Bernard Antony
Bernard Antony, est un journaliste, essayiste et homme politique français, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le .
Bernard Antony | |
Bernard Antony en 1982. | |
Fonctions | |
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Conseiller régional de Midi-Pyrénées | |
â (18 ans et 12 jours) |
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Ălection | 16 mars 1986 |
RĂ©Ă©lection | 22 mars 1992 15 mars 1998 |
Groupe politique | Front national |
Député européen | |
â (14 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Ălection | 17 juin 1984 |
RĂ©Ă©lection | 15 juin 1989 12 juin 1994 |
LĂ©gislature | 2e, 3e et 4e |
Groupe politique | GDE (1984-1989) NI (1989-1999) |
Président de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne | |
En fonction depuis | |
Président de Chrétienté-Solidarité | |
En fonction depuis | |
Président du Centre Henri-et-André-Charlier | |
En fonction depuis | |
Biographie | |
Nom de naissance | Bernard Romain Marie Antony |
Surnom | Romain Marie |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tarbes (Hautes-Pyrénées) |
Nationalité | Français |
Parti politique | MJR (1966-1971) MSF (Ă partir de 1971) FN (1984-2008) PDF (2009-2010) |
DiplÎmé de | Faculté des lettres de Toulouse |
Profession | Cadre d'entreprise Journaliste Essayiste |
Religion | Catholique |
Membre du Front national de 1984 à 2008, il est l'une des principales figures de la sensibilité catholique traditionaliste dans les milieux nationalistes français.
Il est aussi le président de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF), qu'il a fondée en 1983[1].
Biographie
Son pĂšre, entrĂ© comme apprenti Ă l'arsenal de Tarbes, commence sa carriĂšre comme ouvrier-ajusteur de prĂ©cision. SĂ©lectionnĂ© pour suivre les Ă©coles de formations de l'industrie des armements, il est d'abord technicien, puis ingĂ©nieur des travaux d'armement. Officier, il termine sa carriĂšre dans le mĂȘme arsenal avec le grade de colonel. Sa mĂšre, Marthe Mengelle, est secrĂ©taire, puis consacre sa vie Ă ses trois enfants. Bernard Anthony Ă©tudie au lycĂ©e de Tarbes, Ă la facultĂ© de lettres de Pau et Ă celles de Toulouse[2].
Lors de sa prĂ©paration militaire parachutiste Ă Pau, il sympathise avec l'OAS-MĂ©tro (jeunes) et est arrĂȘtĂ© pour avoir distribuĂ© des tracts favorables Ă celle-ci (il est libĂ©rĂ© car mineur). Pendant ses Ă©tudes de Lettres Ă Toulouse dans les annĂ©es 1960, il milite au Rassemblement de l'Esprit public (REP), mouvement anti-gaulliste et pro-AlgĂ©rie française, il est en mĂȘme temps secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration nationale des Ă©tudiants de France Ă Toulouse (FNEF) et crĂ©e avec HĂ©lĂšne Sabatier le « Cercle Jean de Brem ». Une fois le Rassemblement de l'Esprit public dissous et aprĂšs l'Ă©chec de la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 1965, Bernard Antony rejoint en 1966 le Mouvement jeune rĂ©volution (MJR), liĂ© aux rĂ©seaux proches de l'OAS et aux solidaristes russes, qui devient le Mouvement solidariste français en 1971. Il continue de l'animer alors qu'il est professeur dans une Ă©cole Ă Castres.
Il travaille ensuite dans l'industrie pharmaceutique et deviendra directeur des relations humaines des Laboratoires Pierre Fabre. Il crée également à Toulouse le Centre de formation aux relations du travail et formera des cadres, des agents de maßtrise et des syndicalistes des industries de la chimie, de la métallurgie, mais surtout de l'aéronautique[3].
