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Buissoncourt

Buissoncourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Buissoncourt
Buissoncourt
Mairie et Ă©glise.
Blason de Buissoncourt
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes de Seille et Grand Couronné
Maire
Mandat
Patrick Henquel
2020-2026
Code postal 54110
Code commune 54104
DĂ©mographie
Population
municipale
257 hab. (2020 en diminution de 6,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 40′ 40″ nord, 6° 20′ 42″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 258 m
Superficie 6,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Grand Couronné
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Buissoncourt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Buissoncourt

    GĂ©ographie

    Buissoncourt se situe Ă  17,5 km de Nancy par la route. Le village est traversĂ© par la route dĂ©partementale numĂ©ro 126 qui le relie au nord Ă  RĂ©mĂ©rĂ©ville et Ă  l'ouest Ă  Lenoncourt. Une seconde route dĂ©partementale, la RD 81, dĂ©marre de Buissoncourt en direction de Haraucourt-CrĂ©vic. Une route communale relie le village Ă  Velaine-sous-Amance.

    Le village est Ă  221 m d'altitude. Le point le plus bas est Ă  215 m et le plus haut Ă  250 m. L'ensemble du territoire est relativement plat.

    Le territoire comporte une exception géologique sous la forme d'un synclinal, une sorte de plissement que l'on rencontre assez rarement sur ce type de territoire plutôt plat[1].

    Romémont

    Ă  environ 1,5 km, en direction de Velaine-sous-Amance, le territoire de Buissoncourt comprend le domaine de RomĂ©mont[2]. Il s'agit d'un petit château et de ses dĂ©pendances construit au XVIIe siècle. Le site a pour coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48,693 degrĂ©s de latitude et 6,345 degrĂ©s de longitude.

    Cet Ă©cart ne doit pas ĂŞtre confondu avec « l'ermitage de RomĂ©mont » qui, avant sa destruction en 1944, Ă©tait situĂ© Ă  environ 500 m au Sud du domaine ci-avant mentionnĂ©. Ce lieu de culte Ă©tait parfois appelĂ© « la basse RomĂ©mont » dans les documents anciens. Le site a pour coordonnĂ©es 48,688323 degrĂ©s de latitude et 6,346177 degrĂ©s de longitude.

    La Borde

    C'était un ancien moulin avec dépendances. L'ensemble était enclavé à l'extrémité Sud-Ouest du territoire communal ayant pour coordonnées 48,668 degrés de latitude et 6,331 degrés de longitude. Le village le plus proche de ce lieu étant Buissoncourt, plusieurs documents historiques le situent sur la commune de Buissoncourt. Il s'agit d'une erreur car ce moulin générateur de redevances seigneuriales a toujours dépendu de la châtellenie de Haraucourt, sur la commune voisine. Bien que les deux territoires soient totalement disjoints (Haraucourt et La Borde), cette situation juridique s'est poursuivie après la Révolution. La commune de Buissoncourt a longtemps revendiqué cette portion de territoire. Dans sa séance du 7 novembre 1874, le conseil général de Meurthe-et-Moselle a voté une délibération tranchant le conflit au profit de Buissoncourt[3] mais cette décision n'a jamais été traduite dans les faits. En 2020, La Borde est toujours sur le territoire de Haraucourt. Les bâtiments de l'ancien moulin ont été démolis vers 1985.

    Hydrologie

    La petite rivière La Roanne, anciennement appelée la Pissotte comme l'atteste la première version des cartes d'État-Major, matérialise la séparation de sud-est à sud ouest avec le territoire de Haraucourt. La pente dominante du territoire de Buissoncourt étant dans le sens nord vers sud, la Roanne draine la totalité du territoire communal. Au début des années 2000, elle était encore polluée par les rejets d'effluents des communes riveraines. La communauté de communes détentrice de la compétence « assainissement des eaux usées » a d'abord construit une station d'épuration intercommunale traitant les eaux de Buissoncourt, Lenoncourt et Haraucourt sur la partie sud du territoire de Buissoncourt, en direction de Varangéville. Les coordonnés géographiques de cette installation sont 48,672 degrés de latitude et 6,333 degrés de longitude. La collectivité a continué avec la construction de stations d'épuration à Gellenoncourt et à Réméréville. Ces investissements ont très nettement amélioré la qualité de l'eau de la Roanne. Ils devraient être complétés par une renaturation des ruisseaux affluents.

