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Zevs

Zevs, né Aguirre Schwarz le à Saverne, est un artiste contemporain de street art français, connu depuis les années 1990. Il vit et travaille entre Paris et Berlin.

Zevs
Zevs en septembre 2014.
Naissance
Nom de naissance
Aguirre Schwarz[1]
Nationalité
Activité
Mouvement
Site web
ƒuvres principales
Urban Shadows, Visual Attacks, Visual Kidnapping, Liquidated Logos, Le choc de VĂ©nus

Biographie

Aghirre Schwarz nait le 17 novembre 1977 à Saverne. Il est le fils de Robert Schwarz et de Nadia Schwarz, tous deux artistes peintres, et le petit fils de Marcel Schwarz décorateur de théùtre.

Zevs dĂ©bute comme graffeur Ă  Paris dans les annĂ©es 1990, il se fait alors passer pour The Shadow Flasher et The Serial Ad Killer. Son imitation la plus rĂ©cente et la plus connue, est celle d’Aguirre Schwarz, l’homme derriĂšre les bas en peau de lĂ©opard. Il doit son prĂ©nom au conquĂ©rant espagnol jouĂ© par Klaus Kinski dans Aguirre, la colĂšre de Dieu.

[réf. nécessaire]

Le pseudonyme de Zevs - prononcer Zeus - doit son nom Ă  un train qui manque de l’écraser alors qu’il rĂ©alisait un tag dans un tunnel du RER A ZEUS, en 1992[2]. Une interprĂ©tation complĂ©mentaire fait du pseudonyme un acronyme : Zone d'ExpĂ©rimentation Visuelle et Sonore. En 1998, ĂągĂ© de vingt ans, Aguirre Schwarz, tĂ©lĂ©phone Ă  toute une sĂ©rie de galeries d’art parisiennes pour leur poser une seule et mĂȘme question : « Comment deviens t’on artiste ? ». Les conversations sont enregistrĂ©es Ă  l’insu des galeristes et donneront lieu Ă  la premiĂšre installation sonore de l’artiste sur le questionnement de l’artiste, son identitĂ© et sa pratique artistique.

À partir de l’annĂ©e 1997, Zevs crĂ©e ombres Ă©lectriques. Pour cette sĂ©rie, l’artiste utilise une peinture rĂ©flĂ©chissante industrielle conçue pour le balisage routier. Travaillant la nuit, il dessine les ombres portĂ©es par le mobilier urbain. Il fige la scĂšne comme une nature morte. En raison de la qualitĂ©Ì phosphorescente de la peinture, les ombres semblent plus profondes, comme si elles Ă©taient peintes. De jour, seulement le contour demeure. Cette pĂ©riode est documentĂ©e dans le film de Banksy Faites le mur !

À la fin des annĂ©es 1990, il forme avec Space Invader, un mini collectif : les @nonymous. Duo rĂ©alisant de petites vidĂ©os, vandalisant ensemble la ville de Montpellier en aoĂ»t 1999. Alors que son partenaire appose des mosaĂŻques, Zevs surligne les ombres de l'Ă©clairage publique dont l’ensemble des emplacements une fois reliĂ©e entre eux dessine une maniĂšre de blason-monogramme sur la ville (un nuage orageux dont deux Ă©clairs jaillissent oĂč se lisent le Z, le E, le V et le S). Une prĂ©sentation du film @nonymous, au cinĂ©ma la ClĂ© pour les vingt ans du collectif aura lieu en dĂ©cembre 2019, Ă  Paris.

DĂšs 2001, l’artiste travaille sur ce qu'il appel des « Visual Attacks ». Il vide des bombes de peinture rouge entre les yeux des personnes figurant sur les panneaux publicitaires de diffĂ©rentes villes, afin de donner l’impression qu'ils ont Ă©tĂ© « liquidĂ©s ». Ce travail prendra une nouvelle forme en 2015, sur un buste en bronze de Louis XIV, grĂące aux techniques du four solaire du laboratoire Français du CNRS, qui par une concentration de rayons solaires, liquideront le Roi Soleil. Cette Ɠuvre sera notamment prĂ©sentĂ©e lors de sa grande exposition Noir Éclair au ChĂąteau de Vincennes en 2016[3].

