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BelvĂšze

BelvÚze est une commune française, située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

BelvĂšze
BelvĂšze
Ferme de Ratelle Ă  BelvĂšze.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy
Maire
Mandat
Claude Veril
2020-2026
Code postal 82150
Code commune 82016
DĂ©mographie
Population
municipale
217 hab. (2020 en augmentation de 7,96 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 19â€Č 50″ nord, 1° 05â€Č 32″ est
Altitude 190 m
Min. 154 m
Max. 271 m
Superficie 13,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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BelvĂšze
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BelvĂšze
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BelvĂšze
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BelvĂšze

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la SĂ©oune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (le « plaine de la Tourderie ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    BelvĂšze est une commune rurale qui compte 217 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 852 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les BelvĂ©zois ou BelvĂ©zoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy blanc.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe du département du Lot. Les communes limitrophes sont Bouloc-en-Quercy, Lauzerte, Montaigu-de-Quercy et Montcuq-en-Quercy-Blanc.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de BelvĂšze.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par la SĂ©oune, un bras de la SĂ©oune, le ruisseau de la Longagne, le ruisseau de la Ratelle et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La SĂ©oune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'Ă©coule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Sauveterre-Saint-Denis, aprĂšs avoir traversĂ© 24 communes[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 838 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montaigu », sur la commune de Montaigu-de-Quercy, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 840,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  41 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[14] Ă  14 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16] - [17].

    Un espace protégé est présent sur la commune : la « plaine de la Tourderie », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 19,6 ha[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[19] : la « butte de serre Longue » (49 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[20], et les « coteaux de la Longagne et de Bistournayre » (493 ha), couvrant 5 communes dont deux dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne[21].

    Urbanisme

    Typologie

    BelvÚze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 1] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (68,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,2 %), forĂȘts (28,7 %), terres arables (24,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,1 %), prairies (0,9 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BelvĂšze est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la SĂ©oune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000 et 2007[28] - [25].

    BelvĂšze est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de BelvÚze.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 94 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 157 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 156 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[33].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Valbazes, Valbase, Valbazer, Vallebaze et Valbazes. Le nom occitan Velbaser a été proposé par Patrici Pojada[34].

    Selon Ernest NĂšgre le nom est issu de l’occitan bĂšl et vezer, signifiant « bel aspect » soit la mĂȘme Ă©tymologie que pour les communes nommĂ©es BelbĂšze et Beauvezer[35]. « Mais les sources palĂ©ographiques indiquent clairement qu’il s’agit d’un ancien Valbaze attestĂ© dĂšs 1063. Il est constituĂ© de deux Ă©lĂ©ments dont le premier est manifestement l’occitan val qui dĂ©signe une vallĂ©e ; le second est plus obscur Â»[36].

    « Alors la question se pose de savoir pourquoi ce nom est devenu BelvĂšze, forme qui apparaĂźt pour la premiĂšre fois sur la carte de Cassini, Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle.  Une Ă©tude du parler local indique que dans un tout petit secteur oĂč se trouve cette commune, les gens disent bĂ©l pour dĂ©signer un « val ». Un phĂ©nomĂšne identique se retrouve dans une zone situĂ©e dans le Gers, oĂč les gens disent bĂ©th au lieu de bath pour l’hĂ©ritier du latin vallem. Les enquĂȘteurs de Cassini, Ă  l’audition de ce bĂ©l n’ont pas reconnu le val habituel et ont donc transformĂ© le nom pour qu’il ressemble Ă  quelque chose de connu, pratiquant ce qu’on appelle en toponymie une "remotivation" Â»[36].

    HĂ©raldique

    Blason de BelvĂšze Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 En cours Claude Veril PRG Président de la Communauté de communes

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 217 habitants[Note 7], en augmentation de 7,96 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    536842852850809794804689761
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    718681632600594575505563512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    516432410324330361309288286
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    252211178177192205210212205
    2018 2020 - - - - - - -
    214217-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 78 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 164 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 930 â‚Ź[I 4] (20 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,6 %6,1 %4,4 %
    DĂ©partement[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  114 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 4,4 % de chĂŽmeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 61 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 10].

    Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 34 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 94,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    22 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  BelvĂšze au [I 13]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 27,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 22 entreprises implantĂ©es Ă  BelvĂšze), contre 14,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2517108
    SAU[Note 11] (ha)8101 021899893

    La commune est dans le Quercy Blanc, une petite région agricole ne concernant qu'une commune du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 893 ha[43] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Hilaire de BelvĂšze[44]. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[45]. Le mobilier de l'Ă©glise est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base Palissy[45].
    • Église Saint-Jean d'OlmiĂšres. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[46]. Le mobilier de l'Ă©glise est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base Palissy[46].
    • L'ancienne Ă©glise paroissiale Saint-Martin, dĂ©truite, nef du 12e siĂšcle ; chƓur reconstruit dans la 2e moitiĂ© du 15e siĂšcle[47].
    • L'Ă©glise Saint-Martin de Sept-Albres[48]. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[49].
    • La Ferme de Ratelle, inscrite au titre des monuments historiques en 1995[50]. Cette ferme a conservĂ© le plan traditionnel des fermes du Quercy. À proximitĂ© de la ferme, au fond du vallon, on trouve une fontaine et un lavoir entourĂ©s de quelques chĂȘnes pluricentenaires.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de BelvÚze » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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