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Boussay (Indre-et-Loire)

Boussay est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Boussay
Boussay (Indre-et-Loire)
Bourg de Boussay.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Marc de Becdelievre
2020-2026
Code postal 37290
Code commune 37033
Démographie
Population
municipale
204 hab. (2020 en diminution de 23,31 % par rapport à 2014)
Densité 7,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 34″ nord, 0° 53′ 21″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 137 m
Superficie 27,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Boussay
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Boussay
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Boussay
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Boussay
Liens
Site web https://boussay37.fr

    Géographie

    Boussay en Indre et Loire
    Boussay en Indre-et-Loire.

    Situation

    Boussay est une commune d'Indre-et-Loire, elle appartient au canton de Preuilly-sur-Claise et fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine. Ce village est situé au cœur de terres agricoles et de forêts et se compose, outre le village principal lui-même, de divers hameaux.

    Il se situe à quelques kilomètres à l'ouest de Preuilly-sur-Claise.

    La commune s'étend sur 27 km² (78° commune du département pour la superficie, 4 498° au niveau national), soit 2 754 hectares. Elle compte d'importantes zones forestières (un tiers du territoire soit 1 107 hectares de bois), principalement le parc de Boussay et le bois de Vaux.

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Claise.

    Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Boussay est une commune « périphérie d'un pôle rural ».

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    La commune compte cinq communes limitrophes toutes situées dans le département d'Indre-et-Loire.

    Villes les plus proches

    Par la route[1], le village se situe à 25 km de Descartes, 30 km de Châtellerault et de Le Blanc. Le chef-lieu du département, Tours est à 83 km et Poitiers à 68 km.

    Sentiers de Randonnée

    La commune est traversée par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud[2].

    Réseau routier

    La commune est desservie par les routes départementales D725, D42 et D365. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie Sortie 26 à Châtellerault Nord de l'A10 située à environ 30 km.

    Desserte ferroviaire

    La gare SNCF (TGV) la plus proche est la gare de Châtellerault.

    Bus

    Le village n'est pas desservi par les réseaux de transport en commun.

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Puits maçonné à Boussay.

    L'association A.G.I.P-F.R a dénombré 67 lieux-dits lors d'une étude parue en mai 2008. Parmi les hameaux les plus importants, on compte Roux, la Ratrie, la Boissière, Les Bernardières, Humeau, la Fleurisserie...

    Certains de ces hameaux se situent en limite de la zone agglomérée de Preuilly-sur-Claise : les Ragots, les Délices, le Moulin de Chanvre, les Prés du Maine…

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Boussay.

    La commune est traversée par la Claise (4,587 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 25,81 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Muanne (2,773 km), et divers petits cours d'eau dont la Vallée des Bois (0,875 km)[3] - [4].

    La Claise, d'une longueur totale de 87,6 km, prend sa source à 146 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Maur, dans l'Indre, et se jette dans la Creuse à Abilly, à 42 m d'altitude, après avoir traversé 16 communes[5]. La station hydrométrique du Grand-Pressigny permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Claise. Le débit mensuel moyen (calculé sur 45 ans pour cette station) varie de 0,8 m3/s au mois d'août à 8,1 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 115 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,62 m le [6] - [7]. Sur le plan piscicole, la Claise est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[8].

    La Muanne, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Charnizay et se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 6 communes[9]. Sur le plan piscicole, la Muanne est également classée en deuxième catégorie piscicole[8].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de Chantemerle » et « l'étang des Prés Haut »[10] - [11].

    Climat

    Le climat de Boussay se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé.

    Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min 1,6 °C / max 11,3 °C) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min 10,8 °C / max 24,6 °C) le reste du temps. Les précipitations sont de 683,7 mm sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Boussay dispose d'une station de veille climatologique de type 4[12] au hameau des Hautes Thurinières qui mesure la hauteur des précipitations et de neige.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Boussay, station de Tours[13] 1 845684112058
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-St Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat[14]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    36,7
    1976
    37,8
    1949
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat[14]

    Zones protégées, faune, flore

    Une partie du territoire communal est classé en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[15]. Il y a une zone à Boussay[16] celle de type I pour l'étang de Chantemerle[17].