Anticommunisme
Ă 10 ans, profondĂ©ment choquĂ© par la joie de son institutrice annonçant la chute de Ăiá»n BiĂȘn Phủ (1954), il devient « viscĂ©ralement » anticommuniste[4]. Ătudiant, sa double activitĂ© politique et syndicale est alors essentiellement axĂ©e vers le combat contre le communisme. Adulte son engagement politique dans ce sens s'amplifie. En particulier, ce combat a le soutien d'Albert Chambon , ambassadeur de France, Ă©crivain, rĂ©sistant, prĂ©sident des anciens dĂ©portĂ©s Ă Buchenwald, qui lui fournit le premier article d'une persistante collaboration Ă ReconquĂȘte. On peut noter les points forts suivants[3] (cf. aussi Bernard Antony Combats pour mon pays, Ăditions de PrĂ©sent, 1994)[5]):
Le 28 avril 1978, interrogĂ© sur FR3 Midi-PyrĂ©nĂ©es il rĂ©clame la constitution dâun nouveau ProcĂšs de Nuremberg pour juger les responsables des crimes communistes contre lâhumanitĂ©. Dans le numĂ©ro 35 (fĂ©vrier 1979) de PrĂ©sent il publie Justice pour 156 millions de morts . En dĂ©cembre 1979, il lance depuis Castres un appel au dirigeants des pays du monde libre pour quâils refusent la participation de leurs Ă©quipes nationales aux Jeux Olympiques de Moscou (PrĂ©sent no 45, dĂ©cembre 1979) avec une premiĂšre liste de 200 signataires. Sous le titre Pas de J.O. au pays du goulag !, ce texte est commentĂ© dans le quotidien LâAurore (4 dĂ©cembre 1979) par le journaliste Marc Guedj. Un an plus tard, ayant lancĂ© le ComitĂ© français pour le boycott international des Jeux Olympiques Ă Moscou, il reçoit le soutien de quelque 2 000 personnalitĂ©s de la rĂ©sistance, du monde du sport, de la culture, de la justice, de la politique, des Ă©glises chrĂ©tiennes et de la sociĂ©tĂ© civile suivis de quelque 15 000 signatures en France et Ă lâĂ©tranger (PrĂ©sent, no 48, mars 1980). Le 28 avril 1980, il organise un meeting dans la grande salle de la MutualitĂ© qui rĂ©unit de nombreux participants (Français, ainsi que des reprĂ©sentants des rĂ©sistances afghanes, indochinoises et africaines).
Du 26 mai au 3 juin 1987, il mĂšne la mission de ChrĂ©tientĂ©-SolidaritĂ©[6] dans les camps de rĂ©fugiĂ©s de Cambodgiens de Amphoe Phanat Nikhom situĂ© en ThaĂŻlande. Il est reçu par le prince Norodom Ranariddh. Il rencontre aussi le colonel Bounleuth Saycocie, premier officier laotien St-Cyrien, chef de la rĂ©sistance anticommuniste laotienne. Ses appels Ă la solidaritĂ© avec les peuples dâIndochine sont relayĂ©s par les dĂ©putĂ©s Martine Lehideux, Philippe Malaud, Olivier dâOrmesson, Guy Guermeur et lâĂ©crivain Jean Raspail (ChrĂ©tientĂ©-SolidaritĂ©, no 47, juin 1987, plus la rĂ©fĂ©rence[7]). Le 27 septembre 1987, il mĂšne une dĂ©lĂ©gation de ChrĂ©tientĂ©-SolidaritĂ© Ă GdaĆsk en Pologne. Le 28 il rencontre durant plus dâune heure Lech WaĆÄsa[8].
Du 3 août au 20 août 1988, il se rend au Honduras pour rejoindre l'hÎpital rudimentaire de la résistance anticommuniste nicaraguayenne dans la jungle des confins du Nicaragua. Il organise la prise en charge de blessés graves[9] (Minute, no 1380, 14-20 septembre 1988, Présent, 19 et 24 août 1988, Chrétienté-Solidarité, no 61, octobre 1988).
Le 15 avril 1991, il rencontre au Parlement europĂ©en le prĂ©sident de la Russie Boris Eltsine. Celui-ci le convie Ă siĂ©ger prĂšs de lui pour sa confĂ©rence de presse de fin de journĂ©e[10] (ReconquĂȘte, no 84, septembre 1991). Le 21 avril 1991, Ă Vilnius, encore trĂšs marquĂ©e par les massacres du 13 janvier perpĂ©trĂ©s par lâarmĂ©e soviĂ©tique et encore sous son occupation, il rencontre le prĂ©sident de la rĂ©publique Vytautas Landsbergis au siĂšge du parlement lituanien, toujours cernĂ© par des chars soviĂ©tiques. Le prĂ©sident lui remet la mĂ©daille du souvenir des Ă©vĂ©nements du 13 janvier. (ReconquĂȘte, no 81, mai 1991, PrĂ©sent, 25 avril 1991). Le vendredi 23 aoĂ»t 1991 il mĂšne une manifestation de soutien Ă Boris Eltsine devant lâambassade dâUnion soviĂ©tique Ă Paris. Il est conviĂ© par lâambassadeur Bubinine Ă le rejoindre au salon dâhonneur et ce dernier rend hommage Ă son combat pour les libertĂ©s que je connais et que je salue[11] (ReconquĂȘte no 84, septembre-octobre 1991).
