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Lee Bul

Lee Bul est une artiste coréenne née en 1964 en Corée du Sud. À Séoul, elle y vit et elle travaille sur divers médias : dessin, sculpture et peinture, performance, installation et vidéo. Lee Bul l’une des figures majeures de la scène artistique contemporaine asiatique.

Lee Bul
Mon Grand Recit: Weep into Stones
[Pleurer dans les pierres] (2005).
MusĂ©e Kiasma d'Helsinki. PolyurĂ©thane, foamex[1], argile synthĂ©tique[2], barres d'aluminium et d'acier, panneaux acrylique, bois, peinture acrylique, vernis, lampe. 280 Ă— 440 Ă— 300 cm.
Biographie
Naissance

Yeongju, Gyeongsang du Nord. Corée du Sud
Nationalité
Coréenne
Formation
Activités
Autres informations
Représentée par
Lehmann Maupin Gallery (d)
Distinction
Ho-Am Prize in the Arts (en)

Biographie et Ĺ“uvre

Années 1987-2000

Lee Bul est diplĂ´mĂ©e de l’universitĂ© Hongik Ă  SĂ©oul en 1987 (Ă  23 ans)[3]. Dans les annĂ©es 1980, l'Art minjung[4], issu du mouvement social Minjung, dominait la scène artistique d'avant-garde en CorĂ©e. Il s'agissait d'un retour Ă  la figuration, mouvement international alors, qui se cristallisait sur l'opposition au rĂ©gime autoritaire du gĂ©nĂ©ral Chun Doo-hwan (au pouvoir de 1980 Ă  1988).

En 1987, Lee Bul cofonde le groupe d'artistes Museum (무서움 : qui signifie en corĂ©en « peur »)[5] avec Choi Jeong-hwa, diplĂ´mĂ© la mĂŞme annĂ©e[6]. Dans le mĂŞme temps elle rĂ©alise des performances en portant des costume-objets. Elle se fait ainsi connaĂ®tre en se mettant en scène, hyper-couverte (Cravings [Les envies], 1989, performance Ă  Jangheung, en CorĂ©e[7]) ou peu vĂŞtue (Abortion 1989)[8], dans une sĂ©rie de performances publiques, « offrant une reprĂ©sentation d’un corps sujet aux mutations artificielles et parfois monstrueuses. Â»[9] Dans ces performances elle aborde les questions dĂ©licates du sexe et de la sexualitĂ© dans la sociĂ©tĂ© patriarcale corĂ©enne[3] laquelle, sur les plans de la sociĂ©tĂ©, de la culture et de la morale est encore grandement structurĂ©e par une très ancienne philosophie nĂ©oconfucĂ©enne (une composante fondatrice de la dynastie Joseon). L'attitude de Lee Bul, dès ces annĂ©es lĂ , peut ĂŞtre vue comme une rĂ©action aux annĂ©es de dictature militaire qui lui ont appris Ă  se mĂ©fier de toute sorte d'idĂ©es totalisantes et de toute revendication absolue, esthĂ©tique et autre[10].

En 1994 elle réalise une œuvre plus modeste mais tout autant pleine de connotations : Alibi. Il s'agit du moulage de sa propre main de jeune femme, réalisé en silicone, main ouverte , dressée, et éclairée par le poignet qui sert de base. Cette matière translucide contient un papillon[8], ou une décalcomanie (d'une fleur d'orchidée, par exemple), laquelle image (ou papillon) est transpercée en son cœur, et jusqu'au cœur du silicone, par une longue épingle à cheveux décorative[11], d'un type commercialisé en Corée dans les boutiques de mode à bas prix. Elle donne dans cette sculpture qui associe violence et sensualité une forme concrète aux stéréotypes sur les femmes asiatiques et leur identité. L'actuelle directrice du Musée national de Corée, Youngna Kim, note qu'utilisant comme arme la qualité kitsch de la décoration bon marché, Lee Bul défie les limites culturelles et sociales et les tabous qu'elle éprouve en tant que femme, artiste femme et membre de la société coréenne[12].

