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Bataille des Sept Jours

La bataille des Sept Jours, qui fait partie de la guerre de Sécession, est une victoire des forces confédérées de Robert Lee sur les forces nordistes du général George McClellan. Cette bataille (ou suite de batailles) se déroula aux alentours de Richmond du au .

Bataille des Sept Jours
Description de cette image, également commentée ci-après
L'Armée du Potomac
Informations générales
Date -
Lieu Comté de Henrico (Virginie)
Issue Victoire de la Confédération
Forces en présence
104 100 hommes92 000 hommes
Pertes
1 734 morts
8 066 blessĂ©s
6 055 prisonniers ou disparus
3 494 morts
15 758 blessĂ©s
952 prisonniers ou disparus

Guerre de SĂ©cession

Batailles

Campagne de la PĂ©ninsule


Bataille de Sept Jours

Introduction

Le but de cette bataille pour les Confédérés est de repousser les forces nordistes, qui depuis le début de l'année se sont rapprochées très près de Richmond, la capitale des Sudistes. L'enjeu de cette bataille est important : si les sudistes repoussent les forces de l'Union, Lee dégage Richmond et peut reprendre l'initiative. Au contraire, si les forces de McClellan remportent la victoire, elles peuvent prendre Richmond et ainsi toucher la rébellion sudiste en plein cœur.

Forces en présence

Forces de l'Union
Forces de la Confédération

ArmĂ©e de Virginie du Nord commandĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Robert Edward Lee composĂ©e de 40 brigades.

Prémices de la bataille

Ă€ la suite de la bataille de Seven Pines ou de Fair Oaks (les appellations des batailles sont diffĂ©rentes selon que l'on choisit le Nord ou le Sud), le prĂ©sident des confĂ©dĂ©rĂ©s Davis dĂ©cide de remplacer Joe Johnston (le gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e de Virginie blessĂ© dans la bataille prĂ©cĂ©dente) par le gĂ©nĂ©ral Lee. Ce dernier dĂ©cide d'arrĂŞter l'engagement le . Cependant, le nouveau chef de l'armĂ©e de Virginie Septentrionale (sa nouvelle appellation) est vivement critiquĂ©. Un journal sudiste, le Richmond Examineur, le qualifie de « Lee l'Ă©vacuateur », allusion Ă  sa campagne de Virginie occidentale oĂą il n'avait pas osĂ© attaquer l'ennemi. NĂ©anmoins, Lee ignore les critiques et remet en ordre son armĂ©e. Ses dĂ©cisions sont dans un premier temps axĂ©es sur la dĂ©fensive, ses soldats consolident les fortifications autour de Richmond. Mais très vite, il devient clair que le but de Lee n'est pas de subir un siège. Au contraire, son but est de prĂ©parer une ligne que tiendra seulement une partie des forces sudistes, tandis que le reste de l'armĂ©e attaquera le flanc droit exposĂ© de McClellan. Le gĂ©nĂ©ral sudiste demande Ă  Jeb Stuart, un cavalier spĂ©cialisĂ© dans la reconnaissance, de lui indiquer oĂą se trouve l'aile droite. L'officier remplit amplement sa mission : Ă  la tĂŞte de 1200 cavaliers, il part de Richmond, et après avoir traversĂ© la Chickahominy, repousse les petites patrouilles fĂ©dĂ©rales envoyĂ©es Ă  sa rencontre. Les hommes de Stuart dĂ©couvrirent la position du 5e corps, sous la direction de Fitz John Porter, que McClellan avait laissĂ© sur la rive nord de la Chickahominy. Jeb Stuart revint donc Ă  Richmond après un retour mouvementĂ©, oĂą il remporta plusieurs escarmouches et captura 170 prisonniers. Lee possĂ©dait maintenant toutes les informations dont il avait besoin, et il savait que l'aile droite des nordistes Ă©tait non protĂ©gĂ©e par des obstacles naturels ou artificiels. Le gĂ©nĂ©ral sudiste confia le commandement de l'attaque Ă  Stonewall Jackson.