Le 23 juin 1992 il fait partie de la dĂ©lĂ©gation du Parlement europĂ©en pour la Pologne. Lors de sa rĂ©ception, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Lech WaĆÄsa, rappelle leur amitiĂ© ancienne[12]. Il rencontre le cardinal JĂłzef Glemp Primat de Pologne (Bernard Antony raconte photo 20).
Le 9 novembre 1997 au palais de la MutualitĂ©, sous forme d'un ProcĂšs International des Crimes du Communisme[13], il organise une journĂ©e traitant en particulier le cas de Georges Boudarel, de son camp 113 et des camps du Viá»t Minh[14]. On note la participation de plusieurs personnalitĂ©s dont l'ambassadeur Albert Chambon, prĂ©sident des anciens de Buchenwald, l'avocat Jean-Baptiste Biaggi, hĂ©ros de la RĂ©sistance et ancien de lâOAS, Pierre Clostermann, Compagnon de la LibĂ©ration.
Croatie
Lors de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du FN (aoĂ»t 1992), un dĂ©bat agite le parti d'extrĂȘme droite sur la question de la guerre en Croatie. Bernard Antony, qui revient d'une opĂ©ration humanitaire en « Croatie catholique », est partisan d'une intervention militaire contre les Serbes, tandis que Bernard Lugan promeut dans Minute la simple fourniture d'armes, vivres et appui diplomatique, sans intervention armĂ©e[15].
Négationnisme et antisémitisme : positions et procÚs
Lors d'une interview[16], publiĂ©e dans le mensuel PrĂ©sent de fĂ©vrier 1979, Ă une premiĂšre question sur le problĂšme juif, et une seconde sur IsraĂ«l, il rĂ©pond : « Le monde moderne est caractĂ©risĂ© par une nouvelle intrusion du phĂ©nomĂšne juif. Marx et Rothschild sont un peu les deux faces d'une mĂȘme mĂ©daille[17]. [...] Un autre aspect du problĂšme juif est la tendance qu'ont les juifs Ă occuper tous les postes-clĂ©s des nations occidentales. Comment ne pas observer qu'Ă notre tĂ©lĂ©vision, par exemple, il y bien plus de MM. Aron, Ben Syoun, Naoul, El Kabbash [Jean-Pierre Elkabbach], DrĂŒcker [Michel Drucker], Grumbach, Zitrone, que de MM. Dupont ou Durand[18] ? »
Selon le quotidien L'HumanitĂ© du , lors de la JournĂ©e d'amitiĂ© française du , il dĂ©nonce « l'internationale de l'assassinat, l'internationale juive », et soutient que « le communisme est judaĂŻque »[19]. Il s'agit de la reprise des propos publiĂ©s 9 ans avant par Edwy Plenel dans un article intitulĂ© « Ainsi parle l'extrĂȘme droite » (Le Monde du ). Cet article entraĂźna une sĂ©rie d'autres Ă©crits dans Le Monde, dans d'autres mĂ©dias, et aussi de communiquĂ©s publiĂ©s dans la presse. Sur cette base, la LICRA et le MRAP se portĂšrent partie civile (racisme et antisĂ©mitisme), avec inculpation de Bernard Antony par le juge d'instruction du Tribunal de Paris, Claude Grellier, suivie de l'audience de la XVIIe chambre correctionnelle (, dĂ©lits de presse). Ne retenant pas les propos qui lui furent attribuĂ©s[20], le Tribunal prononça sa relaxe, avec publication du jugement dans Le Monde. DĂ©boutĂ©s, la LICRA et le MRAP, firent appel, mais la cour confirma la dĂ©cision de la XVIIe chambre correctionnelle. Il en fut de mĂȘme pour les pourvois devant la Cour de cassation. Ă la suite de cette affaire, Bernard Antony dĂ©posa plainte pour diffamation publique (antisĂ©mitisme, nĂ©gationnisme) contre le quotidien Le Monde Ă travers son directeur AndrĂ© Fontaine, et le rĂ©dacteur Patrick Jarreau qui furent condamnĂ©s par la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance de Paris, prĂ©sidĂ©e par Madame Clavery[21].