    Malheureusement ces efforts sont en partie anéantis par des pollutions industrielles répétées sous forme de fuites de la canalisation de saumure qui suit le lit de la Roanne et de résurgences d'eau salée provoquées par l'industrie. En observant la vallée de la Roanne sur les photos aériennes, on voit que la prairie est ponctuée de zones grises ou jaunâtres marquant la pollution à la saumure. La rupture de conduite d'août 2017 a encore aggravée la situation en détruisant plusieurs kilomètres de ripisylves et en provoquant la mort de la majeure partie des poissons qui avaient recolonisés le cours d'eau[4].


    Urbanisme

    Le village vu depuis DomĂŞvre.
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • EntrĂ©e de Buissoncourt.
      Entrée de Buissoncourt.
    • EntrĂ©e de RomĂ©mont.
      Entrée de Romémont.
    • La Roanne.
      La Roanne.
    • Le pont de Lorraine.
      Le pont de Lorraine.

    Typologie

    Buissoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,2 %), terres arables (35,6 %), forêts (21 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].


    Santé et secours

    les services mĂ©dicaux de proximitĂ© et les pharmacies se trouvent Ă  environ km, dans les villes voisines de VarangĂ©ville et de Saint-Nicolas-de-Port. Les centres hospitaliers se trouvent dans l'agglomĂ©ration de Nancy. La communautĂ© de communes adhère Ă  un rĂ©seau gĂ©rontologique qui aide les familles dans leurs dĂ©marches pour la mise en place des services Ă  la personne. Il existe plusieurs EHPAD (Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personne âgĂ©es dĂ©pendantes) dans un rayon de moins de 20 km.

    Le centre de première intervention des pompiers se situe Ă  Haraucourt, Ă  2,5 km de distance par la route. La seconde intervention est basĂ©e Ă  Saint-Nicolas-de-Port, Ă  environ km.

    Éducation et petite enfance

    Buissoncourt et les communes voisines de Gellenoncourt et de Haraucourt ont formé un syndicat scolaire qui prend en charge l'enseignement du premier degré sur le site unique de Haraucourt. Il assure également les services périscolaires avec une offre d'accueil des enfants dès sept heures jusqu'à dix-huit heures trente. Il fonctionne aussi pendant la moitié au moins de chaque période de vacances scolaires. Ce dispositif est renforcé par une offre importante au service à la petite enfance avec une maison des assistantes maternelles et une crèche intercommunale. Le réseau des assistantes maternelles indépendantes vient compléter ce service.

    Le collège d'enseignement secondaire se trouve à Dombasle-sur-Meurthe et le lycée d'enseignement général est à Tomblaine. Les transports scolaires sont gratuits et gérés par le conseil départemental de Meurthe-et-Moselle.

    Toponymie

    Le nom du village se serait formé sur le nom de personne mérovingienne Boso ou Boson. On trouve les anciennes formes suivantes du toponyme : Bissoncourt en 1238 et 1260, Bussoncourt et Buchoncourt en 1284[12], La nueuveville dite Buissoncourt en 1289, Bassancourt en 1413[13]. Dans certains documents du 18e siècle, la commune est nommée : Buissoncourt-en-France.

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Une nécropole franque fut découverte et fouillée en 1860 mais il est possible qu'elle se situe au lieu-dit la Borde, dans l'enclave du territoire de Haraucourt et non sur Buissoncourt. Cette erreur est fréquente dans les documents historiques. Outre la cinquantaine de squelettes humains, on y a trouvé un scramasaxe, un fer de lance et deux lames de couteaux. Tous ces objets ont été déposés au musée lorrain[14].

    Aussi loin que l'on puisse remonter dans les archives, Buissoncourt a toujours dépendu de l'évêché de Toul puis du diocèse de Nancy et de Toul sur le plan spirituel. Sur le plan temporel, pendant de brèves périodes entre le XIIIe et le XVe siècle, le village a dépendu du duché de Lorraine mais sur le long terme, il dépendait de la généralité de Metz (évêché), plus précisément de son bailliage de Vic, comme c'est détaillé dans le paragraphe suivant.