La stratĂ©gie de Lee Ă©tait arrĂŞtĂ©e : il fit venir l'armĂ©e de Jackson de la vallĂ©e de Shenandoah pour qu'il attaque le flanc de Porter, tandis que trois divisions venant de Richmond l'attaqueraient de front. Le risque de ce plan Ă©tait que pendant que Lee attaquait avec 70 000 hommes les 30 000 hommes de Porter au nord de la rivière, 75 000 tuniques bleues qui se trouvaient sur la rive sud de la rivière pouvaient tomber sur les 27 000 confĂ©dĂ©rĂ©s qu'il y avait en face. Mais Lee connaissait parfaitement McClellan, et ce dernier se crut encore une fois en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique tant au sud qu'au nord de la rivière.

DĂ©roulement de la bataille

La bataille des Sept Jours s'est, comme son nom l'indique, déroulée en sept jours.

25 juin (bataille de Oak Grove)

Le , comparativement aux autres journĂ©es de batailles qui se dĂ©roulèrent après, fut plutĂ´t calme et seulement ponctuĂ© par une importante escarmouche entre des unionistes en mission de reconnaissance et des confĂ©dĂ©rĂ©s Ă  Oak Grove, qui fit Ă  peu près 500 morts et blessĂ©s de chaque cĂ´tĂ©.

26 juin (bataille de Beaver Dam Creek)

Le , Lee dĂ©cide d'attaquer, mais dans un premier temps les combats sont Ă  l'avantage des Nordistes. Selon le plan de Lee, Jackson devait attaquer le flanc droit de Porter au petit matin. Mais lorsque le soleil arriva Ă  son zĂ©nith, aucun coup de feu ne s'Ă©tait fait entendre. Tandis que Lee Ă©tait rongĂ© par l'exaspĂ©ration, le gĂ©nĂ©ral Hill ne pouvant plus attendre et fit avancer sa division en fin d'après-midi, pour donner l'assaut Ă  un nombre Ă©gal de FĂ©dĂ©raux (16 000) retranchĂ©s derrière un cours d'eau, le Beaver Dam Creek près de Mechanicsville, Ă  une dizaine de kilomètres au nord est de Richmond. Ce fut un massacre, Hill perdit près de 1 500 rebelles tuĂ©s ou blessĂ©s par les Yankees tandis que ces derniers n'eurent Ă  dĂ©plorer la perte que de 160 des leurs. Lors de ce combat, les trois divisions de Jackson n'Ă©taient qu'Ă  quelques kilomètres au nord, mais leur commandant ne fit rien pour aider le gĂ©nĂ©ral Hill.

Aujourd'hui encore, la passivité de Jackson reste un mystère. Il avait bien été harcelé par la cavalerie unioniste ; des soldats nordistes avaient aussi coupé des arbres en travers de la route et brûlé des ponts, mais ce type de problèmes n'avait jamais causé de soucis aux cavaliers de Jackson dans la vallée de la Shenandoah. La cause la plus probable de la passivité du général sudiste fut sans doute la fatigue due au transport en train souvent long, puis à de longues marches sous une chaleur écrasante. Mais plus encore que cela, Jackson avait un besoin de sommeil supérieur à la moyenne et ne pouvant se reposer guère que quelques heures les jours précédents. Il souffrait de ce que l'on appellerait aujourd'hui les contrecoups du surmenage, et s'endormit plusieurs fois à des moments cruciaux de la bataille des sept jours.