La plainte contre le quotidien Le Monde fut suivie de plusieurs autres. Elles donnĂšrent lieu Ă des procĂšs avec condamnation de journaux Ă travers leurs journalistes dont :
- Jean-Louis Servan-Schreiber, pour l'émission L'heure de vérité du 13 février 1984,
- Jean-François Kahn pour dénaturation de propos dans un article du Quotidien de Paris du 15 juin 1984,
- Serge GrĂŒnberg (pour avoir enfreint la dĂ©ontologie journalistique dans Globe Hebdo), puis Charlie Hebdo, La DĂ©pĂȘche du Midi. DĂ©boutĂ© en Tribunal de premiĂšre instance de sa plainte contre le Nouvel Observateur, Ă travers François Caviglioli et son directeur Claude Perdriel, la Cour d'appel donne raison Ă Bernard Antony dans son arrĂȘt du 19 juin 1991.
En outre, il obtient devant le tribunal un droit de réponse télévisé sur TF1, à la suite des propos tenus à son encontre le 22 mai 1986 dans l'émission Questions à domicile d'Anne Sinclair et Pierre-Luc Séguillon[22].
ValĂ©rie Igounet l'estime « ambigu » quant au nĂ©gationnisme[23], ce qu'il rĂ©fute rĂ©guliĂšrement en disant combattre les deux nĂ©gationnismes : celui de la Shoah, et celui des crimes du communisme. Ainsi, Ă propos de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du FN (aoĂ»t 1992), certains textes citent faussement le livre Histoire du nĂ©gationnisme en France de ValĂ©rie Igounet, qui aurait dĂ©montrĂ© le nĂ©gationnisme de Bernard Antony via deux allĂ©gations : il aurait rendu un« hommage aux historiens non conformistes », et aurait dĂ©clarĂ© ĂȘtre venu « Ă avoir une sympathie certaine pour ceux qui contestent certains points particuliers de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale »[24]. Ces assertions ne figurent pas dans lâarticle de compte-rendu publiĂ© dans Le Monde[25].
En 1985, il adhĂšre Ă l'Association des amis de Robert Brasillach[26]. Dans son blog il prĂ©sente ce dernier point comme rĂ©sultant de la commande du livre Hommages Ă Robert Brasillach Ă la revue Ă©ditrice (Cahiers des amis de Robert Brasillach), commande qui impliquait une adhĂ©sion Ă l'association. Il prĂ©cise que son but Ă©tait de mieux approfondir ce quâĂ©tait pour lui le « mystĂšre Brasillach », « celui dâun merveilleux Ă©crivain mais hĂ©las aussi homme engagĂ© au grand dam de Charles Maurras qui rĂ©prouvait totalement la collaboration et fustigeait sĂ©vĂšrement les collaborateurs dans cette funeste voie avec dâaffligeants propos de haine antisĂ©mite »[27]).
Religions
En parallÚle à son activité au quotidien Présent, Bernard Antony s'engage sur le terrain associatif catholique. Il est le président de l'Agrif, du Centre Henri-et-André-Charlier (qu'il a fondé en 1980), de Chrétienté-Solidarité qu'il définit comme une organisation ayant pour but « la solidarité avec les peuples persécutés par le communisme ou l'islamisme » ainsi que la résistance au « génocide français » « par le jeu de l'immigration et de l'avortement »[28], et coprésident du Cercle d'Amitié française juive et chrétienne avec Jean-Pierre Cohen et Serge de Beketch, aujourd'hui décédé.
On lui attribue l'organisation de l'audience publique (samedi 10 avril 1985, place Saint Pierre) accordée par le pape Jean-Paul II aux députés du Groupe des droites européennes[29].
En 2000, il est responsable de la premiÚre attaque en justice, via l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF), contre l'humoriste Dieudonné, alors accusé d'attenter à l'image des catholiques et du pape Jean-Paul II.
Front national
Sur le plan de la politique électorale, en 1983, il anime le CNI à Toulouse et dans sa région. Il rallie ensuite le Front national à l'occasion des européennes de 1984, et siÚge dans le Groupe des droites européennes. En mars 1986, il mÚne la liste FN dans le Tarn aux élections régionales. Il est réélu en 1992 et 1998. Il est député européen Front national de 1984 à 1999.
Au sein du FN, il est délégué national à la formation et dirige un temps l'Institut de formation national (IFN), organe de formation interne[30]. Il est surnommé à l'intérieur du parti « L'Ayatollah Cassoulet »[31].