    En 1284, Bouchard évêque de Metz et Ferry III duc de Lorraine déclarent « qu'ils posséderont à l'avenir chacun la moitié des villages de Réméréville, l'étang, les pourpris (paquis ?), les prés et les terres, la Neufville dite Bussoncourt, la forteresse et ce qui appent (dépend ?) et Villemes (Velaine-sous-amance ?) qui appartiennent au duc de Lorraine »[15]. En 1289 les mêmes, Bouchard évêque de Metz et Ferri III duc de Lorraine, font un accord disant que l'étang de Buissoncourt demeure la propriété du duc. En 1292, Bouchard devient propriétaire en totalité de Buissoncourt[16]. Toutefois, divers actes ultérieurs prouvent que les ducs de Lorraine gardèrent quelques prérogatives importantes sur cette commune. En 1308 à la suite d'un échange entre Ferry de Plombières et le duc de Lorraine, Buissoncourt est intégré au duché de Lorraine.

    Au XIVe siècle, Buissoncourt, avec Beaufort (Gellenoncourt), ErbĂ©viller-sur-Amezule, Cercueil (Cerville) et RĂ©mĂ©rĂ©ville forment une mairie dĂ©pendant du temporel de l'Ă©vĂŞque de Metz dont le chef-lieu est RĂ©mĂ©rĂ©ville[12]. En 1333, Aimar Ă©vĂŞque de Metz engage pour garantie d'une somme de 1 250 livres la moitiĂ© de plusieurs villages dont « Bussoncourt »[15].

    En 1413 par un traité entre le duc de Lorraine et Raoul de Coucy, évêque de Metz, Buissoncourt passe à nouveau à l'évêque de Metz et y restera jusqu'à la Révolution française[17]. Cette position eut un important impact fiscal car l'échange de produits avec les communes voisines appartenant au duché de Lorraine était soumis à « acquits » que l'on nommait aussi la foraine, une sorte d'octroi. Les habitants se plaignent de cette situation dans le cahier de doléances de 1789. Ils démontrent par exemple que le sel est deux fois et demi plus cher à Buissoncourt que dans la commune voisine de Haraucourt[18].

    En 1845 on a trouvĂ© « en direction d'ErbĂ©viller » et Ă  hauteur de l'ermitage de RomĂ©mont, 180 pièces d'argent du XIVe siècle pour la plupart d'origine lorraines et 34 florins en or fin. Cette dĂ©couverte est dĂ©crite dans le mĂ©moire de la SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Nancy de l'annĂ©e 1845.

    La tuilerie

    Il y avait une tuilerie aujourd'hui disparue sur la route de Lenoncourt. Elle fut reconstruite en 1581 Ă  la suite d'un incendie[19]. Dans les comptes de la communautĂ© de Haraucourt pour l'annĂ©e 1726, on trouve une dĂ©pense pour un achat Ă  la tuilerie de Buissoncourt[20]. Elle est encore reprĂ©sentĂ©e sur la carte des Naudin Ă©tablie entre 1728 et 1739. Dans la liste des biens nationaux sis Ă  Buissoncourt vendus le 28 juillet 1791, il est Ă©crit : une maison, l'emplacement d'un four banal, d'une tuilerie et 2 jours de terres et prĂ©s ayant appartenu Ă  l'Ă©vĂŞchĂ© de Metz. La phrase est ambiguĂ«. On ne sait si la vente comprend la tuilerie ou seulement son emplacement ?

    Ancien régime

    Divers documents documents d'archives font allusions à un château situé dans le village mais on manque d'information pour le décrire ici. Il est cependant représenté sur la carte des Naudin, à l'extrémité Ouest de l'actuelle rue Haute. Lorsque l'on arrive de Lenoncourt, on voit nettement que la levée de terrain à cet endroit n'est pas naturelle. Ce constat fait remonter loin dans le temps sa construction puisque la technique des fortifications sur motte commence avant l'an mil.

    Il existait un ermitage entre le village et le château de Romémont avec deux ermites présents au début de la Révolution. Il fut abandonné et le bâtiment détruit par les bombardements américains de 1944. Son emplacement a pour coordonnés 48,688 degrés de latitude et 6,346 degrés de longitude. On peut voir sur une photo la porte de la chapelle de cette ermitage avant sa destruction ainsi que les plans de l'ensemble dans un article très détaillé de la revue «le Pays lorrain»[21].

