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Biennale d'art contemporain de Lyon

La Biennale d’art contemporain de Lyon est une exposition d'art. Elle a été créée en 1991 par Thierry Raspail et Thierry Prat et a lieu toutes les années impaires en alternance avec la Biennale de la danse de Lyon créée en 1984.

Biennale d’art contemporain de Lyon
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La Sucrière, Quai Rambaud, pendant la Biennale 2011
La Sucrière, Quai Rambaud, pendant la Biennale 2011
Type Biennale d'art contemporain
Pays Drapeau de la France France
Localisation Lyon
Date de la première édition 1991
Organisateur(s) La Biennale de Lyon
Site web labiennaledelyon.com

Thierry Raspail classifie les biennales d'art contemporain en trilogie. La première trilogie, 1991, 1993, 1995 était liée au mot Histoire. Les trois suivantes étaient liées au mot Global, puis ce fut Temporalité, Transmission, et Modernité dont le cycle se termine en 2019[1]. Ayant pris sa retraite en 2018, la Biennale 2019 est la dernière pour laquelle il fait le choix du commissariat[2]. La direction artistique est confiée à Isabelle Bertolotti[3].

On peut parler de la Biennale comme de l'exposition internationale à laquelle a été ajoutée deux autres plateformes : Résonance en 2003[4] et Veduta en 2007[5].

Histoire

Au départ, le festival "Les festivals internationaux de Lyon et Rhône-Alpes" est née en 1985 de la fusion entre deux associations : "Le festival Hector Berlioz" fondé en 1979 et "la Biennale de la Danse" fondée par Guy Darmet, nouveau directeur de la Maison de la Danse. Les festivals de Danse et de Musique fonctionnent en alternance, jusqu’à l’arrêt du festival Berlioz à la fin des années 1980. Une éphémère Biennale de Musique française est créée, puis disparaît et laisse place en 1991 à la toute nouvelle Biennale d’art contemporain, initiée par le directeur du futur Musée d’art contemporain Thierry Raspail.

Cette biennale devient alors la Biennale d'art contemporain la plus importante de France après l'arrêt de celle de Paris dans les années 1980[6].

L'association "Biennale de Lyon"

L'association "Biennale de Lyon" est une entreprise culturelle dirigé par Cédric Martin. Elle s'occupe de l'organisation, la conception et l'organisation de deux grands événements aux rayonnements internationaux : la Biennale de la danse et de la Biennale d'art contemporain.

Éditions

Première Biennale (1991)

La première Ă©dition de la biennale d'art contemporain de Lyon a eu lieu du 3 septembre au 13 octobre 1991. Sur les 7 000 m2 de la Halle Tony-Garnier, du musĂ©e d'art contemporain (encore hĂ©bergĂ© dans le musĂ©e des beaux-arts) et de l'ELAC, Ă©taient exposĂ©s 69 artistes. Elle avait pour intitulĂ© « L'amour de l'art »[7].

Les commissaires étaient Thierry Raspail & Thierry Prat et parmi les 69 artistes, on peut citer : Arman, César, Robert Filliou, Pierre Soulages, Erik Dietman, Fabrice Hyber, Robert Combas, La vérité (Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Joseph, Bernard Joisten et Philippe Parreno), Pierre & Gilles, Sophie Calle, Alain Séchas…[8]

Cette biennale a accueilli 73 000 visiteurs[9].

Deuxième Biennale (1993)

La deuxième biennale d'art contemporain de Lyon a eu lieu du 3 septembre au 13 octobre 1993 à la Halle Tony Garnier. Son intitulé était « et tous ils changent le monde »[10].

Le commissaire était Marc Dachy et parmi les 50 artistes, on pouvait retrouver : Marcel Duchamp, Kurt Schwitters, Kasimir Malévitch, Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, John Cage, William S. Burroughs, Ilya Kabakov, Bill Viola, Bruce Nauman, Imi Knoebel, David Hammons…[8]

Cette biennale a accueilli 89 000 visiteurs[9].

Troisième Biennale (1995)

La troisième édition a eu lieu du 20 décembre 1995 au 16 février 1996 à la cité internationale dans le tout nouveau musée d'art contemporain. Cette biennale n'a pas d'intitulé:

« En 1995, la Biennale ne s'intitule plus. Elle est simplement la 3e biennale de Lyon. Elle s’intéresse à l'image mobile et présente le meilleur de l'art, s'appropriant, d'une manière ou d'une autre, la mythologie du cinéma, la culture vidéo et la pratique informatique. »

— Thierry Prat, Thierry Raspail, Georges Rey, Guide de la biennale

Le commissaire était Georges Rey et parmi les artistes invités, on pouvait retrouver : Nam June Paik, Vito Acconci, Dan Graham, Peter Campus, Dennis Oppenheim, Rirkrit Tiravanija, Dumb Type, Carsten Höller, Douglas Gordon, Tony Oursler, Pierre Huyghe, Ann Hamilton…[8]

Cette biennale a accueilli 140 000 visiteurs[11].