Lors de la scission de 1999 entre les partisans de Bruno MĂ©gret et de Jean-Marie Le Pen, il prend parti pour ce dernier, ses convictions l'opposant au courant « nĂ©o-paĂŻen » de l'extrĂȘme droite, notamment Pierre Vial. Il manifestera plus tard bruyamment son dĂ©saccord avec les variations idĂ©ologiques du Front national selon la ligne de Marine Le Pen en dĂ©missionnant du bureau politique.
Il dĂ©missionne du bureau politique du FN en juillet 2004 aprĂšs s'ĂȘtre vu prĂ©fĂ©rer Jean-Claude Martinez pour l'investiture du FN dans la circonscription Sud-Ouest Ă l'occasion des Ă©lections europĂ©ennes et Louis Aliot pour conduire la liste du parti en Midi-PyrĂ©nĂ©es aux Ă©lections rĂ©gionales. Ce dernier le remplace Ă©galement comme secrĂ©taire rĂ©gional de Midi-PyrĂ©nĂ©es[32].
Parti de la France
Le , il est présent aux cÎtés de Carl Lang, député européen et ancien secrétaire général du Front national, lors d'une conférence de presse qui annonce la fondation du Parti de la France, sous les couleurs duquel seront présentées, dans sept circonscriptions françaises sur neuf, des listes pour les élections européennes du 7 juin 2009[33]. Il annonce à cette occasion son appui et celui de l'« Institut du pays libre », qu'il préside, à l'initiative de Carl Lang, dans une allocution prononcée parallÚlement à cette conférence de presse[34].
MĂ©dias
Presse Ă©crite
Directeur depuis 1975 du mensuel PrĂ©sent, oĂč il signe de ses deux prĂ©noms Romain Marie. Il participe ensuite en 1982 Ă la fondation du quotidien PrĂ©sent, dont il est le directeur gĂ©nĂ©ral pendant un an.
Radio
En , il prend la tĂȘte du Libre journal de la rĂ©sistance française une fois toutes les quatre semaines sur Radio Courtoisie. Il est dĂ©mis par Henry de Lesquen en [35].
Condamnation
En 2002, le journaliste Christophe Forcari Ă©crit dans LibĂ©ration que Bernard Antony a dit en apartĂ© d'une universitĂ© d'Ă©tĂ© du FN, Ă propos de Marine Le Pen : « Elle est draguable »[36]. Il conteste avoir prononcĂ© cette phrase et porte plainte en diffamation contre le journal[36]. Bernard Antony est finalement condamnĂ© Ă 1 000 ⏠d'amende en faveur du journal pour diffamation[37]. Il est Ă©galement condamnĂ© Ă verser 1 ⏠symbolique de dommage-intĂ©rĂȘt Ă Patrick Cohen, journaliste de RTL pour la mĂȘme affaire[36].
Ouvrages
- Avec Yves Daoudal, Romain Marie sans concession : Entretiens avec Yves Daoudal, Ăditions Dominique Martin Morin, , 126 p., 19 cm (ISBN 978-2-85652-080-2, BNF 36624127).
- Combats pour mon pays, PrĂ©sent, , 426 p., 21 cm (BNF 40183192) â recueil d'articles parus entre 1980 et 1994.
- Avec Jean-Pierre Cohen, Ni raciste, ni antisémite : Le Front national répond aux organisations juives qui le combattent injustement, Groupe des droites européennes, , 37 p., 21 cm (BNF 40183521).
- Sous sa dir., Dictionnaire de la rĂ©plique, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 428 p., 22 cm (ISBN 978-2-84191-158-5, BNF 39120857).
- Avec Richard Haddad, Le GĂ©nocide des chrĂ©tiens d'Orient, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 55 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-178-3, BNF 40031499).
- L'Islam sans complaisance : Mythes et RĂ©alitĂ©s, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 238 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-185-1, BNF 40108655) â la couverture comporte Ă©galement en sous-titre : La Vie de Mahomet, le Coran, l'islam, l'oumma, la charia, le jihad : Connaissances nĂ©cessaires et rĂ©flexions pour un dialogue interreligieux et mĂȘme citoyen sans hypocrisie et sans courbettes.
- Avec CĂ©cile Montmirail, Devoir de rĂ©ponse : Ă Marine Le Pen : Ă Philippe de Villiers, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 108 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-195-0, BNF 40215279).
- Histoire des Juifs d'Abraham Ă nos jours : ĂlĂ©ments pour la connaissance de l'histoire de la religion et de la culture juive (postface Judith Cabaud), Ăditions Godefroy de Bouillon, , 520 p., 22 cm (ISBN 978-2-84191-206-3, BNF 41029467).
