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Bataille de fort Stedman

La bataille de fort Stedman, aussi connue comme la bataille de Hare's Hill, s'est déroulée le , pendant les dernières semaines de la guerre de Sécession. La fortification de l'armée de l'Union située sur les lignes du siège de Petersburg, en Virginie, est attaquée lors d'un assaut confédéré avant l'aube par les troupes commandées par le major général John B. Gordon. L'attaque est la dernière tentative sérieuse des troupes confédérées pour briser le siège de Petersburg. Après un succès initial, les hommes de Gordon sont repoussés par les troupes du IXe corps de l'Union commandées par le major général John G. Parke.

Bataille de fort Stedman
Description de l'image Bomb Proof Fort Stedman 02853v.jpg.
Informations générales
Date
Lieu Petersburg,
Issue Victoire unioniste
Forces en présence
14 898[1]10 000[1]
Pertes
1 044
72 tués
450 blessés
522 disparus/capturés [2]
4 000 au total
600 tués
2 400 blessĂ©s
1 000 disparus/capturĂ©s[2]

Guerre de SĂ©cession

Batailles

Campagne de Richmond-Petersburg

CoordonnĂ©es 37° 13′ 34″ nord, 77° 22′ 16″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de fort Stedman
GĂ©olocalisation sur la carte : Virginie
(Voir situation sur carte : Virginie)
Bataille de fort Stedman

Contexte

Vue de l'intérieur du fort Stedman

Pendant le mois de , le gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ© Robert E. Lee continue de dĂ©fendre ses positions autour de Petersburg, mais son armĂ©e est affaiblie par la dĂ©sertion, la maladie, et le manque de fournitures, et il est en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique par rapport Ă  son homologue de l'Union, le lieutenant gĂ©nĂ©ral. Ulysses S. Grant, environ 50 000 contre 125 000, et il demande au major gĂ©nĂ©ral John B. Gordon des conseils. Gordon rĂ©pond qu'il a trois recommandations, dans l'ordre dĂ©croissant de prĂ©fĂ©rence : tout d'abord, l'offre de paix Ă  l'ennemi ; en second lieu, la retraite Ă  partir de Richmond et Petersburg, faire la liaison avec l'armĂ©e confĂ©dĂ©rĂ©e en Caroline du Nord, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Joseph E. Johnston, dĂ©faire conjointement Sherman, et puis partir contre Grant ; troisièmement, combattre sans dĂ©lai. Une discussion s'ensuit, avec Lee rejetant les implications politiques du premier choix, et soulignant la difficultĂ© du deuxième, mais Gordon quitte la rĂ©union avec l'impression que Lee examine ces options. Le , cependant, Gordon est convoquĂ© au quartier gĂ©nĂ©ral et Lee lui dit que « il ne semblait pas qu'il y eut une chose que nous pourrions faire, combattre. Rester immobile aurait Ă©tĂ© la mort. Ce ne pouvait ĂŞtre que la mort, si nous nous Ă©tions battus et avions Ă©chouĂ© »[3].

Gordon écrit plus tard dans ses mémoires qu'il « a travaillé jour et nuit à ce problème extrêmement graves et décourageant, sur la solution correcte de qui dépendait de la décision du chef du moment et de l'endroit où il allait livrer son dernier coup pour la vie de la Confédération ». Il travaille sur ses plans jusqu'au et décide de recommander une attaque surprise contre les lignes de l'Union qui forcera Grant à contracter ses lignes et perturbera ses plans d'assaut des retranchements confédérés (lesquels, à l'insu de Lee et Gordon, Grant a déjà ordonné pour le ).

Gordon planifie un assaut avant l'aube à partir du bastion confédéré connu comme le saillant de Colquitt contre le fort Stedman, l'une des fortifications des lignes de l'Union qui enserrent Petersburg, nommé en hommage à Griffin A. Stedman, un colonel de l'Union du Connecticut qui a été tué vers le mois d'août 1864. Il est l'un des points les plus proches des retranchements confédérés, il est protégé par quelques chevaux de frise en bois, et un dépôt d'approvisionnement sur le chemin de fer militaire des États-Unis est à moins d'un mille derrière le fort. Directement après la capture de fort Stedman et de son artillerie, les soldats confédérés doivent partir vers le nord et le sud le long des lignes de l'Union pour nettoyer les fortifications voisines et ouvrir le chemin pour l'attaque principale, ce qui mènera à la base principale de ravitaillement de l'Union à City Point (également le quartier général de Grant), à 10 milles (16 kilomètres) au nord-est de la jonction de la rivière Appomattox et du fleuve James[4].