Quatrième Biennale (1997)

Cette quatrième biennale s'est tenu sur 17 000 m2 Ă  la Halle Tony Garnier, du 9 juillet au 24 septembre 1997. IntitulĂ©e « l'Autre », le commissaire Ă©tait Harald Szeemann et prĂ©sentait 86 artistes. On peut citer : Katharina Fritsch, Chris Burden, Richard Serra, Emery Blagdon, Matthew Barney, Jason Rhoades, Chen Zhen, Lee Bul…[8]

Cinquième Biennale (2000)

« Partage d'exotismes » est la cinquième Biennale de Lyon. Elle a eu lieu du 27 juin au 24 septembre 2000 et est présentée à la Halle Tony Garnier. Elle a été décalée d'un an pour pouvoir avoir lieu en 2000, année particulière avec trois zéros et un changement de siècle[12].

Le commissaire est Jean-Hubert Martin qui a travaillé avec un groupe de cinq anthropologues. Cette réflexion a conduit à élaborer un circuit de visite divisé en 22 sections qui regroupent les œuvres selon leur fonction et leurs relations aux attitudes humaines : aimer, manger, combattre, souffrir, guérir, prier, prédire[13]...

Parmi les 120 artistes, on pouvait retrouver: Esther Mahlangu, Sol Lewitt, Navin Rawanchaikul, Takashi Murakami, Yan Pei-Ming, Yinka Shonibare, Bjarne Melgaard, Tunga, Hervé Di Rosa, Gilbert & George, Anish Kapoor, Xavier Veilhan, Barthélémy Toguo, Erwin Wurm, Shirin Neshat…[8]

Sixième Biennale (2001)

La sixième biennale « Connivence » a lieu du 23 juin au 23 septembre 2001 et s'annonçait comme un prélude à 2003. De nouveaux lieux furent investis, en plus du musée d'art contemporain, on pouvait retrouver la Biennale aux Subsistances et à l'Orangerie du parc de la Tête d'Or. Pour relier les lieux entre eux, une navette fluviale a été mise en place entre le musée d'art contemporain et les Subsistances[14].

On retrouve plusieurs commissaires Ă  la tĂŞte de cette biennale : Anne Bertrand, Jean-Marc Chapoulie, Yvane Chapuis, Laurence Dreyfus, Klaus Hersche, Richard Robert et Guy Walter.

« Nous les avons croisés ces commissaires au hasard de collaborations anciennes, d'entrevues lumineuses ou de projet et propos qu'ils avaient su créer. Leur complicité n'était pas gagnée d'avance car chacun des « champs » associés, appréhendés par chacun des commissaires, levaient des problématiques qui n'étaient pas évidemment communes : est-ce que la danse s'expose ? Est-ce que la phrase s'installe? Est-ce que le son se sculpte ? »

— Thierry Raspail, Guide de la biennale

Quelques artistes : Jérôme Bel, Marco Berrettini, Xavier Le Roy, William Eggleston, Adrian Piper, Steve McQueen, Kolkoz, Robert Wyatt…[8]

Septième Biennale (2003)

En 2003, la Biennale quitte définitivement la halle Tony Garnier pour s'implanter à la Sucrière. Du 18 septembre 2003 au 4 janvier 2004, intitulée « C'est arrivé demain », on peut ainsi retrouver les artistes à La Sucrière, au Musée d’art contemporain, à Institut d’art contemporain de Villeurbanne, au Musée des beaux-arts et au Rectangle[15]. La navette fluviale a été reconduite ainsi que pour les Biennales suivantes pour relier les lieux d'exposition comme la Sucrière avec le musée d'art contemporain.

Le commissariat est confié au Consortium de Dijon (Xavier Douroux, Franck Gautherot, Eric Troncy + Robert Nickas et Anne Pontégnie) qui ouvre une trilogie consacrée à la question de la temporalité.

On y retrouve entre autres Mike Kelley & Paul McCarthy, Tim Head, Gustav Metzger, Steven Parrino, Larry Clark, Yayoi Kusama, Catherine Sullivan, Bridget Riley, Ugo Rondinone …[8]

Huitième biennale (2005)

Huitième biennale, « l'expérience de la durée » est le deuxième volet de la trilogie consacrée au temps. Elle a lieu du 14 septembre au 31 décembre 2005.

Les commissaires Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans associent les œuvres de la collection du Musée d’art contemporain : La Monte Young, Terry Riley, James Turrell à des pièces spectaculaires : Martin Creed, Kader Attia, John Bock, Erwin Wurm, Kendell Geers, Tony Conrad, Robert Crumb. Daniel Buren réalise une pièce monumentale qui est acquise par le Musée d’art contemporain[15].

Neuvième biennale (2007)

La Biennale d'art contemporain de Lyon 2007 se tient à la Sucrière, ainsi qu'au Musée d'Art contemporain de Lyon, à l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne et à la fondation Bullukian du 19 septembre 2007 au . Intitulée « 00s - L'histoire d'une décennie qui n'est pas encore nommée », c'est le troisième volet de la trilogie consacrée au temps.