À Berlin, en 2002, Il « prend en otage » l’égĂ©rie des cafĂ©s Lavazza en enlevant l’affiche de 10 mĂštres de haut qui trĂŽne sur l’hĂŽtel Alexander Plaza. « L’otage » sera libĂ©rĂ© en 2005, donnant lieu Ă  une remise de rançon au Palais de Tokyo Ă  Paris. Cette Ɠuvre est le point de dĂ©part d’une des sĂ©ries les plus connues de l’artiste : les « Liquidated Logos ». Pour ce faire, l’artiste liquide des logos dans l’espace public, puis peu Ă  peu sur des supports plus traditionnels (toiles, caissons en bois, plaques de mĂ©tal). L’excĂšs de peinture s’égoutte de chaque lettre en coulure. Graphiquement, ces gouttes produisent un effet « saignant » qui fait Ă©cho au jeu de mots « je t’ai liquidĂ© ». Chaque « liquidation » crĂ©e ainsi un rĂ©cit spĂ©cifique, liĂ© au contexte associĂ©, Ă  la marque ainsi qu’a la forme originale du logo. Plus tard ces Liquidated Logos seront dĂ©clinĂ©s en sculptures de bronze ou d’acier.

Zevs est Ă©galement connu depuis les annĂ©es 2000 pour ses Ɠuvres dites « Proper Graffiti » rĂ©alisĂ©es sur les murs sales de diffĂ©rentes villes. Il peint au karcher des messages en nettoyant les surfaces polluĂ©es. Il rĂ©aliste notamment deux Ɠuvres in situ au ChĂąteau de Vincennes (2016)[3] et au musĂ©e de Ny Glypotheck (2008).

En 2003, Zevs photographie des portraits cĂ©lĂšbres Ă  l’aide d’un puissant flash. Bien que surexposĂ©s, les sujets restent reconnaissables. En surexposant l’image de la personne, l’artiste vise Ă  interroger ce qui est et ce qui reste en mĂ©moire.

En 2006, Zevs travaille sur une sĂ©rie d’interventions dans l’espace public et en intĂ©rieur, Ă  partir d’un pigment luminescent, invisible Ă  la lumiĂšre du jour mais dont le graffiti se rĂ©vĂšle Ă  la lumiĂšre noire, peignant Ă  contre-courant du traditionnel frĂ©nĂ©tique graffiti crĂ©e pour ĂȘtre vu par tous et de loin. Si les Ɠuvres sont multiples, les premiĂšres Ɠuvres s’attachent Ă  remplir de pigment les fissures des bĂątiments. Une fois allumĂ©e, la scĂšne dystopique rĂ©vĂšle une ville de science-fiction.

À partir de 2007, dĂ©bute un travail sur la question de l’original et la copie. Avec sa Joconde et son sac Ă  main, Zevs cherche Ă  recrĂ©er les conditions de monstration de l’Ɠuvre originale, au musĂ©e du Louvre, tout en nous proposant une rĂ©flexion sur la notion de reproduction. Conçue comme une installation, dans une vitrine tendue de velours rouge, renvoyant Ă  la musĂ©ographie du XIXe siĂšcle, cette Joconde, peinte par un copiste Ă  l’échelle 1 et pourvue d’un cadre ancien, est prĂ©sentĂ©e avec une sculpture, le moulage en bronze dorĂ© d’un sac Ă  main de la marque Vuitton. A la fois unique, par la copie manuelle du tableau, mais multiple, par son tirage en bronze, l’Ɠuvre se prĂ©sente comme un oxymore. Poussant plus loin sa rĂ©flexion sur l’authenticitĂ©, l’artiste urbain, qui aime Ă  liquĂ©fier dans la rue les logos des marques de luxe pour dĂ©noncer notre dĂ©pendance Ă  leur Ă©gard, vient nous rĂ©vĂ©ler l’origine du fameux monogramme de Louis Vuitton. Car celui qui s’affiche sur le sac est, en rĂ©alitĂ©, forgĂ© d’aprĂšs le monogramme crĂ©Ă© par LĂ©onard de Vinci en 1478 : « LDV ».

ParallĂšlement, Zevs, toujours prĂ©sents dans les rues, crĂ©e un pinceau « arc en ciel ». Un outil spĂ©cifique lui permettant d’utiliser sept bombes de peintures Ă  la fois afin de rĂ©aliser une peinture dans un geste rapide directement sur les panneaux d’affichages Ă©lectriques des Abribus parisiens.