Dans les annĂ©es qui suivent elle se tourne vers l'art de l’installation. InvitĂ©e Ă  New York au MoMA en 1997, elle prĂ©sente alors Majestic Splendor [Majestueuse splendeur], « une installation composĂ©e de poissons morts ornĂ©s de bijoux colorĂ©s et clinquants. La puanteur inhĂ©rente Ă  l’œuvre, et qui envahissait rapidement le musĂ©e a contraint les organisateurs Ă  retirer l’œuvre. »[3]. Cette installation Ă©tait encore prĂ©sente Ă  la Biennale de Lyon de 1997, Harald Szeemann Ă©tant commissaire. « Dans cette sĂ©rie de pièces rĂ©alisĂ©e Ă  partir de 1991, l’artiste s’emploie Ă  dĂ©corer le corps d’une soixantaine de poissons Ă  l’aide de perles, chacun d’entre eux Ă©tant ensuite dĂ©posĂ© dans une pochette en plastique hermĂ©tiquement fermĂ©e. Le scintillement de l’écaille fait alors place Ă  celui des ornements qui recouvrent les corps en dĂ©composition Â»[13]. Une autre version de cette installation (1997) se prĂ©sente plutĂ´t, dans 20th Century Korean Art par Youngna Kim, comme une sculpture en rĂ©sille de mĂ©tal aux formes biomorphiques et tentaculaires, Ă  laquelle est suspendue des Ă©lĂ©ments de très petite taille et colorĂ©s ainsi qu'un Ă©norme bouquet de lys blancs, apparemment dans une vitrine fermĂ©e munie d'une aĂ©ration sur la face supĂ©rieure. Les poissons sont bien ornĂ©s comme dans les autres versions mais semblent peu visibles. Youngna Kim considère, dans ce cas le poisson comme une mĂ©taphore du sexe[14]. Youngna Kim signale que Lee Bul se souvient du harcèlement subit par sur ses parents, des dissidents, que le gouvernement de l'Ă©poque (Park Chung-hee, au pouvoir de 1962 Ă  79) exerçait Ă  l'encontre de tous ses opposants . D'ailleurs, le seul travail que sa mère avait pu trouver c'Ă©tait de coudre des paillettes sur des petits sacs Ă  main en perle !

Musée de l'université pour femmes Ewha, Séoul. Salle de l'art moderne. En vitrine, sculptures de Lee Bul en céramique sur le motif du cyborg (année 2000 ou autour de 2000).

Hydra II (Monument), de 1999, se présente comme un objet phallique/ballon gonflable rose, monumental avec, en son centre, une grande photographie de la jeune femme/artiste dans un costume « oriental », une coiffure de mariée de type « coréenne », portant des bas à résille noirs et des têtes de baigneurs (poupée représentant un bébé) sur le sexe et sur les seins[15].

Entre 1997 et 2011 elle réalise un « cyborg », une sculpture qui fera aussi son succès[15], à la fois corps et entité sociale, dont elle tire plusieurs variations. Des sculptures anthropomorphiques décapitées qui peuvent avoir un bras en moins, une jambe en moins, ou les deux.

Années 2000-2018

Live Forever [Vivre pour toujours] de 2001 Ă  2003, ont l'aspect de cabines de karaokĂ©, Ă  l'intĂ©rieur confortable, et complĂ©tĂ©es d'un dispositif Ă  l'extĂ©rieur : moniteurs LCD/vidĂ©o de Amateurs. C'est une vidĂ©o d'Ă©colières en uniformes qui couvrent les murs entourant la cabine[16]. Ce type de projet avait fait l'objet d'une rĂ©alisation similaire pour la Biennale de Venise, en 1999, et s'intitulait Gravity Greater Than Velocity [La gravitĂ© plus grande que la vitesse]. Le site du musĂ©e Mori, Ă©voque « des cabines spatiales pour un voyage dans l'infini ou dans l'Ă©ternitĂ© Â»[17]. Charlotte Horlyck rappelle que le jury de la Biennale de Venise avait apprĂ©ciĂ© cette installation pour « sa description prĂ©cise de l'isolation psychologique de l'homme et son contentement Â». Cet espace « privĂ© Â» (il Ă©tait totalement isolĂ© et chaque spectateur transformĂ© en acteur, pouvait donner libre cours au plaisir de chanter) Ă©tait nĂ©anmoins entourĂ©, sur les quatre murs qui entouraient la cabine, d'Ă©crans LCD qui projetaient la vidĂ©o de Lee Bul Amateurs (en Français, avec le jeu de mots sous-entendu) de petites Ă©colières en uniforme. Le voyeurisme Ă©tait assez explicite, tandis que la cabine et ses 90 chansons embarquĂ©es constituait un univers de plaisir solitaire, un enfermement. Il s'agissait encore de dĂ©voiler sous les formes dites « idĂ©ales Â» (le karaokĂ©, les petits uniformes) un aspect beaucoup moins attrayant, voire glaçant.