- ItinĂ©raire libanais : Le Liban des saints, des hĂ©ros, des guerriers, des politiciens et des assassins, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 89-[14], 21 cm (ISBN 978-2-84191-215-5, BNF 41186066).
- VĂ©ritĂ©s sur la Franc-maçonnerie : De la subversion des loges Ă la rĂ©publique des initiĂ©s : Une Ă©tude historique et thĂ©matique, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 391 p., 22 cm (ISBN 978-2-84191-228-5, BNF 41382852).
- L'IdentitĂ© nationale et l'islam, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 90 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-241-4, BNF 42129114).
- VĂ©ritĂ©s sur les esclavagismes et les colonialismes : RĂ©plique Ă Houria Bouteldja, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 112 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-347-3, BNF 42236164).
- Dieu et les hommes dans le Coran : au long des sourates, le grand cri contre le Dieu-TrinitĂ©, la vraie religion selon MahometâŠ, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 136 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-252-0, BNF 42385998).
- Avec CĂ©cile Montmirail, Ce que j'ai vu en Terre Sainte : Choses vues et rĂ©flexions sur les trois religions, IsraĂ«l et la Palestine : Entretiens avec CĂ©cile Montmirail, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 171-[26], 21 cm (ISBN 978-2-84191-258-2, BNF 42535100).
- Avec Cécile Montmirail, JaurÚs : Le Mythe et la Réalité, Anet, Atelier Fol'Fer, coll. « Xénophon », , 276 p., 24 cm (ISBN 978-2-35791-043-0, BNF 42733669).
- Avec CĂ©cile Montmirail, Bernard Antony raconte : Nos combats de rĂ©sistance catholique et française sur l'entre-deux siĂšcles : Entretien avec CĂ©cile Montmirail, t. 1, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 274 p., 22 cm (ISBN 978-2-84191-277-3, BNF 43586918).
- Avec Louis Chagnon et CĂ©cile Montmirail, L'Islam ou la soumission au prophĂšte : Les hadiths de Mahomet : Un modĂšle de vie pour le XXIe siĂšcle ?, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 194 p., 21 cm (ISBN 978-2-84191-285-8, BNF 43711288) â la couverture comporte Ă©galement en sous-titre : avec la collaboration de CĂ©cile Montmirail et Louis Chagnon.
- Le GĂ©nocide armĂ©nien 1915-2015 : Des Turcs Ă l'Ătat islamique Daech, le massacre continue, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 132 p. (ISBN 978-2-84191-303-9).
- Avec CĂ©cile Montmirail, Bernard Antony raconte : 15 procĂšs : face aux calomnies mĂ©diatiques, t. 2, Ăditions Godefroy de Bouillon, 2014, 162 p.
- Avec CĂ©cile Montmirail (prĂ©f. JĂ©rĂŽme Triomphe), RĂ©flexions sur le monde actuel : les grands phĂ©nomĂšnes idĂ©ologico-religieux et leur avenir, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 126 p.
- Bernard Antony, Le communisme : 1917-2017, Paris, Ăditions Godefroy de Bouillon, , 230 p. (ISBN 978-2-84191-342-8, lire en ligne)
- 100 ans de crimes communistes, film documentaire, 2017
- Mai 68, une rĂ©volution rĂ©gressive, Ăditions Godefroy de Bouillon, 2018
- Pour en finir avec le pays cathare, Paris, Ăditions Fol'Fer, , 272 p. (ISBN 978-2-35791-125-3).
- L'Ukraine face Ă Poutine, Paris, Godefroy de Bouillon, , 126 p. (ISBN 978-2-84191-413-5).
Notes et références
Notes
Références
- « L'AGRIF », sur L'express, (consulté le ).
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 25-37.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 95-102.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 24.