En 2008, il est invité à réaliser sa premiÚre exposition personnelle dans un musée : « Electroshock », au Ny Carlsberg Glypotheck de Copenhague.

En 2009, Ă  Hong Kong Aguirre Schwarz est emprisonnĂ©, Ă  la suite du vandalisme de la façade de l’immeuble Armani[4].

En 2012 il s’attache Ă  se rĂ© approprier la peinture ancienne dans une sĂ©rie intitulĂ©e « Old Masters ». Usant de la sculpture, la peinture et la performance, Zevs revient sur les notions du droit d’auteur et de la paternitĂ© d’une Ɠuvre d’art. Une performance au Cabaret Voltaire de ZĂŒrich sera le point d’orgue de cette monstration. Les Liquidated Logos et les Ă©clairs dorĂ©s s’inscrivent sur ces nus d’Ingres, Rubens 
 A la fois Hommage et dĂ©tournement, en jouant avec les notions de la mythologie et son Ă©clair de Zevs en signature.

ParallĂšlement, il construit une nouvelle entitĂ© picturale : « Les Hockney Paintings ». PrĂ©sentĂ©es en 2015, notamment au centre d’art contemporain de Majorque, et Ă  la galerie Rive Gauche, Marcel Strouk Ă  Paris, ces Ɠuvres dĂ©clinent le fameux Bigger Splash de David Hockney. Zevs introduit les logos liquidĂ©s des compagnies pĂ©troliĂšres sur les villas. La peinture coule et les piscines paradisiaques se substituent Ă  des marĂ©es noires. Plus tard, l’équation des NĂ©nuphars apparaitra dans ses eaux usĂ©es Ă©voquant l’inextricable croissance exponentielle de l’ĂȘtre sur Terre.

En 2014, sort sa premiÚre monographie écrite par Toke Lykkeberg, Zevs : L'exécution d'une image aux éditions Gallimard dans la collection Alternatives.

En 2016, il est invitĂ© par le ChĂąteau de Vincennes Ă  exposer. « Noir Eclair » est la plus importante exposition de l'artiste en France qui a eu carte blanche pour installer ses Ɠuvres dans la forteresse[3]. La mĂȘme annĂ©e, il devient le deuxiĂšme sponsor artistique de l'AS Velasca[5].

En 2018, dans le cadre de la Nuit Blanche, Zeus investit la Tour Eiffel avec une Ɠuvre originale, Eiffel PhƓnix. En s’accaparant le chef d’Ɠuvre de Gustave Eiffel ainsi que son systĂšme d’éclairage, ZEVS dans son projet Eiffel PhƓnix redistribue le temps, la lumiĂšre Ă©lectrique de la Tour Eiffel et dĂ©tourne, Ă  dessein, la fonction spectaculaire.

En 2019, l’artiste est invitĂ© Ă  exposer Ă  la CitĂ© Radieuse de Marseille. L’exposition prend la forme d’une rĂ©flexion sur l’homme et son habitat propre : Oikos logos. Tout en travaillant in situ avec l’Ɠuvre de Le Corbusier, l’artiste crĂ©e une exposition multiforme ou sculpture et peintures s’entrecroisent. Deux ans de travail seront nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de cette exposition qui dĂ©butera fin 2021.

En fĂ©vrier 2020, en plein confinement la galerie Collaborations Ă  Copenhague prĂ©sente « The Last Cowboy is Dead ». Au travers d’un nuage de fumĂ©e dans l’enceinte de la galerie, les Ɠuvres uniquement visibles de l’extĂ©rieur donnent Ă  voir la mise en biĂšre du Last Malboro Cowboy. Ce corpus artistique dĂ©bute Ă  Berlin le 24 dĂ©cembre 200 par un tir de paintball sur le personnage publicitaire qui surplombe l’usine de Philips Morris. DĂ©but 2021, Ă  Majorque, l’artiste crĂ©e la chambre funĂ©raire dans l’enceinte du CCA, destinĂ©e Ă  accueillir le dĂ©funt cowboy. La clĂ© d’entrĂ©e de l’exposition, sous la forme d’un QR code sera dĂ©voilĂ©e le soir du vernissage. La performance sera retransmise simultanĂ©ment par les vitrines de la galerie Collaborations et en direct dans le monde entier via Instagram, le neuf fĂ©vrier 2021, en dix-sept Ă©pisodes. Comme autant de mini-sĂ©ries qui composent la mise Ă  mort du cowboy sacrĂ©, l’entitĂ© artistique est dĂ©voilĂ©e, laissant le spectateur face Ă  une rĂ©flexion sur son propre espace-temps, dans une sociĂ©tĂ© mondialement confinĂ©e.