À partir de 2005, et les réalisations présentées en 2007 à la Fondation Cartier, elle construit des sculptures à la fois complexes et délicates, qui évoquent des paysages fictionnels en mélangeant des éléments architecturaux empruntés à l’esthétique utopiste, et des matériaux clinquants, kitsch qui donnent à ces structures une forme matérielle « aérienne ». Chacune d'entre elles, suspendue, exprime clairement son rapport au poids, elle est constituée d'innombrables chaînettes (ici en lignes de perles) comme celles que les architectes employaient pour construire le modèle des voûtes. Dans ce cadre, en 2007 avec ses quatre Sternbau [Constructions en étoiles], elle fait référence à l'architecte allemand Bruno Taut (1880-1938) et aux dessins de celui-ci qui portaient ce titre pour un projet idéaliste, tout à fait utopique, de ville du futur. Par ailleurs, cet architecte a réalisé, à son époque, une architecture résolument moderne, faisant preuve de qualités apparemment divergentes, un « progressisme pragmatique ». Et alors que ses dessins évoquent des planètes-villes follement imaginaires, cela ne l'a pas empêché de réaliser des lotissements ouvriers reflétant les conceptions hygiénistes de l'époque[18]. Lui aussi jouait avec la transparence lisse et brillante du verre et des formes cristallines, en particulier dans le dôme du Pavillon du verre[19]. La réflexion architecturale utopique qu'il a évoqué par ses dessins dans Alpine Architectur de 1917 a donc servi de référence à Lee Bul, en 2007. Ces installations/sculptures évoquent tout autant les constructions modernes que celles que Lee Bul place dans la voie prise par Taut, celles de Jean Nouvel à la Fondation Cartier, par exemple, mais aussi celle de Kenzō Tange. Les villes, les projets gigantesques que le dictateur militaire Park Chung-hee voulait faire construire se situent à l'inverse, « comme bien d'autres utopies politiques du tiers-monde postcolonial »[20]. Leur caractère foncièrement dystopique, catastrophique était envisageable dès le projet[21].

Toutes les Ĺ“uvres rĂ©alisĂ©es au cours de ces annĂ©es sont ce qu'elle nomme « Mon grand rĂ©cit Â» : « une formule de Jean François Lyotard dans sa rĂ©flexion sur l'impossibilitĂ© d'Ă©crire l'histoire avec un grand  H  Â», « une expression très Ă©vocatrice, aux rĂ©sonances mĂ©lancoliques, [...] un cadre Ă  certaines idĂ©es prĂ©sentes dans mon travail Â»[22].

Lors de l'exposition de 2007 à Paris, Lee Bul présentait ces sculptures suspendues, Sternbau, organisées de manière non chronologique, comme une installation monumentale. L'ensemble était constitué d'une douzaine de ces sculptures de cristal et d'aluminium. Pour cette occasion la Fondation Cartier pour l'art contemporain évoque son travail ainsi : « Dans un paysage de ruines et de vestiges scintillants à l´atmosphère sombre et envoûtante, cette installation complexe et sensuelle met en évidence la désintégration des aspirations à l´utopie qui continuent de hanter l´imaginaire collectif. »[23]

En 2018, la galerie qui la reprĂ©sente Ă  New York, Lehmann Maupin Gallery, a cette phrase : « Pour Lee Bul, la fascination de l'humanitĂ© pour la technologie se rĂ©fère finalement Ă  nos prĂ©occupations concernant le corps humain et notre dĂ©sir de transcender la chair dans la poursuite de l'immortalitĂ©. Â»[21]. Ce qui correspond, en 2013 Ă  la galerie Thaddaeus Ropac, Ă  la parole de l'artiste lors d'un interview dans lequel elle Ă©voque « ce très vieux dĂ©sir de l'humanitĂ© Â»[24].