    Les 1 107 hectares de bois de la commune sont répartis sur deux massifs forestiers le parc de Boussay au sud de la commune (le plus important) et le Bois de Vaux situé au nord de la commune[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Boussay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22] - [23].

    Une maison de Boussay

    Le parc immobilier en 2007 est constitué de 215 logements[24] dont 121 résidences principales (56,3 %), 75 résidences secondaires (39,4 %) et 19 logements vacants (8,8 %). Le taux de résidences secondaires est supérieur à la moyenne départementale de 4,7 %[25]. Sur les 121 titulaires de résidences principales, 78,5 % sont propriétaires, 17,4 % locataires et 4,1 % logés gratuitement.

    Entre 1999 et 2007, le nombre de logements s'est accru de 14,3 %, passant de 188 à 215, soit 27 de plus. Le parc immobilier est composé à 99,5 % de maisons individuelles. Au 1er janvier 2006, la commune ne comptait aucun logements sociaux[26].

    Évolution des logements196819751982199019992007
    Ensemble des logements 167183176200188215
    Résidences principales1069791104113121
    Résidences secondaires406164666275
    Logements vacants212521301319
    Nombre moyen d'occupants des résidences principales3,22,92,92,62,42,1

    Nombre de logements
    source INSEE

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44 %), forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), prairies (2,3 %), zones urbanisées (0,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Boussay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Boussay, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boussay.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 228 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 153 sont en en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Histoire

    La commune possède un grand nombre d'éléments archéologiques d'un intérêt certain.

    Les traces d'un peuplement préhistorique

    Il y a un tumulus protohistorique sur la commune

    L'Antiquité

    Derrière le cimetière les restes d'un théâtre romain dans les bois témoignent d’une époque romaine raffinée. Sur les cartes et sur place dans le bois « parc aux prêtres », on voit facilement les traces de ce théâtre. Malheureusement, à la fin du XIXe siècle, le conseil municipal de l'époque autorise que l'on prenne les pierres du théâtre pour empierrer des chemins.

    Il y a aussi une voie romaine qui traverse la commune.

    Le Moyen Âge

    Famille Menou : De gueules à la bande d'or.

    La famille Menou possède le château depuis 1238 il n'a jamais été cédé ou vendu. Une famille qui a donné un grand nombre d’hommes illustres.

    Le château est particulièrement intéressant car il présente toutes les époques.

    Il y a un hameau qui s'appelle « Varton » que la légende transforme en « War town » de l'époque de la guerre de 100 ans où les Anglais occupèrent le pays. Des souterrains relieraient "War ton" au château de Boussay. Un trésor y serait même caché. Autre fois "Varton" était composé de plusieurs lieux-dits, correspondants aujourd'hui à l'Etang et la Maison Colin.

    Du XIXe siècle à aujourd'hui

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, de juin 1940 à novembre 1942, Boussay était située en « Zone Non Occupée », c'est-à-dire au sud de la ligne de démarcation. En août 1944, une colonne SS, appartenant à la « colonne Elster », fut bombardée par l'aviation anglaise (La Royal Air Force) alors qu'elle battait en retraite sur la route de La Roche-Posay à Yzeures-sur-Creuse et était harcelée par les résistants. Des représailles eurent lieu : fermes brulées, hommes fusillés.

    Politique et administration

    Politique locale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Marguerite Ligaud DVD Retraitée
    2020 En cours Marc de Becdelievre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La mairie de Boussay.