Principales Ɠuvres

  • Urban Shadows[6] (2000) : oĂč Zevs peint sur le sol, Ă  la maniĂšre des silhouettes de cadavres, l'ombre portĂ©e par les rĂ©verbĂšres du mobilier urbain[7].
  • Visual Attacks (2001) : Zevs exĂ©cute des icĂŽnes d'affiches publicitaires en bombant un point rouge dĂ©goulinant au milieu du front de ses victimes[8].
  • Visual Kidnapping 2004. Le rĂ©sultat de ses attaques visuelles Ă©tant rapidement dĂ©truit par les annonceurs, Zevs dĂ©cide d'aller plus loin en prenant en otage l'image de l'Ă©gĂ©rie des cafĂ©s Lavazza, qu'il dĂ©coupe d'une affiche 15 Ă— 15 m sur la Alexanderplatz Ă  Berlin, en y laissant le message « VISUAL KIDNAPPING PAY NOW!!! »[9]. Il prĂ©sente alors pendant trois semaines la vidĂ©o de l'enlĂšvement Ă  la Rebell Minds Gallery de Berlin, de laquelle l'affiche dĂ©coupĂ©e est visible. Pendant plusieurs mois, il va tantĂŽt cacher, tantĂŽt exhiber l'otage visuelle, menaçant de l'exĂ©cuter. Il va finalement lui couper un doigt qu'il envoie enveloppĂ© de coton au PDG de la sociĂ©tĂ©, lui demandant une rançon symbolique de 500 000 euros, du coĂ»t approximatif de la campagne publicitaire. Une mise en scĂšne de l'artiste a pu faire croire que Lavazza accepta de la payer sous forme de mĂ©cĂ©nat auprĂšs du Palais de Tokyo, permettant ainsi Ă  Zevs d'y prĂ©senter son Ɠuvre. La cĂ©rĂ©monie a eu lieu un premier avril[10].
  • Liquidated Logos[11] (depuis 2006), oĂč il fait fondre ou couler les logotypes de marques omniprĂ©sentes en milieu urbain[12]. Cette sĂ©rie d®Ɠuvres est assimilable Ă  du culture jamming. Il est incarcĂ©rĂ© Ă  Hong-Kong le pour avoir peint un liquidated logo Chanel sur une boutique Armani[13]. AprĂšs une premiĂšre audience le , il est jugĂ© pour dĂ©gradation de propriĂ©tĂ© le , et condamnĂ© Ă  deux semaines de prison avec sursis aprĂšs avoir nettoyĂ© le mur de la boutique[14] - [2].
  • Le choc de VĂ©nus. En 2010, consĂ©cutivement au renversement accidentel de la copie de la VĂ©nus d'Arles, une statue situĂ©e place Zeus Ă  Montpellier, l'auteur s'est emparĂ© de l'Ă©vĂšnement pour une mise en scĂšne fluorescente sur les lieux mĂȘmes de l'accident[15].
  • Invisible graffiti 2012. Peintures invisibles Ă  l’Ɠil nu et que seul la lumiĂšre noire[16] (ultraviolette) est capable de rĂ©vĂ©ler.
  • Eiffel PhƓnix, Nuit Blanche 2018 DĂ©tournement du systĂšme d’éclairage de la structure dans le but de « redistribuer le temps, la lumiĂšre Ă©lectrique de la tour Eiffel »[17].