    En 1640 puis en 1644 et en 1649, le village est totalement déserté à la suite des ravages de la guerre de Trente Ans et de la peste[19]. On sait cependant que ces recensements sont à considérer avec prudence car la déclaration d'absence d'habitant permettait d'échapper à l'impôt.

    La cure de Buissoncourt est unie à celle de Haraucourt en 1641[16]. Elle en est désunie en 1678[22].

    En 1678, un procès est en cours entre les « dames de Remiremont, décimatrices » (bénéficiaires de la dîme) et les habitants de Buissoncourt au sujet des réparations à faire dans l'église. A cette occasion, les habitants produisent un « contredit » adressé au bailliage de l'évêché de Metz dont certaines digressions sont intéressantes pour l'histoire locale. La lecture de ce document montre le ressentiment des habitants de Buissoncourt à l'égard de leurs voisins de Haraucourt convertis à la religion réformée[13].

    Au début du XVIIIe siècle, les étangs de Buissoncourt sont mentionnés dans une liste de « menus cadeaux » fait par le duc Léopold au prince de Craon, l'époux légitime de la maîtresse du duc[23].

    En 1751 les curés de Buissoncourt et d'Haraucourt s'affrontent en justice à propos d'une poignée de chanvre « dix-mée nuitamment » par la servante du curé de Buissoncourt au détriment de celui de Haraucourt. Au détour des pièces de ce curieux procès, on apprend que la pomme de terre est déjà cultivée à cette époque[24], donc bien avant que Parmentier ne tente de la vulgariser.

    Il semble que cet incident entre les deux curés ne soit que l'une des nombreuses péripéties de leur opposition. Le fond de leurs divergences reposait sur les bénéfices de la dîme prélevée sur les anciens étangs et sur l'écart de la Borde. Cet impôt avait toujours bénéficié au curé d'Haraucourt ; celui-ci arguant la propriété des étangs par le duché de Lorraine. Le curé de Buissoncourt s'appuyait sur le fait que les étangs, nonobstant leur propriété, étaient situés dans l'évêché de Metz comme le village de Buissoncourt, donc la dîme devait lui revenir. Cette affaire fut arbitrée par un procès qui se termina en 1790 au bénéfice du curé d'Haraucourt[25] - [26].

    En 1779 se termine un procès entre les communautés de Haraucourt, Buissoncourt et Réméréville au sujet des « patis » de Rascenel (lieu-dit)[27].

    Le 4 mars 1784 : un ballon gonflé à l'air chaud est lancé depuis la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Il finit sa course à Buissoncourt[28].

    Dans un pouillĂ© manuscrit du diocèse de Nancy pour l'annĂ©e 1784, on lit que la cure de Buissoncourt figure parmi les plus pauvres du diocèse avec un revenu annuel de 860 livres.

    Les anciens Ă©tangs

    Les anciens Ă©tangs.

    Il a existĂ© un vaste Ă©tang qui ennoyait la vallĂ©e de la Roanne et celle du ruisseau de Cerville, territoires actuels de Buissoncourt et d'Haraucourt. On pense gĂ©nĂ©ralement que la digue fut construit au XIIe siècle par les ducs de Lorraine. Dans les registres de comptes du duchĂ© de Lorraine en 1575, on peut lire que l'Ă©tang de Buissoncourt a produit « 535 fr 2 gr pour le poisson vendu et a envoyĂ© Ă  l'hĂ´tel du duc 235 beschets (brochets), 49 perches et 78 brèmes »[29]. La lecture d'une acte d'Ă©change en date du 15 fĂ©vrier 1593, entre le duc Charles et le cardinal-Ă©vĂŞque de Metz et de Strasbourg, nous apprend que les Ă©tangs sont assĂ©chĂ©s. Le village Ă©tait une presqu'Ă®le au milieu de ce lac qui est encore mentionnĂ© dans un acte de 1623 par lequel le duc Henri vend l'Ă©tang pour 80 000 livres Ă  son neveu le prince de Phalsbourg[19]. Selon Henri Lepage, les archives dĂ©partementales possèdent une carte figurative des prĂ©s dit « les Ă©tangs » dressĂ©e en 1704. RĂ©cemment, les services municipaux ont sauvĂ© l'une des bornes qui marquaient les limites de l'Ă©tang. Elle est actuellement installĂ©e Ă  cĂ´tĂ© du monument aux morts. Elle reprĂ©sente sur une face une crosse symbolisant le domaine de l'Ă©vĂŞque de Metz et sur la face opposĂ©e, une croix de Lorraine symbolisant le duchĂ©.