L'édition 2007 est organisée différemment que ne le sont les autres biennales. Hans Ulrich Obrist et Stéphanie Moisdon sont les concepteurs d'un jeu dans lequel interviennent des joueurs auxquels il a été demandé de définir la décennie de 2000 à 2010. Ainsi ils ont choisi dans un premier cercle 49 joueurs, commissaires et critiques d'art internationaux, invités à répondre à une seule question qui a valeur de règle : Quel est, selon vous, l'artiste essentiel de cette décennie ? Puis 14 joueurs dans un deuxième cercle, artistes, écrivains, chorégraphes, architectes, invités définir la décennie à partir d'une séquence d'exposition. 111 artistes furent ainsi exposés et comme dans tout jeu il y a un gagnant, la Biennale a décerné un prix, le prix Only Lyon accompagné d'un trophée en chocolat[16]. Il a été décerné à Seth Price, avec un accessit pour Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla[15].

« La question centrale de cette Biennale porte sur la fabrique de l'histoire. Comment écrit-on l'histoire au présent, comment se réinventer une manière de dire, de créer, de s'exposer et de penser l'espace non-linéaire d'émergence de l'art ? »

— Stéphanie Moisdon, Hans-Ulrich Obrist, Les inrockuptibles

Parmi les artistes invités : Josh Smith, Kelley Walker, Urs Fischer, Tomás Saraceno, Hilary Lloyd, Nathaniel Mellors, Sheela Gowda, Ryan Gander, Tino Sehgal, Wade Guyton, Seth Price, Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Michel Houellebecq[8], les gens d'Uterpan...

La Xe Biennale d'art contemporain de Lyon a eu lieu du 16 septembre 2009 au 3 janvier 2010. Les expositions ont lieu dans les quatre lieux phares, que sont la Sucrière, le Musée d'Art contemporain de Lyon, la Fondation Bullukian et l'Entrepôt Bichat. Intitulée « Le spectacle du quotidien », selon Hou Hanru, commissaire de la Biennale de Lyon 2009, elle a pour but de questionner sur le pourquoi de l'art et de faire le lien entre la création artistique et la vie quotidienne.

« Aujourd'hui dans le monde où l'on vit, pour exister il faut être dans le spectacle, c'est la condition dans laquelle on vit. Tout est spectacle, n'importe quelle image dans un magazine, une exposition… et d'autre part dans le monde, on trouve ce que l'on appelle « le quotidien », qui est un terrain vivant, mouvant, un terrain où les gens inventent de multiples choses et essaient de résister à cette logique implacable de consommation, dont le spectacle est l'incarnation. Dans la Biennale, l'idée est d'utiliser « le spectacle » pour mettre le spotlight sur ce monde invisible du quotidien. »

— Hou Hanru, Guide de la Biennale

Quelques artistes invités : Adel Abdessemed, Pedro Cabrita Reis, Dan Perjovschi, Tsang Kin-wah, Sarkis, Agnès Varda, Maria Thereza Alves, Eulàlia Valldosera[8]...

Cette biennale a accueilli 165 000 visiteurs dont la moitiĂ© avait moins de 26 ans[17].

11e Biennale (2011)

La onzième Biennale d'art contemporain de Lyon a lieu du 15 septembre au 31 décembre 2011 et a pour titre « Une terrible beauté est née »[18]. Elle investit outre les lieux habituels (La Sucrière, le musée d'art contemporain et la fondation Bullukian) le site de l'Usine TASE[19].

La commissaire argentine Victoria Noorthoorn a pris pour intitulé de cette Biennale « Une terrible beauté est née » un vers d'un poème de William Butler Yeats Paques, 2016.

« J'ai fait en sorte que cette exposition parle tout à la fois de l'incertitude du présent et de son proche avenir, qu'elle parle de la condition de l'artiste et de l'absolue nécessité de l'art tout en restant ouverte au doute, à la contradiction, au changement et au mouvement. »

— Victoria Noorthoorn, Guide de la Biennale

Elle rassemble 78 artistes du monde entier, venus principalement d'Europe, d'Afrique et d'AmĂ©rique latine, dont les Ĺ“uvres sont exposĂ©es sur 13 000 m2[20]. On peut citer : Augusto de Campos, Robert Kusmirowski, Marina de Caro, Jorge Macchi, Tracey Rose, Lynette Yiadom-Boakye, Cildo Meireles, Robert Filliou, Eva Kotatkova, Eduardo Basualdo, The Center for Historical Reenactments, The Arctic Perpective Initiative…[8]

12e Biennale (2013)

« Entre-temps… Brusquement, et ensuite » est l'intitulé de la douzième Biennale. Du 12 septembre 2013 au 5 janvier 2014, elle investit les trois lieux habituels (La Sucrière, le musée d'art contemporain et la fondation Bullukian), mais se déplace cette fois dans la chaufferie de l'Antiquaille et à l'église Saint-Just. La chaufferie de l'Antiquaille accueille deux œuvres de Zhang Ding et l'église Saint-Just, une œuvre de Tom Sachs.