La force d'assaut, est composĂ©e de trois divisions du deuxième corps de Gordon (sous les ordres du brigadier gĂ©nĂ©ral Clement A. Evans, du major gĂ©nĂ©ral Bryan Grimes, et du brigadier gĂ©nĂ©ral James A. Walker), de deux brigades de la division du quatrième corps du major gĂ©nĂ©ral. Bushrod R. Johnson (sous les ordres du brigadier gĂ©nĂ©ral Matt W. Ransom et William H. Wallace) en soutien, et de deux brigades de la division du troisième corps du major gĂ©nĂ©ral Cadmus M. Wilcox en rĂ©serve. Lee ordonne Ă©galement Ă  la division du major gĂ©nĂ©ral George Pickett du premier corps de sortir de sa position au nord du fleuve James Ă  temps pour participer Ă  l'action. Cela reprĂ©sente près de la moitiĂ© de l'infanterie de l'armĂ©e de Virginie du Nord Ă  la disposition de Lee : 11 500 hommes du corps de Gordon et de la division de Bushrod Johnson, 1 700 hommes de Wilcox Ă  proximitĂ©, et 6 500 hommes de Pickett. La division de cavalerie du major gĂ©nĂ©ral W. H. F. "Rooney" Lee est dĂ©signĂ©e pour exploiter la percĂ©e attendue de l'infanterie. En face d'eux, le IXe corps de l'Union commandĂ© par le major gĂ©nĂ©ral John G. Parke, dĂ©fendant les 7 milles (11,3 kilomètres) au sud de la rivière Appomattox, et armant les batteries d'artillerie IX et X devant Gordon (du nord au sud), le fort Stedman, et les batteries XI et XII. La troisième division de Parke, sous les ordres du brigadier gĂ©nĂ©ral John F. Hartranft, est en rĂ©serve derrière les lignes. Alors que le major gĂ©nĂ©ral George G. Meade est loin, Ă  City Point avec Grant, Parke assure l'intĂ©rim du commandement de l'armĂ©e du Potomac, bien qu'il ne s'en rende compte qu'après le dĂ©but de l'attaque de Gordon[5].

Forces en présence

Union

Commandants

Bataille

Attaque confédérée

L'attaque de Gordon débute à 4 heures 15. Des groupes de tirailleurs et d'ingénieurs se faisant passer pour des déserteurs partent pour déborder les piquets de l'Union et retirer les obstacles qui permettent de retarder l'avance de l'infanterie. Ils sont suivis par trois groupes de 100 hommes qui doivent enlever les ouvrages de l'Union et s'infiltrer dans la zone arrière de l'Union . Ces hommes comptent sur l'effet de surprise et la vitesse - ils portent de mousquets déchargé afin de prévenir un tir accidentel qui alerterait l'ennemi. L'effort principal se situe entre les batteries de X et XI, avec un groupe se déplaçant vers le nord vers la batterie XI et deux autres vers la batterie X et Stedman. Le mouvement est une surprise complète[6].