- Les sources utilisĂ©es sont essentiellement celles de deux livres Bernard Antony raconte, tome 1 ( Ă©d. Godefroy de Bouillon, Paris, 2013), Combats pour mon pays (Ădition de PrĂ©sent Paris, 1994), et celles des journaux PrĂ©sent, ReconquĂȘte, ChrĂ©tientĂ©-SolidaritĂ©, dans la mouvance politique minoritaire de l'auteur. Les sources trouvĂ©es, extĂ©rieures Ă cette mouvance, correspondent Ă deux Ă©vĂ©nements mĂ©diatiquement remarquĂ©s. Il s'agit d'un appel au boycott des Jeux Olympiques de Moscou (L'Aurore 04-12-1979), et le 9 novembre 1997, au Palais de la MutualitĂ©, le ProcĂšs International des Crimes du Communisme (Le Figaro, 6 novembre 1997, Le faux procĂšs Boudarel; Le Monde, 11 novembre 1997, Un meeting catholique traditionaliste dĂ©nonce les crimes du communisme; LibĂ©ration, 10 novembre 1997, article de Renaud Dely). Autrement, les mĂ©dias Ă large diffusion ne pouvaient pas s'intĂ©resser Ă des actions et rencontres avec des personnalitĂ©s internationales (Lech WaĆÄsa, Boris Eltsine...) d'un homme politique, militant d'un parti minoritaire plutĂŽt mĂ©diatiquement mal considĂ©rĂ©. Par contre, les nombreuses photographies (avec lĂ©gendes) de chacun des deux livres citĂ©s vont dans le sens de la fiabilitĂ© des informations fournies (leur trucage n'aurait pas manquĂ© d'ĂȘtre exploitĂ© par les opposants politiques).
- Centre Henri-et-André-Charlier
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 128-132.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 134-138, et photo 17 du livre.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 140-144, et photo 29 du livre.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 150-151, et photo 26 du livre.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 152-154.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 136-137, et photo 26 du livre.
- Bernard Antony raconte, Paris, Godefroy de Bouillon, , p. 166-195.
- Le Figaro, 6 novembre 1997, Véziane de Vezins Le faux procÚs Boudarel; Le Monde, 11 novembre 1997, Christiane Chombeau, Un meeting catholique traditionaliste dénonce les crimes du communisme; Libération, 10 novembre 1997, Renaud Dely, Le tribunal politique de Bernard Antony.
- Olivier Biffaud, « Le FN entre le refus dâune intervention et la solidaritĂ© avec les Croates », Le Monde,â (lire en ligne).
- Dans PrĂ©sent, l'interview de Romain Marie (Bernard Antony), intitulĂ©e « Justice pour cent cinquante six millions de morts », porte essentiellement sur la question juive, dont les six millions de morts de la Shoah, victimes des atrocitĂ©s nazies entre 1940 et 1945. Ă ce sujet, Romain Marie demande la mĂȘme reconnaissance pour les victimes du communisme « 25 fois plus » nombreuses, d'oĂč le titre de l'article.
- Autre forme de la phrase de Bernard Lazare (journaliste et Ă©crivain, le premier Ă prendre la dĂ©fense dâAlfred Dreyfus en 1895) : « A Rothschild correspondent Karl Marx et Ferdinand Lassalle ; au combat pour l'argent, le combat contre l'argent » (cf. Bernard Lazare L'AntisĂ©mitisme, son histoire et ses causes, Ă©d. LĂ©on Chailley, 1894).
- Ces deux extraits de Présent, sont repris cinq ans plus tard dans un article souvent cité : « Le racisme et ses masques » (Le Monde, 14 février 1984). L'auteur est Edwy Plenel qui introduit ainsi la seconde partie de l'interview : « Romain Marie stigmatisait dans Présent, en février 1979, la "tendance qu'ont les juifs [...] de MM. Dupont ou Durand », attribuant la premiÚre partie à Le Pen, ce qui est inexact, car il s'agit d'une réponse de Bernard Antony à une question de son interview.
- Jean Chatain, « Valeurs communes », sur humanite.fr, .
- Edwy Plenel réordonnait à sa maniÚre les mots : « Internationale », « communiste », « assassinat », « juifs », faisant dire à Antony « l'internationale de l'assassinat, l'internationale communiste était essentiellement composée de juifs » (Bernard Antony raconte, t. 2, 15 procÚs face aux calomnies médiatiques, éd. Godefroy de Bouillon, 2014, Paris, p. 16-22).
- AndrĂ© Fontaine, et Patrick Jarreau furent d'abord condamnĂ©s chacun Ă 3 000 francs d'amende, Ă verser solidairement 5 000 francs de dommages et intĂ©rĂȘts, 3 000 francs pour les frais de justice, insertion du jugement Ă hauteur de 15 000 francs l'insertion dans deux journaux. En appel le jugement est confirmĂ©. AndrĂ© Fontaine, et Patrick Jarreau furent condamnĂ©s chacun Ă 1 500 francs d'amende, Ă verser solidairement 5 000 francs de dommages et intĂ©rĂȘts, 5 000 francs pour frais de justice et des dĂ©pens, insertion du jugement dans deux journaux, Ă hauteur de 10 000 francs l'insertion. « Refusant le bĂ©nĂ©fice de bonne foi aux accusĂ©s », la Cour insistait sur le fait que Jarreau avait « manquĂ© Ă la prudence exigĂ©e de tout journaliste », et le directeur du Monde « Ă son devoir de surveillance ». Cf. Bernard Antony raconte, t. 2, 15 procĂšs face aux calomnies mĂ©diatiques, Ă©d. Godefroy de Bouillon, 2014, Paris, p. 41-45).