Le commissaire Gunnar B. Kvaran décrit ainsi sa démarche:

« L'exposition met au premier plan l'inventivité dont font preuve les artistes contemporains pour raconter autrement des histoires neuves, en défaisant les codes narratifs mainstream, les mises-en-intrigue prêtes à l'emploi. Ainsi, une multitude d'histoires, de natures et de genres très différents, que les artistes ont développés à partir d'expériences réelles ou de constructions imaginaires, d'anecdotes tirées de la vie quotidienne aussi bien que de phénomènes sociaux ou d'évènements historiques considérables, vont se disséminer et s'entrecroiser, sans aucune hiérarchie ou intention méta-narrative, sur les différents sites qui accueillent cette année la Biennale. »

— Gunnar B. Kvaran, Guide de la Biennale

77 artistes sont exposés dont : Matthew Barney, The Bruce High Quality Foundation, Dan Colen, Erró, Fabrice Hyber, Jeff Koons, Nate Lowman, Yoko Ono, Laure Prouvost, Alain Robbe-Grillet, Matthew Ronay, Tom Sachs, Anicka Yi, Ming Wong, Jonathas de Andrade, Ed Atkins, Trisha Baga, Neil Beloufa, Gerry Bibby, Juliette Bonneviot, Dineo Seshee Bobape, Antoine Catala, Xavier Cha, Paul Chan, Ian Cheng, Petra Cortright, Jason Dodge, Aleksandra Domanovi, David Douard, Mette Edvardsen, Erró, Roe Ethridge, Edward Fornieles, Gabríela Friðriksdóttir, Robert Gober, Karl Haendel, Rana Hamadeh, Louise Hervé & Chloé Maillet, Glenn Kaino, John Kelsey, Donna Kukama, Margaret Lee & Michele Abeles, Patricia Lennox-Boyd, Laida Lertxundi, Aalliicceelleessccaannnnee&Ssoonniiaadderrzzyyppoollsskkii, Ann Lislegaard, MadeIn Company, Václav Magid, Helen Marten, Thiago Martins de Melo, Bjarne Melgaard, Takao Minami, Meleko Mokgosi, Paulo Nazareth, Paulo Nimer Pjota, Aude Pariset, Lili Reynaud Dewar, James Richards, Tabor Robak, Georgia Sagri, Hiraki Sawa, Mary Sibande, Alexandre Singh, Sumakshi Singh, Gustavo Speridião, Tavares Strachan, Nobuaki Takekawa, Ryan Trecartin & Lizzie Fitch, Peter Wächtler, Hannah Weinberger, Helga Wretman, Yang Zhengzhong, Zhang Ding

…[8]

13e Biennale (2015)

La treizième Biennale d'art contemporain de Lyon a lieu du 10 septembre 2015 au 3 janvier 2016 et a pour titre « La vie moderne ».

Conçue par le commissaire Ralph Rugoff, la biennale rassemble des artistes issus de 28 pays, dont les œuvres sont exposées à La Sucrière, au Musée d'art contemporain de Lyon, et dans la salle 15 du Musée des Confluences qui accueille une œuvre de Yuan Goang-Ming. Darren Bader expose une sculpture dans le Parc de la Tête-d'Or et Hannah Hurtzig projette sa Leçon de nuit sur la vitrine de la Galerie photo de l’Institut lumière[21].

Il explique ainsi son choix de thématique « La vie moderne » de cette Biennale:

« En réunissant des œuvres qui reflètent et interrogent le caractère contradictoire de la vie contemporaine dans différentes régions du monde, La vie moderne s’attache également à montrer en quoi la culture contemporaine est aussi le résultat et la réponse aux événements et traditions du passé. Même lorsque les artistes de l’exposition explorent des situations et des images d’aujourd’hui, ils creusent aussi dans le passé. »

— Ralph Rugoff, Guide de la Biennale

Les 60 artistes exposés sont : Michael Armitage, Kader Attia, Darren Bader, Sammy Baloji, Yto Barrada, Nina Beier, Cecila Bengolea & Jeremy Deller, Hicham Berrada, Camille Blatrix, Michel Blazy, Mohamed Bourouissa, Céleste Boursier-Mougenot, Nina Canell, George Condo, Alex Da Corte, Simon Denny, Jessica Diamond, Thomas Eggerer, Cyprien Gaillard, Fabien Giraud & Raphaël Siboni, Guan Xiao, Anthea Hamilyon, He Xiangyu, Camille Henrot, Hannah Hurtzig, Cameron Jamie, Johannes Kahrs, Lai Chih-Sheng, Emmanuelle Lainé, Laura Lamiel, Liu Wei, Andreas Lolos, Magdi Mostafa, Daniel Naudé, Mike Nelson, Nguyen Trinh Ti, Otobong Nkanga, Katja Novitskova, Ahmet Ögüt, George Osodi, Anna Ostoya, Tony Oursler, Marina Pinsky, Julien Prévieux, Jon Rafman, Miguel Angel Rios, Ed Ruscha, Massinissa Selmani, Marinella Senatore, David Shrigley, Avery Singer, Lucie Stahl, Tatiana Trouvé, Andrea Ursuta, Klaus Weber, T.J. Wilcox, Haegue Yang, Yuan Goang-Ming, Arseny Zhilyaev[8].