Expositions Personnelles

  • 2021
    • OIKOS LOGOS, Centre d'art de la CitĂ© Radieuse Le Corbusier, MAMO, Marseille
    • Still Life Locked Room, CCA Andratx Mallorca, Îles Baleares
    • The Last Cowboy Is Dead, Collaboration, Copenhagen
  • 2019
    • Post Contemporary, Museum of Contemporary art, Shanghai
    • Aguirre Schwarz savoure le rouge, New Galerie, Paris
    • Biennale de Lyon (group show)
  • 2018
    • Art From The Streets, Artscience Museum, Singapore , Collective: Curated by Magda Danysz
    • Supreme mĂȘme, OTI Gallery, Hong Kong
    • Eiffel Phoenix, Tour Eiffel, Paris
  • 2017
    • What's up doc?, New Galerie[18], Collective: Curated by Pierre-Alexandre Mateos and Charles Teyssou, Paris
  • 2016
  • 2015
    • CCA Andratx[19], Mallorca, Espagne
    • Aguirre Schwarz au pays de l'or noir, Galerie Marcel Strouk[20], Paris
    • ELLE, DeBuck Gallery, New York
  • 2014
    • Zevs, De Buck Gallery, NY, USA
    • Retrovizers, La Vitrine am[21], Paris
  • 2013 :
  • 2012 :
    • Down on Mainstream, Mechelen Cultural Center[23], Belgium
    • YES Liquidated, Opening Performance at Art Fair Miami, Florida, USA
    • DĂ©tournement, Levine Gallery, NY, USA
    • Nature Digital, French Institute, Tokyo, Japan
  • 2011 :
    • Renaissance, Art Statements, Tokyo
    • Liquidated Version, De Buck Gallery[22], New York
    • Le Musee en Herbe, Paris
    • Invisible Poison, performance at Uplink Factory, Tokyo, Japan
  • 2010 :
  • 2009 :
    • LVX, Lazarides Gallery[26], New Castle, United Kingdom
    • Art Total, University of Leuphana, Germany
    • Liquidated Logos, Art Statements[27], Hong Kong
    • Outsiders, Lazarides Gallery[26], New York
    • Euro Liquidated, Palais de Tokyo, Paris
    • Visual Attack, De Pury Luxembourg Gallery, Zurich
  • 2008 :
    • Electroshock, Ny Carlsberg Glypothek, Copenhagen[28]
    • Postcapitalism Kidnapping, Art Statements, Hong Kong, Zevs
  • 2007 :
  • 2006 :
    • Swish - Lazarides gallery[26], London
    • Perpetual Ending - galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
  • 2005 :
    • Visual Kidnapping - Palais de Tokyo, Paris
  • 2003 :
    • Aux portes de l'enfer, NIM, Paris
    • Art Crime Scene - Le triptyque, Paris
  • 2002 :
    • Paris-Berlin - Rebell Minds gallery, Berlin
  • 2001 :
  • 1999 :

