Chapelle-Spinasse
Chapelle-Spinasse est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Chapelle-Spinasse | |||||
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Ussel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Ventadour - Égletons - Monédières | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Août 2020-2026 |
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Code postal | 19300 | ||||
Code commune | 19046 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chapellois, Chapelloises[1]. | ||||
Population municipale |
112 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 34″ nord, 2° 02′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 564 m Max. 645 m |
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Superficie | 5,89 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Égletons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Égletons | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Cette commune est située dans le Massif central au sud d'Égletons. Elle fait partie du département de la Corrèze, dans la région du Limousin. Elle est arrosée par le Doustre.
Chapelle-Spinasse culmine à une altitude d'environ 600 mètres. Sa superficie est de 5,89 km2.
Localisation
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Elle est distante à vol d'oiseau de :
- 3,47 km de Rosiers-d'Égletons
- 4,33 km du Jardin
- 5,04 km d'Égletons
- 6,15 km de Champagnac-la-Noaille.
Au dernier recensement de 1999, on comptait 133 habitants dans le village de Chapelle-Spinasse. Ce chiffre est tombé à 115 en 2011.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 469,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 46 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Chapelle-Spinasse est une commune rurale[Note 5] - [15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Égletons, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61 %), prairies (37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chapelle-Spinasse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Doustre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[23] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Chapelle-Saint-Géraud - Bassin de la Dordogne », approuvé le [24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 21,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 68 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet et de Hautefage, des ouvrages de classe A[Note 7] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chapelle-Spinasse est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Histoire
- Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention, la commune porte les noms de Le Doustre et de Le Doustre-Lespinasse[30].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32]. En 2020, la commune comptait 112 habitants[Note 8], en diminution de 4,27 % par rapport à 2014 (Corrèze : −0,89 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Il existait dans le haut Moyen Âge deux sanctuaires, Saint-Gilles et Sainte-Catherine, lieux de pèlerinage sur les ruines desquels est édifiée l'église Notre-Dame-de-la-Nativité, édifice roman de Chapelle-Spinasse au XIIe siècle. Sa nef et son chevet sont typiquement corréziens. Au fil du temps, l'église est agrandie par l'extension de quatre chapelles latérales. La voûte sur croisées d'ogives date du XVe siècle. Le portail central est munis de sept rouleaux portés par des chapiteaux en frise et des colonnettes. L'édifice fait partie du patrimoine typique du Limousin médiéval.
- Église Notre-Dame de Chapelle-Spinasse. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1977[34].
- Le presbytère médiéval a brulé au XVIIIe siècle. Reconstruit à cette époque, il est classé monument historique.
- Le château de Mortegoutte (propriéte privée, ne se visite pas) construit au XVIe siècle par la famille de Braquilanges qui posséda la seigneurie de Mortegoutte. et dont les armes figurent sur une des chapelles de l'église Notre-Dame.
- Le village de Chapelle-Spinasse est composé de fermes et de maisons limousines de caractère, édifiées pour la plupart au XVIIIe siècle.
- Au lieu dit « Champs dit des pestiférés » subsiste encore une croix où faisaient halte les pèlerins qui se rendaient à Notre-Dame de La Chapelle-Spinasse[35].
Personnalités liées à la commune
- Le général de Braquilanges, lointain descendant des seigneurs de Mortegoutte, sur la paroisse de Chapelle-Spinasse.
Héraldique
Blason | D'azur au sautoir ondé d'or cantonné de quatre tours d'argent maçonnées de sable, au franc-canton échiqueté de gueules et d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Ville de Chapelle-Spinasse », sur http://www.conseil-general.com/ (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Egletons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Chapelle-Spinasse et Égletons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Egletons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chapelle-Spinasse et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Chapelle-Spinasse », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « PPRI Chapelle-Saint-Géraud - Bassin de la Dordogne », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chapelle-Spinasse », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Simon Louradour, Les chemins de la mémoire, FeniXX, 1987.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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