    La page Wikipedia d'Haraucourt donne plus de détails à propos de ces étangs.

    Révolution française et empires

    En 1790, Buissoncourt devient le chef-lieu d'un canton qui comprend les communes de Buissoncourt, Cercueil (aujourd'hui Cerville), Haraucourt, Saulxures-lès-Nancy et Lenoncourt. Par délibération de l'Assemblée du Conseil Départemental, en date du 24 novembre 1790, le canton est modifié. Il comprend désormais les communes de Réméréville, Cercueil, Gellenoncourt, Buissoncourt, Haraucourt, Bosserville, Art-sur-Meurthe et Velaine-sous-Amance. Le chef-lieu de canton est transféré à Lenoncourt. Le Consulat crée ensuite le canton de Saint-Nicolas-de-Port ce qui supprime celui de Lenoncourt.

    Joseph Boulin né à Buissoncourt en 1789 fut décoré de la Légion d'honneur le 12 août 1822 pour ses campagnes et multiples blessures entre 1809 et 1815[30].

    Marie François De Schacken (ou de Schokey) se distingua également pendant cette période (voir la rubrique personnalités liées à la commune).

    Lorsqu'elle fut crĂ©Ă©e, la mĂ©daille de Sainte-HĂ©lène fut remise Ă  4 habitants de la commune ayant combattu pendant les guerres napolĂ©oniennes et encore vivants en 1857. Il s'agit de François Ambiel, Jacques Caron, Nicolas Caron et Pierre Coqueron[31].

    Époque contemporaine

    En 1830, H.Lepage dit que l'on voit encore les ruines d'une ancienne Ă©glise sur le chemin de Lenoncourt, au lieu-dit le vieil Moustier[17]. En lorrain roman, moustier (moutier) est synonyme d'Ă©glise (dictionnaire des patois romans de la Moselle par LĂ©on ZĂ©liqzon).

    En 1855, la rĂ©gion est traversĂ©e par une Ă©pidĂ©mie de « cholĂ©ra asiatique ». Les statistiques de l'Ă©poque font Ă©tat de 117 cas Ă  Buissoncourt suivis de 23 dĂ©cès[32]. Toutefois, plusieurs communes du secteur on des chiffres aussi importants que l'on ne retrouve pas dans les registres de l'État-civil. Il convient donc de les considĂ©rer avec prudence.

    Le 22 juin 1861, un ouragan abat le clocher de l'Ă©glise[33].

    En 1872, Ă  la suite de la guerre de 1870 et du traitĂ© de Francfort qui a ramenĂ© la frontière allemande Ă  15 km, Ă  Moncel-sur-Seille, un nombre important de douaniers Ă©lisent domicile Ă  Buissoncourt[34].

    Dans une délibération du 8 septembre 1878, le conseil municipal d'Haraucourt est sollicité par celui de Buissoncourt pour participer aux frais de construction du pont sur la Roanne, en lieu et place du gué dit de la Borde, sur le chemin vicinal de Buissoncourt à Varangéville. La délibération de Buissoncourt actant cette demande date du 11 août 1878. À cette date, il existe un différend entre les deux communes à propos de l'annexion de la Borde par Buissoncourt. L'assemblée de Haraucourt refuse toute participation à la construction de ce pont.

    En 1880, une jeune habitante de la commune s'étant rendue à Lourdes se dit miraculeusement guérie d'une plaie purulente dans le dos. Si plusieurs journaux proches des milieux catholiques relaient les dires de la jeune femme, d'autres journaux nationaux, moins réceptifs à ce genre d'événement, se gaussent de cette guérison subite[35].

    1890 est l'année d’achèvement du premier remembrement du territoire communal. Il s'agit en réalité d'une révision cadastrale améliorée par un abornement général avec des échanges volontaires entre propriétaires d'une même section cadastrale. Monsieur Hottenger, alors géomètre du cadastre dans le département de Meurthe-et-Moselle en est le principal artisan[36].