Siège de Petersburg, les actions avant Five Forks
  • ConfĂ©dĂ©ration
  • Union

Le brigadier général breveté Napoleon B. McLaughlen, l'officier responsable du secteur du fort Stedman, entend le bruit de l'attaque, s'habille rapidement dans l'obscurité précédant l'aube, et part pour le fort Haskell, situé juste au sud de la batterie XII, qu'il trouve prêt à se défendre. Alors qu'il part vers le nord, McLaughlen ordonne à la batterie XII d'ouvrir le feu sur la batterie XI et ordonne au régiment d'infanterie de réserve, le 59th Massachusetts, de contre-attaquer, ce qu'il fait, baïonnette au canon, reprenant brièvement la batterie XI. Supposant qu'il a comblé la seule brèche dans la ligne, McLaughlen se rend dans le fort Stedman. Il se rappelle, « j'ai franchi le parapet et rencontré quelques hommes venant des courtines, qui, dans l'obscurité, je supposais faisaient partie du piquet, je les plaçais à l'intérieur de l'ouvrage, donnant des ordres pour qu'ils se positionnent et tirent, ordres qui, tous, ont été immédiatement suivis ». Il se rend soudain compte que les hommes qu'il commande sont des confédérés et ils réalisent qu'il est un général de l'Union, le capturant. Il est ramené à travers le no man's land et remet son épée personnellement à Gordon[7].

Gordon arrive bientĂ´t au fort Stedman et dĂ©couvre que son attaque a jusque lĂ  dĂ©passĂ© ses « attentes les plus optimistes ». En quelques minutes, les batteries X, XI (reprises au 59th Massachusetts), XII et le fort Stedman sont capturĂ©s, ouvrant un trou de près de 1 000 pieds (304,8 m) dans la ligne de l'Union. Les artilleurs confĂ©dĂ©rĂ©s sous les ordres du lieutenant-colonel Robert M. Stribling utilisent les canons capturĂ©s du fort Stedman et de la batterie X pour prendre en enfilade les retranchements au nord et au sud. L'attaque commence Ă  avoir des difficultĂ©s au nord Ă  la batterie IX, oĂą les troupes de l'Union forment une ligne de bataille et oĂą les confĂ©dĂ©rĂ©s sont trop dĂ©sorganisĂ©s devant le labyrinthe des tranchĂ©es pour l'attaquer efficacement. Gordon reporte son attention sur le flanc sud de son attaque et sur le fort Haskell, contre lequel il lance sa division sous les ordres de Clement Evans. Les dĂ©fenseurs utilisent avec succès des boites Ă  mitraille, stoppant l'assaut. L'artillerie confĂ©dĂ©rĂ©e du saillant de Colquitt commence Ă  bombarder le fort Haskell et l'artillerie de campagne fĂ©dĂ©rale riposte, ainsi que les Ă©normes canons de siège Ă  l'arrière. Lorsque le drapeau de l'Union est abattu, les artilleurs de l'Union supposent qu'il est tombĂ© aux mains des confĂ©dĂ©rĂ©s et ouvrent le feu sur leurs propres hommes. Des volontaires sont trouvĂ©s pour relever le drapeau et quatre d'entre eux sont tuĂ©s avant que l'artillerie fĂ©dĂ©rale cesse de tirer[8].

Gordon envoie un message Ă  Lee indiquant que l'attaque se passe bien, mais il n'est pas informĂ© des problèmes qui se dĂ©veloppent. Ses trois dĂ©tachements de 100 hommes errent Ă  l'arrière dans la confusion et beaucoup s'arrĂŞtent manger des rations fĂ©dĂ©rales capturĂ©es. La cavalerie n’a pas trouvĂ© de passage pour passer Ă  l’arrière. La division de Pickett a tellement de difficultĂ©s avec le transport ferroviaire que seules trois des quatre brigades sont parties comme prĂ©vues et elles n'arrivent que vers midi, trop tard pour prendre part Ă  la bataille. Et la force principale de la dĂ©fense de l'Union commence Ă  se mobiliser. Parke agit de manière dĂ©cisive, ordonnant Ă  la division de rĂ©serve de Hartranft de combler le trou pendant que son artillerie de rĂ©serve sous le commandement du colonel John C. Tidball prend position sur une crĂŞte Ă  l'est du fort Stedman et commence Ă  bombarder les confĂ©dĂ©rĂ©s[9].