Exposition Collectives

  • 2022 :
    • Capitales, Paris
  • 2021 :
    • Trouble Waters, Kunstraum Bethanien, Berlin
  • 2020 :
    • Platform, David Zwirner Gallery, Paris
    • Restons Unis, Emmanuel Perrotin, Paris
    • Atone Etoile, Confort Moderne, Poitiers
  • 2019 :
    • Ma mĂšre et son double, Biennale de Lyon
  • 2018 :
    • MBC Culture and arts Center, Daegu, South Korea
  • 2017 :
    • What's Up Doc ?, New Galerie, Paris
    • Art From The Streets, Artcience Mueum, Singapour
  • 2016 :
    • Seoul Arts Center, South Korea
    • Decade, Lazarides Gallery, London, UK
    • Artistes Ă  la Une, Palais de Tokyo, Paris
  • 2015 :
    • Summer in The City, Martin Asbaek Gallery, Copenhagen, Danemark
    • La Vague de St Paul, St Paul de Vence, France
    • A l'ombre d'Eros, MonastĂšre Royal de Brou, France
  • 2014 :
    • #StreetArt, Espace Fondation Electra, Paris
    • Multiples, The Container, Tokyo, Japan
    • Art Miami, Art fair, Miami, USA
    • Summer Selections, DeBuck Gallery, NY, USA
  • 2013 :
    • Cultural Hijack, RIBA, London
    • Poesia, Ausstellunggen Museum, Delmenhorst, Germany
    • At Home I'm A Tourist, Contemporary Art Center, Malaga, Spain
    • 10 Years of Wooster Collective: 2003-2013 Jonathan Levine Gallery[30], New York
  • 2012 :
    • W Hotel, Paris
    • At Home I'm a tourist, Art & Toys, Collection Selim Varol[31], me Collectors Room, Berlin
    • Domination, Hegemony and The Panopticon,Traffic, Dubai
    • Scope Art Fair, Miami, USA
  • 2011 :
    • Le Musee en Herbe, Paris
    • Summer Selections, De Buck Gallery[22], New York
    • “Mummy, I’m scarred!,”Art Gig, Hatudai Hospital, Tokyo
    • Visual Rapes, OneStellarRays Gallery, NY, USA
    • Face Time, IMO Gallery, Copenhagen, Danemark
    • Art Miami, Miami Art Fair, USA
  • 2010 :
  • 2009 :
    • Original Copy,Cazrtoryskich Museum, Krakow
    • La Force de l’Art 02,Grand Palais, Paris
    • Urban Art,Weserburg Museum, BrĂȘme
    • From Style Writing to Art,18Gallery, Shanghai
    • The Core Marrow of Art,Art Statements, Hong Kong
    • Synthesie, The Wealth of Nation, Galerie Patricia Dorfmann, Paris
  • 2008 :
    • Tina B,Prague Contemporary Art Festival, Prague
    • Radical Advertising,NRW Forum, DĂŒsseldorf Outsiders,
    • Lazarides Gallery[26], New York
    • Fresh Air Smell Funny,Centre d’art Domenikanerkirche, Osnabrue ck, German
  • 2007 :
    • The real style is invisible, quai de Seine, Paris
    • LibĂ©rez-moi - Le M.U.R., Paris
    • Glow Art Festival, MU, Eindhoven,Graffiti,
    • Graffitis,Galerie Magda Danysz, Paris
    • Still On and None the Wiser,Von der Heydt Museum, Wuppertal, Germany
    • Gezeichnet, Peter Borchardt Gallery, Hamburg
    • Invisible Shadow, Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris
    • Shcontemporary,de Pury & Luxembourg Gallery, Shanghai
    • Backjumps Libe Issue 3, Kunstraum Kreuzberg[32]/Bethanian, Berlin
    • Wakin Up Nights, de Pury & Luxembourg Gallery, Zurich
    • 10 years of Wooster Collective, Jonathan Levine Gallery, NY, USA
  • 2006 :
    • Group Show - Lazarides gallery[26], Londres
    • Intersection des arts - Chapelle de la SalpetriĂšre, Paris
    • Mon pays, C'est Paris - OFR / galerie Patricia Dorfmann[29], Paris (catalogue)
    • Ugly Winners - Galerie du jour, agnĂšs b., Paris
    • Intersection des arts,Chapelle de la PitiĂ© SalpetriĂšre, Paris
  • 2005 :
    • Night City - Paris 8 University, Saint-Denis
    • Street Magic -  Inside Outside gallery, Cleveland USA
    • Diva Paris -  galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • Heimspiel - galerie Rebellminds, Berlin
    • The Live Issue II -  Kunstraum Kreuzberg/Bethanien, Berlin
    • FIAC - galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • La galerie fĂȘte ses 15 ans - galerie Patricia Dorfmann[29], Paris (livret)
    • Tag the system - Galerie Beaurepaire, Paris
    • Santa Ghetto- P.O.W., Londres
    • ARCO - Rebellminds Gallery
    • Street Magic, Inside Outside Gallery, Cleveland
    • Heimspiel, Galerie Rebellminds, Berlin
    • The Live Issue II,Kunstraum Kreuzberg/Bethanien, Berlin
    • La Galerie FĂȘte ses Quinze Ans,Galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • Santa Ghetto, Lazarides Gallery[26], London
  • 2004 :
    • Show Room Imposture lĂ©gitime - Galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • Biennale Art Grandeur Nature - SynesthĂ©sie, Paris
    • Scope Art Fair - Rebellminds Gallery, New York
    • Die Nacht ist meine Welt - Rebellminds Gallery, Berlin
    • Miart Fair - Rebellminds Gallery, Milan
    • Grand Master Graff - Point ÉphĂ©mĂšre, Paris
    • Outsieden - Röda Sten, SuĂšde
    • La rue aux artistes - VIACOM-OUTDOOR
    • 9 points of the law - NGBK, Berlin
    • Art Forum - NGBK
    • FIAC - Galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • Production 2004 – Rebellminds Gallery, Saint-Tropez
    • Biennale Internationale d’Art Contemporain, MusĂ©e de Sharjah, Sharjah, United Arab Emirate
  • 2003 :
    • Visual rapes - ComitĂ© de Salut artistique, Paris
    • Le Printemps des rues, Paris
    • Broken Sunshine - Fire House, New York, USA
    • Artresting - ComitĂ© de Salut Artistique, Paris
    • L’Art Emmele - Mairie de Paris et Ambassade d’Australie
    • Art Forum - Berlin
    • FIAC - Galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
  • 2002 :
  • 2001 :
  • 2000 :
    • Ideal Room - A.P.A. (Artus Patricia & AssociĂ©s) Galerie Patricia Dorfmann[29], Paris
    • Attack of Montpellier – Borealis, Montpellier
    • Libres Ă©bats - Lyon
    • Web Art- Galerie des filles du Calvaire, Paris
  • 1999 :
  • 1996 :
    • 35 cartes d'Artistes[33] - Ă©dition APLA - Paris
  • 1995 :
    • Mural - 105 rue de Charonne - Paris
  • 1994 :
    • ESPOIR 94 - M.J.C. Les hauts de Belleville - Paris MURAL - 105 rue de Charonne, Paris