14e Biennale (2017)

La quatorzième Biennale d'art contemporain de Lyon a lieu du 20 septembre 2017 au 8 janvier 2018 et a pour titre « Mondes flottants ». Conçue par la commissaire Emma Lavigne[22], elle se déroule à la Sucrière, au Musée d'Art contemporain de Lyon et au Dôme. Le dôme est en fait le Radôme de Richard Buckminster Fuller crée en 1957 et prêté par le centre Pompidou qui a été installé Place Antonin Poncet. Il accueille l’œuvre de Céleste Boursier-Mougenot clinamen V4[23].

Emma Lavigne se justifie sur son choix d'intitulé les « Mondes flottants »[24]:

« C'est dans le contexte d'une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l’accélération des flux, cette « liquidité » du monde et des identités analysée par le sociologue Zygman Bauman, que la Biennale explore l'héritage et la portée du concept de « moderne » dans la création actuelle.... l'art et l'espace se biomorphent, s'ouvrent sur des projets qui remettent en cause l'abstraction de la modernité européenne afin d'en réévaluer la portée, à l'échelle du monde... les «Mondes flottants» sont traversés par le vent des soulèvements libertaires, des fulgurances poétiques et déflagrations esthétiques contemporaines. »

— Emma Lavigne, Guide de la Biennale

On compte parmi les artistes invités: Shimabuku, Marcel Duchamp, Cildo Meireles, David Tudor, Peter Moore, Terry Riley, Jill Magid, Jorinde Voigt, Hans Richter, Yuko Mohri, Jean Arp, Ernesto Neto, Julien Creuzet, Fernando Ortega, Richard Buckminster-Fuller, Julien Discrit, Christine Crozat, Camille Norment, Hector Zamora, Céleste Boursier-Mougenot…[8]

La biennale a accueilli 317 144 visiteurs[25].

15e Biennale (2019)

La quinzième Biennale d'art contemporain de Lyon a lieu du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020. Elle s'intitule « Là où les eaux se mêlent » d'après un poème de Raymond Carver[26].

Le commissariat a été confié à l'équipe des curateurs du Palais de Tokyo composée d'Adélaïde Blanc, de Daria de Beauvais, de Yoann Gourmel, de Matthieu Lelièvre, de Vittoria Matarrese, de Claire Moulène et de Hugo Vitrani.

Outre l'exposition internationale au MusĂ©e d'Art contemporain de Lyon, cette Ă©dition a lieu pour la première fois dans les anciennes usines Fagor dans le quartier de Gerland ainsi que dans le quartier de GrolĂ©e et non plus Ă  la Sucrière. Cette Ă©dition est placĂ©e sous la direction artistique d'Isabelle Bertolotti, nouvelle Directrice Artistique de la Biennale de puis 2018[27]. Comptabilisant plus de 30 000 mètres carrĂ©s d'exposition, cette Ă©dition comporte 55 artistes[28].

Les 54 artistes présentés dans l'exposition officielle (Usines Fagor, macLYON et Veduta) sont[29] : Rebecca Ackroyd (Royaume-Uni), Isabelle Andriessen (Pays-Bas), Jean-Marie Appriou (France), Felipe Arturo (Colombie), Bianca Bondi (Afrique du Sud/France), Malin Bülow (Suède/Norvège), Bureau des Pleurs (France), Stéphane Calais (France), Nina Chanel Abney (États-Unis), Gaëlle Choisne (France), Yu-Cheng Chou (Taïwan), Morgan Courtois (France), Daniel Dewar et Grégory Gicquel (Royaume-Uni/France/Belgique), Khalil El Ghrib (Maroc), Escif (Espagne), Jenny Feal (Cuba/France), Thomas Feuerstein (Autriche), Julieta García Vazquez & Javier Villa de Villafañe (Argentine), Petrit Halilaj (Kosovo/Allemagne), Dale Harding (Australie), Holly Hendry (Royaume-Uni), Karim Kal (Suisse/France), Bronwyn Katz (Afrique du Sud), Sam Keogh (Ireland/Pays-Bas), Lee Kit (Chine/Taiwan), Eva L’Hoest (Belgique), Mire Lee (Corée du Sud), Yona Lee (Corée du Sud / Nouvelle-Zélande), Renée Levi (Turquie/Suisse), Minouk Lim (Corée du Sud), LYL Radio (France), Taus Makhacheva (Russie), Léonard Martin (France), Gustav Metzger (Allemagne/Royaume-Uni), Nicolas Momein (France), Shana Moulton (États-Unis), Simphiwe Ndzube (Afrique du Sud/États-Unis), Josèfa Ntjam (France), Fernando Palma Rodriguez (Mexique), Le peuple qui manque (France), Thao-Nguyên Phan (Vietnam), Abraham Poincheval (France), Stephen Powers (États-Unis), Philippe Quesne (France), Marie Reinert (France/Allemagne), Megan Rooney (Canada/Royaume-Uni), Pamela Rosenkranz (Suisse), Ashley Hans Scheirl & Jakob Lena Knebl (Autriche/Allemagne), Aguirre Schwarz (Zevs) (France), Stéphane Thidet (France), Nico Vascellari (Italie), Trevor Yeung (Chine/Hong Kong), Pannaphan Yodmanee (Thailand), Victor Yudaev (Russie/France), Mengzhi Zheng (Chine/France).