Quelques expositions

Lee Bul a eu de nombreuses expositions personnelles à travers le monde, notamment à New York, Toronto, Paris et Tokyo. Elle a également été sélectionnée comme finaliste du prix Hugo-Boss 1998 par le musée Solomon R. Guggenheim, New York. En 2010, une installation permanente de Bul a été dévoilée au Musée d'art contemporain de Hara, intitulée « Anatomie fragmentaire de chaque soleil couchant ». En 2012, le musée d'art Mori a organisé la plus grande exposition de Bul, antérieurement à 2015[15].

Quelques titres

  • Willing To Be Vulnerable [PrĂŞt(e) Ă  ĂŞtre vulnĂ©rable], 2015–2016 [25]
  • Heaven on Earth [Paradis sur terre] 2007[26]
  • Sternbau N° 1 -2 –3- 4 [Construction en Ă©toile], 2007 : perles en cristal, verre et acrylique sur fils de nickel-chrome, armature d'acier inoxydable et d'aluminium[27]
  • Aubade 2007 - Aubade III 2014[28]
  • Untitled [Sans titre], 2003. peinture acrylique et encre sur cuir dans un cadre en bois, 102,5 Ă— 96 Ă— 5 cm
  • Live Forever [Vivre pour toujours] (cabines de karaokĂ©, Ă  l'intĂ©rieur confortable, et dispositif vidĂ©o+paroles Ă  l'extĂ©rieur), 2001 Ă  2003[16]. Ce type de projet avait l'objet d'une rĂ©alisation similaire pour la Biennale de Venise, en 1999, et s'intitulait Gravity Greater Than Velocity [La gravitĂ© plus grande que la vitesse]. Le site du musĂ©e Mori, Ă©voque « des cabines spatiales pour un voyage dans l'infini ou dans l'Ă©ternitĂ© Â»[17].
  • Hydra II (Monument) [l'Hydre], 1999
  • Cyborgs 1998/99
  • Majestic Splendor [Splendeur majestueuse], 1997

