Champagne-Vigny
Champagne-Vigny (appelée Champagne-de-Blanzac avant 1983) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Champagne-Vigny | |||||
Le Maine-Giraud | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 4B Sud-Charente | ||||
Maire Mandat |
Gérard Saumon 2020-2026 |
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Code postal | 16250 | ||||
Code commune | 16075 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
241 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 30″ nord, 0° 02′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 160 m |
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Superficie | 8,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Sud | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation et accès
Aux portes du Sud Charente, Champagne-Vigny (anciennement Champagne-de-Blanzac) est une commune du Blanzacais, située à 3,5 km au nord de Blanzac et 18 km au sud-ouest d'Angoulême.
Elle est traversée par la D 7, route de Brossac à Hiersac qui dessert le bourg, qui va au sud à Blanzac et au nord à Claix, Roullet-Saint-Estèphe et la N 10 (Angoulême - Bordeaux) par un échangeur (à 8 km du bourg). Un réseau de routes secondaires la relie aux communes voisines[1].
Champagne est aussi à 9 km de Mouthiers, 12 km de Châteauneuf et de La Couronne, 15 km de Barbezieux[2].
Hameaux et lieux-dits
Comme toutes les communes charentaises, Champagne-Vigny possède un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes : le Mas, l'Obre, les Quillets au nord, la Charbonnière à l'est, Lussaud, le Maine-Giraud au sud, le Luc à l'ouest, etc.[1].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est située dans les coteaux calcaires de type crétacé, sur une cuesta faisant face au nord-est et qui s'étend à l'ouest à Jurignac et jusqu'au sud de Cognac, et à l'est à Juillaguet, Gurat, Verteillac…
On trouve le Santonien sur les zones basses de la moitié nord de la commune. Le reste de la commune est occupé par le Campanien, qui est un calcaire encore plus crayeux. La cuesta, peu marquée dans la commune, passe entre le Campanien1 et Campanien2 au sud du bourg de Champagne (ligne le Luc - la Charbonnière). Cette région vallonnée de la Charente s'appelle la Champagne charentaise[3].
On trouve une petite zone d'argile sableuse du Tertiaire sur un sommet au sud-est de chez Rullier. Les fonds de vallées sont occupés par des alluvions du Quaternaire[4] - [5] - [6].
Le point culminant de la commune est à une altitude de 160 m, situé en limite nord-est, mais de nombreuses collines autour du bourg principalement au sud dépassent les 150 m. Le point le plus bas est à 78 m, situé le long de l'Écly en limite ouest. Le bourg, situé sur une légère hauteur dominant la vallée de l'Écly, est à 100 m d'altitude[1].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Ecly et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
L'Écly, affluent du Né en rive droite et sous-affluent de la Charente traverse la commune d'est en ouest et passe au pied du bourg.
De nombreuses sources et fontaines sont disséminées dans la commune, comme la Font Ladre en limite sud, alimentant un ruisseau intermittent se dirigeant vers le Né en amont de Blanzac, ou au pied du Maine Giraud se dirigeant vers l'Écly. Un autre ruisseau intermittent traverse le nord de la commune[1].
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Champagne-Vigny est une commune rurale[Note 1] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), cultures permanentes (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (6,2 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Champagne-Vigny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Écly. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2018[19] - [17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 118 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 118 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
Toponymie
Une forme ancienne est Campanha en 1298, Campania en 1319[22].
L'origine du nom de Champagne vient du latin campania (dérivé de campus, champ) désignant un pays plat et découvert ou une plaine fertile[23] - [24].
Créée Champagne en 1793, la commune est devenue Champagne-de-Blanzac en 1956[Note 3] puis Champagne-Vigny en 1983, en l'honneur d'Alfred de Vigny, le célèbre poète, ancien propriétaire du Maine-Giraud[Note 4].
Histoire
L'ancien fief du Maine-Giraud appartenait à la baronnie de Blanzac, en Angoumois. Cette propriété a appartenu au XIXe siècle à Alfred de Vigny, qui y résidait souvent.
Le logis de Lussaud dont il subsiste quelques tours était aussi un fief dépendant de la baronnie de Blanzac.