La biennale a accueilli 273 000 visiteurs[25].

16e Biennale (2022) - « Manifesto of Fragility »

La 16e Biennale d'art contemporain a été confiée au duo de commissaire Sam Bardaouil et Till Fellrath[30]. En raison de la crise sanitaire, cette édition a été reportée d'un an et a lieu du au [31] - [32]. Le thème de cette édition est « Manifesto of Fragility ». La 16e Biennale de Lyon rassemble des œuvres et des objets créés sur près de deux millénaires qui évoquent, chacun à leur manière, la vulnérabilité des personnes et des lieux, passés et présents, proches et lointains[33]. Les deux commissaires ouvrent une large place aux artistes du Moyen-Orient[34].

Elle est présentée dans douze lieux d'expositions dont la moitié est accessible avec des billets : les Usines Fagor-Brandt, le Musée d'art contemporain, le Musée Guimet, le Lugdunum, le Musée Gadagne, l'Institut d'art contemporain et d'autres lieux accessibles librement : le Chalet du Parc de la Tête d’Or (ancien restaurant fermé en 2013 et inoccupé depuis), la gare de la Part-Dieu, le parking LPA République, le Musée de Fourvière et l'URDLA à Villeurbanne[35].

Le « Manifeste de la fragilité » se décline selon 3 strates[36]:

  • Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet, au 3e Ă©tage du MusĂ©e d'art contemporain, raconte l’histoire de Louise Brunet, une fileuse de soie de la DrĂ´me, qui, après avoir rejoint la rĂ©volution des « Canuts » (tisseurs de soie) en 1834, effectue un voyage, qui s’acheve dans les usines de soie lyonnaises du Mont-Liban.
  • Beyrouth et les Golden Sixities. L'exposition revisite au 2e puis au 1er Ă©tage du MusĂ©e d'art contemporain, un chapitre mouvementĂ© du dĂ©ploiement moderniste Ă  Beyrouth, de la crise libanaise de 1958 jusqu’au dĂ©clenchement de la guerre civile au Liban en 1975.
  • Un monde d'une promesse infinie. « Manifesto of fragility » est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  la prĂ©caritĂ© de notre condition humaine, de la fragilitĂ© de nos propres corps, Ă  la vulnĂ©rabilitĂ© de la planète entière et de tout ce qui se trouve entre les deux.

Dans un contexte de « rĂ©Ă©quilibrage » de la part de la rĂ©gion Auvergne RhĂ´ne-Alpes et de son prĂ©sident Laurent Wauquiez dans le financement d'institutions culturelles, la biennale a perdu 200 000 euros d'aides financières Ă  quatre mois du dĂ©marrage de la manifestation[37].

Le bilan Ă©tabli après l'exposition indique un total de 274 225 visites, dont 42 % de jeunes de moins de vingt six ans. Un total de 1 047 Ĺ“uvres dont plus de 200 produites pour l'occasion ont composĂ© l'ensemble[38].

Le critique d'art Guy Boyet met particulièrement en avant les réalisations de Eva Fàbregas, Hans Op de Beeck, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Pedro Gómez-Egaña, Nicolas Daubanes, Jose Davila, Aurélie Pétrel, Toyin Ojid Odutola, Jean Claracq[39], Chafa Ghaddar, Filwa Nazer, Clément Cogitore, Ugo Schiavi[34].