    Boussay faisait partie, jusqu'au , de la Communauté de communes de la Touraine du Sud qui regroupe 21 communes situées dans la pointe sud de la Touraine entre le Poitou et le Berry. Créée le 14 décembre 2000, elle comprenait 15 624 habitants en 2007 pour une superficie de 639,39 km², soit une densité de 24 habitants au km². Depuis le , la commune est rattachée à la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

    Finances locales

    L'imposition des ménages et des entreprises à Boussay en 2009[34]
    TaxeTaux appliqué (part communale)Recettes dégagées en 2009 et en €
    Taxe d'habitation (TH)11,00 %32 000
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)15,74 %28 000
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)34,75 %23 000
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %0

    Le taux de la taxe professionnelle est de 0 car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Son taux est actuellement de 13,02 %. Cette fiscalité est inférieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente (communes de 250 à 500 habitants) à l'exception de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Ces taux sont en moyenne de 9,67 %, 14,30 % et 40,46 %[35].

    En 2010, le budget de la commune s'élevait à 234 000 â‚¬ et son endettement à 49 000 â‚¬[35].

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[35] :

    Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[35] :

    Jumelages

    Boussay n'a pas développé d'associations de jumelage.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2020, la commune comptait 204 habitants[Note 3], en diminution de 23,31 % par rapport à 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    850954857909943948917856862
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    819753728736720730700684655
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    609583563508487487470400435
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    364340287271269268251249262
    2017 2020 - - - - - - -
    218204-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,3 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 116 hommes pour 99 femmes, soit un taux de 53,95 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    3,0
    15,8
    75-89 ans
    13,4
    29,2
    60-74 ans
    34,8
    24,1
    45-59 ans
    24,8
    9,9
    30-44 ans
    6,9
    16,4
    15-29 ans
    10,7
    3,8
    0-14 ans
    6,5
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    La commune ne possède pas d'école, les enfants sont scolarisés à Chaumussay dans le cadre d'un regroupement pédagogique avec les communes de Chambon, Chaumussay et Boussay.

    La commune est sectorisée sur le collège Gaston-Defferre de Preuilly-sur-Claise situé à km au nord-est et le lycée général Pasteur au Blanc, situé à environ 30 km au sud-est.

    Santé

    Il n'y a pas d'offre de soins sur la commune.
    Les hôpitaux et les cliniques sont à Châtellerault et à Le Blanc.
    Les médecins sont à Preuilly-sur-Claise, La Roche-Posay ou Yzeures-sur-Creuse, tout comme les pharmacies.
    Les dentistes sont à Preuilly-sur-Claise et La Roche-Posay.

    Sécurité

    La commune dépend de la brigade de gendarmerie de Preuilly sur Claise[42].
    Elle dépend du Centre d'Incendie et de Secours de Preuilly-sur-Claise.

    Services publics

    La mairie de Boussay est située dans le bourg près de l'église.

    Sports

    Le camping privé dispose d'une piste de 4x4 servant à la course sur piste [43].

    Cultes

    Catholique à l'église du village. Boussay fait partie de la paroisse du Pays de Preuilly[44] qui relève du doyenné de Loches[45] et du diocèse de Tours.

    Médias

    La commune reçoit la chaîne de télévision locale France 3 Paris Île-de-France Centre. Le quotidien La Nouvelle République relate les informations locales dans son édition Indre-et-Loire (Touraine Est) ainsi que l'hebdomadaire La Renaissance lochoise.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Traces d'un camp romain.

    Château

    Façade sud et entrée principale du château de Boussay (2012).

    Boussay possède un château, entouré de douves en eaux, inscrit comme monument historique en 1957, et appartenant depuis de nombreuses générations à la famille de Becdelièvre. Il juxtapose une tour à mâchicoulis du XVe siècle, une aile à la Mansart du XVIIe siècle, et une aile du XVIIIe siècle. Le château est privé, mais le parc tout autour de la bâtisse se visite librement. Les premiers écrits sur ce château datent environ de 1060. Il a d'abord appartenu à la famille de Payen, puis de Menou, enfin il est passé à la famille de Becdelièvre par alliance, par les femmes. Il n'a ainsi jamais été vendu.