Contre-attaque de l'Union

Brigadier général John F. Hartranft

Selon l’historien Noah Andre Trudeau , Hartranft « était un homme obsédé. Dès l'instant où il a appris que Fort Stedman était tombé, Hartranft avait travaillé avec acharnement pour limiter la percée des Confédérés et, une fois cet objectif atteint, éliminer la poche ». Trouvant que le major général Orlando B. Willcox, commandant de la première division de Parke et officier d'un plus haut rang, prépare son quartier général à la retraite, Hartranft réussit à convaincre Willcox de céder le commandement tactique et il organise des forces de défense qui entourent complètement la percée confédérée à 7 heures 30 du matin, la stoppant un peu avant le dépôt ferroviaire militaire de Meade Station. L'artillerie de l'Union, consciente que les confédérés occupent les batteries et le fort Stedman, ouvre un déluge de feu contre eux[10].

Gordon, qui se trouve dans le fort Stedman, rĂ©alise que son plan a Ă©chouĂ© lorsque ses hommes de tĂŞte commencent Ă  revenir et signale une rĂ©sistance remarquable de la part de l'Union. Avec la permission de Lee, qui est arrivĂ© pour regarder la bataille, Gordon se dĂ©pĂŞche pour ramener ses forces en sĂ©curitĂ©. Ă€ 7 heures 45 du matin, 4 000 soldats de l'Union sous les ordres de Hartranft forment un demi-cercle de 1,5 milles (2,4 kilomètres), prĂŞts Ă  contre-attaquer. Un messager arrive avec l'ordre de Parke de retarder l'attaque pendant que des renforts du VIe corps montent Ă  l'avant, mais Hartranft ordonne Ă  sa ligne de charger, Ă©crivant par la suite que « j'ai vu que l'ennemi avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  faiblir et que le succès Ă©tait certain. J'ai donc laissĂ© la ligne charger ; Ă  part cela, il Ă©tait douteux que j'aie pu communiquer avec les rĂ©giments sur les flancs Ă  temps pour contremander le mouvement ». Les confĂ©dĂ©rĂ©s en retraite tombent sous le feu croisĂ© de l'Union, subissant de nombreuses pertes. Leur attaque a Ă©chouĂ©. Le fort Stedman est repris par une section du 208th Pennsylvania[11].

Conséquences

Fort Stedman, 2009
Carte du champ de bataille de fort Stedman et des zones d'étude du programme de protection des champs de bataille américains

Un visiteur distingué a failli assister à l'action le 25 mars. Le président Abraham Lincoln s'entretient avec le général Grant et une revue des troupes d'une division est prévue à proximité dans la matinée. En raison de l'attaque des confédérés, la revue est reportée à l'après-midi. Un prisonnier confédéré est surpris de voir le général et le président si peu de temps après ce qu'il considère comme une attaque massive, chevauchant « apparemment pas le moins du monde inquiet et comme si de rien n'était ». Lui et ses codétenus remarquent cette assurance et « d'un commun accord ont convenu que notre cause était perdue ». Lincoln télégraphie au secrétaire de la Guerre, Edwin M. Stanton, ce matin-là : « Nous sommes arrivés ici en sécurité vers 21 heures hier. Pas de nouvelles de la guerre. . . Robert [le fils de Lincoln, servant d'aide-de-camp à Grant] vient de me dire qu'il y a eu un petit raffut ce matin, se terminant là où tout a commencé »[12].

L’attaque du fort Stedman s’avère être une action de quatre heures sans impact sur les lignes de l’Union. L'armée confédérée est contrainte de reculer ses propres lignes, alors que l'Union attaque plus bas sur la ligne de front. Pour donner suffisamment de force à l'attaque de Gordon pour réussir, Lee a affaibli son flanc droit. Le IIe corps et le VIe corps capturent une grande partie de la ligne de piquets confédérés retranchée au sud-ouest de Petersburg, mais constatent que la ligne principale est toujours bien armée. Cette avancée de l'Union prépare le terrain pour l'attaque décisive de Grant lors de la troisième bataille de Petersburg, le [13].

Les pertes unioniste de la bataille de fort Stedman s'Ă©lèvent Ă  1 044 victimes (72 morts, 450 blessĂ©s, 522 disparus ou capturĂ©s) et pour les confĂ©dĂ©rĂ©s Ă  4 000 victimes (600 morts, 2 400 blessĂ©s, 1 000 disparus ou capturĂ©s). Après la bataille, la dĂ©faite de Lee n'est qu'une question de temps. Sa dernière occasion de rompre les lignes de l'union et de reprendre l'initiative a disparu. La bataille de fort Stedman est la dernière action offensive de l'armĂ©e de Virginie du Nord. Une semaine plus tard. 'armĂ©e de l'Union brise a cassĂ© les lignes confĂ©dĂ©rĂ©es mettant fin Ă  la campagne Richmond-Petersburg. Juste après, s'ensuit la campagne Appomattox et la capitulation finale de l'armĂ©e de Lee le [14].