De son côté, McClellan avait remporté une victoire qu'il qualifia de totale, mais il refusa néanmoins de prendre l'offensive. Sachant l'arrivée prochaine de Jackson sur le flanc de Porter, il ordonna à ce dernier de reculer de six kilomètres pour gagner une position plus fortifiée derrière le marécage de Boatswain's Swamp près de Gaines'Mill. Pensant également que son axe de ravitaillement était menacé par l'avancée des troupes confédérées, il décida de faire transférer son camp sur la James River, dans la partie méridionale de la péninsule. Cette décision l'obligea à renoncer à son plan originel qui était de bombarder et de prendre Richmond. Dès lors, McClellan ne se battit que pour protéger sa retraite et la défaite tactique du sud à Mechanicsville devint une victoire stratégique, les sudistes prenant l'ascendant psychologique.

27 juin (Bataille de Gaines' Mill)

La bataille de Gaines' Mill représentée par Alfred Waud.

Cependant, pour rĂ©colter les fruits de cet avantage, Lee devait chasser les unionistes de leur camp retranchĂ© et l'opĂ©ration fut coĂ»teuse. Le plan de Lee Ă©tait le suivant : A.P Hill devait attaquer Porter au centre, tandis que Longstreet feindrait une attaque sur le flanc gauche et que Jackson avec quatre divisions irait assaillir le flanc gauche. Si Porter lançait des troupes contre Jackson, la feinte de Longstreet devait se transformer en une attaque vĂ©ritable et Porter devrait affronter 50 000 hommes alors que lui n'en possĂ©dait que 30 000. Mais l'attaque sudiste souffrit encore d'un manque de coordination. Jackson mit trop de temps Ă  se lancer Ă  l'attaque, et Hill fut au contraire trop rapide. Il se battit seul tout un après-midi d'Ă©tĂ©, attaquant Ă  travers des ravins et des bois touffus contre les forces de l'Union, qui infligèrent une sĂ©vère dĂ©faite aux forces confĂ©dĂ©rĂ©es. Quelques assauts dĂ©cousus de Longstreet et de quelques hommes qui Ă©taient sous le commandement de Jackson purent faire baisser lĂ©gèrement la pression qui pesait sur les forces de Hill. Finalement au crĂ©puscule, Lee parvint Ă  lancer toutes ses divisions Ă  l'attaque. Un groupe de texans commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral John Bell Hood parvint Ă  faire une percĂ©e. Les forces de Porter battirent en retraite protĂ©gĂ©es par une arrière-garde de 6 000 hommes formĂ©e de troupes fraĂ®ches. NĂ©anmoins, 2 800 nordistes furent capturĂ©s et 4 000 tuĂ©s ou blessĂ©s. De son cĂ´tĂ©, Lee perdit 9 000 hommes. Sur la rive sud de la Chickahominy, les 69 000 fĂ©dĂ©raux ne bougèrent pas, narguĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Magruder, commandant des 27 000 hommes Ă  l'est de Richmond qui fit une dĂ©monstration de force oĂą il tira plusieurs salves d'artillerie et vint provoquer avec l'infanterie les dĂ©fenses nordistes. Plusieurs gĂ©nĂ©raux nordistes devant cette « attaque » tombèrent dans le piège tendu par les confĂ©dĂ©rĂ©s et crurent que ces derniers Ă©taient en supĂ©rioritĂ© numĂ©rique. McClellan informĂ© manqua une occasion de contre-attaquer. Cependant, malgrĂ© les diffĂ©rentes attaques des forces sudistes, l'armĂ©e du Potomac Ă©tait encore en bonne forme, mais son chef McClellan pensait qu'il avait perdu la bataille et tĂ©lĂ©graphia au gouvernement un message l'accusant de ne rien avoir fait pour l'aider, l'accusant d'avoir voulu sacrifier ses hommes. Heureusement pour lui, un colonel du bureau du tĂ©lĂ©graphe surpris dĂ©cida de supprimer les phrases accusant le gouvernement. Le se dĂ©roula sans accroc, les nordistes se repliant vers la James River, Lee prĂ©parant un nouveau plan d'attaque.