    Boussay était un fief puis une châtellenie qui relevait de la baronnie de Preuilly. Le premier seigneur de Boussay recensé, Renaud de Payen, vivait en 1190. Vers 1340, la propriété passe à la famille de Menou par le mariage de Jeanne de Payen avec Nicolas de Menou. En 1533, le château fort se composait de quatre corps de logis entourant une cour centrale et entourés de douves franchies par un pont-levis. Il perdit progressivement son caractère défensif pour devenir une demeure d'agrément. Au XVIIe siècle, l'aile nord fut abattue et reconstruite en respectant une tour cylindrique qui contenait un escalier et une tour carrée couronnée d'un chemin de ronde. À la même époque, l'aile sud et une partie de l'aile ouest furent supprimées. Il ne subsiste alors des anciennes fortifications que la grosse tour d'angle carrée avec son chemin de ronde et ses mâchicoulis décorés d'une arcature tréflée. Le pont-levis est aussi remplacé par un pont dormant. Au XVIIIe siècle, toute l'aile est fut abattue (1766) et remplacée par un grand corps de bâtiment de style Louis XV. Un pavillon de même élévation le prolonge au sud. Au XXe siècle, la tour ronde centrale est remaniée pour supprimer les modifications disgracieuses effectuées au XIXe siècle.

    • Vue aérienne du château et des communs
      Vue aérienne du château et des communs
    • Château de Boussay, vu du sud
      Château de Boussay, vu du sud
    • Château de Boussay, vu du sud-ouest
      Château de Boussay, vu du sud-ouest
    • Château de Boussay, aile nord (XVIIe siècle)
      Château de Boussay, aile nord (XVIIe siècle)
    • Château de Boussay, aile est (XVIIIe siècle)
      Château de Boussay, aile est (XVIIIe siècle)
    • Château de Boussay, pont dormant
      Château de Boussay, pont dormant

    À l'est du château, une avant-cour est limitée par des communs, aux toits couverts de tuiles, flanqués extérieurement de deux élégantes tours rondes. Le château comporte également une chapelle (1766) située au rez-de-chaussée de l'aile est, et à l'extérieur, un pigeonnier cylindrique et une glacière. Une grande allée bordée de tilleuls est située au sud du château (une partie des arbres centenaires a été abattue en 1991).

    Architecture sacrée

    Église Saint-Laurent

    L'église a été fondée au XIIe siècle, sous la dépendance de l'abbaye Saint-Pierre de Preuilly. Il ne reste plus rien de visible de cette époque. Le chœur de l'édifice date du XIIIe siècle et présente un voûtement à nervures multiples, caractéristique de la région, appelé "voûtes angevines". La chapelle funéraire seigneuriale (de la famille de Menou), a été ajoutée entre 1470 et 1475 au nord de la nef. La construction de cette chapelle a été initiée par Jean de Menou et achevée par son fils Philippe de Menou. En 1596, Jean de Menou, sixième du nom, seigneur de Boussay et capitaine-gouverneur du château du Blanc, a fait ériger, à la mémoire de Madeleine Fumée, sa femme, décédée à l'âge de dix-sept ans, un magnifique tombeau, remarquablement ouvragé, de style Renaissance. Les sculptures ont été exécutées par des artistes italiens.

    La nef a été reconstruite à la fin du Moyen-Âge (XVe), puis restaurée à partir de 1852. L'architecte Alcide Créchet (très actif à la fin du XIXe dans la région de Preuilly) prolonge la nef de l'église d'une travée, surmontée d'une tribune et d'un modeste clocher (simple beffroi), et fait remanier la plupart des ouvertures de style gothique.