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Paul Ardenne, Un art contextuel, Paris, Flammarion, coll. « Champs arts / Art » (no 911), (1re Ă©d. 2002), 256 p. (ISBN 978-2-08-122513-8 et 2-08-122513-1, OCLC 999425455, prĂ©sentation en ligne), p. 84.
  • Toke Lykkeberg (trad. de l'anglais), Zevs : L'exĂ©cution d'une image, Paris, Gallimard, coll. « Alternatives », , 264 p. (ISBN 978-2-86227-799-8 et 2-86227-799-1, prĂ©sentation en ligne).
  • Dominique BaquĂ©, Pour un nouvel art politique, Flammarion (prĂ©sentation en ligne), p. 107-109 et 112.
  • Christian Hundertmark, The art of rebellion, Berlin, C100 studio, .
  • Markus Mai et Arthur Remke, Writing, beyond art, DGV.
  • Tristan Manco, Street Logo, Thames & Hudson, p. 15.
  • Alain Milon, « Les Villes  », Pretentaine,‎ , p. 249, 253, 267.
  • Agenda the book, Ă©ditions O.F.R.
  • Cultural Hacking, Wien New York, Springer (prĂ©sentation en ligne), p. 204, 205 et couverture.
  • La Rue aux artistes, Guillaume Garouste.
  • Super XmĂ©dia combine, first point production, p. 196, 197.
  • Dominique Aris (dir.), UniversitĂ© Paris Nanterre, Oxymores III : État de l'art urbain (actes du colloque - 13 et 14 octobre 2016), Paris, MinistĂšre de la culture et la communication, , 158 p. (ISBN 978-2-11-151898-8, prĂ©sentation en ligne), p. 14, 48.
Catalogues d'expositions
  • Biennale de Sharjah, 2003 catalogue (ISBN 9948-04-765-6)
  • L'Art EmmĂȘlĂ© catalogue Ă©diteur : Au-delĂ  du Sport, Paris & LiĂšge, 2003
  • Outside-in, catalogue
  • (fr + en) Elisabeth Couturier, JudicaĂ«l Labrador, Alain Broders et Toke Lykkeberg, Aguirre Schwarz au pays de l'or noir, Paris, Galerie Rive Gauche, (OCLC 950996561, lire en ligne [PDF]).
  • Deparis-Yafil Marie, Zevs - Noir Eclair, Silvana Editoriale S.P.A, (prĂ©sentation en ligne).
  • Oiko Logos, MAMO, 2021
Vidéos
  • (en + fr) [vidĂ©o] Inside Outside sur Dailymotion, documentaire sur l'univers du graffiti rĂ©alisĂ© en 2005 par Andreas Johnsen, avec Zevs (Paris), Swoon (New York), KR (New York), Ron English (Jersey City), Earsnot (New York), Os GĂȘmeos (SĂŁo Paulo), Pigmeus (SĂŁo Paulo), Adams & Itso (Stockholm et Copenhague)

Notes et références

  1. Olivier Granoux, « Comment Zevs est devenu le dieu des vandales », TĂ©lĂ©rama,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  2. RaphaĂ«l Malkin et Camille Polloni, « Rencontre avec Zevs, artiste français arrĂȘtĂ© Ă  Hong Kong », Les Inrockuptibles, (consultĂ© le )
  3. « Street art : ZEVS liquide le chĂąteau de Vincennes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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