29 juin

Le plan de Lee était le suivant : pendant que l'armée du Potomac se repliait vers la James River, le général sudiste voulait l'attaquer de flanc. Neuf divisions devaient se rejoindre pour attaquer les tuniques bleues en pleine retraite. Mais de mauvaises cartes, des problèmes géographiques, des chefs de division timorés (surtout Magruder et Benjamin Huger, la résistance des unionistes et la traditionnelle léthargie de Jackson firent échouer le projet. Un premier échec eut lieu à Savage's Station à cinq kilomètres au sud de la Chickahominy. Trois divisions de Yankees censées protéger un hôpital de campagne et un convoi de vivres furent attaquées. Le général Magruder attaqua les tuniques bleues à l'ouest, alors que Jackson les attaqua par la droite, arrivant du nord. Ce dernier perdit du temps en reconstruisant un pont au lieu de passer la rivière à un gué. Magruder, attaquant avec la moitié de sa division, fut repoussé sans problème par les divisions nordistes. Les Yankees se retirèrent en laissant derrière eux les blessés des derniers combats ainsi que des chirurgiens majors volontaires.

30 juin (bataille de Glendale)

Le , Lee mit en place un nouveau plan, sept divisions devant lancer une attaque concentrique sur le village de Glendale. Une nouvelle fois la coordination fut très mauvaise, et seuls Longstreet et Hill parvinrent Ă  attaquer cinq divisions unionistes. Les rebelles gagnèrent un peu de terrain en capturant 1000 hommes, mais en perdant 3 500 morts et blessĂ©s, soit le double de leurs adversaires. Jackson une nouvelle fois ne lança pas ses 25 000 hommes Ă  l'attaque. Ce dernier tenta de reconstruire un pont (une nouvelle fois) lorsque les unionistes l'en empĂŞchèrent. Ă€ ce moment, fait insolite, Jackson s'allongea dans l'herbe et s'endormit. Les officiers de ce dernier trouvèrent un guĂ© mais le gĂ©nĂ©ral sudiste resta inactif tandis que les troupes de Hill et Longstreet se faisaient tuer.

1er juillet (bataille de Malvern Hill)

Le , Lee est d'humeur massacrante. Il s'exprime clairement, disant que si l'armĂ©e des unionistes ne se fait pas anĂ©antir, c'est de la faute des gĂ©nĂ©raux subalternes qui n'ont pas su appliquer ses ordres. Mais malheureusement pour le gĂ©nĂ©ralissime sudiste, les tuniques bleues se sont retranchĂ©es sur la meilleure position qu'ils avaient trouvĂ©s jusque-lĂ . Cette position se trouvait Ă  5 kilomètres au sud de Glendale sur les hauteurs de Malvern Hill. Cette colline haute de cinquante mètres est flanquĂ©e de profonds ravins distants d'un kilomètre et demi. La butte de Malvern Hill ne pouvait ainsi ĂŞtre attaquĂ©e que de front, et Ă  travers un terrain dĂ©nuĂ© d'abri, ce qui impliquait de lourdes pertes. Quatre divisions de l'Union ainsi que cent canons se tenaient sur la position pour la dĂ©fendre. Cependant, selon Lee, l'armĂ©e nordiste Ă©tait dĂ©moralisĂ©e. En effet, dans leur retraite les forces unionistes abandonnèrent beaucoup de matĂ©riel, ce qui profita Ă  l'intendance sudiste (ils rĂ©cupĂ©rèrent 30 000 armes de petits calibres ainsi que 50 canons). L'armĂ©e sudiste captura aussi près de 6 000 hommes depuis le . MalgrĂ© tous ses dĂ©boires l'armĂ©e nordiste n'Ă©tait nullement affectĂ©e et gardait un moral Ă©levĂ©, sauf pour leur commandant qui envoya un tĂ©lĂ©graphe a Washington oĂą il notifiait qu'il avait Ă©tĂ© attaquĂ© par un ennemi supĂ©rieur et qu'il devrait abandonner son matĂ©riel s'il voulait sauver ses hommes. Lee, impatient de dĂ©truire l'armĂ©e du Potomac, donna l'ordre de positionner l'artillerie sur deux buttes situĂ©es en face de Malvern Hill, mais une nouvelle fois une erreur de l'Ă©tat major ne permit qu'Ă  quelques canons de se mettre en position. Ces derniers furent assez vite rĂ©duits au silence par l'artillerie nordiste. Pourtant, le gĂ©nĂ©ral sudiste donna l'ordre Ă  ses troupes de charger, mais une nouvelle fois l'ordre fut mal transmis et l'armĂ©e sudiste chargea dans un manque total de cohĂ©sion. L'artillerie nordiste s'en donna Ă  cĹ“ur joie et pilonna l'infanterie sudiste complètement dĂ©sorganisĂ©e. Les hommes survivants furent très vite tuĂ©s par l'infanterie nordiste solidement Ă©tablie sur Malvern Hill. La division de D.H. Hill fut la plus sĂ©vèrement touchĂ©e. Ce dernier dira du combat de Malvern Hill que ce n'Ă©tait pas de la guerre, mais de l'assassinat. Lors de cette journĂ©e les sudistes perdirent près de 5 500 tuĂ©s et blessĂ©s, deux fois plus que les nordistes. Certains gĂ©nĂ©raux yankees voyant l'hĂ©catombe qu'avait subie l'armĂ©e sudiste voulurent contre-attaquer, mais McClellan comme Ă  son habitude fit battre en retraite ses troupes. Certains gĂ©nĂ©raux comme Philip Kearny disaient que cet ordre n'Ă©tait inspirĂ© que par la peur.

