Ferdinand d'Artois présente la particularité d'être le père de 4 enfants posthumes, nés en 1820 : Henri d'Artois, Ferdinand Oreille de Carrière, Charles de La Roche (1820-1901), et Alix Mélanie Cosnefroy de Saint-Ange (1820-1892)
  20. Daniel Manach et Michel Sementéry, La Descendance de Charles X, roi de France, éd. Christian, 1997 (ISBN 2-86496-068-0).
  21. Roglo et C. Maubois, Descendance inédite du duc de Berry, 15 juin 2010.
  22. "Mort avant 1819, était le frère du chevalier de Beaune". Georges Monval, L'ICC n°797 du 10 mai 1898.
  23. « Ordre de la Légion d'honneur - Textes officiels antérieurs à 1962 », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )
  24. « Ordre royal et militaire de Saint-Louis », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )
  25. Bunel 1997-2011, p. Saint-Esprit (1789).
  26. Popoff 1996, p. 118.
  27. Archives nationales

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • « Berry (Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nĂ©crologique, ou SupplĂ©ment annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 1re annĂ©e, 1820, Paris : Baudoin , 1821, p. 11-19
  • Roullet, RĂ©cit historique des Ă©vĂ©nements qui se sont passĂ©s dans l'administration de l'opĂ©ra la nuit du (assassinat du duc de Berry), 1820 ; rĂ©Ă©d. : Paris, librairie Poulet-Malassis, 1862 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Tony-Henri-Auguste de Reiset, Les enfants du duc de Berry : d'après de nouveaux documents, Paris, Émile-Paul, , 430 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Popoff (prĂ©f. HervĂ© Pinoteau), Armorial de l'ordre du Saint-Esprit : d'après l'Ĺ“uvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le LĂ©opard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
  • Christophe Brun (prĂ©f. HervĂ© Pinoteau), Descendance inĂ©dite du duc de Berry : documents et commentaires, Paris, IntermĂ©diaire des chercheurs et curieux, , 125 p. (ISBN 978-2-908-00306-2)
  • Jean Gammal, Histoire politique de la France de 1814 Ă  1870, Paris, Nathan, coll. « Fac. / Histoire », , 248 p. (ISBN 978-2-091-90915-8) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jean-Claude Caron, La France de 1815 Ă  1848, Paris, A. Colin, coll. « Cursus. / Histoire », , 193 p. (ISBN 978-2-200-26493-2) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Dominique Barjot, Jean-Pierre Chaline et AndrĂ© EncrevĂ©, La France au XIXe siècle, 1814 - 1914, Paris, Quadrigue Manuel, Presses universitaires de France (PUF), 2005 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Laure Hillerin, La Duchesse de Berry, l'oiseau rebelle des Bourbons, coll. Grandes Biographies, Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-0812-2880-1) prĂ©sentation en ligne Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Bernard Cartron, La vie brisĂ©e du duc de Berry, Versailles, Via Romana, 2022, 316 p. (ISBN 978-2-37271-184-5).
  • Michel Prevost, « Berry (Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 6, Paris, [dĂ©tail des Ă©ditions] , col. 151–152

Liens externes


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