    1899, le 16 novembre : une pétition est déposée par la société Marchéville-Daguin et Cie en vue d'obtenir une extension de la concession de mines de sel gemme dite concession de Saint-Nicolas. Cette demande de modification de périmètre inclut une partie du territoire de la commune[37].

    1914 : si Buissoncourt est à peu près épargné lors de la bataille du Léomont qui s'étend jusqu'à la commune voisine de Haraucourt, le Nord et l'Est du territoire sont le théâtre d'un terrible combat lors de la bataille du Grand-Couronné au début de septembre. Les manuels d'histoire parlent surtout des combats du bois de St-Paul (Territoire de Réméréville) et du bois d'Haraucourt qui sont en limite de territoire mais la mitraille ne s'arrête pas aux limites administratives. Le site « mémoire des hommes » recense 131 fiches de soldats français tués sur le territoire communal.

    Le 12 septembre, les Allemands quittent le secteur et un calme relatif s'installe. Le château de Romémont est alors transformé en hôpital militaire de campagne.

    Le monument aux morts de Buissoncourt est inauguré le . Il est l’œuvre du sculpteur nancéien Georges Gerbeaux.

    Le , le lieutenant Jean Barbaza du 30e bataillon de chars de combat, blessĂ© la veille Ă  Burthecourt-aux-ChĂŞnes est dĂ©clarĂ© mort pour la France Ă  l'ambulance de Buissoncourt Ă  l'âge de 29 ans[38].

    Les voies ferrées étroites de la grande guerre

    Après la bataille des frontières et la victoire française de la Marne au début de la Première Guerre mondiale, Les forces combattantes se fixent de part et d'autre de la frontière de 1871. Il faut donc les approvisionner. Côté français, l'armée commence la construction d'un réseau ferré appelé « voie de 60 ». Partant de Dombasle-sur-Meurthe où les ateliers du grutier Perbal sont transformés en usine d'armement, la voie de 60 descend le long du canal de la Marne au Rhin. Elle bifurque un peu avant le pont du canal franchissant de la Roanne à Varangéville. Elle traverse la Roanne juste avant le pont de Lenoncourt sur la route numéro D2k et remonte sa vallée, le long de la rive droite, jusqu'à l'extrémité Est du territoire de Buissoncourt où se situe la première intersection. Une voie remonte entièrement la vallée de la Roanne jusqu'à la forêt de Ranzey ; tandis qu'une autre bifurque vers le nord, en direction de la forêt de Champenoux. Tout près de cette intersection, on distingue encore un important aménagement du sol. Les documents militaires parlent régulièrement de la gare de triage de Romémont. Pour certains habitants de Buissoncourt, cette gare de triage se situait à cet endroit. La bifurcation remonte toujours vers le nord dans la petite vallée du ruisseau de l'étang Vittel, elle passe derrière le domaine de Romémont et entre dans la forêt domaniale de Champenoux sur la rive gauche du ruisseau de la Bouzule. Dès cette entrée, un second aménagement important du terrain est visible dans la forêt. Ne serait-ce pas là que se situait la gare de Romémont où le nom serait plus logique puisque nettement plus proche du lieu-dit ? Seuls des recherches complémentaires aux archives militaires permettront de trancher ce débat. Pour revenir au tracé, il ne cessera d'être prolongé pendant toute la guerre[39]. Une autre bifurcation est construite depuis le château de Romémont. Elle suit la lisière du bois de Froide terre, chemine jusqu'à l'entrée de Velaine-sous-Amance et tourne en direction de Voirincourt avant de rejoindre la gare de Laître-sous-Amance.