Les registres de l'état civil remontent à 1606.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Blanzac, et un arrêt était situé à 800 mètres du bourg[25].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2020, la commune comptait 241 habitants[Note 5], en diminution de 6,95 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 122 hommes pour 121 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Agriculture
Sur le territoire de la commune, classée dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac des Fins bois[32], s'étendent aujourd'hui 90 ha de bois et 700 ha de terres cultivées[33].
Économiquement, la viticulture domine et ses huit domaines de production façonnent le paysage. Trois exploitants commercialisent eux-mêmes leurs produits et pratiquent la vente à la propriété (cognac, pineau des Charentes et vin de pays).
Commerces et artisans
La commune compte aussi, en 2011, une société d'équipement agricole qui emploie 15 personnes, un ferronnier, un boucher-charcutier-traiteur, une entreprise de destruction des nuisibles, une boutique de produits de luxe-galerie d'art et un spécialiste de la photo aérienne[34].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Bécheresse et Champagne-Vigny, qui se partagent les deux écoles élémentaires[35] - [36].
Culture et vie locale
Le Centre national Alfred-de-Vigny, situé à côté de la mairie, est une salle polyvalente à caractère culturel (scènes théâtrales, animations)[37].
Le musée Alfred-de-Vigny, lui, est situé au logis du Maine-Giraud.
Jumelages
- Mathry (Pays de Galles) depuis 1988 dans le Pembrokeshire
- Central City (États-Unis) depuis 1992 dans l'État du Colorado
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Christophe est romane et date du début du XIIe siècle. Elle a été remaniée au XVe siècle puis à la fin du XIXe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1990.
La cloche a été donnée en 1850 par Alfred de Vigny qui en est le parrain. Elle s'est fendue en 1935 et a été refondue par les établissements Bolée à Orléans[38].
- La façade.
- Le chevet et le clocher.
- Détails du chevet.
Patrimoine civil
Le logis du Maine-Giraud date du XVIe siècle. Il fut le domaine d'Alfred de Vigny de 1827 à 1863, après avoir appartenu au poète Jean-Baptiste Vivien de Châteaubrun. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1967[39]. Il abrite le musée Alfred-de-Vigny.
À classer également dans le patrimoine communal, un carnet ayant appartenu à Alfred de Vigny et sept lettres de sa main. L'ensemble de ces documents est conservé dans les archives de la mairie. Le carnet a été analysé par un article de Jacques André Catala et René Pomeau en 1964[40], les lettres ont fait l'objet d'une communication de J. A. Catala en 1963[41].
Le logis de Lussaud date des XVIIe et XVIIIe siècles[42].
- Le Maine-Giraud.
- Carnet et lettres de Vigny.
Personnalités liées à la commune
- Alfred de Vigny a résidé dans la commune, qui lui prendra son nom en 1983.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Bien qu'il n'y avait pas d'homonymie avec l'autre commune Champagne du même département, nommée Champagne-Mouton, mais parfois nommée aussi Champagne localement et dans son ancienne province du Poitou.
- Ce nom en -y fait exception dans cette partie méridionale du département où les noms se terminent par -ac.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Champagne-Vigny » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Champagne-Vigny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Champagne-Vigny », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Champagne-Vigny », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 58,59
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 137.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 109-110
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Champagne-Vigny (16075) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- Statistiques de ce paragraphe obtenues en mairie, décembre 2011.
- La Gazette de Champagne-Vigny, publication municipale, août 2011, mise à jour de la liste en mairie, décembre 2011.
- Site de l'inspection académique de la Charente
- Site du RPI Bécheresse-Champagne
- APMAC, « Fiche technique du Centre national Alfred-de-Vigny », (consulté le )
- « Église Saint-Christophe », notice no PA00104276, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Logis du Maine-Giraud », notice no PA00104277, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Vigny au Maine-Giraud en 1827 d'après un carnet inédit dans la Revue d'histoire littéraire de la France en 1964, no 2, 64e année), Jacques André Catala et René Pomeau.
- Mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, année 1963, 13 juin.
- Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 199