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Brion (LozĂšre)

Brion est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

Brion
Brion (LozĂšre)
L'Église paroissiale.
Blason de Brion
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac
Maire
Mandat
Daniel Longeac
2020-2026
Code postal 48310
Code commune 48031
DĂ©mographie
Gentilé Brionais
Population
municipale
80 hab. (2020 en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 45â€Č 19″ nord, 3° 04â€Č 18″ est
Altitude Min. 980 m
Max. 1 272 m
Superficie 22,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Peyre en Aubrac
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Brion
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Brion
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Brion
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Brion
Liens
Site web Mairie de Brion

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le BĂšs, la Rimeize, le ruisseau des RoustiĂšres, le ruisseau d'Ussels, le ruisseau Las Chantagues et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Brion est une commune rurale qui compte 80 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 441 habitants en 1846. Ses habitants sont appelĂ©s les Brionais ou Brionaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Brion est une commune située dans le Massif central, en Aubrac. La commune est limitrophe du département du Cantal.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend les lieux-dits et Ă©carts: Brion-Vieux, La Chaldette, La Prugne, Costevayre, La BlanchĂšre, Le Carroc, Le Fau, Les Levades, Les Bouteillers, La Valentine, Priondes, Reyrac et Ussels.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 7,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 10 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 072 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 036,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le dĂ©partement du Cantal, mise en service en 1945 et Ă  53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, crĂ©Ă© par dĂ©cret le [16] et occupant une superficie de 220 284 ha. RĂ©gion rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possĂšde un patrimoine encore bien prĂ©servĂ©. Son Ă©conomie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnĂ©rables et menacĂ©s et c'est Ă  ce titre que cette zone a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[20], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbiĂšres abritant une flore trĂšs spĂ©cialisĂ©e : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espĂšces relictes des derniĂšres glaciations comme la Ligulaire de SibĂ©rie[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] :

    • les « gorges du BĂšs » (1 345 ha), couvrant 11 communes dont quatre dans le Cantal et sept dans la LozĂšre[23] ;
    • la « tourbiĂšre des RoustiĂšres » (39 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[24] ;
    • la « vallĂ©e du BĂšs et du Riomau » (4 381 ha), couvrant 11 communes dont quatre dans l'Aveyron, trois dans le Cantal et quatre dans la LozĂšre[25] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :

    • le « plateau de l'Aubrac » (18 330 ha), couvrant 21 communes dont six dans l'Aveyron, dix dans le Cantal et cinq dans la LozĂšre[26] ;
    • le « plateau de l'Aubrac lozĂ©rien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la LozĂšre[27] ;
    • la « vallĂ©e de la TruyĂšre » (30 569 ha), couvrant 40 communes dont quatre dans l'Aveyron, 27 dans le Cantal et neuf dans la LozĂšre[28].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Brion.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Brion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 1] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (78,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (64,3 %), prairies (19,8 %), forĂȘts (8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,9 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Brion est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Risques naturels

    Brion est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[34]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [34] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brion.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 53,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 87 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 43 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 49 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Brion est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[39].

    Toponymie

    Brion pourrait remonter Ă  un nom celtique Brigo-Dunon "forteresse de la montagne" Ă  la maniĂšre de Lugo-Dunon pour Lyon.

    Histoire

    Brion fut érigé en marquisat avec Le Roc, le Mas, Ussels et Reyrac, pour Géraud-Pierre de Michel du Roc (1708-1792)[40] ; il fut l'oncle (aßné) du général Duroc, compagnon de Napoléon, duc de Frioul sous l'Empire.

    LancĂ©e en 1994, la station thermale de la Chaldette situĂ©e Ă  1 000 m d'altitude propose une eau bicarbonatĂ©e sodique captĂ©e Ă  52 m de profondeur Ă  35,2 °C riche en Ă©lĂ©ments minĂ©raux. Le bĂątiment thermal est l'Ɠuvre de l'architecte Jean-Michel Wilmotte.

    HĂ©raldique

    Brion

    Le blasonnement de Brion est : d'azur au mont de six coupeaux d'argent, Ă  la fasce ondĂ©e de sinople chargĂ©e de trois flammes d'or brochant en pointe, surmontĂ©e d'un bĂąton de pĂšlerin en forme de canne de berger de gueules aussi brochante, une gourde du mĂȘme brochant sur le fĂ»t sous la crosse, accompagnĂ©e en chef de deux Ă©toiles de six rais aussi d'argent

    On retrouve dans ce blason le rocher sommé de deux étoiles, qui sont les armes de la famille du Roc de Briont[41], installée dans la commune[42]. Le bùton de pÚlerin et la gourde rappellent que Brion est situé vers la via Podiensis, le chemin du PÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse l'Aubrac.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Brion est membre de la communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Peyre en Aubrac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Peyre en Aubrac pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

    Liste des maires

    Liste des maires de Brion
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 1971 François Vialard
    1971 2008 Louis Pignol UMP
    2008 2014 François Vialard
    2014 En cours Daniel Longeac

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 80 habitants[Note 9], en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    411329399255364381394441422
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    332351378404360344356361366
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    345333270282283283293284220
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    200175145143114109969880
    2020 - - - - - - - -
    80--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]4,7 %6,2 %6,8 %
    DĂ©partement[I 6]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  43 personnes, parmi lesquelles on compte 81,8 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 6,8 % de chĂŽmeurs) et 18,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 8]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 109,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 9].

    Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 55,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 44,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Chaldette

    Sur le territoire de la commune, se trouve le hameau de la Chaldette et sa station thermale ouverte en 1994. Les eaux thermales de la Chaldette prennent un premier essor au XIXe siÚcle, mais les curistes deviennent de moins en moins nombreux au fil des guerres. Sous l'impulsion des collectivités, la station est relancée et ouverte de février à novembre. Ses eaux sont indiquées pour les affections ORL, de l'appareil digestif et pour les affections métaboliques, surpoids, stress et à l'hypertension.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Deux-Verg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Brion et Deux-Verges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Deux-Verg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Brion et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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