    L'Armistice est prononcé le 11 novembre 1918. Dès la mi-décembre suivante, le préfet de Meurthe-et-Moselle ordonne par décret le démantèlement de cette voie. Il en reste aujourd'hui quelques vestiges que les amateurs d'histoire locale connaissent.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1822 après 1822 Sébastien Poinsignon
    1852 Nicolas Coqueron
    avant 1864 1866 Marie-Louis-Ernest Bert décédé en cours de mandat
    avant 1872 après 1876 Poinsignon
    avant 1882 Pierre Mathis
    avant 1891 1919 Charles Collet
    1920 après 1927 J. Poinsignon
    1929 après 1936 Alfred du Pont de Romémont
    1989 André Haaz
    1989 2001 André Poirel
    mars 2001 2014 Jean-Paul Jaillant
    mars 2014 juillet 2020 Pierre Mahr
    2020 En cours Patrick Henquel[40]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2020, la commune comptait 257 habitants[Note 3], en diminution de 6,55 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225284325347362370366378392
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    378362371340311300263274264
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    257223198227207179174187164
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    155142197202191245260270261
    2020 - - - - - - - -
    257--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La majeure partie des habitants travaillent dans l'agglomĂ©ration de Nancy distante de 18 km. L'industrie du sel très proche qui Ă©tait le principal employeur au XXe siècle et qui est toujours en activitĂ© n'emploie presque plus de main-d’œuvre locale. Il en est de mĂŞme pour l'agriculture qui ne compte plus qu'une seule exploitation au village. Il n'y a plus de commerce. On compte deux artisans du bâtiment. Il y a un dĂ©pĂ´t d'une importante entreprise rĂ©gionale de travaux publics mais aucun emploi n'est directement liĂ© Ă  ce site.

    La commune tire une part non négligeable de ses revenus des forêts qu'elles possèdent.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin XIXe siècle.
    • CarrĂ© militaire au cimetière.
    • Monument aux morts du sculpteur nancĂ©ien Georges Gerbeaux.
    • Château de RomĂ©mont construit entre 1603 et 1609 par Michel Bouve, rĂ©sidence de la famille du Pont de RomĂ©mont, transformĂ© en 1691 : deux tours carrĂ©es, une tour ronde.
    • Ruines de l'ermitage de RomĂ©mont Ă  environ km du village.
    • Maison lorraine 1749.
    • Petit patrimoine : borne des anciens Ă©tangs, croix de chemin, lavoir, fontaines, pompes.
    • Église Saint-Martin.
      Église Saint-Martin.
    • CarrĂ© militaire.
      Carré militaire.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Croix de chemin.
      Croix de chemin.
    • Lavoir et fontaine.
      Lavoir et fontaine.
    • Pompe de la rue principale.
      Pompe de la rue principale.

    Personnalités liées à la commune

    Charles Lambert, dit le Bon Père est né à Seichamps (54) le 1er janvier 1664 et décédé à Buissoncourt le 28 janvier 1710. Sous sa direction la paroisse de Buissoncourt s'est développée[21]. « Sa sainteté » était connue de tous aussi bien de ses confrères que des gens qui venaient prendre conseil auprès de lui. La population de Buissoncourt en garde toujours le souvenir. L'abbé Chatrian a été le premier biographe du Bon Père de Buissoncourt en 1772. Son manuscrit se trouve à la Bibliothèque diocésaine de Nancy.

    Schacken Marie François (baron Marie François de Schacken)[45] est né à Buissoncourt le 19 mars 1793. Sur son acte de naissance, le nom est écrit Schaiken, sans particule. L'état civil indique que son père, Guillaume Schaiken exerce la profession de cultivateur et homme de loi[46](avocat). Son grand-père Antoine de Schacken originaire de Flandre arriva en Lorraine avec le duc Léopold. Étant baron de l'empire d'Allemagne, L'aïeul fit enregistrer ses titres de noblesse au greffe de la cour de Nancy le 26 août 1766[45].

    Marie François De Schacken commence ses études de médecine à Nancy en 1806. En 1810 il est nommé médecin militaire et part pour la campagne de Russie. Il fait ensuite les campagnes de Saxe et de France en tant que chirurgien militaire. Il est le seul chirurgien du premier corps de la Grande Armée rescapé du passage de la Bérézina. Rentré en Lorraine, il est rattaché à l'hôpital militaire de Nancy. Il se rend ensuite à Paris pour terminer ses études. Le 1er juin 1819, il présente à la faculté de médecine de Paris une dissertation sur la fièvre traumatique en vue d'obtenir le grade de docteur en médecine[47]. Il s'établit ensuite à Nancy comme praticien.

    Curieusement, il vante les mérites de la saignée dans un article médical à propos du traitement « de la pustule maligne » alors que cette pratique est abandonnée depuis longtemps[48].