Bilan

Ă€ la suite du combat de Malvern Hill, les nordistes se replièrent jusqu'Ă  la James River. Devant le nombre de pertes de son armĂ©e (20 000 sudistes, un quart de son armĂ©e contre Ă  peine 10 000 nordistes), Lee dĂ©cida de ne pas continuer Ă  poursuivre la lutte. En ne perdant qu'une seule bataille tactique Ă  Gaine's Mill, les nordistes sous l'impulsion de leur gĂ©nĂ©ral en chef ne firent que reculer et la bataille de sept jours devint une victoire stratĂ©gique pour les confĂ©dĂ©rĂ©s. Cependant Lee n'Ă©tait pas content du rĂ©sultat de la bataille, son but Ă©tait de dĂ©truire l'armĂ©e du Potomac, ce qui bien sĂ»r n'arriva pas. Le gĂ©nĂ©ral sudiste, devant l'incapacitĂ© de plusieurs de ses gĂ©nĂ©raux, exila les plus incapables au Texas et les remplaça par des hommes en qui il avait plus confiance. Les 30 000 tuĂ©s ou blessĂ©s de la bataille des sept jours en font le combat le plus meurtrier du dĂ©but de l'annĂ©e 1862. L'Ă©chec de McClellan dans sa campagne de la pĂ©ninsule est un tournant dans la guerre de sĂ©cession : dĂ©sormais le nord ne se bat plus pour rĂ©tablir l'ancienne Union, mais pour la dĂ©truire et en bâtir une nouvelle.

Sources

  • Bailey, Ronald H. and the Editors of Time-Life Books, Forward to Richmond: McClellan's Peninsular Campaign, Time-Life Books, 1983, (ISBN 0-8094-4720-7).
  • Eicher, David J., The Longest Night: A Military History of the Civil War, Simon & Schuster, 2001, (ISBN 0-684-84944-5).
  • Esposito, Vincent J., West Point Atlas of American Wars, Frederick A. Praeger, 1959.
  • Sears, Stephen W., To the Gates of Richmond: The Peninsula Campaign, Ticknor and Fields, 1992, (ISBN 9780899197906).
  • (en) description de la bataille par le National Park Service

Voir aussi

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