Notes

  1. CWSAC Report Update
  2. Bonekemper, p. 319. L'auteur prĂ©sente des chiffres de pertes Ă  partir d'une grande variĂ©tĂ© de sources et fournit la meilleure estimation. Kennedy, p. 373, et Salmon, p. 450, estiment les petes Ă  1 017 pour l'Union, 2 681 pour les confĂ©dĂ©rĂ©s (dont 1 949 prisonniers). Horn, p. 216, estime les pertes de l'Unon Ă  2 087, Ă  "environ 4 000" pour les confĂ©dĂ©rĂ©s. Korn, p. 39, estime les pertes de l'Union Ă  1 000 (la moitiĂ© faits prisonniers), 3 500 pour les confĂ©dĂ©rĂ©s (1 900 prisonniers). Greene, pp. 114–15, estime Ă  1 000 pour l'Union (plus de la moitiĂ© faits prisonniers), 2 700–4 000 pour les confĂ©dĂ©rĂ©s.
  3. Saumon, p. 448; Korn, pp. 33-34; Greene, pp. 108-11; Horn, p. 209; Trudeau, pp. 333-34.
  4. Korn, p. 34; Trudeau, pp. 334-36; Horn, pp. 212-13; Saumon, p. 448; Greene, pp. 111-12.
  5. Trudeau, p. 337; Saumon, p. 450; Korn, p. 34.
  6. Trudeau, pp. 337-40, Saumon, p. 450; Korn, pp. 34-35.
  7. Trudeau, pp. 341-42; Korn, pp. 35-36.
  8. Korn, pp. 36–38; Trudeau, p. 342–43.
  9. Korn, pp. 38–39; Horn, p. 214-16.
  10. Korn, pp. 38–39; Corne, p. 215; Greene, p. 114; Trudeau, p. 348–49.
  11. Saumon, p. 450; Trudeau, p. 348–49; Korn, p. 38–39.
  12. Trudeau, p. 351–52; Korn, p. 39
  13. Horn, pp. 215–16; Saumon, p. 467–68.
  14. Saumon, p. 451–57.

Références

  • Bonekemper, Edward H., III. A Victor, Not a Butcher: Ulysses S. Grant's Overlooked Military Genius. Washington, DC: Regnery, 2004. (ISBN 0-89526-062-X).
  • Eicher, David J. The Longest Night: A Military History of the Civil War. New York: Simon & Schuster, 2001. (ISBN 0-684-84944-5).
  • Greene, A. Wilson. The Final Battles of the Petersburg Campaign: Breaking the Backbone of the Rebellion. Knoxville: University of Tennessee Press, 2008. (ISBN 978-1-57233-610-0).
  • Horn, John. The Petersburg Campaign: June 1864 – April 1865. Conshohocken, PA: Combined Publishing, 1999. (ISBN 978-1-58097-024-2).
  • Kennedy, Frances H., ed. The Civil War Battlefield Guide. 2nd ed. Boston: Houghton Mifflin Co., 1998. (ISBN 0-395-74012-6).
  • Korn, Jerry, and the Editors of Time-Life Books. Pursuit to Appomattox: The Last Battles. Alexandria, VA: Time-Life Books, 1987. (ISBN 0-8094-4788-6).
  • Salmon, John S. The Official Virginia Civil War Battlefield Guide. Mechanicsburg, PA: Stackpole Books, 2001. (ISBN 0-8117-2868-4).
  • Trudeau, Noah Andre. The Last Citadel: Petersburg, Virginia, June 1864 – April 1865. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1991. (ISBN 0-8071-1861-3).
  • Petersburg National Battlefield from the National Park Service
  • National Park Service battle description
  • CWSAC Report Update from the National Park Service

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