Artistes

Plus de 200 artistes y ont prĂ©sentĂ© leurs travaux : Shafic Abboud, Mohamad Abdouni (Liban), Gabriel Abrantes, Etel Adnan, Ann Agee, Amina Agueznay, Remie Akl, Mohammed Al Faraj, Hashel Al Lamki, Abdullah Al Othman, Dia Al-Azzawi, Fateh Al-Moudarres, Adel Al-Saghir, Julio Anaya Cabanding, Giulia Andreani, Farid Aouad, Mali Arun, Dana Awartani, AynĂ© (imprimerie Veuve), Simone BaltaxĂ© Martayan, Joachim Bandau, Alfred Basbous, Joseph Basbous, Michel Basbous, Jumana Bayazid El-Husseini, Clemens Behr, Nina Beier, Semiha Berksoy, Henri-Gatien Bertrand, Besson, Assadour Bezdikian, Eugène Bideau, Lucile Boiron (France), Phoebe Boswell, Louis Boulanger, Louis Bouquet, Sarah Brahim, Nicolas Guy Brenet, Briguet, Joseph-Auguste Brunier, Huguette Caland, Leyla Cardenas, E. Caryocost, Rafic Charaf, Jean-Baptiste Charlier, Julian Charrière, Jean Chaudier (attribuĂ© Ă ), Vittorio Amadeo Cignaroli, Jean Claracq, J.P. Clerc (graveur), ClĂ©ment Cogitore, Pierre Combet-Descombes, Antoine Coysevox, Nicolas Daubanes, JosĂ© Dávila, Philippe De Lassalle, William De Niewkerque, Daniel De Paula, Sarah Del Pino, Caroline Deschamps, Alexandre-François Desportes, Devambez (imprimeur), Michael Zeno Diemer, Étienne Dinet, Georges Doche, E. Duneau, Johann Ludwig Rudolph Durheim, Aref El Rayess, Helen El-Khal, Buck Ellison, Eva FĂ bregas, Simone Fattal, Philipp Fleischmann, LĂ©o Fourdrinier, Rafael França, Jean-Baptiste FrĂ©net, Tony Garnier, Chafa Ghaddar, Laure Ghorayeb, Olivier Goethals, Pedro GĂłmez-Egaña, J.E Goossens (graveur), Marta GĂłrnicka, Nicki Green, Antoine-Jean Gros (d'après), D. Gros, Paul Guiragossian, Mia Habis & Omar Rajeh, Farid Haddad, John Hadidian, Klára Hosnedlová, Jr. Hudinilson, NĂ©stor JimĂ©nez, Lucien Jonas, Khalil Joreige & Joana Hadjithomas, Nadia Kaabi-Linke, Annika Kahrs, Ă–zgĂĽr Kar, Mohammed Kazem, kennedy+swan, Michelle & Noel Keserwany, Tarik Kiswanson, Nadine Labaki & Khaled Mouzanar, Le Caravage (d'après), Richard Learoyd, Hannah Levy, Marie Lle, Georges-Brunet Mahuet, Randa Maroufi, Lucy Mc Rae, Jesse Mockrin, Jamil Molaeb, Jean-Baptiste Monnoyer, Morelan (faĂŻencier), Nicolas Moufarrege, Mehdi Moutashar, Filwa Nazer, Ailbhe NĂ­ Bhriain, Eva Nielsen, Toyin Ojih Odutola, Hans Op De Beeck,  Organon Art Cie, Daniel Otero Torres,  Laurent Pecheux, AurĂ©lie PĂ©trel, Joanna Piotrowska, Carlo Portelli, Christina Quarles, Saloua Raouda Choucair, RaphaĂ«l (d'après), Erin M. Riley, Sara Sadik (France), Cemile Sahin, Mahmoud Said, Nadia Saikali, Eszter Salamon - Avec le Jeune Ballet du CNSMD Lyon (sous la direction artistique de Kylie Walters), Dorothy Salhab Kazemi, Hashim, Samarchi, Mona Saudi, Ugo Schiavi, Markus Schinwald, Sylvie Selig, Juliana Seraphim, Seher Shah, Jeremy Shaw, Muhannad Shono, Taryn Simon, Kim Simonsson, Auguste Jahandier (d’après Victor Grilat), Valeska Soares, Studio Safar, Cici Sursock, Young-jun Tak, Lucia Tallová, Francisco Tamagno, David Teniers II dit le Jeune, Augustin Thierriat, Philipp Timischl, Salman Toor, Underwood & Underwood Publishers, Vachon-Imbert, Abraham Van Der Eyk, Evita Vasiljeva, Puck Verkade, Alessandro Varotari dit Padovanino, Emile Vernet-Lecomte (d'après), WangShui, Munem Wasif, James Webb, Hannah Weinberger, Raed Yassin, Khalil Zgaib, RuYi Zhang, Yunyao Zhang et de nombreux artistes anonymes...

Jeune création internationale

Onze artistes invités[40] : Amandine Arcelli, Jimmy Beauquesne, Lorena Cocioni, Adji Dieye[41], Minne Kersten, Maïté Marra (prix Jeune création Auvergne-Rhône-Alpes), Olof Marsja, Louise Mervelet, Mar Reykjavik, Alma Sauret-Small, Pierre Unal-Brunet.