- Les dĂ©tails de ces procĂšs sont donnĂ©s dans l'ouvrage : Bernard Antony raconte. Tome II : 15 procĂšs face aux calomnies mĂ©diatiques ( Ă©d. Godefroy de Bouillon, Paris, 2014). Cette source peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme fiable, dans la mesure oĂč aucun des journalistes incriminĂ©s dans ce livre n'a portĂ© plainte pour diffamation contre l'auteur.
- Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Paris, Le Seuil, coll. « XXe siÚcle », , 691 p. (ISBN 2-02-035492-6, BNF 37105966), p. 523.
- Igounet 2000, p. 529 qui attribue ces deux phrases au négationniste, et antisémite militant Henri Roques (référence 122 de la page 529 Propos rapportés par Henri Roques, Entretiens avec Henri Roques). Ce dernier aurait clandestinement assisté à l'université d'été (1992) du FN (références 119-120 de la page 529 : Entretiens avec Henri Roques).
- Le Monde du samedi 22 aoĂ»t 1992, « Le FN entre le refus dâune intervention et la solidaritĂ© avec les Croates ». Les commentaires des journalistes portaient sur le dĂ©bat qui agitait le FN sur la question de la guerre en Croatie, et les « divergences » entre Bernard Antony et le serbophile Bernard Lugan, et non pas sur le nĂ©gationnisme.
- Manuel Abramowicz, ExtrĂȘme-droite et antisĂ©mitisme en Belgique de 1945 Ă nos jours, Bruxelles, EVO, (ISBN 978-2-87003-271-8), p. 125.
- « Quelques considĂ©rations cette fois sur Louis Aragon, couvert dâhonneurs, et Robert Brasillach, le fusillĂ©. », sur www.bernard-antony.com, (consultĂ© le ).
- Jeune Résistance, no 32, automne 2003, Entretien Bernard Antony - La priorité doit aller à la jeunesse française, p. 18, (ISSN 1279-4759).
- Ce fait est mentionnĂ© dans le livre de Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Tirs croisĂ©s: La laĂŻcitĂ© Ă l'Ă©preuve des intĂ©grismes juif, chrĂ©tien et musulman (Calmann-LĂ©vi, 2003). Il l'est aussi dans le livre de Bernard Antony Combats pour mon pays (Ădition de PrĂ©sent, 1994), oĂč la 34e page de la partie photos (en compagnie de Jean-Marie Le Pen) reprĂ©sente son court Ă©change avec le pape, la lĂ©gende Ă©tant : « Oui, opposez-vous avec vigueur Ă la dĂ©cadence de l'Europe », me dĂ©clare le pape alors que je viens de lui dire l'attachement de la droite nationale Ă la Doctrine Sociale de lâĂglise et notamment son opposition Ă l'avortement.
- Valérie Igounet, « La formation au Front national (1972-2015) », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national, Presses de Sciences Po, , p. 280.
- « «L'ayatollah cassoulet» s'explique. », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, Dans lâombre des Le Pen : Une histoire des numĂ©ros 2 du FN, Paris, Nouveau Monde, coll. « Poche », , 396 p. (ISBN 978-2-36583-327-1), p. 333-334.
- « Carl Lang lance son mouvement, le Parti de la France », leparisien.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Billet « Pourquoi, avec Carl Lang, je prends le parti de la France. », accompagné du texte de son allocution de soutien, 23 février 2009, sur le blog de Bernard Antony.
- « Entre délires racistes et antisémites, l'ingérable Henry de Lesquen à Radio Courtoisie », sur Marianne, (consulté le )
- Bernard Antony (FN) perd deux fois contre «Libération», 22 avril 2005, Libération.
- Philippe Pascot, DĂ©lits dâĂ©lus: 400 politiques aux prises avec la justice, 2014, Max Milo Ăditions.
Annexes
Bibliographie
- « Bernard Antony », dans Erwan LecĆur (dir.), Dictionnaire de l'extrĂȘme droite, Paris, Larousse, coll. « Ă prĂ©sent », (ISBN 978-2-03-582622-0).
- Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Marine Le Pen démasquée, Grasset, Le Livre de Poche, 2011, p. 302-306.