Bernis (Gard)
Bernis [bɛʁnis], Villa Bernices[1] en 920, est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
Bernis | |
Église Saint-André. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Théos Granchi 2020-2026 |
Code postal | 30620 |
Code commune | 30036 |
Démographie | |
Gentilé | Bernissois |
Population municipale |
3 452 hab. (2020 ) |
Densité | 270 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 45′ 59″ nord, 4° 17′ 12″ est |
Altitude | Min. 16 m Max. 101 m |
Superficie | 12,8 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Nîmes (banlieue) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vauvert |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bernis est une commune urbaine qui compte 3 452 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Nîmes et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Bernissois ou Bernissoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, inscrite en 2006, et le temple protestant, inscrit en 2012.
Géographie
Localisation
Bernis se situe à environ 10 km du centre-ville de Nîmes, entre Milhaud et Uchaud. Une grande partie du territoire de la commune fait partie de la Vistrenque.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route nationale 113.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[16].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[18], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : les « costières de Beauvoisin » (1 030 ha), couvrant 5 communes du département[21].
Toponymie
L'étymologie provient d'un nom germanique, "Berno".
Ses habitants s'appellent des Bernissois et Bernissoises.
Urbanisme
Typologie
Bernis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nîmes, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 185 059 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].
Bernis est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,4 %), forêts (28,5 %), cultures permanentes (10,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), prairies (2,2 %), terres arables (1,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bernis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[27]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28] - [29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002, 2003, 2005 et 2021[30] - [25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 274 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1250 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Histoire
Moyen Âge
Bernis vient du Moyen Âge où le comte Bernice avait son château et donna son nom au village. La promenade (la sablète et les platanes) se trouve à l'emplacement des anciens remparts.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2020, la commune comptait 3 452 habitants[Note 8], en augmentation de 4,42 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
- Temple de l'Église Protestante Unie.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 349 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 277 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 550 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 51 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,2 % | 10,2 % | 9,6 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 999 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 779 emplois en 2018, contre 694 en 2013 et 698 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 365, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,9 %[I 13].
Sur ces 1 365 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 284 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
314 établissements[Note 12] sont implantés à Bernis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 314 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 24 | 7,6 % | (7,9 %) |
Construction | 52 | 16,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 114 | 36,3 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 2,2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 0,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 19 | 6,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 28 | 8,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 38 | 12,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 30 | 9,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,3 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 314 entreprises implantées à Bernis), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
- Costa Auto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (8 714 k€)
- Les Opalines Bernis, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 440 k€)
- Eco-Syst, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (2 227 k€)
- Layo, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (1 019 k€)
- Corsaire Telecom, télécommunications filaires (485 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 82 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 26 en 2000 puis à 16 en 2010[41] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 85 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 650 ha en 1988 à 319 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 27 ha[41].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Tour du beffroi communal : tour d'origine médiévale surmontée d'une très originale horloge de la fin du XIXe. La terrasse comporte un campanile en bois et tuiles à deux toitures superposées abritant la cloche des heures, imitant une sorte « pagode ».
- Restes du rempart médiéval et d'une ancienne porte.
- Nombreuses maisons bourgeoises vigneronnes avec leurs chais autour du boulevard de ceinture du centre ancien.
Édifices religieux
Église Saint-André de Bernis
L'Église paroissiale Saint-André date des XIIe et XVIIIe siècles. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2006[43]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[43].
Elle est située en ZPPAUP et appartient à la commune. Cette église est mentionnée dans une bulle papale de 1095. De l'époque romane subsistent la nef et le portail. Le clocher semble avoir été ajouté au XVe siècle, et il n'en reste plus que la base. Après les guerres de religion, la reconstruction de l'édifice est confiée à Jean Cossefière, maçon. Les travaux s'achèvent en 1680. En 1703, l'église est à nouveau détruite par un incendie. Au XVIIIe siècle, adjonction d'une chapelle seigneuriale au nord, chapelle funéraire des seigneurs de Bernis, coiffée d'un dôme à l'impériale. En 1794, l'église est transformée en temple de la raison, puis, en 1795, l'édifice sert à la distribution des grains et pour la tenue de l'assemblée primaire du 2e canton de Milhaud. Avec le retour de la liberté du culte, en mai 1795, l'église est rendue à son usage. En 1854, début des travaux de construction de la flèche de style gothique du clocher selon les plans de l'architecte Henri Antoine Revoil. En 1855, d'autres travaux sont menés sur l'édifice. En 1885 et 1895, la foudre endommage la flèche.
- Temple protestant néo-classique début XIXe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012[44].
Patrimoine environnemental
- Sentier d’interprétation des capitelles "Le sentier des capitelles Bernissoises"[45] compte 9 capitelles, des panneaux d'information sur la patrimoine en pierres sèches et ses usages et sur la botanique.
Personnalités liées à la commune
- Louis Raoul, avocat des pauvres (XVe siècle).
- Antoine Valette de Travessac (XVIIIe siècle), prieur de Bernis, fondateur et secrétaire perpétuel du « Tripot » de Milhaud (Académie des belles lettres).
- Alexandre Ducros, dit Marignan d'Aubord, écrivain (XIXe siècle).
- André Gardies, écrivain, y vit[46].
- David Gomès, écrivain, auteur de Rue de Bernis (1942)[47].
- Babacar Touré, né le 24 Juin 2008, footballeur franco-sénégalais formé à Manchester United, passé par Aston Villa, Stade Rennais, Nancy, Deportivo la Corogne et Leganés
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Bernis sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Bernis », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nîmes » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bernis » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bernis » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bernis » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 14
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « les « Costières de Nimes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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