Voir aussi

Notes et références

  1. Foamex : PVC de qualité. Diverses couleurs intenses disponibles.
  2. Argile en poudre formulée avec un liant synthétique. Durcit en quelques jours.
  3. Cahier de SĂ©oul
  4. (en) Frank Hoffmann, « Images of Dissent [Images de la dissidence] », Harvard Asia Pacific Review, vol. 1, no 2,‎ , p. 44-49 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Le Consortium, 2002
  6. Charlotte Horlyck, 2017, p. 169. Voir aussi : « Choi jeong hwa – artiste de la démesure », sur Cahier de Séoul (consulté le )
  7. Photographie de l'évènement dans : (en) Anna Battista, « Lee Bul, Belongs to you », sur ZootMagazine, (consulté le ).
  8. Minh Sook Lee, 1995
  9. Asian contemporary art
  10. Charlotte Horlyck, 2017, p. 170
  11. Ces épingles à cheveux, traditionnellement n'étaient pas pointues comme c'est le cas ici, mais elles étaient souvent décorées d'un motif de fleurs, éventuellement d'un papillon avec les fleurs. : (en) Woo, Hyunsoo (éditrice scientifique), Choi, In-Sook ; Kim, Hongkyung ; Kim, Woollim ; Lee, Rose E. et al., Treasures from Korea : arts and culture of the Joseon Dynasty, Philadelphia Museum of Art, in assoc. w. Yale University Press, , XV-332 p., 31 cm. (ISBN 978-0-87633-248-1 et 978-0-300-20412-4), p. 174-175
  12. Youngna Kim, 2005 (2), p. 273
  13. Barbara Denis-Morel, « L’animal à l’épreuve de l’art contemporain : le corps comme matériau », CSociétés & Représentations, no 27,‎ , p. 278 (ISBN 9782847364521, lire en ligne, consulté le ).
  14. Youngna Kim, 2005 (2), p. 272-273
  15. Art of Lee Bul, 2015
  16. (en) « Lee Bul », sur fabricworkshopandmuseum, Philadelphie, (consulté le ).
  17. Mori Art Museum, 2012
  18. Lee Bul (interview), 2007, p. 39. Plus tard, le langage architectural moderniste de Bruno Taut, comme partie d'un tout, image de la société et de sa culture, au sens large, a trouvé, pour lui, confirmation lors de ses trois ans passés au Japon, de 1933-36, alors qu'il fuyait l'Allemagne nazie. Il en a tiré un livre, publié en 1937, nourri de ses observations et de réflexions, illustré par ses propres dessins, et cet ouvrage est bien connu au Japon. : Bruno Taut (trad. de l'allemand), La maison japonaise et ses habitants [« Houses and People of Japan »], Paris, Du Linteau, (1re éd. 1937), 344 p., 25 cm (ISBN 978-2-910342-62-3)
  19. Bruno Taut, Pavillon du verre (en), Cologne, Ă  l'exposition du Deutscher Werkbund en 1914.
  20. Lee Bul (interview), 2007, p. 99
  21. Lehmann Maupin Gallery
  22. Lee Bul (interview), 2007, p. 17
  23. Fondation Cartier, 2007
  24. Eric Simon, 2013
  25. Reproduit dans : Lehmann Maupin Gallery, au nom de l'artiste, puis sur Exhibitions
  26. Mori Art Museum, 2012 : . « Des montagnes enneigĂ©es se dressent le long d'une baignoire remplie de liquide noir. La scène reprĂ©sente le lac Heaven (Lac du Paradis, sur la frontière entre la Chine et la CorĂ©e du Nord), un lac de cratère situĂ© au sommet du Mont Paektu. La division du pays entre Nord et Sud, contraint les gens du Sud Ă  ne plus pouvoir visiter le lac, mais il vit nĂ©anmoins dans leur esprit comme un idĂ©al symbolique. Sternbau N°4 [Construction en Ă©toile], qui est suspendu Ă  proximitĂ©, est une rĂ©fĂ©rence aux dessins de Bruno Taut portant le mĂŞme titre. C'est donc la juxtaposition de deux paysages fantastiques - l'un de l'Est et l'autre de l'Ouest projetant leurs vues idĂ©elles, conceptuelles, idĂ©ales. Â» (traduit de MusĂ©e Mori). Les dessins de Bruno Taut, en question, sont consultables dans le 5e chapitre, intitulĂ© Sternbau, de son ouvrage Alpine Architectur (1917) ( reproduction en couleurs sur Socks-Studio ).
  27. Reproduit dans : Sarah Neel Smith, 2008 et Sternbau No. 4 à côté de Heaven on Earth, au musée Mori.
  28. Reproduction sur : Asian contemporary art

Liens externes permanents

Bibliographie

  • (en) Charlotte Horlyck, Korean Art : from the 19th century to the present, Londres, Reaktion Books, , 264 p., 26 cm (ISBN 978-1-78023-736-7), p. 169-173
  • Lee Bul et Grazia Quaroni (intervieweuse) (entretien avec Lee Bul, dirigĂ© par Grazia Quaroni ; photographies de Patrick Gries), Lee Bul : on every new shadow, Fondation Cartier pour l'art contemporain, , 127 p., 29 cm
  • (en) Kim, Youngna, 20th Century Korean Art, U.K., Laurence King, (1re Ă©d. 1998), 283 p., 25 cm (ISBN 1-85669-485-2), p. 272.
  • Lee Bul : monsters (exposition, Dijon, Le Consortium, 20 avr.-13 juill. 2002 ; Marseille, MAC, galeries contemporaines des MusĂ©es de Marseille, 30 nov. - 16 fĂ©v. 2003), Dijon/Paris/La Roche-Molière, Artha (Roche-La-Molière, Loire) ; Les Presses du rĂ©el (Paris), , 191 p., 27 cm (ISBN 2-84845-009-6)

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