    En 1832, il rédige une note médicale plusieurs fois citée à propos du choléra qui sévit alors en Lorraine, notamment à Velaine-en-Haye[49].

    En 1866, il est médecin en chef de l’hôpital Saint-Charles à Nancy[50].

    Il reçoit la croix de la Légion d'honneur le 4 juillet 1866 selon l'institut Napoléon ; Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret impérial du 14 juillet 1866 selon le bulletin du ministère de l'Intérieur[51]. Il décède à Nancy en 1876[52].

    La Revue de l'Institut Napoléon, no 179, 1999, volume II, lui consacre un article.

    HĂ©raldique

    blaon de Buissoncourt
    blason officiel

    Le blason représente en son milieu des flots qui symbolisent l'ancien étang très vaste situé en amont du village entre le XIIe et le XVIIe siècle. La crosse symbolise l'appartenance du village à l’Évêché de Metz. Les deux croix de Lorraine qui l'entourent reflètent l'enclavement dans le duché de Lorraine.

    D'argent aux deux fasces ondées abaissées d'azur, à la crosse épiscopale de gueules mouvant de la pointe et brochant sur le tout, chapé du même chargé de deux croisettes patriarcales d'or.

    Blason populaire

    les habitants étaient surnommés « les rendremis » ce qui signifie les rendormis ; on les appelait également « les méchantes fômmes » parce que l'on prétendait qu'ils étaient «de mauvaises langues». Plus rarement, on parlait des habitants de Buissoncourt en les appelant «nos gens». Les habitants de Romémont étaient surnommés les « grands louvetiers »[53] - [54].

    Bibliographie

    • Journaux de marche et opĂ©rations (JMO) des diffĂ©rentes compagnies du GĂ©nie ayant travaillĂ© Ă  la construction et Ă  l'entretien de la voie ferrĂ©e no 13 dite voie de Lorraine.
    • Archives municipales de VarangĂ©ville.

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Henri Rapin, « TeS à travers les temps géologiques », sur associationtousensel.blogspot.com, (consulté le ).
    2. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=54104_1
    3. « Rapports et délibérations du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    4. [enquete publique CSMSE] « info-mairie du 18 juillet 2019 - Mairie de Haraucourt », sur www.haraucourt.mairie54.fr, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Henri Lepage, « Dictionnaire topographique de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    13. Henri Lepage, « Les communes de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    14. « Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    15. L'Austrasie : revue de Metz et de Lorraine Archives du département de la Moselle : évêché de Metz, Metz, Imprimerie de Rousseau-Pallez, , 645 p. (lire en ligne), p. 288-289 ; 433.
    16. Henri Lepage, « les communes de la Meurthe 2e partie », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    17. « les communes de la Meurthe par Henri LEPAGE », sur Gallica.
    18. « Cahier de doléances de Buissoncourt », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    19. « Les communes de la Meurthe par Henri LEPAGE », sur Gallica.
    20. Paul Beix, Haraucourt avant 1789, Haraucourt, monographie, p. 70
    21. Jean Hurstel, « L'ermitage de Romémont et le bon père de Buissoncourt », sur gallica.bnf.fr, trimestrielle, (consulté le ).
    22. « Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine », sur Gallica, (consulté le )
    23. le Pays lorrain, Nancy, , 810 p. (lire en ligne), p. 557.
    24. « L'indépendant rémois », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
    25. Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Archives communales et hospitalières de la Meurthe, par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p. 159
    26. Paul Beix, L'histoire de Haraucourt, Haraucourt, Monographie
    27. Henri Lepage, « Archives communales et hospitalières de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
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    32. Docteur Louis Bertand, « le choléra asiatique en Lorraine », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    33. L'Espérance : courrier de Nancy, Nancy, , 4 p. (lire en ligne), p. 3.
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    39. « Cartes de la grande guerre essentiellement en Lorraine », sur cherbe.free.fr (consulté le ).
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    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. Théophile de Auteur du texte Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur. 12 / par T. Lamathière, 1875-1911 (lire en ligne)
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    48. Louis (1853-19 ) Auteur du texte Mesnard, Du traitement de la pustule maligne / par Louis Mesnard,..., (lire en ligne)
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