    • Vue sur le bourg de Boussay
      Vue sur le bourg de Boussay
    • Place de l'Église à Boussay
      Place de l'Église à Boussay
    • Façade de l'église Saint-Laurent
      Façade de l'église Saint-Laurent
    • Retable de la chapelle seigneuriale
      Retable de la chapelle seigneuriale
    • Statue de Notre-Dame-des-Champs
      Statue de Notre-Dame-des-Champs
    • Nef de l'église Saint-Laurent
      Nef de l'église Saint-Laurent
    • Ouverture gothique de l'église Saint-Laurent
      Ouverture gothique de l'église Saint-Laurent
    • Travée 19e de l'église Saint-Laurent
      Travée 19e de l'église Saint-Laurent
    • Fenêtre gothique de l'église Saint-Laurent
      Fenêtre gothique de l'église Saint-Laurent
    • Ancienne chapelle Saint-Léonard (reconvertie en étable).
    • Le chemin de sens[46]

    Personnalités liées à la commune

    Plaque de la place Simon Jacquet à Boussay.
    • Jacques de Menou de Boussay, né le 3 septembre 1750 à Boussay, décédé le 13 août 1810 à Venise. Comte de Boussay, député de la noblesse aux États généraux de 1789, il s'illustra pendant la Révolution française et les campagnes de Napoléon Bonaparte, notamment en Vendée et en Égypte.
    • Lucien Dechêne, premier instituteur laïc de Boussay en 1848. Une impasse du village porte son nom.
    • Edmond Grasset (1852-1880), né à Boussay, sculpteur ayant exercé avec son père Jean Grasset à Preuilly, prix de Rome de sculpture en 1878.
    • Jean Dufy (1888-1964), peintre et frère de Raoul Dufy, a vécu longtemps, jusqu'à sa mort dans le hameau de La Boissière. Il a notamment participé à la conception de La Fée Électricité, fresque gigantesque conçue pour l'Exposition universelle de 1937 à Paris. Plusieurs de ses tableaux très colorés sont inspirés des paysages de la Touraine du Sud.
    • Simon Jacquet (1920-1944), fusillé comme otage civil par les Allemands en retraite, le 29 août 1944. Une place du village porte son nom.

    Héraldique

    Boussay
    • La commune de Boussay ne dispose ni de blason, ni de logo.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Distance entre la commune et les villes les plus proches avec Mappy.fr
    2. Sentier de Grande Randonnée de la Touraine du Sud
    3. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    4. « Carte hydrologique de Boussay », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Fiche Sandre - la Claise », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Station hydrométrique L6202030, la Claise au Grand-Pressigny », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    8. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Fiche Sandre - la Muanne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    10. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. station de veille climatologique de Boussay
    13. « Données climatiques de Boussay », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    14. « Tours St Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    15. [PDF] Étude des paysages de l’Indre et Loire - Zone Naturelle p329
    16. Liste du zonage ZNIEFF
    17. [PDF] ZNIEFF I Etang de Chantemerle
    18. Carte des Massifs forestiers de Boussay
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Enquête annuelle de recensement 2007 », sur www.statistiques-locales.insee.fr (consulté le )[PDF].
    25. « Carte des résidences secondaires en Indre et Loire en 2006 », sur economie-touraine.com (consulté le )[PDF].
    26. « Carte des logements sociaux en Indre et Loire en 2006 », sur economie-touraine.com (consulté le )[PDF].
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    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. « Les risques près de chez moi - commune de Boussay », sur Géorisques (consulté le )
    30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    31. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    34. Taxe.com
    35. les comptes des communes sur le site spécial du Ministère des Finances
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Boussay (37033) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
    42. Brigades de Gendarmerie
    43. Les équipements sportifs sur le site du ministère de la jeunesse et des sports consulté le 13/07/2010
    44. Paroisse du Pays de Preuilly
    45. Doyenné de Loches
    46. Patrick DUPUIS, « Le chemin de sens Boussay », sur boussay37.fr (consulté le )
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