Photos

  • C'est arrivĂ© demain – 2003
    C'est arrivé demain – 2003
  • Lyon 6e - Mac Lyon - 15e biennale - LĂ  oĂą les eaux se mĂŞlent, exposition Daniel Dewar et GrĂ©gory Gicque
    Lyon 6e - Mac Lyon - 15e biennale - Là où les eaux se mêlent, exposition Daniel Dewar et Grégory Gicque
  • Biennale d'art contemporain de Lyon, 2015, entrĂ©e du musĂ©e d'art contemporain.
    Biennale d'art contemporain de Lyon, 2015, entrée du musée d'art contemporain.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Philippe Antoine, « Biennale de Lyon : l'exotisme pour seul partage ? », Multitudes, Association Multitudes, vol. 4, no 1,‎ , p. 17-28 (ISSN 0292-0107, rĂ©sumĂ©, lire en ligne)
  • Fanchon Deflaux, « La construction des reprĂ©sentations de l'art et des artistes non occidentaux dans la presse Ă  la suite d'une exposition d'art contemporain », Culture & MusĂ©es, PersĂ©e, vol. 3, no 1,‎ , p. 45-68 (DOI 10.3406/pumus.2004.1187, lire en ligne)
  • Yves Winkin, « Les sciences humaines aiment-elles l’art contemporain ? », TracĂ©s. Revue de Sciences humaines, ENS Éditions, no 11,‎ , p. 79-87 (ISBN 978-2-84788-323-7, ISSN 1763-0061, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Guide de la 12e Biennale, Interview de Thierry Raspail
  2. « MAC de Lyon, Biennale : Thierry Raspail et ensuite… », sur lyoncapitale.fr, Lyon Capitale
  3. « L’édito d’Isabelle Bertolotti », sur La Biennale de Lyon
  4. « Résonance », sur biennaledelyon.fr
  5. « Veduta / La Biennale de Lyon », sur mac de Lyon
  6. « Historique », sur Biennale de Lyon (consulté le )
  7. « bac pour l'amour de l'art », Lyon Poche, Lyon, no Supplément gratuit au n°1016 « bac l'amour de l'art »,‎
  8. « Les éditions précédentes », sur Biennale de Lyon (consulté le )
  9. Thierry Prat, « Interview de Thierry Prat », Dépliant programme de la Biennale,‎ , p. 3
  10. « bac et tous ils changent le monde », Lyon Poche, Lyon, no Supplément gratuit au n°1121 « bac et tous ils changent le monde »,‎
  11. Annick Colonna-Césari, « Interview de Thierry Prat et Thierry Raspail », L'express - Tiré à part,‎ , p. 6
  12. Guide de la dixième biennale, Lyon, , p. 88
  13. Annick Colonna-Césari, « Partages d'exotismes », L'express - Tiré à part,‎ , p. 5
  14. Connivence - Lyon, une ville à découvrir, vol. 38, Lyon, , p. 8
  15. « Historique », sur Biennale de Lyon (consulté le )
  16. « Interview de Stéphanie Moisdon et Hans-Ulrich Obrist », Les Inrockuptibles- Supplément au numéro 616,‎ , p. 7
  17. Carole Bianchi, « 165 000 visiteurs séduits par l'interactivité de la biennale », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  18. D'après un vers du poème « Pâques 1916 » de W. B. Yeats.
  19. Guide de la Biennale, Lyon, , p. 4
  20. « Biennale : Une terrible beauté est née à Lyon », France Info,‎ (lire en ligne)
  21. « Lieux - La vie moderne », sur La 13e Biennale de Lyon
  22. (en) « Mondes flottants », sur www.biennaledelyon.com (consulté le )
  23. « Les artistes - Richard Buckminster Fuller », sur 14e Biennale de Lyon
  24. « Introduction », sur 14e Biennale
  25. « En bref: l'essentiel de l'actualité », Lyon Capitale,‎ , p. 12
  26. lequotidiendelart.com, « La Biennale de Lyon 2019 fera des vagues », sur www.www.lequotidiendelart.com (consulté le )
  27. lefigaro.fr, « Le MacLyon et la Biennale de Lyon changent de tête », sur www.www.lefigaro.fr (consulté le )
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  29. biennaledelyon.com, « Liste des artistes de la XVème Biennale d'Art Contemporain de Lyon »
  30. lefigaro.fr, « Sam Bardaouil et Till Fellrath commissaires de la biennale de lyon 2021 », sur www.artnewspaper.fr (consulté le )
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  35. « La Biennale d’art contemporain de Lyon signe son grand retour ! », sur MET', (consulté le )
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  37. Laure Solé, « Coupe de subventions à la Biennale de Lyon par la Région : « Ce n'est peut-être pas réel » », sur Rue89Lyon, (consulté le )
  38. « La 16e Biennale d’art contemporain de Lyon a fermé ses portes le 31 décembre 2022 », sur labiennaledelyon.com
  39. Roxana Azimi, « L’ultra-moderne solitude du peintre Jean Claracq », sur Le Monde
  40. Jeune création internationale
  41. Adji Dieye : L’impérialisme en mode « Maggi » et « Jumbo »
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